Information
OM-OL, cette fois, on va savoir
MARSEILLE – Avant la 6e journée, le grand exploit de l'Olympique de Marseille était de présenter la meilleure attaque de Ligue 1, malgré ses trois défaites, et d'avoir marqué ces dix buts en deux matches. Cocasse. Mais surtout d'avoir raté son début de saison en dépit d'un calendrier presque parfait (Caen, Reims, Troyes, Guingamp, Bastia), conforme aux souhaits du club et qui devait mener l'OM aux premières places avant son premier grand choc de la saison, ce soir, contre Lyon.
Puisque le FC Groningue, écrasé chez lui jeudi (0-3), relève, au mieux, du même calibre que les autres adversaires de l'OM, on ne sait toujours pas ce que vaut vraiment cette équipe, tout juste sortie des remous qui ont pollué son été, du départ de l'entraîneur précédent jusqu'à une fin de mercato bien agitée.
Tout ne sera pas dit ce soir, mais l'idée sera sans doute plus nette, alors que la valeur des précédents triomphes du dimanche, contre Troyes (6-0) et Bastia (4-1), a quand même été ternie par l'apathie de l'opposition. « Certains pensent que nos adversaires ont été faibles et que c'est pour cela qu'on a bien joué mais, moi, je trouve qu'on a progressé », considère Michel, qui a pu procéder à une large rotation en Ligue Europa et faire souffler certains joueurs qui en avaient besoin, comme Nicolas Nkoulou, Lassana Diarra ou Abdelaziz Barrada. Cette fois, le niveau monte et c'est un vrai test pour l'Espagnol comme pour ses joueurs, même si Lyon n'arrive pas, non plus, sûr de ses forces, quatre jours après des débuts décevants en C 1 (1-1 contre La Gantoise). « On sait ce qui est en jeu, reconnaît Michel. Ce n'est pas un match comme un autre. Notre objectif est de prendre les trois points pour entrer dans la première partie de tableau. »
MICHEL : « LES ÉQUIPES QUI ATTAQUENT NE SONT PAS FOLLES »
L'OM a besoin d'une victoire pour vraiment lancer sa saison et montrer qu'il reste un prétendant au podium, un objectif qu'il n'a pas atteint ces deux dernières saisons. Pour y parvenir cette année, il lui faudrait déjà prendre davantage de points contre ses rivaux. Depuis deux ans, Marseille en a seulement arraché cinq, sur trente-six possibles, face aux trois premiers de L 1 : un sur dix-huit en 2013-2014, contre le Paris-SG, Monaco et Lille ; quatre sur dix-huit en 2014-2015, contre le PSG, Lyon et Monaco.
À l'inverse, une quatrième défaite en six journées serait un très mauvais signe pour les ambitions de l'OM, même si aucun écart n'est définitif en septembre. Et entre les deux ? Dans l'absolu, un nul ne serait pas un résultat infamant, à ce stade de la saison, du moins si le parfum qui s'en dégage est séduisant. Jusqu'à présent, l'OM a alterné le grand spectacle et la grande médiocrité, alors ne pas redescendre trop bas serait déjà un signe de progrès.
Un mois après son arrivée au club, Michel a déjà dessiné une équipe type, dans l'attente du retour toujours hypothétique d'Abou Diaby mais, pour être sûr que ces pièces s'assemblent, Marseille serait bien inspiré d'être à la hauteur de l'événement, ce soir, et de démontrer qu'il peut aussi enflammer le Stade-Vélodrome face à une adversité moins conciliante. « Notre philosophie, c'est d'attaquer, assure Michel. On sait quel type de rencontre on va jouer, on connaît notre adversaire, mais les équipes qui attaquent ne sont pas folles, elles gagnent aussi des matches. » Pour l'instant, l'OM nous a habitués à empiler les buts ou à n'en marquer aucun. Lyon fera peut-être la lumière sur ce paradoxe.
