Lorenzin' a écrit:Prostite Dragan.
La preuve par l'image
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Lorenzin' a écrit:Prostite Dragan.
Marseillais-du-93 a écrit:Spalletti, ça a donné quoi au zénith? Je n'ai pas vraiment suivis son taff à l'as roma, même si il y est resté un certain moment, je sais qu'il a fait un bon taff dans l'ensemble, mais quel type de foot pratique t-il?
Perso j'ai le 7-1 vs man-u en c1 en mémoire, c'était hard
Remercié par le Zenit Saint-Pétersbourg ce mardi, Luciano Spalletti est désormais sur le marché. Peut-être une aubaine pour l’OM qui se cherche un "vrai" entraîneur depuis le limogeage d’Elie Baup en décembre dernier.
Savoir qui entraînera l’Olympique de Marseille l’année prochaine est devenu la devinette à la mode sur la Canebière. Après les hypothèses André Villas Boas, Michael Laudrup, et Boudewijn Zenden, la piste menant à Luciano Spalletti, qui vient d’être limogé du Zenit, pourrait se révéler une alternative tout à fait viable. Daniel Riolo, journaliste RMC, a été le premier a dégainer sur Twitter.
Coach de l’AS Roma pendant quatre ans et demi (de 2005 à 2009), le technicien italien connait l’exigence des grands clubs européens. Quand on a vécu la pression romaine et toute la ferveur populaire et médiatique si souvent pesantes, on est prêt à affronter le climat marseillais. Le contexte de l’OM, aussi difficile soit-il ne devrait pas faire peur à Spalletti. Vainqueur de deux Coupes d’Italie avec les Giallorossi (en 2007 et 2008), l’entraîneur âgé de 55 ans est un homme qui sait prendre puis assumer ses décisions. En Italie ou en Russie, lorsqu’il a fallu mettre des cadors sur le banc, il l’a fait et personne n’a jamais bronché. Spalletti a de la poigne, tout ce dont Marseille a besoin, comme l’a confirmé Ludovic Giluly, actuel consultant BeIN Sport et ancien joueur de l’AS Rome (2007 – 2008) quand l’Italien était sur le banc : "C'est un entraîneur avec beaucoup de caractère, a déclaré Ludovic Giuly. Un travailleur. A Marseille, il pourrait chambouler pas mal de choses. Il ne se laisse pas faire, quand ça ne va pas aller, il va le faire savoir. Ça n'a rien à voir avec les entraîneurs français qu'on a. Dans un vestiaire, c'est quelqu'un de très exigeant par rapport à son système de jeu et quand il doit gueuler, il gueule."
" Il s'en fout de savoir comment s'appelle le mec, s'il ne travaille pas, il ne jouera pas "
Réputé pour faire jouer à ses équipes un football séduisant et porté vers l’offensive, le coach transalpin entrerait parfaitement dans le fameux projet marseillais défendu par Vincent Labrune. Le président de l’OM recherche un entraîneur capable de faire évoluer le club phocéen, un technicien qui a des idées et qui serait en mesure de faire de Marseille une formation qui pratique du beau jeu. Toujours selon Ludovic Giuly, l’Italien s’appuie sur la jeunesse de son effectif : "C'est un entraîneur qui fait travailler les jeunes. Donc quand on travaille, on progresse plus vite. Mais c'est surtout un mec qui a des idées et qui va au bout avec. Il s'en fout de savoir comment s'appelle le mec, s'il ne travaille pas, il ne jouera pas"
Technicien pointu, rarement satisfait et toujours en perpétuelle recherche d’améliorations pour bonifier sa formation, Luciano Spalletti a de l’expérience. Dans ce domaine, il apporte même plus de garanties que Villas Boas ou Laudrup. Le natif de Certaldo (en Toscane) a pris part à de nombreuses campagnes européennes (quart de finaliste avec la Roma en 2007). La seule chose qui pourrait s’opposer à la venue de Spalletti dans la cité phocéenne, c’est l’argent. Financièrement, il serait difficile de voir l’OM casser son budget pour engager un coach ayant son pedigree. L’ancien entraîneur du Zenit percevait 4,9 millions d’euros par an en Russie. A ce prix-là, c’est injouable pour l’Olympique Marseille.
Date de naissance : 7 mars 1959
Nationalité : italienne
Carrière de joueur : AC Entella Chiavari 1914, Spezia Calcio 1906, FC Esperia Viareggio, Empoli FC
Carrière d'entraîneur : Empoli FC, UC Sampdoria, Venezia Calcio, Udinese Calcio (à deux reprises), Ancona Calcio, AS Roma, FC Zenit
• Travailleur infatigable pendant sa carrière de milieu de terrain, Luciano Spalletti a su conserver cette mentalité depuis ses débuts au poste d'entraîneur dans son ancien club de l'Empoli FC. Spalletti connaît un succès immédiat.
• Après une bonne première saison dans l'élite italienne, Spalletti quitte Empoli pour l'UC Sampdoria, un club plus ambitieux. Malheureusement pour lui, son séjour au stade Luigi Ferraris tourne court, il est limogé après 28 rencontres lors de la saison 1998/99.
