MassaliaLive.com

[richardB]

Ses vidéos sur twitter , le rendent pas sérieux, mais le mec a ses entrées, à un palmares et une carrière qui parle pour lui. En coach, je ne le tenterais pas. Dans un poste de DS et de représentation, je dis oui.

[matchom]

Information

Gros dossier sur "les chantiers de McCourt" à lire demain dans @lequipe

La nouvelle direction McCourt a déjà reçu des études sur la notoriété de l'OM dans le monde

Le nouveau poste de Directeur Marketing est vu comme "stratégique" au même titre que DG ou DF

Intersport est en FdC en Juin 2017. Re-négociation des cet automne pour Intersport et Equipementier

Le futur loyer du Velodrome pourrait tourner autour de 6M€ + bonus après négo' (9M€)

Un poste pour Gunter Jacob dans la cellule de recrutement ou la formation n'est pas à exclure

Le manque de "brillance" de Gunter Jacob pendant le #MercatOM n'est pas passé inaperçu auprès du nvx staff

Des contacts ont été établis avec Leonardo mais la piste est compliquée

Luis Campos et Baldini, approchés par l'entourage de MLD cet été, avaient refusé l'OM..

Franck McCourt a déboursé 45M€ pour s'offrir l'Olympique de Marseille

Donc en clair : les souhaits de beaucoup d'omlivers semblent pouvoir se concrétiser.
Le marketing, que bcp pointent ici comme étant totalement déficient, devrait enfin être prioritaire. Ca passe donc par quelques stars à l'OM. Leonardo (qu'on l'aime ou pas) est une star internationale à lui tout seul. Ok, c'est moins kiffant que Bielsa, mais il peut à lui tout seul ramener une image très positive de l'OM.

Sinon, la volonté de conserver Gunter Jacob, reconnu tut de même pour dénicher des talents peu couteux, dans la formation ou le recrutement prouve également qu'on veut construire une cellule recrutement et un centre de formation très compétitifs.

Pour l'instant les grandes manœuvres semblent très positives.

Et encore une fois intégrer Gunter Jacob dans le staff me semble montrer les idées FMC : l'idée va être probablement de faire venir 2 ou 3 stars (pas forcément beaucoup plus) et ensuite flairer les bons coups. En gros aller plus loin encore que l'OL : faire comme eux, mais en y ajouter quelques stars pour le marketing.

[Arno26]

Heinze, Zenden et Van Buyten sont des noms récents assez enthousiasmants, passés par des gros clubs, parlant plusieurs langues, pas dans la filière locale

[320cds]

Desailly, ou Heinze dans un autre genre, ce serait une connerie pour moi.

On le voit avec Kluivert, être un ancien grand joueur, qui sait s'exprimer ou qui a la grinta, ça ne suffit pas. Il faut avoir les vrais réseaux, connaitre les 1000 astuces pour boucler un transfert.
Il un faut un mec au CV de DS confirmé, par un mec qui découvre le poste. Donc Voeller why not.

[Herpès Léonard]

Ses vidéos sur twitter , le rendent pas sérieux, mais le mec a ses entrées, à un palmares et une carrière qui parle pour lui. En coach, je ne le tenterais pas. Dans un poste de DS et de représentation, je dis oui.

Il est aussi légitime que Papin comme dirigeant

[TonyO]

En tout cas, si on veut une politique sportive "propre", faut pas prendre Antero Henrique.

Le gonze, c'est du Anigo au niveau "relationnel" si on peut dire.

Du bon boulot certes, mais très "sale"..., ça arrose à tout va sur des commissions, les parents des pépites. Il y a avait même eu un scandale sur l'arbitrage avec Porto.

Pas pour rien qu'il a quitté Porto au moment où le TPO a pris fin et qu'il y a des enquêtes en cours sur les transferts. A noter que Porto pourrait aussi se faire sanctionner comme le FCB, le Real et l'Atletico.

[gob]

Leonardo est quand même tres connu en Asie et en am sud ( les usa, je sais pas).
Apres, effectivement le personnage ...

En tout cas, le club a l'air d'enfin vouloir se structurer.

[Max216]

Desailly, ou Heinze dans un autre genre, ce serait une connerie pour moi.

On le voit avec Kluivert, être un ancien grand joueur, qui sait s'exprimer ou qui a la grinta, ça ne suffit pas. Il faut avoir les vrais réseaux, connaitre les 1000 astuces pour boucler un transfert.
Il un faut un mec au CV de DS confirmé, par un mec qui découvre le poste. Donc Voeller why not.

+1 de la compétence, de l'expérience et une bonne image.

