TonyO a écrit:Comme beaucoup, je serai plus que dubitatif sur le fait d'être racheté par les iraniens. On a plus que critiqué la superpuissance QSG au main d'un Etat pour aujourd'hui être aux anges de suivre le même chemin.
Car ne nous y trompons pas, on sera aux mains d'un Etat, la "société" en question et les soi-disant investisseurs privés n'étant que des hommes de pailles. Bref, comme le QSG, on sera une vitrine de propagande afin de montrer une soi-disant ouverture économique et morale.
Je te cite, car tu es le dernier à avoir écrit sur ce sujet, mais mon post est plus général et ne te vise pas particulièrement, je profite seulement de ce passage pour rebondir.
Il est vrai que l'Iran est un état scélérat, à l'antisémitisme généralisé dans les sphères du pouvoir, à l'homophobie déclarée, et que voir un tel pays se servir de l'OM pour faire des RP ne me rend pas heureux.
Mais, et j'en suis quasi-sur, si une telle offre devait se concrétiser et que de grands joueurs devaient revêtir le maillot blanc, je serai au fond de moi satisfait. A bien y réfléchir, je préfère voir l'OM aux sommets, que de le voir pourrir en seconde division européenne, ou pire, devenir un club moyen de L1. Je sais que j'aurais adoré voir Zlatan coller des trempes au Vélodrome, que je serais fier de voir Verratti s'inscrire dans un projet.
Je ne peux me voiler la face, mon amour de l'OM a débuté sous l'ère Tapie, une crapule qui se servait de l'OM pour assouvir ses ambitions politiques, et reprenant un club moribond, à renfort d'investissements/détournements financiers a écrasé la concurrence par l'empilement de joueurs attirés par le gain financier. J'ai aimé l'OM pour Waddle Papin et Boli, Francescoli, pas pour Brando ou Ecker.
Et je pense, si un tel rachat devait se concrétiser, que la très grande majorité des supporters et futurs nouveaux suppporters de l'OM sauront s'accommoder de l'odeur de merde qui accompagné les dollars iraniens. Car au fond, l'OM est un club de foot, qu'un club de foot serais-je tenté d'écrire, et le sport est probablement le secteur pour lequel un investissement d'un état pourri me dérange le moins, moins que pour le rachat d'infrastructures, ou de médias, ou le financement de campagne politiques par exemple.