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Zorc, Monchi, Paratici, Reed : le top des directeurs sportifs
Publié le : mardi 27 septembre 2016
Dortmund, Séville, la Juventus ou Southampton ne seraient pas ce qu'ils sont sans Michael Zorc, Monchi, Fabio Paratici ou Les Reed. Focus sur quatre directeurs sportifs qui illustrent l'importance de ce rôle dans le football de haut niveau.
Ils sont les hommes de l’ombre que la victoire expose, parfois. Directeur sportif, manager général ou directeur du football, les titres diffèrent selon les clubs, les Championnats, les personnalités. La place, elle, ne varie pas : partout en Europe ou presque, elle est stratégique. En Allemagne, en Italie, en Espagne, aucun club structuré ne saurait s’en passer.
Reste la France, où certains sont au premier plan, tel Olivier Pickeu à Angers ou, dans un rôle un peu différent, Leonardo un temps à Paris (où officient aujourd'hui Olivier Létang et Patrick Kluivert), mais où beaucoup de clubs s'en privent encore par la volonté de présidents omniprésents, ou d’entraîneurs qui veulent avoir les coudées franches.
Pourtant, le modèle fonctionne. Même l’Angleterre des tout puissants managers se convertit à l’idée d’une organisation plus rationnelle et, dans beaucoup de clubs, devenue la clé du succès. Dortmund, le Séville FC, la Juventus ou Southampton, pour ne citer qu’eux, ne seraient pas ce qu’ils sont sans Zorc, Monchi, Paratici ou Reed. Focus sur quatre des meilleurs directeurs sportifs d'Europe.
Zorc, l'âme d'un seul club
Michael Zorc se plaît à rester discret. Pourtant, le Borussia doit beaucoup à son ancien milieu de terrain, né à Dortmund il y a 54 ans, joueur d’un seul club (463 matches de Bundesliga, 131 buts) et clé de voûte d’une politique montrée en exemple. Intégré à la direction à la fin de sa carrière, Zorc a relancé un BvB passé près de la faillite, en 2004, conséquence d’investissements lourds et de résultats décevants.
«Avoir été un grand joueur ne veut pas forcément dire être un grand directeur sportif», rappelle David Venditelli, conseiller d'Alexandre Lacazette, Kurt Zouma ou Eric Abidal et bon connaisseur du marché européen. «Ça ne veut pas forcément dire qu’on sait gérer un planning, faire un plan d’action pour ses dirigeants....
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boodream a écrit:Dragan, Bielsa est parti parce qu'on ne l'écoutait pas, Deschamps pareil. Le Lille de Garcia a été champion une fois dans sa vie quand on après avoir été viré l'intersaison précédente par un parasite interne qui l'empêchait de bosser puis rattrapé par le col, Blanc a amené Bordeaux en quart de C1 quand le club lui a donné tous les pouvoirs et écartés les merdes locales type Pavon ou Bonnissel, Nice va beaucoup mieux depuis que Fournier a donné les clé à un coach fort et s'est débarrassé d'Eric Roy, Marc Keller a fait descendre Monaco et sa principale qualité était de cirer les bonne chaussure, Makélélé est venue foutre la merde et presque gâcher la fin de saison de Monaco...
Bref, contrairement à ce que dit l'équipe, les parasites de ce type sont légion en France, ça n'a rien de marseillo marseillais. Après, il n'y a bien évidemment pas d'autre règle que la compétence. Il n'y a pas de modèle forcément bon ou forcément mauvais. Quand tu confies tous les pouvoirs à Courbis c'est évidemment catastrophique. Et au contraire a eu de bons résultats avec des coachs souvent peu autonomes sur la politique sportive du club ( que ce soit Tapie ou Diouf, considèrent que le coach, "ouais bon ça va quoi".).
Donc oui pas de règle, et oui un bon DS ca peut être bien aussi. Mais c'est pas parce que tu nommes un coach manager plutot que de lui mettre un DS dans les pattes qu'il fait tout tout seul hein. Regarde Boielsa, il s'appuyait sur beaucoup de gens, que ce soit son staff et même en interne.
marcos011 a écrit:
spy a écrit:On n'est pas obligé d'attendre la signature officielle pour trouver le ds et ce n'est pas parce que la signature se fera que le ds sera trouvé.