[Dragan]

Pour Voller je surkifferais ex OM, ex champion du monde, ex champion d'europe, ultra experimente, a la tete d'un des plus gros clubs allemands. Que du plus.
Mais j'ai peur que pour lui ou meme Allofs faut pas rever, les mecs sont en place dans des gros clubs, arriver a les attirer franchement pas gagne.
Un Francescoli why not, ca peut etre une idee, mais idem sous contrat.
Je parle meme pas de Monchi.
En plein milieu de saison, debaucher un de ces mecs me parait improbable.


Sinon resumons pour le DS:

Voici les mecs experimentes dispo sur le marche car sans club: Antero Henrique, Luis Campos, Leonardo, Baldini, Branca, Comolli, Prade.

Je grossis les traits mais 1. Henrique est un mafieux notoire

2. Luis Campos nous conduit direct a un projet trading de mairde

3. Leonardo est trop parisien (ca je suis ok) et est un sale type qu'on peut pas voir en peinture

4. Baldini est crame et n'a jamais rien fait de toute facon dans sa carriere pour certains

5. Branca, Comolli et Prade on s'en tamponne.

Sinon nous faut Desailly ou Heinze en directeur sportif qui ont zero experience

En clair on veut personne ?

[TonyO]

Dragan, Allofs, ça peut être possible.

Wolkswagen a considérablement réduit la voilure avec Wolfsburg suite au scandale.

[Dragan]

Les articles de l'Equipe:

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L’OM vendu 45 millions d’euros

Franck McCourt a déboursé 45 millions d’euros pour s’offrir l’Olympique de Marseille. Après des mois de négociations, Margarita Louis-Dreyfus n’a pas voulu entendre parler d’une somme inférieure pour un club acheté le 14 décembre 1996 pour un franc symbolique par son premier mari, feu Robert Louis-Dreyfus. Gerard Lopez avait aussi accepté ce prix, mais il souhaitait payer en partie MLD avec des crédits-vendeur, c’est-à-dire en la remboursant dans le futur via des bénéfices de l’OM (droits télé, etc.). Derrière ce chiffre, beaucoup de subtilités. MLD a accepté une garantie de passif sur certains points, les conséquences à venir de sa gestion passée (le dossier Michel aux prud’hommes, l’affaire des transferts douteux de l’OM, etc). Mais McCourt prend les commissions de plusieurs intermédiaires dans la vente pour lui, ainsi que certaines dettes (les traites à venir dans les achats de joueurs tel Thauvin, Imbula ou Njie ; le remboursement de l’emprunt de la Commanderie, 10 millions d’euros qui peuvent devenir 17 avec les intérêts…). Le Bostonien a accepté toutes les clauses de MLD : ne pas prendre un autre club sportif en Europe pendant dix ans, ne pas mettre de veto dans la gestion courante du club jusqu’à la signature officielle et surtout laisser 5 % à la famille Louis-Dreyfus. Margarita joint l’utile à l’agréable avec cette part minoritaire : elle permet à son fils Kyril de vivre sa passion au cœur de l’OM, et pourra récolter quelques millions supplémentaires si McCourt redresse et revend le club à un bon prix. V. G. et M. Gr.

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LES CHANTIERS DE MCCOURT

En attendant la vente effective, toujours prévue pour octobre, l’Américain et le futur président Jacques-Henri Eyraud ont déjà commencé à plancher sur plusieurs dossiers. Le marketing, secteur stratégique


McCourt n’est pas philanthrope, c’est surtout un homme d’affaires avisé, qui a réussi à revendre la franchise de baseball des Dodgers environ 2 milliards de dollars, soit cinq fois la mise de départ. Avec l’OM, qu’il a obtenu à un prix d’ami (voir par ailleurs), l’Américain a acheté une marque française forte qu’il va falloir développer à l’international. Avant même de parler de mercato et d’investissements, Jacques-Henri Eyraud, dans une interview au JDD, a annoncé la couleur pour les mois à venir : « On fixera les bases de l'organisation du club ainsi que les sources de revenus et de développement en France et à l'étranger, notamment en Afrique. » Pour ce qu’on appelle couramment le merchandising, le futur président marseillais n’a pas parlé du continent africain par hasard. Des études de notoriété ont déjà été livrées à la nouvelle direction pour évaluer la marque OM dans le monde. Le poste de directeur marketing, actuellement vacant, est vu comme stratégique, au même titre que celui de directeur général ou financier. Les contrats de sponsoring maillot (Intersport, 5,5 M€ cette saison, fin de contrat en juin 2017) et équipementier (22 M€ pour la période 2016-2018, mais 15 M€ récupérés par MLD pour combler sa trésorerie) seront à négocier dès cet automne. Et l’OM de McCourt peut rêver de chiffres plus ambitieux, une remarque valable pour les recettes au Vélodrome. Le nombre d’abonnés (17 520) cette saison est famélique. La nouvelle équipe de dirigeants ne devrait pas tarder à rencontrer les groupes de supporters, en conflit depuis des mois avec la direction ­actuelle. La question des prix des futurs abonnements sera sûrement posée. Pour les autres sources de revenus, l’Américain, comme il l’a laissé entendre aux instances françaises, compte beaucoup sur l’explosion des droits télé en Ligue 1 mais surtout en Ligue des champions. Encore faudra-t-il y participer.

