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- Est-ce que cette victoire à l'extérieur assez large vous a donnés plus de garanties avant ce match face à Lyon et rassurés après les contre-performances à l'extérieur ?
Forcément. En gagnant à l'extérieur avec ce score-là, forcément, ça donne plus de garanties, ça donne plus de confiance. Mais on reste quand même conscients du match qui nous attend dimanche, que ce sera un tout autre match. Avec ce genre de résultat, c'est toujours mieux pour pouvoir aborder la rencontre qui nous attend dimanche.
- On a bien crû que tu ne voulais pas participer à cet OM-Lyon...
Ben pourquoi ?
- Parce que tu as failli prendre un carton rouge.
Non non non. Je n'allais pas prendre de rouge. Après, c'était plus... un jeu, on va dire, avec l'arbitre. Parce qu'il n'y avait pas de raison de me mettre un rouge sur cet action-là. J'ai déjà eu le jaune, donc... Mais je savais que je n'allais pas prendre le rouge. Il n'y avait pas de raison.
- Tu n'as pas eu peur quand il a sorti... ?
(Mandanda coupe.) Non, parce qu'il n'y avait pas de raison. Pourquoi me mettre un rouge ?
- Ca arrive que les arbitres se trompent.
Non, mais là, pour le coup, tu le justifies comment ?
- Moi, non ! Mais...
Donc, voilà, c'est pour ça. (rire)
- Turpin l'avait fait pour Mathieu.
Oui, mais, après, il siffle une faute, il pense que... Mais là, il vient de me mettre un jaune. Tu me remets un rouge, pourquoi ? (interrogatif)
- Parce que tu n'avais pas l'air content.
Non, non. Après, il n'y a pas eu de problèmes. On a discuté à la mi-temps. Je lui ai expliqué. Il m'a expliqué aussi pourquoi il avait pris cette décision, qu'il avait aussi envie de m'intimider un peu en me sortant le carton rouge. Ca n'a pas trop marché mais, voilà, il n'y avait rien de... rien de méchant.
- Tu t'en veux d'avoir pris ce carton jaune alors que vous meniez largement ?
Ben justement, après, c'est pour ça que je voulais qu'il vienne à côté de moi, ou que moi je puisse me rapprocher de lui pour lui expliquer. Qu'en gagnant 3-0 à 30 minutes de jeu, je n'avais pas forcément besoin de gagner du temps. Je lui ai expliqué pourquoi, en essayant de ressortir de derrière, j'avais les défenseurs qui étaient vachement bas, j'attendais juste que le bloc équipe monte pour pouvoir dégager tout simplement. Après, il l'a pris comme un gain de temps, mais comme je lui ai dit, à 3-0, surtout au début du match, je ne vois pas pourquoi je gagnerais du temps à ce moment-là. Mais bon, après, ce n'est qu'un fait de jeu. Moi, ça ne m'a pas marqué plus que ça, il n'y a pas eu de problème là-dessus donc voilà.
- Est-ce que les performances de Michy t'impressionnent, comme elles nous impressionnent nous les observateurs ?
Impressionner, non. Parce que j'ai la chance de pouvoir le côtoyer au quotidien, donc je sais de quoi il est capable. Maintenant, c'est clair que de pouvoir réaliser ce genre de performance en compétition, c'est toujours bien. C'est bien pour lui, c'est bien pour nous. Et ça montre la qualité que Michy peut avoir. Et puis, voilà... c'est un garçon qui a énormément de talent, qui a un gros potentiel. Aujourd'hui, il a un peu plus de temps de jeu donc ça lui permet de démontrer aussi. Donc voilà, on est contents et on espère surtout que ça va continuer et que ça va nous permettre de gagner d'autres matchs.
- Steve, tu côtoies Alexandre Lacazette en équipe de France. C'est le meilleur buteur de Ligue 1 aujourd'hui. Es-tu surpris de sa progression, et est-ce que pour toi, il y a vraiment une "dépendance Lacazette" à l'Olympique Lyonnais ?
"Dépendance Lacazette", je n'irais pas jusque-là. Mais c'est clair que c'est toujours bien de l'avoir dans l'équipe. Parce que, comme t'as pu me le dire, je le côtoie en sélection, c'est un garçon avec énormément de qualités. Aujourd'hui, c'est le meilleur buteur du championnat, donc une équipe avec ou sans le meilleur buteur, ce n'est pas la même équipe. Donc forcément, c'est important, je pense, pour les Lyonnais, que Lacazette soit présent.
