Actualité, matchs, Olympique de Marseille, Ligue 1, championnats étrangers et football en général, c'est ici que ça se passe !
Règles du forum
Sujet verrouillé

Qui va prendre la suite de Bielsa ?

Passi
11
8%
Klopp
21
15%
Spalletti
31
22%
Mazzari
2
1%
Quique Flores
0
Aucun vote
Montella
26
18%
Laudrup
17
12%
Villas Boas
3
2%
Di Mateo
1
1%
Hiddink
5
4%
Antoinette
8
6%
Galtier
3
2%
NSPP/JMBLC/...
14
10%
 
Nombre total de votes : 142

Re: [** NEW SALC **] Qui pour succéder à Bielsa?

11 Aoû 2015, 10:26

matchom a écrit:
Flys a écrit:C'est qui Ali ? Benarbia ? ..

C'est çà

Putain, moi je croyais que tu parlais d'un pote à toi. :ptdr:

Ali Benarbia, c'est environ le mec le moins compétent, le plus incohérent et creux de l'ensemble des plateaux de foot.

Re: [** NEW SALC **] Qui pour succéder à Bielsa?

11 Aoû 2015, 10:31

gaby a écrit:
matchom a écrit:
Flys a écrit:C'est qui Ali ? Benarbia ? ..

C'est çà

Ali Benarbia, c'est environ le mec le moins compétent, le plus incohérent et creux de l'ensemble des plateaux de foot.


Ouf. :shock:

Cela étant, il a pour lui d'avoir été joueur de football pro, contrairement à d'autres guignols.
J'ai du mal à croire qu'il puisse être pire que ce sac à merde© par exemple

Re: [** NEW SALC **] Qui pour succéder à Bielsa?

11 Aoû 2015, 10:32

Non, pas Mazzarri... pitié

Re: [** NEW SALC **] Qui pour succéder à Bielsa?

11 Aoû 2015, 10:37

gaby a écrit:On est dans un pays qui a gagné 2 Coupes d'Europe en 60 ans, dont une avec un entraîneur étranger, et t'en as un qui te dit benoîtement: "Je ne comprends pas ce que vous avez contre les coachs de L1".

Mec, les entraîneurs français sont non seulement des buses, mais en plus ce sont des loosers incapables de gros coups sur la durée. T'as pas encore capté ça ?

Personnellement quand tu vois le niveau de nos équipes sur le papier par rapport à nos adversaires et que tu vois les difficultés que même les grosses cylindrées ont pour nous battre, je ne nous trouve pas si ridicule.

Ok, on ne gagne que rarement des titres européens. Mais faut être réaliste, l'écart de niveau est tellement plus important çà ne pas nous permettre de gagner. Mais l'OM (avec des entraineurs français) a tout de même fini finaliste 2 fois depuis le dernier titre européen d'un club français. L'ASM de Deschamps a fait de même.

De l'autre côté, l'OM de Bielsa s'est bien fait balayer par des équipes entrainées par des coach français (OL, PSG).

Je ne trouve pas si évident d'affirmer aussi péremptoirement que nos entraineurs français sont nuls.

C'est comme pour les joueurs, dès que le nom sonne étranger çà vous fait frissonner. Moi, pas.

Après on peut me traiter de footix, mais quand je vois des sportifs (anciens ou actuel) ou des entraineurs en activité (y compris Bielsa) louer les entraineurs français, j'ai plus tendance à croire en eux qu'en vous désolé.
Modifié en dernier par matchom le 11 Aoû 2015, 10:40, modifié 1 fois.

Re: [** NEW SALC **] Qui pour succéder à Bielsa?

11 Aoû 2015, 10:39

Cesare Prandelli Source RTL

De toute facon si on prend un étranger c'est pour l'experience europeene et ou internationale sinon un Girard ou un Hantz fera l'affaire.

Re: [** NEW SALC **] Qui pour succéder à Bielsa?

11 Aoû 2015, 10:40

matchom a écrit:
gaby a écrit:On est dans un pays qui a gagné 2 Coupes d'Europe en 60 ans, dont une avec un entraîneur étranger, et t'en as un qui te dit benoîtement: "Je ne comprends pas ce que vous avez contre les coachs de L1".