La question du Vélodrome

Pour l’instant, McCourt n’a pas mis les pieds dans le plat. Mais il n’est pas interdit de penser que l’Américain, qui a fait fortune dans l’immobilier et qui avait beaucoup investi dans le Dodgers Stadium, imagine être un jour propriétaire du Vélodrome. Le maire actuel, Jean-Claude Gaudin, est farouchement opposé à cette idée depuis toujours. Et le fait que la société Arema exploite l’enceinte dans le cadre d’un partenariat public-privé rend l’affaire complexe. « Mais en 2020 (date des prochaines élections municipales), la question pourrait se poser », ­explique-t-on dans l’entourage de l’actuelle direction. Cela reste de la fiction, la réalité des prochains mois sera déjà de renégocier le loyer. L’accord actuel dure jusqu’à la fin de la saison actuelle (4 M€, plus un pourcentage variable sur les recettes de billetterie, quand elles dépassent 20 M€). La mairie négociera à la hausse, sur la base, sûrement, d’une somme avoisinant les 9 M€ par saison. Dans les faits, un accord pourrait être trouvé autour de 6 M€, plus une part variable.

Jacob et Passi en sursis, Leonardo approché

Déjà sollicité par des agents, Jacques-Henri Eyraud, le futur président, ne semble pas pressé de donner suite. Peut-être parce que la priorité, avant de plancher sur le recrutement des joueurs, est de trouver un directeur sportif costaud. Gunter Jacob, qui a signé deux ans, n’a pas le profil, malgré ses appels du pied aux futurs propriétaires dans la Provence, hier. Dans un contexte difficile, le Belge n’a brillé ni sur les ventes ni sur les arrivées et encore moins dans les négociations, cet été. Ce n’est pas passé inaperçu en plus haut lieu. Ce qui ne veut pas dire qu’il quittera le club. Un poste dans la cellule recrutement ou à la formation n’est pas à exclure. De par sa fonction, Eyraud sera obligé de s’intéresser au mercato, mais ses réseaux dans le football sont très limités. Et on ne peut pas dire que l’avocat Didier Poulmaire, qui a pris part au dossier du rachat, soit une garantie suffisante à ce niveau-là, même s’il a été l’agent de Yoann Gourcuff. Comme révélé dans le JDD, des contacts ont bien été établis avec Leonardo. Mais cette piste s’annonce très compliquée et le challenge n’est peut-être pas à la hauteur des attentes du Brésilien. Même si McCourt devrait investir une belle enveloppe avoisinant les 100 M€ l’été prochain, elle ne permettra pas au club de rivaliser avec les plus grosses écuries européennes. Et rien ne dit que l’Américain sera aussi généreux sur la durée. Pour le poste de directeur sportif, Luis Campos, l’ancien Monégasque, et Franco Baldini, l’ex de l’AS Rome et de Tottenham, ont aussi le profil. Mais, approchés par l’entourage de Margarita Louis-Dreyfus cet été, ils avaient décliné une première fois. Concernant Franck Passi, l’entraîneur, l’issue devrait être la même que pour Jacob, c’est-à-dire bye-bye. Rapidement si les résultats ne sont pas bons ou en fin de saison si l’équipe tient la route.

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Angeloglou, le Monsieur Propre des Louis-Dreyfus

Président du conseil de surveillance depuis le 25 juillet, Jean-René Angeloglou a pris du galon après avoir œuvré pendant vingt ans dans l’ombre, auprès des propriétaires de l’OM. DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL PERMANENT


MATHIEU GRÉGOIRE MARSEILLE – Quand MLD lui a demandé de présider le conseil de surveillance, mi-juillet, il a accepté, froidement, malgré son estime pour Vincent Labrune, autre président écarté, son voisin dans les Alpilles. Depuis, Jean-René Angeloglou a supervisé les moindres faits et gestes de Giovanni Ciccolunghi, le successeur de Labrune, et Gunter Jacob, le directeur sportif de l’OM, obligés de le prévenir avant chaque décision. Il a aussi communiqué les bilans financiers à Frank McCourt et à son staff.

