[2014/15 - Ligue 1 - J27] OM 2-3 Caen

i télé ce matin annonce un clash entre MB et APG et dit que APG aurai quitté l'entrainement hier soir, fâché d'être remplaçant

Allez hop, je suggère que Gignac soit écarté jusqu'à la fin de saison sane versement de salaire (faute lourde )

fils de pute de cancer de merde

C'est l'occasion rêvée pour l'écarter du groupe ... Ca règle le pb de surplus d'attaquant décrit par la provence d'hier !

Ça serait tellement bon de plus revoir ce gros porc sous notre maillot

Il se prend pour qui ? Il se croit où ? Je suis le Président du club, faute lourde et licenciement .

J'espère simplement que par le biais des "clans" et des "copinages" dans les vestiaires avec Gignac, ca ne va pas plomber la fin de saison !

Avec un président fort, il ne serait plus au club et il n'a pas le talent de Cantona pour se permettre ce qu'il se permet cette truie.

Il devrait dans pas longtemps annoncer sur Twitter qu'il n'y a pas eu de clash mais qu'il a du aller chez le diététicien en urgence ou ce faire greffer un cerveau avec option 1 pied acheté , le 2ème offert

et pendant ce temps la provence et le phoceen qui mette gignac dans le compo probable ce matin.

ça semble vouloir dire que le poste d'avant centre lui appartient ,qu'il est titulaire du poste tant qu'il est à l'OM et que l'entraineur n'a pas à décider de changement
il n'est donc pas conscient de la nullité de ses 10 dernières prestations
c'est grave

Il a zappé la scéance vidéo, Bielsa l'a envoyé avec les jeunes, il s'est barré puis il a fait demi-tour.

le mec est mauvais depuis des mois et la seule fois ou on le met sur le banc il fout le bordel... belle mentalité

Comment ?! Gignac une sale mentalité ?!

de toute façon , il devrait comprendre que s'il veut se trouver un club
pour l'an prochain, le mieux pour lui , est de ne plus jouer jusqu'à la fin de l'année

Le gars est sans contrat à la fin de saison...qu on le mette au placard.
J espère qu il ne pratiquera pas là politique de la terre brûlée et demandera à ses copines de lever le pied.
1 non titularisation et le gars péte un câble, et ça se dis être un cadre....
Si bielsa reste...et même s'il part, qu on arrête de recruter ces putains de divas à la mentalité degeulasse.

L'amour du maillot...le club de cœur...toussa...

L'article et la compo probable

Spoiler: montrer

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Gignac-Bielsa, ça chauffe

Après avoir appris qu'il serait remplaçant ce soir contre Caen, l'attaquant marseillais a quitté la mise au vert. Puis est revenu... Retour sur une journée mouvementée.
AU MOMENT de faire le bilan de la saison marseillaise, fin mai, il faudra peut-être se souvenir de ce jeudi 26 février 2015. Troisième de L 1 après 26 journées à quatre points du leader lyonnais, l'OM vit depuis plusieurs semaines un quotidien complexe. Entre lassitudes psychologiques liées à une méthode Bielsa exigeante, un groupe qui a parfois des difficultés à cohabiter et des relations pas toujours limpides avec le technicien argentin. Nouvelle preuve ces dernières heures avec ce que l'on peut décrire comme un clash entre le meilleur buteur de l'OM, André-Pierre Gignac, et Marcelo Bielsa. Initiée la semaine dernière avec le retard d'« APG » à l'entraînement pour cause officiellement de « dentiste », la querelle entre les deux hommes a gagné en intensité ces derniers jours. Mercredi soir, alors qu'il participe normalement à la séance, l'international français (29 ans) sent qu'il sera pour la première fois de la saison remplaçant en L 1. Dépassé dans l'esprit de Bielsa par la performance lors des dernières séances d'entraînement et à Saint-Étienne du Belge Michy Batshuayi, l'ancien Toulousain décline une session vidéo individuelle initiée par Bielsa et son staff.