- Est-ce un avantage précisément Steve de le côtoyer ? Parce que tu sais à peu près comment il évolue, ses appuis...
Non, il n'y a pas forcément d'avantage dans ce genre de situation. Parce qu'après, chaque ballon est différent, chaque situation est différente. Lui va la jouer peut-être différemment aussi. Donc, il n'y a pas forcément d'avantages là-dessus. Après... Non, je ne dirais pas que ce soit forcément un avantage.
- Est-ce que pour toi, avec Fékir, Lacazette-Fékir, c'est la meilleure paire d'attaquants de ce championnat ?
C'est une très très bonne paire de ce championnat. Après, la meilleure, je ne sais pas. Je ne suis pas là pour juger ou pour regarder. Mais c'est clair que c'est une très très belle paire d'attaquants, et ça va être difficile pour nous. On va avoir un peu de boulot je pense, mais ça va donner un beau match je l'espère.
- Leur force pour toi, c'est leur complicité ?
Oui, ils ont une bonne complicité. Ils arrivent à se trouver même dans les petits périmètres, dans les petits espaces, dans la surface, ils se trouvent assez facilement. Ils sont très adroits tous les deux. Et puis, techniquement, c'est vraiment très fort. Donc, oui, ils ont une belle complicité.
- Lequel des deux tu crains le plus ?
Non, après. Je n'en crains pas forcément un plus que l'autre. Je n'ai pas de crainte particulière mais... On est conscients qu'on joue, qu'on va recevoir le leader de ce championnat, qui a le meilleur attaquant, une belle paire d'attaquants aussi. Offensivement, ils sont très bons. Ca va être, j'espère, un bon match. Donc voilà, ils sont en pleine confiance, ils ont gagné 5-1 à Montpellier, nous, on a gagné 6-1 à Toulouse. Ca peut donner, j'espère, un bon match. Avec pas trop de buts, parce que je n'aime pas forcément ça. Mais voilà, ça va être, j'espère, un bon match.
- L'absence de Gourcuff, ça change le visage de cette équipe ?
Ben, Yo (Yoann) fait partie des grands joueurs de ce championnat, et de cette équipe lyonnaise. Donc, forcément, ils perdent un élément important. Mais, en même temps, il y en a d'autres derrière aussi qui sont capables de le remplacer, et de garder, de maintenir le niveau de cette équipe lyonnaise.
- Estimes-tu que vous êtes obligés de gagner pour rester concernés par la course au titre ?
Surtout ne pas perdre, surtout ne pas perdre, parce que je pense qu'on serait bien distancés. Et ça serait un peu compliqué après, derrière, de revenir. Si on pouvait avoir la bonne idée de gagner, ce serait bien. Parce que ça nous rapprocherait de cette équipe lyonnaise, et, comme t'as pu le dire, ça nous permettrait de croire encore jusqu'au bout à ce titre.
- Est-ce que vous estimez, toujours dans cette même idée, que Monaco constitue toujours une menace ? Ils sont à six points, un match de retard.
Oui, ils ont un match en retard. Donc, en gagnant ce match, ils reviendraient à trois points. Donc, forcément, Monaco reste une menace pour nous, ouais.
- Concrètement, vous pouvez vous satisfaire d'un match nul dimanche ?
Non, ce n'est pas l'objectif. On a cette ambition et cette envie de gagner, d'autant plus qu'on se retrouve à jouer à domicile. On n'a pas encore eu l'occasion de battre un concurrent direct cette saison. Donc ce serait bien de le faire ce week-end.
- En termes de confiance, ça ne vous manque pas justement ?
Non, parce que là, je le sais, parce qu'on en a parlé en plus il n'y a pas longtemps.. Ce n'est pas quelque chose qui nous tracasse et dont on parle toute la journée. On sait que c'est important, on sait qu'il faut le faire, mais il n'y a pas de raisons qu'on ne puisse pas y arriver. Parce qu'on a aussi des qualités pour mettre cette équipe en difficulté et on va tout faire pour pouvoir remporter ce match.
- Vous concédez pas mal d'occasions, notamment sur contre-attaques avec ce système très offensif. Est-ce que parfois, toi, en tant que gardien du but, tu te sens un petit peu abandonné par ta défense ? Et comment tu essayes de régler ces problèmes-là ?