Mec, les entraîneurs français sont non seulement des buses, mais en plus ce sont des loosers incapables de gros coups sur la durée. T'as pas encore capté ça ?

Personnellement quand tu vois le niveau de nos équipes sur le papier par rapport à nos adversaires et que tu vois les difficultés que même les grosses cylindrées ont pour nous battre, je ne nous trouve pas si ridicule.

Putain, mais tu fumes mec.

Les grosses cylindrées n'ont aucun mal à nous battre. On se fait torcher le cul en Coupes d'Europe depuis des décennies.

C'est comme pour les joueurs, dès que le nom sonne étranger çà vous fait frissonner. Moi, pas.

Venant du mec qui s'astiquait la verge sur des Austro-hongrois évoluant en Chine. :pong:
Modifié en dernier par Anonymous le 11 Aoû 2015, 10:42, modifié 1 fois.

Re: [** NEW SALC **] Qui pour succéder à Bielsa?

11 Aoû 2015, 10:42

Mazzari...après le football champagne, place au football béton....

Re: [** NEW SALC **] Qui pour succéder à Bielsa?

11 Aoû 2015, 10:42

gaby a écrit:
matchom a écrit:
gaby a écrit:On est dans un pays qui a gagné 2 Coupes d'Europe en 60 ans, dont une avec un entraîneur étranger, et t'en as un qui te dit benoîtement: "Je ne comprends pas ce que vous avez contre les coachs de L1".

Mec, les entraîneurs français sont non seulement des buses, mais en plus ce sont des loosers incapables de gros coups sur la durée. T'as pas encore capté ça ?

Personnellement quand tu vois le niveau de nos équipes sur le papier par rapport à nos adversaires et que tu vois les difficultés que même les grosses cylindrées ont pour nous battre, je ne nous trouve pas si ridicule.

Putain, mais tu fumes mec.

Les grosses cylindrées n'ont aucun mal à nous battre. On se fait torcher le cul en Coupes d'Europe depuis des décennies.

Faut arrêter : l'OL a déjà éliminé le Real et avec la manière, l'OM a sorti l'Inter et d'autres... MU et le Bayern, je ne les ai (sauf la dernière fois) trouvé bien supérieurs à nous en match.

Quand on veut tuer son chien...

Re: [** NEW SALC **] Qui pour succéder à Bielsa?

11 Aoû 2015, 10:47

matchom, oui, y'a un exploit européen tous les 5 ans, génial...

Y'a combien de dérouillées et d'humiliations pour une grosse performance ? Non mais sans déc, on ne va pas disserter sur le niveau des entraîneurs français.
Hormis Deschamps, Wenger et Garcia, y'en a aucun qui a la côte sur le marché des entraîneurs. Personne ne veut de nos charlots.

On se fait éliminer en UEFA Cup par des Lettons, des Chypriotes, on prend des 4-0 contre la Sociedad, on est infichu de taper Limassol, mais ouais, les coachs français crèvent l'écran en C.E. :roll:

Re: [** NEW SALC **] Qui pour succéder à Bielsa?

11 Aoû 2015, 10:48

Il est fou :ptdr:

Re: [** NEW SALC **] Qui pour succéder à Bielsa?

11 Aoû 2015, 10:48

Je suis d'accord, tous les weekends, les techniciens francais nous epatent par le schemas tactiques geniaux et originaux, et notre football est connu pour etre le plus spectaculaire et efficace, comme le prouvent tous nos titres... Ce sont des equipes etrangeres qui gagnent le championnat et les coupes francais?


*C'est arrive 8 fois avec Monaco, et maintenant 3 fois avec le Qatar. Bon... Mais le reste du temps, c'est une equipe de chez nous, hein!

Re: [** NEW SALC **] Qui pour succéder à Bielsa?

11 Aoû 2015, 10:50

FabMars a écrit:Je suis d'accord, tous les weekends, les techniciens francais nous epatent par le schemas tactiques geniaux et originaux, et notre football est connu pour etre le plus spectaculaire et efficace, comme le prouvent tous nos titres... Ce sont des equipes etrangeres qui gagnent le championnat et les coupes francais?


*C'est arrive 8 fois avec Monaco, et maintenant 3 fois avec le Qatar. Bon... Mais le reste du temps, c'est une equipe de chez nous, hein!