RENVOYÉ AVEC LES JEUNES, IL CRAQUE

À cet instant, plusieurs témoins décrivent un technicien argentin excédé par le comportement de son attaquant vedette, perçu alors comme un enfant gâté. Vexé d'avoir été déclassé, Gignac, qui garde à l'esprit son renvoi prématuré de l'entraînement quelques jours plus tôt, ne cherche pas à cacher son agacement. En manque de réussite ces dernières semaines après avoir porté l'OM tout l'automne, Gignac va payer son attitude très vite : hier, il n'a pas été convié à l'intégralité de la séance du groupe pro et a été prié d'aller s'entraîner sur un autre terrain, celui « du haut » à la Commanderie, avec des jeunes. Là encore, comme quelques années plus tôt sous la direction de Didier Deschamps la veille de la réception de l'Olympiakos en Ligue des champions, en novembre 2011, APG ne peut l'accepter. Alors que le groupe a commencé la mise au vert, il quitte le centre d'entraînement Robert-Louis-Dreyfus à bord de son véhicule sous les yeux ébahis de certains salariés du club. Fin de l'histoire ? Non, car à l'OM, les feuilletons connaissent souvent des épisodes inattendus.

Gignac, sûrement instruit par l'expérience de sa riche et tumultueuse aventure au club, va changer d'avis et revenir sur ses pas. En clair, regagner le centre d'entraînement. Hier soir, alors que, dans un premier temps, il en avait été écarté, le buteur faisait partie du groupe appelé à affronter Caen. À moins que Marcelo Bielsa ne change d'avis cette nuit ou qu'il ait tenté de dissimuler la querelle en couchant le nom du joueur sur la liste officielle communiquée à la presse et au public, Gignac sera donc remplaçant ce soir. Reste nécessairement une question : alors que l'OM traverse une période sportive moins faste, quelles conséquences concrètes ce clash sur la suite de la saison de l'OM ? Réponses fin mai. Double buteur le week-end dernier, Michy Batshuayi, aligné d'entrée ce soir, détient peut-être une partie de la réponse. Le Belge a été recruté l'été dernier pour prendre la succession de Gignac, dont le contrat se termine en juin. En grande forme, il a peut-être l'occasion de commencer son règne un peu plus tôt. Mais pour ça, il devra faire oublier son aîné, ce qui est loin d'être une mince affaire.

Un gars qui est fâché car il n'est pas titulaire, ça doit être la première fois que ça arrive dans l'histoire du foot
Va falloir brûler sa caravane

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Après avoir appris qu'il serait remplaçant ce soir contre Caen, l'attaquant marseillais a quitté la mise au vert. Puis est revenu... Retour sur une journée mouvementée.

AU MOMENT de faire le bilan de la saison marseillaise, fin mai, il faudra peut-être se souvenir de ce jeudi 26 février 2015. Troisième de L 1 après 26 journées à quatre points du leader lyonnais, l'OM vit depuis plusieurs semaines un quotidien complexe. Entre lassitudes psychologiques liées à une méthode Bielsa exigeante, un groupe qui a parfois des difficultés à cohabiter et des relations pas toujours limpides avec le technicien argentin. Nouvelle preuve ces dernières heures avec ce que l'on peut décrire comme un clash entre le meilleur buteur de l'OM, André-Pierre Gignac, et Marcelo Bielsa. Initiée la semaine dernière avec le retard d'« APG » à l'entraînement pour cause officiellement de « dentiste », la querelle entre les deux hommes a gagné en intensité ces derniers jours. Mercredi soir, alors qu'il participe normalement à la séance, l'international français (29 ans) sent qu'il sera pour la première fois de la saison remplaçant en L 1. Dépassé dans l'esprit de Bielsa par la performance lors des dernières séances d'entraînement et à Saint-Étienne du Belge Michy Batshuayi, l'ancien Toulousain décline une session vidéo individuelle initiée par Bielsa et son staff.

RENVOYÉ AVEC LES JEUNES, IL CRAQUE

À cet instant, plusieurs témoins décrivent un technicien argentin excédé par le comportement de son attaquant vedette, perçu alors comme un enfant gâté. Vexé d'avoir été déclassé, Gignac, qui garde à l'esprit son renvoi prématuré de l'entraînement quelques jours plus tôt, ne cherche pas à cacher son agacement. En manque de réussite ces dernières semaines après avoir porté l'OM tout l'automne, Gignac va payer son attitude très vite : hier, il n'a pas été convié à l'intégralité de la séance du groupe pro et a été prié d'aller s'entraîner sur un autre terrain, celui « du haut » à la Commanderie, avec des jeunes. Là encore, comme quelques années plus tôt sous la direction de Didier Deschamps la veille de la réception de l'Olympiakos en Ligue des champions, en novembre 2011, APG ne peut l'accepter. Alors que le groupe a commencé la mise au vert, il quitte le centre d'entraînement Robert-Louis-Dreyfus à bord de son véhicule sous les yeux ébahis de certains salariés du club. Fin de l'histoire ? Non, car à l'OM, les feuilletons connaissent souvent des épisodes inattendus.

