par boodream » 26 Avr 2016, 15:30
320cds, tu reproches souvent à tes interlocuteurs de partir dans tes théories fantaisistes, mais ton discours s’appuie sur des poncifs généraux.
On va rester sur du factuel si tu veux bien. Pas de théorie, pas d'hypothèse, pas de fantasmes.
Lyon est un exemple formidable, le meilleur possible, parce qu'il est sous nos yeux. Il prouve que tu peux être viable sans mécène incompétent ou fonds éjaculateur précoce type QSI. Tu dis que ce n'est pas un exemple pertinent parce que la situation est le fruit de 25 ans de travail. C'est factuellement faux.
Le cercle vertueux de Lyon commence quand Aulas ouvre le capital du club à Pathé. On est en 1999. Il dépense immédiatement l'argent récolté sur le marché des transferts en recrutement Anderson, Laigle, Vairelles et d'autres ensuite. C'est à partir de cette année là qu'ils se qualifient chaque année en C1. L'investissement paye vite avec un premier titre en 2001 et une montée en puissance constante. Donc, investissement pour lancer la machine et ensuite club performant ET rentable.
Comme aurait pu l'être l'OM qui achète Blanc, Pirès, Ravanelli, Kopke. D'un coté, t'as un vrai patron qui structure, qui prépare l'avenir, qui pense déjà Ol Land, qui pense déjà formation pour les périodes de vaches maigre, qui anticipe, qui est là tous les jours. De l'autre t'as un connard excentrique en tongues qui déléguè tout à Courbis aka au plus grand fils de pute de l'histoire du monde. Ne viens pas ensuite me parler de gouffre financier mec, c'est limite indécent.
Les pertes qu'a eu l'OL ensuite, c'est OL Land, pour préparer des recettes. Et encore, il a tellement bien manoeuvré avec l'entrée en Bourse le père Aulas, que ce n'est pas lui qui a morflé financièrement.
Les "pertes" de ce pauvre martyr de RLD sont décrites (et gobées) comme s'il n'avait qu'acheté des joueurs et n'en avait jamais vendu. Ni Gallas, ni Pirès, ni Ravanelli, ni Dugary, ni Dalmat ni Luccin ni Drogba ni Ribéry ni Nasri. Ils sont tous partis pour 0€, il ne faut compter que les arrivées, les départs, ce n'est pas de l'argent. Renflouer le standard en faisant surpayer à l'OM des Yobo, des Van Buyten et des Runje, c'est un gouffre pour le pauvre mécène, ce n'est pas le mécène qui se sert du club? Sous évaluer pendant des années le sponsoring pour servir Adidas, puis 9, puis Direct Energie, c'est le pauvre mécène qui se fait abuser ou c'est des ressources limitées pour l'OM?
Dernière question, ouvrir la glotte en cédant l'itégralité de la gestion des abos virages aux groupes pour se simplifier la vie pendant que tu joue aux cartes avec Francis le Belge sur ton temps libre, c'est de la souffrance du mécène face à un gouffre, encore?
Mécène qui a affirmé, au tribunal, avoir racheté l'OM parce que IMG, le dossier concurrent, représentait Nike et qu'il fallait qu'Adidas garde l'OM. Adidas qu'il venait de racheter à très bas prix à une banque qui soutenait....l'ancien patron de l'OM. Et Adidas qui va lui permettre de faire une monstrueuse plus-value ensuite, une fois redressé et revendu.
Pauvre mécène, méchant gouffre.
«On a fait une erreur dans ce mercato, c'est d'avoir eu des discussions avec un joueurs qui ont trop duré. Et ça, c'est une erreur qu'on essaiera de ne pas reproduire»