SUR UN FIL
Marseille-Lyon doit nous dire, ce soir, s'il y a une vie en Ligue 1 derrière le PSG. Et si l'OL va se relever, ou s'enfoncer dans une période de turbulences. Jusque-là, on ne sait pas. Jusque-là, les vérités livrées par les deux Olympiques sont trop parcellaires. L'OM n'a encore battu presque personne (Troyes, Bastia, Groningue), l'OL n'a pas encore perdu contre grand monde (PSG, Rennes), et à ce constat se superpose cet historique, cette excitation, lorsque ces deux-là croisent le fer : c'est toujours ouvert, tendu et spectaculaire, toujours parsemé d'étincelles et de polémiques. Marseille-Lyon donne toujours envie d'être à dimanche soir, et plus encore lorsque Mathieu Valbuena revient au Vélodrome, qu'il a arpenté pendant huit saisons.
Si Jean-Michel Aulas et Vincent Labrune passent une grande partie de leur temps à se disputer tout court, ils se disputent d'abord la deuxième place. Mais tandis que l'on vous décrit par ailleurs les ressorts de ce nouvel OM, il est clair que Lyon n'en est pas encore à se mesurer au PSG, bien trop occupé à se battre contre lui-même. Au-delà de quatre clean sheets en cinq journées, l'équipe lyonnaise n'a pas affiché assez de garanties, à ce jour, pour qu'on la croie à l'abri d'une grosse tempête, ce soir.
Pour resserrer les liens, mais peut-être pour faire connaissance, tant le vestiaire se divise naturellement (et générationnellement) entre Lyonnais de souche et produits d'importation, les joueurs ont déjeuné ensemble, vendredi, et sont restés longuement à table. Tout compte, sûrement. Un peu plus tôt, en conférence de presse, Hubert Fournier avait absous Alexandre Lacazette de son penalty manqué à Gand (1-1), soit exactement ce qu'il avait oublié de faire à chaud.
L'atmosphère n'est pas à la crise profonde, mais Lyon et son entraîneur, ce soir, se lancent dans un quadruple pari : oublier qu'ils n'ont pas gagné sans Fekir, cette saison ; asseoir la stabilité par le retour à la défense de la saison dernière ; améliorer la qualité de transmission au milieu en accélérant l'incorporation de Sergi Darder ; et compter sur la fin de la série de 702 minutes sans but d'Alexandre Lacazette. Le buteur lyonnais n'en a jamais été aussi près.
Lyon : retour en arrière
Face au manque de garanties apportées par les recrues, Hubert Fournier devrait aligner, ce soir, la même défense que la saison dernière. Au premier abord, forcément, on se dit que c'était bien la peine. Dans un club qui n'avait pas mis plus de 3 M€ sur un transfert depuis 2010, c'était bien la peine, oui, de dépenser 10 M€ (8 + 2) pour Mapou Yanga-Mbiwa, 4,5 M€ pour Rafael et d'offrir un beau dernier contrat à Jérémy Morel, venu libre de l'OM. Bien la peine de songer à refondre sa défense, pour finalement la reformer à l'identique, ainsi que s'en murmure la possibilité, avant OM-OL, ce soir.
Évidemment, ce n'est pas si simple, surtout au coeur d'une série de sept matches en 22 jours. Et il est compliqué de juger un recrutement après cinq journées, même si c'est tentant. Jallet, Bisevac, Umtiti, Bedimo : c'était la meilleure défense possible de l'OL la saison dernière. Pour l'instant, c'est encore le cas cette saison. Yanga-Mbiwa n'est pas catastrophique, après des débuts difficiles, mais c'est sa complémentarité avec Umtiti qui interpelle. Chef de défense, Umtiti est parfois un peu rongé par l'insécurité dégagée par ses partenaires dans l'axe. L'OL, d'ailleurs, compte cinq défenseurs centraux, puisque Bako Koné est resté, après son transfert avorté à Fulham, et que Lindsay Rose est clairement au placard. Sur les côtés ? L'OL avait l'intention de vendre Bedimo à un an de la fin de son contrat. Malgré un rendement sinusoïdal, il valait mieux qu'il reste. Et à droite, où Rafael est touché aux ischios, Jallet est nettement au-dessus du Brésilien, pour l'instant. On dirait que, dorénavant, tout sera comme d'habitude. V. D.