Abandonné, non. Mais, après, on sait très bien qu'en jouant très haut comme ça, et en faisant le pressing, on est sujets aux contre-attaques. On essaye de parer au mieux, mais on ne peut pas toujours y arriver. On a eu une période, notamment le match face à Caen, où l'on a été pris assez souvent en contre. On l'a rectifié un peu contre Toulouse. Donc voilà, on travaille au quotidien, le coach est conscient de tout ça, nous aussi, donc on travaille au quotidien pour pouvoir s'améliorer et concéder beaucoup moins de contres. Mais, je ne me sens pas forcément abandonné.
- Face à Lyon, ça pourrait être ... ?
(Mandanda coupe.) Oui, après, ça peut être plus compliqué, mais, on verra bien.
- On se rend compte qu'il y a de la concurrence en ce moment. Ocampos qui conteste un peu Florian Thauvin, Michy/Gignac. Est-ce que pour toi, ça fait partie, c'est une des clés du succès du match contre Toulouse, le fait qu'il y ait un regain de concurrence ?
C'est toujours bien que s'installe dans un groupe de la concurrence. Parce que ça permet un peu d'élever le niveau de tout le monde. Et aujourd'hui, c'est clair qu'il y en a un peu plus, qu'il n'y en avait en début de saison. C'est bien pour tout le monde je pense. Parce qu'on a tous envie de jouer. Donc tout le monde va essayer d'élever son niveau de jeu au maximum, pour pouvoir faire partie du onze de départ.
- Est-ce que c'est juste une période pour Florian Thauvin, ou est-ce que, toi qui le connaît un petit peu, tu estimes qu'il va avoir la capacité de revenir très rapidement ?
Oui, mentalement, il est assez costaud. Comme je le répète aussi, il a beaucoup, beaucoup de qualités. C'est vrai qu'il a eu une période un peu plus compliqué. Mais, au niveau de l'état d'esprit, au niveau de son caractère, je sais bien qu'il est assez solide et assez costaud pour retrouver une place dans le onze de départ.
- Alors, Steve, il y a Lyon. Quelques semaines après, il y a Paris. Monaco fermera le ban des trois concurrents directs. Est-ce que là, on est vraiment rentré dans le dur, sur ces trois matchs. Est-ce qu'on y verra clair après ?
Ouais, même avant, je pense. Même avant. Parce que Monaco, on les joue assez tard je pense, mais déjà, dès ce week-end, il y aura déjà une bonne réponse sur la fin donnée à ce championnat. Pour nous. Donc, on sait très bien que ce match de Lyon est un match très important et qu'il va falloir bien le négocier, et prendre les trois points tout simplement. Après, on verra le reste. Parce qu'il y a un match avant Paris, il y a le match à Lens. Ensuite, Monaco arrive un peu plus tard, donc je pense que déjà, négocier ce match-là, voir le résultat à la fin de la rencontre et, à partir de là, peut-être qu'on en saura un peu plus.
- Le champion de France, il est dans ces trois équipes ? Vous, Paris et Lyon ?
Après, Monaco a fait aussi un très bon retour, une très belle deuxième partie de saison. Donc on peut aussi le compter dedans. Mais je pense qu'aujourd'hui, c'est compliqué pour les autres de pouvoir recoller. Surtout comme je dis, si Lyon est amené à gagner, que Paris enchaîne. Je pense que pour les autres, ça va être compliqué.
- Depuis la trêve hivernale, on parle beaucoup de ces trois matchs à domicile, contre Lyon, Paris et Monaco, en se disant que vous avez peut-être aussi votre destin en main en les recevant. Est-ce que le fait d'aborder Lyon, peut-être au moment où vous avez montré le plus de fébrilité à domicile de la saison, avec la réception de Reims, puis celle de Caen, ça peut vous faire douter un petit peu ?
Non, pas du tout. Franchement, non. On a eu, c'est clair, face à Caen... On n'a pas été bons, on a concédé énormément d'occasions. Après, on a rectifié un peu le tir à Toulouse. Donc on est sur une bonne dynamique. Je reste plus là-dessus, sur la dynamique générale, que, simplement, sur la dynamique à domicile.
- Vous risquez de jouer à 3 ou 5 derrière face à Lyon. Est-ce que c'est toujours un système qui vous convient moins que l'autre ?