Quant a l'entraineur, on ne peut pas le voir debarquer du jour au lendemain a la veille d'un match. D'Apres moi ca se fera lors d'une coupure. Soit celle de novembre avec les matchs internationaux, soit lors de la treve hivernale.
Resté contre son gré à Séville cet été, Monchi s'est exprimé sur les médias officiels de son club hier soir et a évoqué son avenir. Clairement, il prépare le terrain pour un départ prochain.
Il fait rêver les supporters sévillans depuis plusieurs années et fait fantasmer depuis peu ceux de l'OM, qui le voient déjà rejoindre l'ambitieux projet de Frank McCourt. "Il" c'est Ramón Rodríguez Verdejo, dit Monchi, le célèbre directeur sportif du Séville FC, considéré par beaucoup comme le meilleur à son poste en Europe. Après 28 années de bons et loyaux services au sein du club andalou, Monchi a demandé à quitter le club cet été, officiellement car il était fatigué et épuisé. Refus catégorique de ses dirigeants, qui voyaient le coup venir. S'ils avaient accepté de le libérer alors qu'il avait encore 4 ans de contrat et une clause estimée à plusieurs millions d'euros, les dirigeants du Séville FC auraient certainement très mal vécu de voir Monchir rebondir quelques jours plus tard au PSG ou ailleurs... gratuitement.
Si Monchi a toujours assuré n'avoir eu aucune offre cet été, ses dirigeants ont préféré ne prendre aucun risque, et Monchi s'est tout de suite remis au travail, enregistrant près de 10 arrivées lors du mercato d'été, gérant le remplacement d'Emery par Sampaoli et réalisant quelques jolis coups comme le prêt de Nasri ou l'arrivée de Ben Yedder. « Je suis en train de digérer tout ce qui s'est passé, avec la sensation de ne pas avoir obtenu ce que je voulais, même si je savais très bien que c'était une possibilité. Je savais qu'en demandant à partir, il existait la possibilité qu'on me dise non. Je suis triste de ne pas avoir été capable de convaincre qui que ce soit. C'est mon plus gros regret. » confiait ainsi Monchi le 3 juin dernier.
« Je ne vais pas rester à Séville toute ma vie »
Quatre mois plus tard, dans quel état d'esprit est l'Andalou ? « Je continue de penser que mon cycle a une date de péremption, qui se rapproche chaque fois un peu plus, en fonction de ce que je vis et de ce que je vois » a d'abord lancé Monchi, avant de préciser sa pensée : « Je n'ai pas agi sur un coup de tête l'été dernier. Ce que j'ai fait, j'y avais beaucoup réfléchi et j'étais convaincu que c'était la meilleure chose à faire pour moi. C'est l'une des rares fois où j'ai fait passer ma personne avant le club depuis que je suis à Séville. Je ne prends pas beaucoup de plaisir dans cette profession, les moments de joie ne durent pas longtemps. J'avais un désir qui ne correspondait pas à celui du club. »
« L'OM ? Je me concentre sur le présent »
Toujours amer, Monchi reste très attaché à Séville, « son moteur », mais a envie d'autre chose. Monchi parle d'ailleurs librement de son futur départ, et essaye de faire passer le message que la terre continuera de tourner sans lui : « Le jour où je partirai, je me sentirai fier de la structure que je laisserai à Séville, car le club a de très bons professionnels. Je ne vais pas rester à Séville toute ma vie. Je me rends compte aussi qu'il y a des gens qui commencent à être un peu fatigué par tout ça. Il faut démystifier le personnage Monchi. Je suis une personne qui participe à un pourcentage des erreurs et des réussites du club. Moi-même je n'ai actuellement pas vraiment les idées claires. Je ne ne crois pas que je vais durer très longtemps, que ce soit à Séville ou dans une autre équipe. »
Cette autre équipe pourrait être l'OM même s'il reste ce contrat avec Séville jusqu'en 2020 et cette clause qui oblige tout futur employeur à casser sa tirelire pour l'enrôler. McCourt promettait à son arrivée de recruter les meilleurs à chaque poste. S'il veut Monchi, il faudra payer. Interrogé de nouveau sur cette possibilité, Monchi a, comme dans l'Equipe, fait le choix de ne pas insulter l'avenir : « Les rumeurs touchent tout le monde, je n'y prête pas attention. Je veux vivre l'instant présent, je me concentre sur ça. »
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