Strasbourg l'a gagné une fois aussi. :mrgreen:

(Blague à part, quand on voit leur équipe championne, je suis pas sûr que le français ait été leur langue de communication)

Re: [** NEW SALC **] Qui pour succéder à Bielsa?

11 Aoû 2015, 10:52

Et puis un entraineur étranger c'est l'assurance d'avoir une ou 2 pistes de recrutement hors de la L1. Je pense qu'on s'accorde tous pour dire que ça c'est positif?

Re: [** NEW SALC **] Qui pour succéder à Bielsa?

11 Aoû 2015, 10:56

tous les médias se contredisent, ils ont pris es 10 noms des coachs libres hors france et ils balancent des trucs :ptdr:

sinon pour donner une idée sur Montella, articles de SO Foot

Spoiler: montrer
Coup d'arrêt. La Fiorentina vient de se faire pulvériser par la Lazio. On attendait l'affiche de cette 26e journée de Serie A. Au lieu de ça, on a eu le droit à une fessée en bonne et due forme. Pourtant, Montella n'hésite pas à se rendre en conférence de presse d'après-match. Droit dans ses bottes, il affronte les journalistes. Son bilan depuis deux ans et demi à la tête de la Viola (deux quatrièmes places et une finale de Coupe d'Italie) comme principal alibi. Cette défaite 4-0, ce week-end, est bien entendu un trou d'air. Un gros. Mais un trou d'air qui ne perturbera en rien le reste de la saison : « C'est une lourde défaite. La pire de ma carrière. Mais l'essentiel est désormais de comprendre nos erreurs pour passer aux nombreux défis qui nous attendent. » Et le premier d'entre eux tombe ce jeudi soir. Déjà parce que Vincenzo affronte, encore une fois, son club de cœur. La Roma. Qu'il a tant aimée en tant que joueur, mais qui ne le lui a pas rendu en tant qu'entraîneur. Et ensuite parce que l'année dernière, la Fiorentina s'était arrêtée en huitième de finale de C3 face à une autre équipe italienne. La Juve. L'ennemi public numéro 1. La Viola de Montella a donc une revanche à prendre et un palier à franchir ce soir.
Une grosse côte

Les mauvaises langues parlent d'un déclin de la Serie A. Un déclin financier, sans aucun doute. Mais les promesses, elles, sont bien présentes. Elles sont annonciatrices d'un futur différent. Fini les grandes forteresses imprenables, on parle maintenant d'avenir et de paris. Le premier témoin de ce constat, c'est cette délicieuse cuisine que nous prépare Montella depuis son arrivée. L'Aeroplanino n'a pas les connaissances tactiques d'un Sacchi, d'un Ancelotti ou d'un Lippi. Il a dû apprendre sur le tas. Se prendre des soufflantes. Essayer des mélanges. Pour arriver enfin à allier beau jeu et résultats. Quand il prend la Fiorentina en main en 2012, Vincenzo n'a guère d'expérience. Son CV n'a qu'une seule vraie ligne. Catane, 2011/2012 : beau jeu, ambition offensive, mais une relative décevante 11e place au vu de son parcours. Ce n'est pas un problème pour le directeur sportif de la Fiorentina, Daniele Pradè. Un homme qui aime les défis : Montella n'a encore rien prouvé mais « il est bon, jeune, motivé et innovant ».
Un menu unique

La preuve avec la carte qu'il propose : deux entraînements par jour à huis clos pour qu'il y ait « moins de distraction et plus de confiance ». Un football basé sur la possession et le positionnement offensif. Un jour de repos déplacé au surlendemain du match. Par exemple, si la Fiorentina joue le dimanche, les joueurs ont alors un jour off le mardi et non pas le lundi parce que la fatigue se fait ressentir, selon lui, 48h après le match. De la technologie et beaucoup de statistiques qui permettent à Montella de comprendre ses propres joueurs et d'analyser ses adversaires. Et enfin du management proche de la démocratie. Aucune tête ne doit dépasser. Toute cette recette se ressent dans le plat final. Quand on voit jouer la Fiorentina, il y a du plaisir, de la prise de risque et de la circulation de balle efficace. Cela peut s'écrouler, comme face à la Lazio. Mais cela peut aussi éblouir, comme face à Tottenham en C3 ou comme face à la Roma (déjà ?) et à la Juve en Coupe d'Italie. Une chose est sûre, on ne s'ennuie presque jamais.
Un plat adapté