Gignac, sûrement instruit par l'expérience de sa riche et tumultueuse aventure au club, va changer d'avis et revenir sur ses pas. En clair, regagner le centre d'entraînement. Hier soir, alors que, dans un premier temps, il en avait été écarté, le buteur faisait partie du groupe appelé à affronter Caen. À moins que Marcelo Bielsa ne change d'avis cette nuit ou qu'il ait tenté de dissimuler la querelle en couchant le nom du joueur sur la liste officielle communiquée à la presse et au public, Gignac sera donc remplaçant ce soir. Reste nécessairement une question : alors que l'OM traverse une période sportive moins faste, quelles conséquences concrètes ce clash sur la suite de la saison de l'OM ? Réponses fin mai. Double buteur le week-end dernier, Michy Batshuayi, aligné d'entrée ce soir, détient peut-être une partie de la réponse. Le Belge a été recruté l'été dernier pour prendre la succession de Gignac, dont le contrat se termine en juin. En grande forme, il a peut-être l'occasion de commencer son règne un peu plus tôt. Mais pour ça, il devra faire oublier son aîné, ce qui est loin d'être une mince affaire.


Marcelo Bielsa est l'un des personnages centraux de la L 1 mais il pourrait n'y rester qu'une saison. Les arguments plaidant en faveur du maintien de l'entraîneur argentin sont rares.

MÊME UN PEU CHANCEUX, son coaching de kamikaze contre Saint-Étienne, dimanche dernier, a rappelé que Marcelo Bielsa restait un personnage à part, qui fait parler la Ligue 1 et transpirer ses joueurs. Enfin, quand ils en ont envie... Certains avaient peut-être perdu un peu le goût de l'effort depuis quelques semaines mais ce finish complètement fou chez les Verts et les coups tactiques du technicien argentin semblent avoir réveillé l'OM.

L'impression demande confirmation contre Caen, ce soir, alors que les joueurs marseillais sont persuadés que les trois prochaines journées vont être décisives. Dans cet intervalle, Lyon, qui se déplacera trois fois d'affilée avec un bouquet final au Vélodrome le 9 mars, n'a pas le calendrier le plus facile. Si l'OM, qui compte ce matin quatre points de retard sur le leader, n'est pas distancé à l'issue de cette série par l'équipe d'Hubert Fournier ou par le Paris-SG, les rêves d'un titre de champion de France seront encore permis. Bielsa y croit et il a d'ailleurs rappelé aux joueurs que, même si le contenu de leur deuxième mi-temps avait été bon dans le Forez, ils avaient abandonné deux points à l'arrivée et ne pouvaient pas s'en satisfaire. Avec cet effectif-là, qui n'est pas le meilleur de Ligue 1 ni le plus clinquant, par rapport à certaines saisons marseillaises moins réussies, être champion serait un exploit considérable dont le mérite reviendrait en grande partie à Bielsa. On ne lui a pas posé la question récemment mais nul doute qu'une deuxième place de L 1, avec l'assurance de toucher les quelques 30 M€ de la Ligue des champions, suffirait largement à contenter Vincent Labrune.

Vitale financièrement, la Ligue des champions pourrait aussi éviter au président marseillais de chercher un nouvel entraîneur. Marcelo Bielsa, dont le contrat lui permet de partir au terme de la première de ses deux années de contrat, comme à Bilbao (voir par ailleurs), serait plus facilement tenté de poursuivre l'aventure marseillaise en cas de C 1. Du moins c'est une supposition, car pas grand monde ne connaît ses intentions réelles, pas même Labrune, avec lequel les relations sont glaciales. Les récentes déclarations de l'Argentin n'ont pas vraiment contribué à dissiper le doute, alors qu'il est courtisé par des sélections nationales plus rémunératrices et moins stressantes au quotidien qu'un club comme l'OM.