Depuis vingt ans, cet expert-comptable triture les bilans financiers pour la famille Louis-Dreyfus, il regarde les têtes de dirigeants tomber sans le moindre affect. La légende lui prête une phrase fameuse, à l’attention d’un Robert Louis-Dreyfus s’apprêtant à reprendre le club en décembre 1996 : « Les comptes sont mauvais, les dettes astronomiques et le climat est détestable. Impossible d’y voir clair. Laisse tomber, il n’y a que des coups à prendre (*). »

Il fut assez habile pour voir son cas passé par pertes et profits”

L’ancien procureur

de Marseille

Un ancien président de l’OM décrypte : « Jean-René était le Monsieur Propre de RLD. Lors de ses premières années olympiennes, il était son œil sur tous les dossiers, son représentant permanent. Les conseils d’administration du club se tenaient à son cabinet, rue de Téhéran, dans le VIIIe arrondissement de Paris. Il s’occupait du budget, des relations avec la DNCG. Il venait tous les quinze jours à Marseille pour s’occuper des paies, signer les ordres de virement et d’autres choses. »

L’ancien dirigeant d’IMS, la société d’études médicales que présidait RLD, s’est aussi illustré avec l’histoire du transfert fantôme du Paraguayen Ricardo Rojas, début 1998. Interrogé par le comptable du club, Jean Ayel, sur le versement d’une commission de 500 000 dollars aux représentants de ce défenseur qui n’a jamais atterri en Provence, Angeloglou répond que « cette somme serait intégralement provisionnée dans le bilan arrêté au 30 juin 1998 ». Les policiers soupçonneront un complément de salaire pour Courbis, l’entraîneur de l’OM. Après avoir demandé à plusieurs reprises un contrôle et une transparence accrus des flux financiers, Ayel sera rembarré par Angeloglou lors d’un conseil d’administration, fin 1998. Il adressera dans la foulée un courrier au parquet de Marseille, pour dénoncer « de nombreuses anomalies ».

L’histoire se terminera par le procès des comptes de l’OM, en 2006. RLD, Courbis, Roussier et bien d’autres sont condamnés en première instance, mais Angeloglou est seulement placé sous le statut de témoin assisté pendant l’enquête. « Angeloglou fut assez habile pour voir son cas passer par pertes et profits, estime le procureur de la République de Marseille de l’époque, Marc Cimamonti. L’instruction fut incomplète. Mais il fallait surtout ne pas rater le principal protagoniste de ce système de fraude fiscale et d’évaporation financière, Robert Louis-Dreyfus. Celui-ci avait beau avoir son homme-lige, il savait exactement ce qu’il se passait. » Depuis une grosse décennie, Angeloglou a retrouvé l’ombre qui lui sied. Il a déménagé son cabinet dans le XVIIe arrondissement. Il est en froid avec son frère, le plus chaleureux Denys. Sa femme, Micheline, s’occupe toujours du traitement des paies des salariés de l’OM. Son fils, Jean-Denis, a intégré la petite entreprise familiale. Il quittera l’OM avec Margarita et emportera vingt ans de secrets avec lui.

[ham38]

Bon débarras de toute cette merde Louis-Dreyfusienne, qu'ils aillent tous au diable. 20 ans de calvaire prennent fin, ça ne pourra jamais être pire.

[marcos011]

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Passage devant la DNCG demain pour Eyrault , FMC et Poulmaire , Mardi nouveau RDV avec CE , FMC sera présent

[Jack73]

Bon débarras de toute cette merde Louis-Dreyfusienne, qu'ils aillent tous au diable. 20 ans de calvaire prennent fin, ça ne pourra jamais être pire.

+10000

[Dragan]

L'article de l'Equipe du jour :

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McCourt en tournée américaine

Le futur propriétaire du club a passé son week-end à déclarer sa flamme à la cité phocéenne et a assisté à son premier match de l’OM au Vélodrome. McCourt en tournée américaine


Le futur propriétaire du club a passé son week-end à déclarer sa flamme à la cité phocéenne et a assisté à son premier match de l’OM au Vélodrome. DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL PERMANENT

MATHIEU GRÉGOIRE MARSEILLE – Sea, press and sun. Arrivé samedi matin à l’hôtel Intercontinental, qui surplombe le Vieux Port, Frank McCourt a passé son week-end à mener une opération de séduction. Margarita Louis-Dreyfus donne une interview tous les deux ans et préfère s’exprimer par des communiqués lapidaires. Le futur propriétaire apprécie les échanges autour d’une bonne tablée et d’une salade verte, il taquine parfois et demande souvent les avis de chacun.

