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Dragan a écrit:t'ecoutes l'after avec fred harmel et riolo, tres bon choix.
hide a écrit:Dragan a écrit:t'ecoutes l'after avec fred harmel et riolo, tres bon choix.
Ils ont parlé de Michel dans l'After ce soir? C'était intéressant, ou Hermel a juste dit que c'était le meilleur coach que l'OM pouvait avoir parce que c'est un ancien du Real?
"du courage aux joueurs marseillais si Michel est nommé coach!"
«Après avoir quitté le terrain d'entraînement pour la dernière fois et avoir dit au revoir à mes joueurs ainsi qu'aux employés du club qui m'ont fait me sentir chez moi ici pendant plus de deux ans, je n'ai pas pu retenir mes larmes, écrit Michel. Vous allez me manquer. Je repars chez moi, mais une part de moi restera ici. J'ai été très heureux ici et j'en garderai d'excellents souvenirs. Je pars impressionné par la taille de ce club, la merveilleuse ville d'Athènes, et par ce pays qui m'a accueilli et m'a fait sentir chez moi. Je n'oublierai jamais ces nuits au stade et l'incroyable ferveur des fans. Mes jambes tremblent lorsque je repense à leurs chants.»
MICHEL est il l’homme providentiel pour l’OM ?
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Il aura fallu près de deux semaines à Vincent Labrune pour trouver le nouveau coach de l’Olympique de Marseille. Après avoir rêver de Klopp ou de Prandelli qui ont gentiment décliné la proposition, les dirigeants marseillais se sont rapprochés de coachs italiens. Mazzarri, Montella, Spaletti ou Donadoni. Cependant, aucun de ces derniers n’a fait pencher la balance dans la tête de Vincent Labrune. Et puis, une piste est apparue après la rencontre de dimanche à Reims, l’espagnol José Miguel Gonzalez Martin del Campo plus connu sous le nom de Michel. La suite s’est accélérée avec une signature prévue ce mercredi.
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Un ex grand joueur
Pour tous ceux qui ne connaissent pas le nouvel homme fort de l’OM, Michel a été un joueur génial. Un des leaders de la fameuse “Quinta del Buitre” avec Sanchis, Butragueno, Martin Vazquez et Pardeza. Fidèle parmi les fidèles du Real Madrid, près de 20 ans sous le maillot du club madrilène , il a collectionné 6 titres de champion d’Espagne, deux Coupes de l’UEFA, une 4ème place au Ballon d’or en 1987 entre autres. Habile balle au pied, très fin techniquement, il a laissé l’image d’un joueur de classe. Il lui a juste manqué la reconnaissance avec la sélection espagnole pour être considéré comme un joueur de légende.
Mais en tant que coach, il vaut quoi ? Un rapide coup d’œil sur son CV nous montre que Michel n’a pas une grande expérience du poste d’entraîneur. Quatre postes majeurs : le Rayo Vallecano, Getafe, Séville et Olympiakos. On passera sur la première expérience trop peu significative pour s’intéresser de plus près à Getafe. Avec un effectif modeste mais talentueux il a réussi à tirer le maximum de ce groupe en les menant à la 6ème place, synonyme d’Europa League. S’appuyant sur un schéma assez offensif, il a permis à certains joueurs de s’affirmer comme Soldado ou Granero. Un premier fait d’arme qui attire le FC Seville la saison suivante.
Un bilan mitigé en Espagne
En revanche, son passage en Andalousie se révélera plus compliqué. Héritant d’un groupe en cours de saison, il n’arrivera jamais à mettre sa patte sur cette équipe. Pourtant, il aura permis à certains joueurs de passer un palier comme Rakitic, Negredo ou même Jesus Navas. Sa plus belle réussite restera Geoffrey Kondogbia qui a véritablement changé de dimension à son contact. Avec un schéma de jeu basé sur un 4-2-3-1, il a peiné a répéter les prouesses de Getafe. Malgré des résultats honorables, le bilan général de 40% de victoires sur 38 matchs, lui aura été fatal dans un club réputé exigeant.
Pour rebondir, il accepte le challenge de l’Olympiakos un an après. Dans un club où la seconde place est interdite, il va très vite s’acclimater. Jonglant entre le 4-2-3-1, le 4-3-3 voire le système incorporant un numéro 10, il va produire du spectacle avec le club grec. Champion dès sa première saison, il est attendu en Ligue des Champions. Face au PSG, Benfica et Anderlecht, il va obtenir une seconde place devant les portugais notamment. En 8èmes de finale, il sera près de mener son équipe à un retentissant exploit face à Manchester United. Vainqueurs 2-0 à l’aller, son équipe s’est inclinée 3-0 à cause d’un Van Persie en folie. Champion quelques mois plus tard, il est en train de se faire remarquer comme un coach d’avenir.
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Un palmarès garni en Grèce
Une nouvelle fois, il va permettre à certains joueurs d’exploser comme l’attaquant Mitroglu ou Manolas actuellement à l’AS Roma. En dépit de cette belle cote d’amour au Pirée, son élimination en phase de poules de Champion’s League face à la Juventus et l’Atletico Madrid va le pousser précipitamment vers la sortie. Sa première place en Hellas Liga n’y changera rien. Début janvier, il est viré officiellement pour des problèmes extra-sportifs. L’actuel entraîneur de l’AS Monaco, Leonardo Jardim, peut témoigner de la dureté des dirigeants grecs. Premier en championnat, il a été licencié officiellement pour une supposée liaison avec la femme du président. Une information totalement fausse et des méthodes courantes à l’Olympiakos pour enlever les personnes indésirables…
On vient de le voir, le probable nouvel entraîneur de l‘OM n’est pas un novice ou un quidam. Un homme porté sur l’offensive, capable de faire éclore des jeunes talents comme Jesus Navas, Kondogbia, Negredo, Soldado, Rakitic, Mitroglu, Manolas, avec une véritable expérience du ballon rond comme joueur et entraîneur. Le groupe marseillais de cette année peut totalement progresser avec un tel coach. Si sa méthode peut correspondre avec le contexte marseillais actuel, il va surement lui falloir un ou deux hommes de confiance sur le terrain. Une sorte de relais. Si Vincent Labrune lui permet d’avoir ces arrivées, il n’est pas impossible que l’OM puisse redresser la barre rapidement.
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Un cap à franchir
Toutefois, on sait la cité phocéenne versatile. Traumatisé par le départ de Bielsa, l’engouement ne sera pas total à l’arrivée de l’espagnol. En cas de bonnes performances, il sera vite adopté. Mais il ne bénéficiera pas de la patience que l’argentin a pu obtenir. Il n’a pas la même aura ou une réputation similaire. Jeune entraîneur, il doit désormais passer un cap dans une carrière qu’il a entamé il y a une dizaine d’années. Sera-ce suffisant pour porter cette équipe de l’OM sur le podium ? Impossible à savoir. En revanche, les supporters savent désormais qu’ils ont à leur tête, un tacticien compétent et expérimenté qui a soif de victoires. Une première victoire qui en appelle d’autres ? La parole est à Michel…
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