Mais, pourquoi, tu dis "tu trouves" ? Parce que je n'ai jamais dit moi que...
- Non (rire). C'est une question.
Non, moi, je n'ai pas de problèmes avec le système. Et puis, dire moi, qu'il ne me convenait pas, ce serait aller à l'encontre des décisions ou des méthodes du coach. Et ça, c'est pas du tout moi, ça. Donc, le coach fait ses choix-là et à nous d'être au mieux pour s'adapter et faire le maximum. Et puis, de gagner ce match, tout simplement.
- On sent une certaine excitation autour de ce match, du moins à l'extérieur, avec le record du stade qui risque d'être battu. Est-ce que vous, dans le vestiaire aussi, vous êtes également dans cet état d'esprit ?
Pas encore, je pense. Je pense qu'on est conscients du match à venir, de l'importance du match qui arrive dimanche. Mais on reste quand même assez calme et assez serein.
- Steve, avec le match de Toulouse, beaucoup de supporters commencent à reprendre espoir, et l'espoir de retrouver l'équipe qu'il y a eue en début de saison, notamment avec la série de huit victoires. Est-ce que toi aussi, tu vois des signes qui pourraient laisser penser qu'on pourrait retrouver cet OM-là, flamboyant ?
En tout cas, on fait tout pour. Même si on est conscients qu'à Toulouse, tout n'a pas été parfait. On a eu aussi un peu de réussite à des moments importants du match. Il y a encore pas mal de choses à rectifier. Mais au niveau de l'état d'esprit, au niveau de l'engagement, des intentions, on est dans le vrai. Il faut garder ça et corriger les petites erreurs qui peuvent nous coûter cher sur des matchs plus difficiles.
- Marcelo Bielsa, quand il est arrivé, a changé beaucoup de choses. Notamment dans la manière de jouer. Même pour toi, cela a changé quand même pas mal de choses parce qu'on te demande de repartir, beaucoup plus souvent, dans un jeu au sol. Est-ce que pour un gardien titulaire dans un club du top 3, être autant sollicité, parce que tu as quand même beaucoup d'interventions à faire, est-ce que tu t'attendais à ce genre de comportements cette saison ?
Non, je ne m'attendais pas forcément à être autant sollicité lors de nos rencontres. Mais, en même temps, tant mieux pour moi aussi, parce que cela me permet de vivre les matchs et de participer un peu plus. Après, ouais... ça va, c'est bien.
- Tu t'es senti progressé dans le jeu ?
Oui. Après, je joue beaucoup plus, déjà, au niveau du jeu au pied, beaucoup plus court, je suis beaucoup plus sollicité. Donc forcément, tu progresses aussi là-dessus. Après, on apprend toujours. Dans chaque situation, dans chaque but encaissé, dans chaque occasion concédé... Donc, pour l'instant, oui, je continue toujours à apprendre et à progresser.
- Steve, il y aura une minute de silence sur les terrains de Ligue 2 et Ligue 1 par rapport au drame qui a eu lieu en Argentine ? Est-ce que tu peux nous dire quelques mots sur cette solidarité entre sportifs, qui s'est particulièrement exprimé depuis mardi ?
C'est clair. Quand on a appris ce drame, ça a été pour nous très choquant. On ne peut même pas imaginer ce genre de choses. Après, c'est important qu'il y ait cette solidarité, non pas seulement pour les trois sportifs qui sont décédés, mais pour toutes les personnes. Et ce week-end, une minute d'applaudissements est prévue de notre part, et on portera aussi un brassard noir pour les sportifs mais aussi pour notre président qui a perdu son papa cette semaine. Ce sont des événements qu'on n'imagine pas et qu'on n'aime pas forcément. Je ne sais même pas quoi dire tellement c'est choquant et c'est triste.
- Steve, la transition est un peu maladroite mais il t'a plu le comité d'accueil pour Marcelo Bielsa ?
Oui, c'est vraiment maladroit. (silence) Ouais, après, je ne sais pas forcément, il y a un événement particulier aujourd'hui, je ne sais pas ?
- Des supporters ont juste peur qu'il s'en aille. Alors ils veulent tout faire pour...
Ben ça montre l'importance que le coach peut avoir. Et puis, il est très apprécié ici. C'est bien pour lui. Je pense que ça fait toujours plaisir d'avoir des comités d'accueil comme ça, donc il sera content je pense.
- On l'appelle San Marcelo maintenant !