« La communication est très importante pour moi, confie-t-il, au cas où on ne l’aurait pas remarqué. Cela peut paraître intensif, mais la période est importante, un peu comme une campagne électorale pour un homme politique. Je dois me présenter aux supporters marseillais. Mais je sais ce qu’ils diront, comme les électeurs : “On jugera sur pièce !” »

Après la vente, il a prévu de laisser l’espace médiatique au président, Jacques-Henri Eyraud : «Il est très important d’être transparent, et les prises de parole seront régulières. » Entre deux entretiens sur la terrasse de l’hôtel ou dans sa suite au quatrième étage face à Notre-Dame de la Garde, McCourt, toujours frais, affûté, disponible, a posé pour les photographes, comme Philipp Conrad, venu de Paris. Il fera bientôt la une de Paris Match , et détrônera peut-être Emmanuel Macron au hit-parade des sourires sur papier glacé. Ce marathon, concocté par une agence parisienne, visait aussi à compenser des articles sur sa période à la tête des Los Angeles Dodgers jugés partiaux par McCourt et son entourage. Lors de notre première rencontre, le 29 août, il ne souhaitait pas évoquer cette époque contrastée.

Je n’ai parlé jusqu’ici qu’à Diarra, pour lui dire que j’aimerais le voir durer à l’OM”

Escorté par Eyraud, l’avocat Didier Poulmaire, et Matthew W. Rose, son directeur des relations extérieures, l’homme d’affaires bostonien a aussi commencé sa tournée des personnages qui comptent dans le paysage olympien. Il a raté Jean-Claude Gaudin mais a conversé dimanche matin avec son fidèle à l’OM, le président de l’association, Jean-Pierre Foucault. La reprise en main par la SASP OM de la formation à partir des moins de 15 ans, jusqu’ici gérée par l’association, sera l’un des premiers chantiers de la nouvelle équipe.

Dans l’après-midi, sa femme Monica l’a rejoint, et ils ont retrouvé la famille Louis-Dreyfus, Margarita et son fils Kyril. Direction le stade, que McCourt n’avait jamais vu en configuration OM. Autre découverte du soir, un président lyonnais volubile qui aime bien s’inviter dans les histoires marseillaises. « Comment définiriez-vous Jean-Michel Aulas ? », nous demande McCourt. Il aura tout le temps de l’apprécier au fil des prochaines saisons.

Le repreneur est toujours aussi avenant, mais veut rester à sa place : « Je croiserai et saluerai sans doute les joueurs, mais je ne vais pas courir dans le vestiaire et faire comme chez moi. Je respecte trop Margarita pour ça. » Il commence à cerner l’effectif, prend des infos sur les joueurs et le staff. « Je n’ai parlé jusqu’ici qu’à Diarra, pour lui dire que j’aimerais le voir durer à l’OM, glisse-t-il. C’est un joueur magnifique.» Le capitaine désiré participera-t-il à l’OM Champions Project ? « Je ne sais pas », élude McCourt, qui n’a pas percé les desseins de l’international.

Hier, il a passé la majorité de la rencontre assis entre Monica et Margarita, qui protégaient toutes les deux leur cou du mistral avec une écharpe de l’OM. À la fin du match, on l’a vu converser avec Didier Quillot, le directeur général de la LFP, et Jean-Michel Aulas, qu’il avait croisé avant la rencontre. « On a pris date pour essayer d’imaginer une coopération entre deux très grands clubs, dont le foot français a besoin pour son développement », a révélé le Lyonnais sur Canal +. Avec les supporters, ce n’est pas encore aussi courtois. « Oh ! McCourt, mets le pognon  », a-t-il entendu après le match. « Thank you », a répondu l’Américain. Le dialogue est bien engagé.

[Kenshi]

Information

« Comment définiriez-vous Jean-Michel Aulas ? », nous demande McCourt.

C'est à 320cds qu'il aurait du demander, il a trouvé la définition parfaite :

Vous voyez un mec toujours classe, fair play, exemplaire ? C'est exactement l'inverse.

[Pancho11]

Et le demeure qui dit oh mc court met du pognon

[gigi]

Pancho11, en même temps Gaudin lui a hurlé la même devant les caméras
A la limite c'est très ricain comme demande. Tu veux qu'on te taille une pipe ? Tu raques d'abord.
C'est pas ça qui va choquer FMC.

[jerrib]

Qu'est ce que j'aimerai que Mc Court écrase Aulas à tous les niveaux dés l'année prochaine

[meh75]