LES JOUEURS SPÉCULENT AUSSI SUR L'AVENIR DE BIELSA

L'incertitude entretenue par « El Loco » n'a pas que des inconvénients et motive sûrement ses moins fidèles partisans, qui espèrent n'avoir plus que trois mois à tirer. Le contenu de leur match à Saint-Étienne le prouve : les joueurs marseillais n'ont pas lâché leur entraîneur et ils seraient fous de le faire alors qu'un titre de champion de France est en jeu. C'est juste que la plupart en font beaucoup moins à l'entraînement ces dernières semaines et ce genre de laisser-aller vient brouiller les récents messages d'admiration de Dimitri Payet sur le site du club ou les propos de Steve Mandanda, qui a émis, dans le JDD, son envie de voir Bielsa rester à l'OM la saison prochaine. Le souhait du capitaine marseillais sera-t-il entendu ? Bielsa constate aussi cette lassitude chez ses troupes et il ne fera pas l'année de trop, même si certains joueurs parient qu'une qualification directe en C 1 le convaincrait de rester une saison de plus.

Avec quel objectif et avec quelle équipe, alors que des éléments comme André-Pierre Gignac et André Ayew vont quitter le club ? La question est primordiale et, si Bielsa relève le challenge d'une deuxième saison marseillaise, ce qui n'est pas la tendance, Labrune devra lui offrir une équipe compétitive en investissant lors du mercato. Sur ce sujet, Bielsa s'est senti trahi une fois et il l'avait fait savoir assez bruyamment le 4 septembre, lors d'une conférence de presse mémorable. Est-il prêt à accorder une nouvelle fois sa confiance à son dirigeant ? C'est aussi un des noeuds du problème.


Les 4 successeurs possibles

Hervé RENARD

En quelques mois, au fil d'un bail sochalien réussi malgré une fin douloureuse mais surtout une Coupe d'Afrique des nations remportée avec la Côte d'Ivoire il y a quinze jours, Hervé Renard s'est construit une solide réputation de manager. Ses relations parfois heurtées avec la Fédération jettent une ombre sur son avenir à la tête des Éléphants. S'il est soucieux de laisser une trace dans l'Hexagone, où il avait failli s'installer à l'été 2014 (Lyon, Lorient, Bastia), Renard ne cache pas sa volonté de prendre place sur un banc outre-Manche cet été (West Ham, Newcastle…). En aura-t-il l'opportunité ? Proche de certains agents bien implantés en Angleterre, il attend une opportunité. En cas d'échec, comme nous le révélions, Lille s'est positionné en fin d'année dernière. Et Marseille ? S'il est intéressé, Vincent Labrune pourra prendre conseil auprès d'André Ayew, très proche de Renard.

Vahid HALILHODZIC

Libre, 62 ans

L'ancien entraîneur de Lille (1998-2002), de Rennes (2002-2003) et du Paris-SG (2003-2005) est libre depuis son départ de Trabzonspor, en novembre. À 62 ans, il ne manque pas de propositions. La fédération japonaise, notamment, voudrait en faire son nouveau sélectionneur. Mais le technicien bosnien n'a pas l'intention de se précipiter et préférerait patienter jusqu'à la fin de la saison. Outre la solution OM, il sait ainsi que René Girard, sous contrat avec le LOSC jusqu'en juin 2016, n'ira pas forcément au bout de son engagement. Or Halilhodzic habite toujours dans la région lilloise.

Claudio RANIERI

Libre, 63 ans

La piste de l'Italien est plausible car son nom avait trotté dans l'esprit de Vincent Labrune, au printemps dernier, mais le président de l'OM ne l'imaginait pas, alors, quitter Monaco. Après deux saisons à l'ASM, qu'il avait remontée de L 2 avant de la hisser jusqu'à la deuxième place du Championnat derrière le PSG, Ranieri avait accepté de devenir le sélectionneur de l'équipe de Grèce. Un poste dont il sera démis, le 15 novembre dernier, après une défaite historique contre les Iles Féroé (0-1), dans le cadre des qualifications à l'Euro 2016.