Pour ça, Montella a une méthode bien à lui. Ne (presque) jamais aligner moins de trois milieux. Et de préférence des créateurs. Une longue liste de prétendants et de qualités s'offrent à lui. La grosse patate d'Iličić, le volume de jeu Valero, la technique de Fernandez, le toucher de Pizarro, la folie de Vargas, l'inspiration de Kurtić, l'élégance de Badelj et la vitesse de Joaquín. Tous comptent au moins 20 matchs dans les jambes cette saison. Et cette panoplie de joueurs permet surtout à Montella de s'adapter à l'adversaire. Capable d'évoluer en 3-5-2, en 4-3-3 classique, en 4-3-2-1 ou 4-2-3-1 ou 4-3-1-2, il fait surtout preuve de réactivité en cours de match et en fonction de la physionomie de la rencontre. Plusieurs coachings cette année ont permis à la Fiorentina de l'emporter en fin de compte. Dernier en date : celui face à la Juventus en demi-finale aller de Coupe d'Italie. Montella aligne un 4-3-3 basique et n'hésite pas à replacer son milieu en cours de match pour aller chercher la victoire. Propre. Et puis, Montella a su crédibiliser ses choix tactiques avec le transfert contesté de Cuadrado et son remplacement sur-efficace par Salah. De quoi se mettre les tifosi encore un peu plus dans la poche. Bref, Vincenzo Montella a ce calme, cette perspicacité tactique, ce goût pour l'esthétique qui font de lui l'un des entraîneurs les plus cotés d'Italie. Mais la vraie question est : pourra-t-il rendre jalouse son ex ce soir ?


Spoiler: montrer
Quand Montella arrive en Toscane en août 2012, la Fiorentina compte près de 10 000 abonnés. Un Borja Valero et un Mario Gómez plus tard, douze mois après, le club a dépassé la barre des 20 000. En Italie, c'est un modèle, rien que ça. Une formation que tout le monde aime voir jouer, qu'elle finisse par perdre ou gagner. Certains diront que cela colle parfaitement avec la réputation de club romantique des Toscans. Mais certainement pas Montella. Après avoir perdu la troisième place à dix minutes près la saison passée, le natif de Pomigliano d'Arco, dix kilomètres au nord de Naples, est revanchard. Cette Viola, c'est la sienne et celle de Daniele Pradè, avec qui il a façonné le recrutement. Gómez, Rossi, Joaquín, Anderson, Matri, Ambrosini, Iličić cette saison. Borja Valero, Pizarro, Aquilani, Cuadrado il y a un an. Un melting pot international en plein cœur de l'Italie : des jeunes, des vieux et beaucoup de talent. Un renouvellement complet où Neto, Pasqual et Vargas font déjà figure d'« anciens » de la maison.

La victoire de Montella, c'est d'avoir commencé à chercher le jeu avant le résultat. Une obsession du contrôle et de la prise d'initiative, avec à la clé une moyenne ibérique de 59% de possession de balle. Tout part du milieu de terrain. À trois dans l'axe, (presque) toujours. Avec Pizarro, Borja Valero et Aquilani, le ballon court bien plus que les acteurs. L'équipe contrôle, gère les efforts : bref, la Fiorentina joue comme une grande, avec une certaine prise de risques. En 3-5-2, avec un vrai milieu à cinq (des ailiers et non des latéraux). Et des changements constants de formation, avant, pendant et après le match : au-delà du 3-5-2 classique, la Viola a aussi évolué en 4-3-3, 4-4-1-1, 4-3-2-1 et 4-3-1-2. Ce soir contre l'Inter, Montella devra encore s'adapter et faire sans Rossi, Savić et Borja Valero, compenser la fatigue du match de mercredi, et gérer une certaine euphorie.