• Spalletti passe alors par les Venezia Calcio, Udinese Calcio et Ancona Calcio avant de reprendre la route d'Udine pour relancer sa carrière à l'entame de la saison 2002/03. Spalletti porte Udine à la sixième et la septième place du championnat avant d'entrer dans l'histoire du club en tant que premier entraîneur à mener l'Udinese en UEFA Champions League. Spalletti signe ensuite un contrat de deux ans avec l'AS Roma.
• En 2005/06, Spalletti établit un record de onze victoires consécutives en championnat et finit la saison en cinquième position avant que les tribunaux ne décident de rétrograder la Juventus, l'AC Milan et l'ACF Fiorentina. Cette décision offre la deuxième place aux Giallorossi. Spalletti est élu entraîneur de l'année en Serie A. Il mène la Roma vers le succès en Coppa Italia en 2007 et 2008, et deux quarts de finale de l'UEFA Champions League. Il démissionne en septembre 2009 et s'engage au Zenit trois mois plus tard.
• Rapidement, il offre une première Coupe de Russie au club depuis 11 ans, puis deux titres de champions en 2010 et 2011/12. Le Zenit passe la phase de groupes de l'UEFA Champions League pour la deuxième fois en 2013/14, mais des résultats décevants poussent Spalletti à quitter son poste avant le 8e de finale retour.
Luciano Spalletti, bons baisers de Russie
L’histoire entamée il y a plus de 4 ans entre Luciano Spalletti et le Zenit Saint-Pétersbourg s’est donc achevée ce 11 Mars 2014, 4 titres dans le panier et des présences régulières en Champions League. Lui qui avait fait les belles heures de la Roma avant de quitter le club de la capitale en Août 2009, signifiant à ses dirigeants qu’il manquait de moyens pour réaliser ses objectifs, devait insuffler au club russe son style de jeu séduisant et efficace et mettre en place une mécanique huilée, composée de joueurs de divers horizons, certains recrutés pour une fortune. Si au départ la propriété du géant Gazprom est partie sur les bons rails en battant plusieurs records locaux et en remportant le championnat, la suite est moins convaincante. Dès 2010, Spalletti instaure un agressif 4-2-3-1 qui mènera au titre de champion et restera invaincu pendant 26 rencontres consécutives, toutes compétitions confondues. Mais déjà, l’Europe semble échapper au technicien Italien, éliminé en 8è de l’Europa League face à Twente… La saison 2011/2012 confirmera la force du Zenit en son pays, l’arrivée de Criscito notamment apportera beaucoup et permettra une variation entre 4-3-3 et 5-4-1, tactiques moins risquées que le 4-2-3-1 mais tout aussi efficaces, puisque le Toscan lève son deuxième titre de champion (2012).
Mais encore une fois, c’est en Europe que les résultats ne sont pas à la hauteur des attentes des dirigeants… Car si la qualification à l’arrachée en phase de poules (dernier match, 0-0 face à Porto avec 9 arrêts du gardien) est une belle histoire, la suite l’est moins. Sèchement éliminés par le Benfica en 8èmes, l’ensemble de la planète football s’attendait à mieux de la part du club qui domine ses compatriotes en Russie. D’autant que les matchs qu’a réalisé le Zenit sont assez poussifs… Et cette frustration se ressentira d’autant plus l’année suivante où une fortune est déboursée pour recruter Hulk et Witsel mais ne passant même pas les poules de la compétition reine, la Champions League. Et les problèmes s’enchaineront lors de cette saison 2012/2013: Spalletti n’arrive pas à gérer la guerre entamée par ses joueurs ne tolérant pas les salaires exorbitants des deux nouveaux. Déclin de la motivation et nouveaux échecs en Europa League pousseront déjà Luciano au bord du ravin, jusqu’à la saison suivante où cette fois, la seconde place en championnat et la probable élimination européenne est de trop. “Grazie, mister“, Spalletti est licencié même si globalement, il a réalisé un travail satisfaisant chez les Zenitiki. L’Europe et l’orgueil de certains lui auront trop fait défaut… Lui qui pourtant avait imposé un style agréable à voir dès le départ, l’a vu s’estomper avec l’âge. Aujourd’hui, le natif de Certaldo va sans doute prendre un peu de repos, avant de repartir pour une nouvelle aventure car plusieurs clubs ont déjà dû se mainfester.
boodream a écrit:pretender, je suis le premier à avoir envie de me suicider devant la mentalité minable en L1, mais perdre 7-1, ça peut jamais de la vie "être tout à son honneur", amha.
Lorenzin' a écrit:Je multiplissois avec toi.
Au lieu que l'autre branleur dise "il faut prendre son temps pour choisir l'entraineur, patati et patata", le club n'a plus de temps à perdre pour être prêt avant septembre pour faire appliquer les choix tactiques et techniques, habituer les jouers et SURTOUT ne laisser aucun espoir à l'autre esthète de Neuilly Passi qui s'imagine déjà en futur Simeone.
Spaletti est idoine au projet.
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