C'est beau. Tant mieux, c'est bien.
- J'ai aussi une question. Qu'as-tu pensé de la qualification de Paris ? Avec quel regard tu as suivi ça ?
Déjà, ils ont été très solides. A dix contre onze, pendant plus d'une heure, de faire ce qu'ils ont fait, ça démontre la qualité de cette équipe et la qualité des joueurs qui composent cette équipe, et puis, c'est surtout bien pour le football français. C'est surtout une bonne chose pour le football français, donc, tant mieux pour eux, et pour le football français.
- Est-ce que tu es content pour eux, ou est-ce qu'il y a une petite pointe de jalousie ?
Non, pas du tout de jalousie. Tant mieux pour eux, honnêtement. C'est vraiment bien pour le PSG et bien pour le football français.
- Ca ne te pas fait mal à la tête quand on s'apprête à les recevoir dans quinze jours ?
Oui, on voit aussi sur ce genre de rencontres que, quand ils élèvent leur niveau, c'est une équipe qui est solide et c'est une équipe qui est vraiment très très forte. Mais je ne suis pas surpris parce que je le savais. Mais là-dessus, je ne suis pas surpris.
- Ca peut être positif pour Marseille qu'ils continuent l'aventure en Ligue des champions ?
Après, c'est pareil. On ne sait pas. Ca peut être positif comme ça peut être négatif. Parce que s'ils prennent confiance et qu'ils enchaînent les matchs de cette manière-là, ça va être négatif pour nous. Parce qu'à ce niveau-là, je pense que c'est difficile d'aller les chercher. Maintenant, s'ils ne se concentrent que sur la Ligue des champions, là, c'est autre chose. On verra les semaines à venir.
- Steve, les trois dernières saisons, cela a été compliqué contre Paris, Lyon, Monaco. Sauf le dernier match à domicile contre Lyon la saison dernière, une belle victoire 4-2. Tu te rappelles bien, qu'est-ce qui avait fait la différence ce jour-là, l'ambiance ?
(silence)
- Tu ne te rappelles pas. Ouh, c'est dommage (rire).
Qu'est-ce qui avait fait la différence ? Je ne sais pas. Je sais qu'on ouvre le score assez rapidement, donc forcément, en ouvrant le score rapidement, ça change le cours du match. Et puis, oui, on était dans un bon jour, on était bien, le stade était plein avec une belle ambiance. Le match a tourné en notre faveur tout simplement. Alors que je prends l'exemple du PSG ou de Monaco, on avait été très bien, on avait notamment fait une bonne première mi-temps face au PSG. Au final, on perd 2-1, parce que cela a basculé sur des détails, tout simplement. Ce jour-là, il y avait plus de réussite de notre côté et c'est tout.
- Toi qui est là depuis un certain temps, est-ce que le fait d'avoir eu Bielsa cette saison qui prend pas mal la lumière médiatique, est-ce un confort pour les joueurs ou pas spécialement ?
Ouais, peut-être. Ouais. Ouais, peut-être. Peut-être que c'est peut-être plus facile parce que c'est le coach qui absorbe tout, tout simplement. Mais, dans tout. Que ce soit médiatiquement, que ce soit dans les défaites, dans les victoires donc, tant mieux. En plus, il a les épaules pour donc c'est bien.
- Steve, une question sur le match aller. Avec Anthony Lopes, vous aviez été quand même très sollicités. Vous aviez été décisifs à plusieurs reprises.
Surtout Anthony !
- Ouais. Est-ce que tu t'attends à revivre un tel match, à être plus sollicité face à cette attaque lyonnaise ? Que penses-tu de la progression aussi d'Anthony Lopes aussi, à Lyon ?
Sur la physionomie de cette rencontre, honnêtement, je ne sais pas trop comment ça va se passer. Mais, je présume, qu'en ayant les deux meilleures attaques, il va y avoir pas mal d'occasions et on risque d'être sollicités. Après, sur Anthony Lopes, aujourd'hui, je suis vraiment admiratif de ce qu'il fait. Aujourd'hui, cela fait partie des meilleurs gardiens de ce championnat. Il est très régulier, il est décisif avec Lyon. Si Lyon est aussi premier, c'est en grande partie grâce à lui parce qu'il a été décisif à des moments importants. Il continue de progresser match après match, et, il peut, je pense, faire une très belle carrière.
Merci.