Michel fait dans le classique
Pour la réception de Lyon, ce soir, Michel devrait aligner une équipe identique à celle qui a balayé Bastia (4-1), la semaine passée. Après avoir procédé à une large revue d'effectif à Groningue (3-0), en Ligue Europa, jeudi, le technicien espagnol devrait donc s'en tenir à un onze de départ plus classique, avec les retours de Nicolas Nkoulou en défense centrale, Lassana Diarra au milieu de terrain ou encore Michy Batshuayi en pointe. Fidèle à sa stratégie, Michel a pourtant brouillé les cartes, hier, lors de l'opposition qui s'est tenue dans la matinée. L'entraîneur marseillais avait volontairement mélangé les équipes. À noter, l'absence lors des exercices de Lucas Silva, qui est resté aux soins en raison d'une gêne à la cuisse droite, mais le milieu brésilien devrait bien pouvoir tenir sa place face à l'OL. À la fin de l'entraînement, comme souvent, les Marseillais ont travaillé les coups de pied arrêtés, et de nouvelles combinaisons ont été testées. Seule surprise à retenir du groupe de dix-neuf joueurs retenus, les absences de Dja Djédjé, Ocampos et Rolando. Les trois joueurs n'ont pas été convoqués dans le groupe et devraient suivre un entraînement personnalisé aujourd'hui. Une façon, peut-être, de les préparer pour le prochain déplacement à Toulouse, mercredi.
Aulas-Labrune : à chacun sa gestion...
Le mercato avait ravivé leurs oppositions avant que celles-ci soit (provisoirement) mises en retrait avec le début de la saison. La proximité du choc les a réveillées. L'un s'étonne de la collaboration de l'OM avec Doyen Sports, l'autre répond « Darder » et « fonds d'investissement vénézuélien ». « L'OL n'a pas pu recruter pendant trois ans et, cette année, alors qu'ils sont en C 1, ils doivent céder Njie », remarque Labrune dans « L'Équipe Mag ». Sollicité, Aulas rétorque : « Le mercato de l'OM est exceptionnel. »
De la crise
«Abasourdi » par la démission de Bielsa, le 8 août, Vincent Labrune s'est retrouvé en première ligne, même si Margarita Louis-Dreyfus est venue l'épauler, à Reims, le week-end suivant, pour s'adresser aux joueurs. Pour choisir le nouvel entraîneur, Labrune a agi vite et suivi sa première impression, à la suite de sa rencontre avec Michel, au surlendemain du départ de Bielsa. Il a ensuite mis toute son énergie dans le mercato, s'adaptant aux opportunités plutôt que de suivre sa feuille de route initiale. Il a enfin occupé le terrain médiatique, abandonné pendant un an, d'abord avec sa conférence de presse du 13 août, afin de livrer sa vérité sur le départ de Bielsa, puis avec ses interviews dans L'Équipe Magazine et la Provence, parues simultanément hier, afin de défendre son bilan.
Dans un été compliqué par une préparation ratée et certaines négociations de prolongations difficiles, Jean-Michel Aulas a souvent fait du… Aulas. L'OL est giflé par Arsenal (0-6, le 25 juillet) au cours d'un match amical où Clément Grenier se blesse sérieusement ? JMA rebondit en réclamant la levée de la suspension de Nabil Fekir pour le Trophée des champions face au PSG (0-2, le 1er août). Sans oublier, quelques jours plus tard, de rappeler à ses joueurs qu'ils devaient se montrer à la hauteur de leurs nouveaux statuts sportifs et financiers. Face à un groupe jeune, dans les moments délicats, le président lyonnais a toutefois opté le plus souvent pour une posture protectrice en public comme en privé où il répète à ses joueurs qu'il croit en eux.