Les exploits de Montella et la naissance d'une équipe qui gagne

On joue la 95e minute mercredi soir à l'Artemio-Franchi quand l'Udinese de Muriel bute par deux fois sur Neto, le portier brésilien de la Viola. Neto, le damné, le maillon faible que Montella a su protéger coûte que coûte, devient San Neto le temps d'une soirée. Et l'aeroplanino offre à Florence la première finale de l'ère Della Valle. Un symbole. On connaissait Montella le bâtisseur et Montella le magicien, capable de transformer Catane l'argentine en équipe attractive, on connaît à présent Montella le gagnant. Après avoir gagné le jeu l'an passé, Montella est parti à la conquête des points. Et il n'a pas été aidé par le destin. Jovetić et Ljajić vendus, Gómez arrive avec un statut de champion transcendant. Deux matchs et demi, deux victoires, un doublé, puis crac. Pepito Rossi le miraculé prend le relai, marque 14 buts en 18 matchs, puis crac. À nouveau. Comme si la Juve avait perdu coup sur coup Tévez et Llorente, comme si le Napoli avait dû faire sans Higuaín et Callejón.

En italien, l'expression « fare di necessità virtù » signifie s'adapter habilement aux circonstances. La Fiorentina a été contrainte de se reposer sur son ossature et de transformer ses couteaux en épées. Cuadrado était bon dribbleur, il est devenu l'attraction de la Serie A. Neto s'est acquis une légitimité. Vargas a été ressuscité. La Fio est un tel collectif que l'on a l'impression qu'il fonctionnerait avec n'importe quelle addition. Joaquín et Ambrosini ont été intégrés aussi bien que le jeune Rafal Wolski ou encore Modibo Diakité, déjà titulaire en coupe. L'exemple de Matri en dit long : en panne sèche avec le Milan, Alessandro marque un doublé d'emblée pour Montella. D'après l'aeroplanino, ce cycle de confiance aurait d'ailleurs en partie commencé à Milan, après une défaite 2-1 contre l'Inter fin septembre. Rossi avait ouvert le score, la Fiorentina avait joué plus et mieux, mais s'était finalement inclinée. « On a construit beaucoup à partir de cette défaite », disait-il en octobre. Pour préparer la revanche ce soir ?

Et si Montella était l'anti-Conte ?

Matri l'a dit hier dans la Gazzetta dello Sport, cette saison la Fiorentina rêve de « son triplé » : Coupe d'Italie, Europa League et troisième place. Mais à plus long terme, si la Viola parvient à finir dans les trois premiers, entame un cycle victorieux en remportant la Coupe d'Italie et revient en août prochain avec des renforts (et moins de blessés), on parlera ouvertement de candidate au titre. L'organisation, l'entraîneur, les joueurs, le jeu et la mentalité : tout est au vert. Tout comme la Juve de Conte. Et si la Fiorentina devenait le concurrent sérieux des Bianconeri à moyen terme ? « Maintenant, la Coppa Italia. Demain, le Scudetto », écrivait Luca Calamai dans la Gazzetta cette semaine. Cette saison, la Juventus de Conte en a d'ailleurs passé trois à toutes ses concurrentes. Toutes, sauf une.

La belle Florence, qui a battu la Juve 4-2 après avoir été menée 0-2. L'an passé, la Fiorentina avait été très proche de gagner l'aller (0-0), avant de s'agenouiller au retour dans l'enfer du Juventus Stadium (2-0). Avec Catane, Montella avait déjà titillé Conte : match nul en Sicile (1-1) avant de mener au score vingt minutes à Turin et s'écrouler (3-1). La naissance d'une rivalité ? Matri a connu les deux. « Dans le caractère, ils sont très différents. Conte est toujours agité, presque agressif. Montella, en revanche, est toujours calme, tranquille. Mais leurs idées de jeu sont très similaires, ils ont presque les mêmes démarches. » Cela ferait un joli tableau. Et puis, les deux clubs se détestent. Florence est une puriste. L'art, la langue, la manière l'éloignent de l'obsession du résultat des rayés du Nord. Philosophiquement, on l'a souvent opposée à la Juve : le blanc et noir contre le violet, le contraste est saisissant. De quoi en faire un chef-d'œuvre la saison prochaine ?

Re: [** NEW SALC **] Qui pour succéder à Bielsa?

11 Aoû 2015, 11:00

Je comprends pas Mazzari, Prandelli ou Sampaoli ?

