Suite de mes aventures culinaro - footballistiques.
Ce soir-là c'était le lendemain de l'anniv' de ma femme. La veille restau et sortie, la journée boulot jusqu'à 20h. Je rentre à 21h, crevé avec une seule envie : me caler devant le match et mon ordi pour commenter avec vous. Mais tu rêves, mon gars ! Ma chère et tendre m'apprend que son frère a proposé qu'on aille manger une pizza (oui, je sais, faut que je surveille mon régime
). Aaaaaarrrrrfffff !
Pendant qu'elle se prépare je mate les premières minutes. En descendant à Marseille, j'écoute la radio dans la voiture (je sais, c'est limite pour l'anniv de madame, mais bon chacun ses concessions et arrêtez de m'interrompre ou je ne vais pas m'en sortir). On arrive à la mi-temps à la pizzeria du copain de notre nièce. Dans l'avant salle, première question au patron : "tu passes le match, hein, dis, tu passes le match, hein, hein" ? Réponse : "oui, t'inquiète, il viennent de marquer le deuxième".
On se met à table juste sous la TV grand écran, je m'impose dans la chaise face à icelui. Le temps de m'asseoir, corner pour le SMC, but !
Bon, pas grave, ça va aller, on attaque le vin en attendant de commander, il est horrible, beurk, et merdekeskifonlà, putain, re-but.
Et merde, on va perdre deux points, là arrêtez de déconner et si mon beauf continue à plaisanter là-dessus il va se prendre ma figatelli / mozza en perruque dès qu'elle arrive et PUTAIN, NON !
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Inutile de dire que la pizza a eu du mal à passer, que vin horrible ou pas, j'ai descendu la quasi totalité de la boutanche à moi tout seul parce que sinon j'étais pas le convive idéal ce soir-là. Bizarrement, après 1/2l, je m'en foutais un peu... de pas être un bon convive, pas du match.
Putain, à cause de ce match, j'ai carrément décroché pendant 8j tellement j'étais vénère et du coup j'ai manqué le festival de buts à Toulouse.