De l'entraîneur
Puisqu'il n'y a plus de forte personnalité susceptible de le conseiller, depuis le départ de José Anigo, le choix de Michel est le sien et uniquement le sien, même si Labrune a demandé, dans un second temps, l'assentiment de son actionnaire. « MLD » exerce un droit de regard sur ce poste clé, puisque son avocat était aussi présent lors de la fameuse réunion qui a précédé la séparation d'avec Bielsa. Pour lui succéder, Labrune voulait un étranger, capable de proposer du spectacle. Après une collaboration heurtée avec le précédent, il a aussi sélectionné un personnage plus rond. Pour l'instant, l'entente entre les deux hommes est sans nuage. Dans les derniers jours du mercato, Labrune a avancé ses idées mais il a aussi écouté les souhaits de Michel.
Même si elle est la norme, la semaine supplémentaire de vacances accordée par Hubert Fournier aux internationaux cet été n'a pas franchement plu à Aulas. Juste après la déroute face à Arsenal lors de l'Emirates Cup, le président lyonnais n'a donc pas manqué de mettre un coup de pression public à son entraîneur. Très satisfait de la première saison de l'ancien entraîneur de Reims, Aulas a très vite situé l'exigence réclamée à Fournier, qui a accueilli les recrues souhaitées mais aussi bénéficié d'une prolongation automatique d'une saison (juin 2017) à la suite de la qualification en Ligue des champions. Mais si le début de saison de l'OL reste globalement poussif, le président lyonnais affiche depuis son soutien et sa confiance à Fournier.
Du mercato
Elle s'est opérée en deux temps. Labrune a d'abord donné satisfaction à Bielsa (Manquillo, Rekik), tout en lui soumettant des dossiers de son côté (Diaby, Diarra). La démission de l'Argentin a redonné à Labrune plus de latitude pour agir sur le marché des transferts, l'aspect de sa fonction qui lui plaît le plus, quitte à travailler dans l'urgence, puisque le temps manquait. Le départ de Thauvin et l'arrivée de Cabella, comme le prêt avec option d'achat de Lemina répondent à des considérations plus financières que sportives. Les recrues de la fin août (Lucas Silva, Isla, De Ceglie, Rolando) ont aussi marqué une rupture avec la stratégie défendue jusque-là, qui reposait prioritairement sur l'achat et la valorisation de joueurs à fort potentiel.
Redevenu l'un des principaux animateurs du mercato en Ligue 1, l'OL a plutôt respecté la ligne directrice édictée par Jean-Michel Aulas : conserver les éléments majeurs de la saison dernière et recruter en priorité des internationaux. Le bilan de cet été ? 36,25 M€ dépensés pour huit recrues mais aussi une belle flopée de prolongations assorties de revalorisations significatives pour une partie importante de l'effectif. Un investissement souhaité et assumé par Jean-Michel Aulas, qui s'est souvent placé en première ligne dans les négociations. Pour tenter d'en débloquer certaines, le président lyonnais n'a d'ailleurs pas hésité à les placer dans l'espace public. Quitte à générer quelques crispations, comme dans le cas d'Alexandre Lacazette.
Du club
Aux yeux du président de l'OM, le club est en ordre de bataille pour la période 2016-2020, qu'il anticipe comme un « cycle vertueux ». L'une des raisons de cet optimisme réside dans la baisse de la masse salariale, grâce aux départs de plusieurs gros salaires (Ayew, Gignac, Payet), qui lui donne une meilleure marge de manoeuvre financière, alors que Margarita Louis-Dreyfus ne finance plus les pertes depuis un an. Labrune table aussi sur une augmentation des recettes du nouveau Stade-Vélodrome, dont l'exploitation doit s'améliorer après la première année d'utilisation. Selon Labrune, qui considère que l'OM sera « bénéficiaire » au 30 juin prochain, ce travail de gestionnaire permet au club d'être plus attractif pour d'éventuels investisseurs. L. D.
Fin juillet, à l'occasion de l'Emirates Cup à Londres, Jean-Michel Aulas a pu échanger longuement avec Arsène Wenger, le manager français du club d'Arsenal dont le projet de développement fait figure de référence pour le président lyonnais. Notamment en ce qui concerne le grand stade dont l'OL prendra possession en janvier du côté de Décines. Un événement majeur dans l'histoire de l'Olympique Lyonnais qui s'apprête à devenir le premier club français à être propriétaire de son stade. Un motif de fierté et d'enthousiasme non dissimulé pour Aulas qui compte sur ce nouvel outil pour augmenter significativement les recettes de son club et le faire passer dans une nouvelle ère après plusieurs années délicates au niveau des finances.