Re: [** NEW SALC **] Qui pour succéder à Bielsa?

11 Aoû 2015, 11:00

Sampaoli va prendre en charge la sélection mexicaine

Re: [** NEW SALC **] Qui pour succéder à Bielsa?

11 Aoû 2015, 11:01

Arno26, Merci pour les articles.

Re: [** NEW SALC **] Qui pour succéder à Bielsa?

11 Aoû 2015, 11:02

Ça rappelle un peu la philosophie de Marcelo

En tout cas, la Fio jouait pas mal du tout

Re: [** NEW SALC **] Qui pour succéder à Bielsa?

11 Aoû 2015, 11:05

Arno26 a écrit:tous les médias se contredisent, ils ont pris es 10 noms des coachs libres hors france et ils balancent des trucs :ptdr:

sinon pour donner une idée sur Montella, articles de SO Foot

Spoiler: montrer
Coup d'arrêt. La Fiorentina vient de se faire pulvériser par la Lazio. On attendait l'affiche de cette 26e journée de Serie A. Au lieu de ça, on a eu le droit à une fessée en bonne et due forme. Pourtant, Montella n'hésite pas à se rendre en conférence de presse d'après-match. Droit dans ses bottes, il affronte les journalistes. Son bilan depuis deux ans et demi à la tête de la Viola (deux quatrièmes places et une finale de Coupe d'Italie) comme principal alibi. Cette défaite 4-0, ce week-end, est bien entendu un trou d'air. Un gros. Mais un trou d'air qui ne perturbera en rien le reste de la saison : « C'est une lourde défaite. La pire de ma carrière. Mais l'essentiel est désormais de comprendre nos erreurs pour passer aux nombreux défis qui nous attendent. » Et le premier d'entre eux tombe ce jeudi soir. Déjà parce que Vincenzo affronte, encore une fois, son club de cœur. La Roma. Qu'il a tant aimée en tant que joueur, mais qui ne le lui a pas rendu en tant qu'entraîneur. Et ensuite parce que l'année dernière, la Fiorentina s'était arrêtée en huitième de finale de C3 face à une autre équipe italienne. La Juve. L'ennemi public numéro 1. La Viola de Montella a donc une revanche à prendre et un palier à franchir ce soir.
Une grosse côte

Les mauvaises langues parlent d'un déclin de la Serie A. Un déclin financier, sans aucun doute. Mais les promesses, elles, sont bien présentes. Elles sont annonciatrices d'un futur différent. Fini les grandes forteresses imprenables, on parle maintenant d'avenir et de paris. Le premier témoin de ce constat, c'est cette délicieuse cuisine que nous prépare Montella depuis son arrivée. L'Aeroplanino n'a pas les connaissances tactiques d'un Sacchi, d'un Ancelotti ou d'un Lippi. Il a dû apprendre sur le tas. Se prendre des soufflantes. Essayer des mélanges. Pour arriver enfin à allier beau jeu et résultats. Quand il prend la Fiorentina en main en 2012, Vincenzo n'a guère d'expérience. Son CV n'a qu'une seule vraie ligne. Catane, 2011/2012 : beau jeu, ambition offensive, mais une relative décevante 11e place au vu de son parcours. Ce n'est pas un problème pour le directeur sportif de la Fiorentina, Daniele Pradè. Un homme qui aime les défis : Montella n'a encore rien prouvé mais « il est bon, jeune, motivé et innovant ».
Un menu unique

La preuve avec la carte qu'il propose : deux entraînements par jour à huis clos pour qu'il y ait « moins de distraction et plus de confiance ». Un football basé sur la possession et le positionnement offensif. Un jour de repos déplacé au surlendemain du match. Par exemple, si la Fiorentina joue le dimanche, les joueurs ont alors un jour off le mardi et non pas le lundi parce que la fatigue se fait ressentir, selon lui, 48h après le match. De la technologie et beaucoup de statistiques qui permettent à Montella de comprendre ses propres joueurs et d'analyser ses adversaires. Et enfin du management proche de la démocratie. Aucune tête ne doit dépasser. Toute cette recette se ressent dans le plat final. Quand on voit jouer la Fiorentina, il y a du plaisir, de la prise de risque et de la circulation de balle efficace. Cela peut s'écrouler, comme face à la Lazio. Mais cela peut aussi éblouir, comme face à Tottenham en C3 ou comme face à la Roma (déjà ?) et à la Juve en Coupe d'Italie. Une chose est sûre, on ne s'ennuie presque jamais.
Un plat adapté