QUIQUE SANCHEZ FLORES

Libre, 50 ans

Au printemps dernier, après l'échec des négociations avec André Villas-Boas, l'Espagnol s'était retrouvé en « finale » avec Marcelo Bielsa pour occuper le banc de l'OM. Passé par Valence, Benfica et l'Atlético Madrid, avant de tenter une expérience au Moyen-Orient, Quique Flores avait fini par revenir à Getafe, le 5 janvier dernier, dix ans après avoir entraîné le club de la banlieue madrilène (2004-05). Il en a démissionné… hier matin, lâchant : « C'est une décision personnelle. Cela dignifie ma profession et c'est aussi pour respecter mes idées. » Apprécié de Vincent Labrune, l'ancien joueur de Valence et du Real Madrid est donc à nouveau libre.


Auteur d'un coaching audacieux et payant à Saint-Étienne, Marcelo Bielsa devrait poursuivre sur la voie du changement, ce soir face à Caen. Les gagnants : Ayew et Batshuayi.

DANS TOUTES les décisions géniales, il peut y avoir une part de chance et elle n'a pas abandonné Marcelo Bielsa, dimanche dernier à Saint-Étienne (2-2). Alors que son équipe est menée 1-0 à l'heure de jeu, l'entraîneur argentin s'apprête à sortir en même temps André-Pierre Gignac pour Michy Batshuayi, Brice Dja Djédjé pour Baptiste Aloé et Alaixys Romao pour… Florian Thauvin.

Titulaire à chaque match de Ligue 1 depuis vingt-cinq journées, l'attaquant est exceptionnellement sur le banc car malade. Mais l'ailier refuse d'entrer en jeu car il ne se sent pas bien, il a mal au ventre. Et Romain Alessandrini en profite pour fouler la pelouse de Geoffroy-Guichard. L'ancien Rennais sera impliqué sur les deux buts de Batshuayi…

À la fin du match, le technicien sud-américain a minimisé le génie de son coaching, parlant d'une erreur de compréhension avec Dja Djédjé, qu'il pensait blessé, ce que l'on n'est pas obligé de croire vu que le latéral droit, déjà averti, était à deux doigts du carton rouge. Mais il n'a pas dit un mot sur ce petit coup de pouce du destin avec Alessandrini. On ne lui en voudra pas : les louanges, finalement, étaient méritées. Trois remplacements simultanés, cela n'arrive pas tous les week-ends en L 1 et le procédé a de toute façon piqué les joueurs, au moins autant que le changement de système avec André Ayew au milieu, une solution qui pourrait être reconduite aujourd'hui face à Caen.

THAUVIN, SUJET DE CRISPATION

Ce n'est pas tous les jours non plus que Bielsa influe autant sur le sort d'un match cette saison. En ce moment, toutes ses décisions pèsent. Contre Reims (2-2), ses changements, judicieux d'abord, puis prudents en fin de rencontre, avaient fait autant de bien que de mal. Même s'ils se sont fait rejoindre une nouvelle fois en fin de match, les Marseillais ont, pour la première fois depuis longtemps, fait forte impression dans la dernière demi-heure à Saint-Étienne.

De quoi se demander si la ligne offensive qui a terminé le match ne doit pas être reconduite face à Caen, ce soir. Ce n'est pas si simple ? Bielsa ne se ferait pas d'ennemis dans son groupe s'il sortait du onze de départ Gignac et Thauvin. Les joueurs sont encore focalisés sur le titre de champion et, à trois mois de la fin de saison, toute décision qui les fera gagner sera la bonne. Mais Gignac, en manque d'efficacité, n'est pas n'importe qui avec ses 14 buts cette saison. L'ancien Toulousain n'a visiblement pas bien vécu, ces derniers jours, sa probable sortie du onze de départ (voir par ailleurs), même si son entraîneur s'est employé à le ménager avant-hier en conférence de presse.

Le cas de Thauvin mériterait moins de pincettes. Ses performances sont ternes depuis des mois. Bielsa l'adore, mais il ne peut ignorer que le statut d'intouchable, que lui et son président Vincent Labrune lui ont conféré, constitue l'une des crispations du vestiaire. « On sent qu'il y a une hiérarchie sur les côtés, tout le monde le voit » , a lancé son concurrent Alessandrini mercredi. Sans suivre son regard, on a compris de qui il voulait parler. On verra si les choses changent ce soir.