Ils vont pimenter le choc
Steve MANDANDA
Lui a servi de leurre. Et même si la ficelle a été un peu grossière, elle a permis à Jean-Michel Aulas de résoudre un problème interne. Le président lyonnais a donc laissé filtrer un intérêt pour Mandanda (30 ans, en fin de contrat en 2016), au moment où les discussions pour une prolongation d'Anthony Lopes patinaient. Une façon de mettre la pression sur son gardien titulaire et son entourage.
Ces histoires de prolongation ont d'ailleurs pollué une partie de l'été lyonnais, et le cas de l'international portugais a été l'un des derniers à être réglés.
Mandanda est donc resté à Marseille, alors que les sollicitations ont été rares et qu'il a seulement décliné une offre sérieuse, celle de Besiktas.
Nicolas NKOULOU
Jean-Michel Aulas a longtemps espéré que l'international camerounais (25 ans) dévoile ses intentions. En vain. Alors le président lyonnais a parlé pour lui, affirmant la volonté du défenseur central de rejoindre l'OL, et souvent évoqué le montant d'offres adressées à l'OM (entre 8 et 10 M€). En réalité, Lyon ne serait passé que deux fois à l'offensive et plusieurs clubs anglais se seraient aussi manifestés, avec des propositions supérieures. Sans succès.
Même à un an de la fin de son contrat, Nkoulou a été bloqué par ses dirigeants, conscients de la volonté de Marcelo Bielsa de le conserver. Une fois le technicien argentin parti, leur position n'a pas changé, quitte à le laisser partir libre en juin prochain.
Jérémy MOREL
Les discussions entre la direction de l'OM et le représentant de Jérémy Morel pour une prolongation de contrat se sont étirées sur plusieurs mois. Premier rendez-vous, proposition, contre-proposition… Les dirigeants lyonnais se sont engouffrés dans ces négociations un peu décousues.
Avec deux offres de trois ans en main, mais avec des salaires différents (celui offert par l'OL était supérieur), le latéral gauche (31 ans) a finalement choisi l'OL, où il connaît une adaptation délicate jusqu'à présent au point de débuter sur le banc.
La possibilité de disputer la Ligue des champions a été un argument déterminant, plus que son envie initiale de continuer de travailler sous les ordres de Marcelo Bielsa, finalement démissionnaire.
Mathieu VALBUENA
En juin, alors qu'il sent changer le projet du Dynamo Moscou, Mathieu Valbuena envisage un retour en France, moins d'un an après son départ. Naturellement, il pense d'abord à des retrouvailles avec l'OM. Des discussions avec le président Vincent Labrune ont même lieu et l'idée d'un prêt est évoquée. Mais un départ de Russie n'est pas envisageable sous cette forme et, surtout, l'OM ne passera jamais concrètement à l'action. C'est donc finalement à Lyon que Valbuena retrouvera la L 1.
Un retour de l'international français (30 ans) à Marseille, ou plutôt dans sa région, est pourtant déjà planifié : le joueur se fait construire une maison dans les Bouches-du-Rhône, dont il prendra possession à la fin de sa carrière.
Claudio BEAUVUE
L'arrivée de Claudio Beauvue à l'OL s'est sûrement jouée, en partie, en Guadeloupe. En vacances sur son île natale, l'ancien Guingampais (27 ans) y a longuement échangé avec son ami Alexandre Lacazette, qui l'a incité à le rejoindre dans le Rhône. Une ficelle plutôt classique en période de mercato.
Premier club à dégainer sur ce dossier, l'OM avait d'ailleurs pu compter sur Dimitri Payet, également très proche de Beauvue, qu'il avait connu à Nantes. Mais la volonté plus affirmée de l'OL (et les appels de Jean-Michel Aulas), la perspective de découvrir la C 1, le discours de Lacazette et… le départ de Payet à West Ham auront contribué à faire basculer le choix de Beauvue en faveur de Lyon.