Pour ça, Montella a une méthode bien à lui. Ne (presque) jamais aligner moins de trois milieux. Et de préférence des créateurs. Une longue liste de prétendants et de qualités s'offrent à lui. La grosse patate d'Iličić, le volume de jeu Valero, la technique de Fernandez, le toucher de Pizarro, la folie de Vargas, l'inspiration de Kurtić, l'élégance de Badelj et la vitesse de Joaquín. Tous comptent au moins 20 matchs dans les jambes cette saison. Et cette panoplie de joueurs permet surtout à Montella de s'adapter à l'adversaire. Capable d'évoluer en 3-5-2, en 4-3-3 classique, en 4-3-2-1 ou 4-2-3-1 ou 4-3-1-2, il fait surtout preuve de réactivité en cours de match et en fonction de la physionomie de la rencontre. Plusieurs coachings cette année ont permis à la Fiorentina de l'emporter en fin de compte. Dernier en date : celui face à la Juventus en demi-finale aller de Coupe d'Italie. Montella aligne un 4-3-3 basique et n'hésite pas à replacer son milieu en cours de match pour aller chercher la victoire. Propre. Et puis, Montella a su crédibiliser ses choix tactiques avec le transfert contesté de Cuadrado et son remplacement sur-efficace par Salah. De quoi se mettre les tifosi encore un peu plus dans la poche. Bref, Vincenzo Montella a ce calme, cette perspicacité tactique, ce goût pour l'esthétique qui font de lui l'un des entraîneurs les plus cotés d'Italie. Mais la vraie question est : pourra-t-il rendre jalouse son ex ce soir ?


Spoiler: montrer
Quand Montella arrive en Toscane en août 2012, la Fiorentina compte près de 10 000 abonnés. Un Borja Valero et un Mario Gómez plus tard, douze mois après, le club a dépassé la barre des 20 000. En Italie, c'est un modèle, rien que ça. Une formation que tout le monde aime voir jouer, qu'elle finisse par perdre ou gagner. Certains diront que cela colle parfaitement avec la réputation de club romantique des Toscans. Mais certainement pas Montella. Après avoir perdu la troisième place à dix minutes près la saison passée, le natif de Pomigliano d'Arco, dix kilomètres au nord de Naples, est revanchard. Cette Viola, c'est la sienne et celle de Daniele Pradè, avec qui il a façonné le recrutement. Gómez, Rossi, Joaquín, Anderson, Matri, Ambrosini, Iličić cette saison. Borja Valero, Pizarro, Aquilani, Cuadrado il y a un an. Un melting pot international en plein cœur de l'Italie : des jeunes, des vieux et beaucoup de talent. Un renouvellement complet où Neto, Pasqual et Vargas font déjà figure d'« anciens » de la maison.

La victoire de Montella, c'est d'avoir commencé à chercher le jeu avant le résultat. Une obsession du contrôle et de la prise d'initiative, avec à la clé une moyenne ibérique de 59% de possession de balle. Tout part du milieu de terrain. À trois dans l'axe, (presque) toujours. Avec Pizarro, Borja Valero et Aquilani, le ballon court bien plus que les acteurs. L'équipe contrôle, gère les efforts : bref, la Fiorentina joue comme une grande, avec une certaine prise de risques. En 3-5-2, avec un vrai milieu à cinq (des ailiers et non des latéraux). Et des changements constants de formation, avant, pendant et après le match : au-delà du 3-5-2 classique, la Viola a aussi évolué en 4-3-3, 4-4-1-1, 4-3-2-1 et 4-3-1-2. Ce soir contre l'Inter, Montella devra encore s'adapter et faire sans Rossi, Savić et Borja Valero, compenser la fatigue du match de mercredi, et gérer une certaine euphorie.

