Mon sentiment général :gaby, je suis dans l'ensemble très proche de tes conclusions (ça devrait m'inquiéter, ça, non ?
)
Et même quand je ne suis pas totalement d'accord, je comprends et je ne suis pas loin de tes opinions (bon, OK, là c'est sûr, sitôt fini ce post je file aux urgences)
Cette saison : les montagnes russes émotionnelles. L'espoir, le plaisir retrouvé, la fierté puis l'incompréhension, la frustration, la colère, la peur, puis à nouveau plaisir et espoir jusqu'à la dernière minute de la dernière journée. Bref, on ne s'est pas ennuyés, au moins !
Le match le plus abouti:Dans le jeu, Gerland, d'accord. Incroyable de perdre ce match sur UN geste (le seul de la saison d'ailleurs pour Gourcuff) !
Sinon, si on considère que la victoire est partie intégrante de l'aboutissement, ça se tient entre Toulouse pour la beauté des actions offensives et Lille pour la maîtrise, la facilité et le plaisir de fesser Girard pour sa der'
La plus grosse déconvenue:Si tu parles d'un match en particulier, ça reste Caen pour les circonstances dans lesquelles j'avais (très mal) vécu ce match.
Pour ceux que ça intéresse, mon compte-rendu de l'époque : Suite de mes aventures culinaro - footballistiques.
Ce soir-là c'était le lendemain de l'anniv' de ma femme. La veille restau et sortie, la journée boulot jusqu'à 20h. Je rentre à 21h, crevé avec une seule envie : me caler devant le match et mon ordi pour commenter avec vous. Mais tu rêves, mon gars ! Ma chère et tendre m'apprend que son frère a proposé qu'on aille manger une pizza (oui, je sais, faut que je surveille mon régime
). Aaaaaarrrrrfffff !
Pendant qu'elle se prépare je mate les premières minutes. En descendant à Marseille, j'écoute la radio dans la voiture (je sais, c'est limite pour l'anniv de madame, mais bon chacun ses concessions et arrêtez de m'interrompre ou je ne vais pas m'en sortir). On arrive à la mi-temps à la pizzeria du copain de notre nièce. Dans l'avant salle, première question au patron : "tu passes le match, hein, dis, tu passes le match, hein, hein" ? Réponse : "oui, t'inquiète, il viennent de marquer le deuxième".
On se met à table juste sous la TV grand écran, je m'impose dans la chaise face à icelui. Le temps de m'asseoir, corner pour le SMC, but !
Bon, pas grave, ça va aller, on attaque le vin en attendant de commander, il est horrible, beurk, et merdekeskifonlà, putain, re-but.
Et merde, on va perdre deux points, là arrêtez de déconner et si mon beauf continue à plaisanter là-dessus il va se prendre ma figatelli / mozza en perruque dès qu'elle arrive et PUTAIN, NON !
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Inutile de dire que la pizza a eu du mal à passer, que vin horrible ou pas, j'ai descendu la quasi totalité de la boutanche à moi tout seul parce que sinon j'étais pas le convive idéal ce soir-là. Bizarrement, après 1/2l, je m'en foutais un peu... de pas être un bon convive, pas du match.
Sinon, tous les matchs en mode bauniguesque + les 2 Lyons et le PSG au Parc.
Le tournant de la saison:On s'était déjà mis à mal toute l'année 2015, mais pour moi, là où ça tourne vraiment saumâtre, c'est ce p***** de mois d'avril avec en point d'orgue Lorient entre autres sombres bouses. L'alcool triste, le Lexomil qui ne fait plus effet....
Le but de la saison:C'est sûr que le but "Barca-style" à Toulouse est inoubliable. Mais celui qui me tue et me fait sauter de mon siège est celui de Gignac à la première minute sur ouverture de Fanni à ETG. Tellement surprenant, geste pur, dans le cul de ce rageux de Dupraz. Qui avait décidé de se moquer du football ?
Les satisfactions individuelles et collectives:Le jeu collectif en une touche et le pressing coordonné de fou du début de saison.
Payet, Nkoulou, Mandanda (surout que je craignais le pire pour les trois, après la saison passée et les faux départs de l'intersaison), Michy. Ce sont les 4 qu'il faut garder.
Ayew que j'aime d'amour. Son retour de la CAN, pfioooouuuuu. Gignac malgré tout : 21 buts, même en jouant en dépit du bon sens par ailleurs, c'est une satisfaction incontestable.
Je vais en faire hurler plus d'un à commencer par moi : Morel et Fanni parce que j'en attendais le pire et qu'ils ont donné sinon le meilleur, du moins un peu plus que ce que je craignais, donc satisfaction.
Doria. Naaaaaaan, je déconne.
Les flops individuels et collectifs:Le recrutement Laburnesque en mode nawak, avec un seul DC pour toute la saison.
La vitesse à laquelle nos lapins crétins ont désappris tout ce qu'ils avaient semblé intégrer, passé la trêve.
Morel et Fanni, parce que faut pas déconner non plus. Doria. Il aurait pas joué du tout que ça aurait pas été pire... but, wait...
DDD, volontaire mais con à faire
débander même un âne.
Thauvin, bien sûr. Romao
Imbula dont le manque d'implication donne une idée de l'infini et qui à quelques éclairs près n'a pas réussi grand-chose.
Tous les autres : peuvent et doivent mieux faire.
Le joueur qui a le plus progressé:Payet, qui est passé en mode boss niveau 4. Mendy en bonne voie. Morel en surrégime les 3/4 de la saison.
Celui qui a le plus déçu:Thauvin. Incroyable de s'enferrer comme ça, match après match à vouloir jouer tout seul pour sa pomme et sans jamais lever la tête. Plus une attitude assez détestable. Par contre, s'est battu, n'a pas triché, contrairement à Imboulard, sa première dauphine dans la catégorie.
Votre MVPPayet. J'ai déjà dit à quel point ç'a été un régal de le voir jouer cette saison. Elégance, technique, intelligence dans tous les choix, efficacité redoutable dans la dernière passe... Ne manque qu'un peu plus de grinta pour devenir top player.
Les joueurs qui vous souhaitez voir partir/voir resterPartir : tous les lapins crétins, bien sûr. Morel, Romao, Gignac, DDD, Fanni. Mendy, Lemina et Thauvin en sursis.
Rester : les 4 déjà cités. Aless, Barrada, Ocampos peut-être : à revoir,
Et enfin, un petit mot sur MarceloEn fin de saison dernière, lassé de voir depuis des années des matchs de pousse-ballon niveau poussin pratiqué par des
, j'avais décidé de remiser l'OM et ma passion au rayon souvenirs d'enfance / douce nostalgie.
El Loco m'a fait retrouver cette passion, ces sensations, cette rage. Merci pour cette saison. C'est déjà un exploit en soi.
Bielsa, no te vayas, por favor.
Voilà voilà ! Euuuuuh, on avait dit en 2 ou 3 lignes, non ? Gnéééééééé !