Les exploits de Montella et la naissance d'une équipe qui gagne

On joue la 95e minute mercredi soir à l'Artemio-Franchi quand l'Udinese de Muriel bute par deux fois sur Neto, le portier brésilien de la Viola. Neto, le damné, le maillon faible que Montella a su protéger coûte que coûte, devient San Neto le temps d'une soirée. Et l'aeroplanino offre à Florence la première finale de l'ère Della Valle. Un symbole. On connaissait Montella le bâtisseur et Montella le magicien, capable de transformer Catane l'argentine en équipe attractive, on connaît à présent Montella le gagnant. Après avoir gagné le jeu l'an passé, Montella est parti à la conquête des points. Et il n'a pas été aidé par le destin. Jovetić et Ljajić vendus, Gómez arrive avec un statut de champion transcendant. Deux matchs et demi, deux victoires, un doublé, puis crac. Pepito Rossi le miraculé prend le relai, marque 14 buts en 18 matchs, puis crac. À nouveau. Comme si la Juve avait perdu coup sur coup Tévez et Llorente, comme si le Napoli avait dû faire sans Higuaín et Callejón.

En italien, l'expression « fare di necessità virtù » signifie s'adapter habilement aux circonstances. La Fiorentina a été contrainte de se reposer sur son ossature et de transformer ses couteaux en épées. Cuadrado était bon dribbleur, il est devenu l'attraction de la Serie A. Neto s'est acquis une légitimité. Vargas a été ressuscité. La Fio est un tel collectif que l'on a l'impression qu'il fonctionnerait avec n'importe quelle addition. Joaquín et Ambrosini ont été intégrés aussi bien que le jeune Rafal Wolski ou encore Modibo Diakité, déjà titulaire en coupe. L'exemple de Matri en dit long : en panne sèche avec le Milan, Alessandro marque un doublé d'emblée pour Montella. D'après l'aeroplanino, ce cycle de confiance aurait d'ailleurs en partie commencé à Milan, après une défaite 2-1 contre l'Inter fin septembre. Rossi avait ouvert le score, la Fiorentina avait joué plus et mieux, mais s'était finalement inclinée. « On a construit beaucoup à partir de cette défaite », disait-il en octobre. Pour préparer la revanche ce soir ?

Et si Montella était l'anti-Conte ?

Matri l'a dit hier dans la Gazzetta dello Sport, cette saison la Fiorentina rêve de « son triplé » : Coupe d'Italie, Europa League et troisième place. Mais à plus long terme, si la Viola parvient à finir dans les trois premiers, entame un cycle victorieux en remportant la Coupe d'Italie et revient en août prochain avec des renforts (et moins de blessés), on parlera ouvertement de candidate au titre. L'organisation, l'entraîneur, les joueurs, le jeu et la mentalité : tout est au vert. Tout comme la Juve de Conte. Et si la Fiorentina devenait le concurrent sérieux des Bianconeri à moyen terme ? « Maintenant, la Coppa Italia. Demain, le Scudetto », écrivait Luca Calamai dans la Gazzetta cette semaine. Cette saison, la Juventus de Conte en a d'ailleurs passé trois à toutes ses concurrentes. Toutes, sauf une.

La belle Florence, qui a battu la Juve 4-2 après avoir été menée 0-2. L'an passé, la Fiorentina avait été très proche de gagner l'aller (0-0), avant de s'agenouiller au retour dans l'enfer du Juventus Stadium (2-0). Avec Catane, Montella avait déjà titillé Conte : match nul en Sicile (1-1) avant de mener au score vingt minutes à Turin et s'écrouler (3-1). La naissance d'une rivalité ? Matri a connu les deux. « Dans le caractère, ils sont très différents. Conte est toujours agité, presque agressif. Montella, en revanche, est toujours calme, tranquille. Mais leurs idées de jeu sont très similaires, ils ont presque les mêmes démarches. » Cela ferait un joli tableau. Et puis, les deux clubs se détestent. Florence est une puriste. L'art, la langue, la manière l'éloignent de l'obsession du résultat des rayés du Nord. Philosophiquement, on l'a souvent opposée à la Juve : le blanc et noir contre le violet, le contraste est saisissant. De quoi en faire un chef-d'œuvre la saison prochaine ?

Merci. :wink:

Re: [** NEW SALC **] Qui pour succéder à Bielsa?

11 Aoû 2015, 11:14

Si c est Mazzarri on peut deja annoncer PPH
Sujet verrouillé