MassaliaLive.com

[Jester]

[gigi]

Jester, « sa sort dans la journée ». Kevin est certainement très fiable…

[peezee]

Alors que pas une seule faute jamais dans les tweets de LaMinutePablOM...

Ah oui, et jamais la moindre info non vérifiée depuis qu'on en parle ici je crois.

[Jester]

#insider

[pretender]

Si si, LaMinute s'est déjà trompé et a déjà pourri son orthographe aussi.

Comme actusom itou.

Ne pas se fier à l'orthographe en l'occurrence.

[JMaulas]

Les amis vous pensez pas que le OM Reims du 13 va etre avancé au 12 voir au 11 ? (match de la ldc dans le semaine qui suit..)

[peezee]

pretender, ah bon ? Pas souvenir en tous cas depuis qu'on en parle régulièrement ici de ce compte - mais bon ça a pu arriver ponctuellement mais en comparaison avec l'immense majorité des twittos y'a pas photo.

[Serber]

Les amis vous pensez pas que le OM Reims du 13 va etre avancé au 12 voir au 11 ? (match de la ldc dans le semaine qui suit..)

Le match retour de qualif pour la Champions se tenant le 15.08. Ce match face à Reims ne se jouera pas le 13.08, c'est certain.

[JMaulas]

@serber on est d'accord ...
Faut que je prévois le déplacement ... On peut savoir quand le match sera reporté ?
En esperant qu'ils prévoient pour le 12
J'attends l'info

[peezee]

JMaulas, maintenant que Textor t'a mis à la retraite, tu dois avoir un agenda très light, non ?

[Sherlock]

sur le site off cest indiqué pour samedi 12 à 17h. Billeterie complete mais plateforme de revente via le site off qui tourne.

[Dragan]

Information

Série (2/4) -1943, l'année maudite du foot français : Marseille va droit au but

Véritable machine à marquer, l'OM remporte une finale de Coupe de France en deux actes pleins de rebondissements, tout en subissant les contrariétés du régime de Vichy.



L'envie de voir, d'acclamer, et pourquoi pas d'embrasser leurs héros est plus forte que tout. Plus forte que la prudence dont il faut faire preuve depuis que les soldats allemands ont débarqué en ville, en novembre 1942. Plus forte que la peur qu'un attroupement soit mal interprété par la police. Alors, ils sont des centaines de Marseillais à s'être dirigés vers la gare Saint-Charles pour accueillir comme il se doit les joueurs de l'OM, de retour de la capitale où ils ont remporté leur sixième Coupe de France, même si celle-ci, pendant la guerre, est appelée officiellement par son autre nom : Coupe Charles-Simon.

À l'issue de deux finales, l'OM remporte la Coupe de France en 1943 contre Bordeaux (2-2 a.p., puis 4-0) au Parc des Princes.

C'est qu'elle s'est fait désirer : deux finales au Parc des Princes ont été nécessaires pour venir à bout de Bordeaux, une première achevée sur un nul (2-2 a.p.), suivie d'une répétition à sens unique avec un net 4-0 des Olympiens. Et entre les deux, une série de rebondissements qui mériteront que l'on s'y attarde. Mais en ce surlendemain de triomphe parisien, place à la joie, aux bravos de la foule, et à une folle descente de la Canebière. Les joueurs sont comblés, même si on les sent quelque peu fatigués par leur « troisième mi-temps », entre cabarets et virée dans les rues de Paris. « On faisait un tel boucan après le couvre-feu que les Allemands nous ont embarqués ! », racontera plus tard Jean Robin, l'un des attaquants de l'OM. C'est qu'il est fier de cette victoire le « Jeannot », fier qu'un trophée boucle un exercice 1942-1943 palpitant.

Une frappe à casser les transversales
Il est vrai que l'OM y a souvent brillé et fait parler la poudre. On pourrait même dire qu'il a littéralement craché le feu. En particulier en Championnat, dans ce groupe Sud qui correspond à la zone libre, du moins jusqu'à ce que les troupes allemandes l'envahissent (*), l'OM atteint les 100 buts en 30 matches, avec des cartons mémorables face à Annecy (9-1), Lyon (8-2) et Nice (7-1).

* Administrée par Vichy jusqu'au franchissement de la ligne de démarcation par l'armée allemande le 11 novembre 1942 et l'annexion de la zone libre, à la suite du débarquement allié en Afrique du Nord.
Et puis, il y a ce déluge de buts infligé à Avignon le 4 octobre 1942, un 20-2 à démonstration de l'énorme disparité des forces dans ces tournois. C'est dans ce match qu'Emmanuel Aznar inscrit la bagatelle de 9 buts - en sortant blessé à l'heure de jeu ! -, son compère Georges Dard en marquant 5 autres. L'avant-centre de l'OM marche sur l'eau cette saison-là, inscrivant un total de 56 buts entre Championnat (45) et Coupe (11), et menant un incroyable duel à distance avec « Stanis » (Stefan Dembicki), le buteur polonais de Lens (voir encadré à la fin).

Aznar est un attaquant vif, à la frappe si puissante qu'un jour il cassa la barre transversale en bois du stade de l'Huveaune, le fief de l'OM. Ce talent déniché à Alger par le père de Jean-Pierre Elkabbach (Charles, vice-président de l'OM) n'est pas le seul à avoir atteint là sa plénitude. Avec 24 buts toutes compétitions confondues, Dard est le deuxième buteur le plus prolifique de l'OM en 1942-1943. Et aussi un super remiseur, à l'accélération phénoménale sur son aile droite.

« Il avait été chronométré en 11 secondes sur 100 mètres, après un entraînement, et en chaussures de foot ! », rapporte le journaliste Mario Albano dans son ouvrage Grands Buteurs de Marseille (Ed. Gaussen, 2018). Georges est le fils d'un ancien président du club, Gabriel Dard. Tout comme Robin, technicien hors pair dont le paternel (Pierre) était si « fada » de l'OM qu'il s'empressa de lui faire une licence du club deux heures après sa naissance, avant même de se rendre à l'état civil.

Autres figures marquantes, le stratège Roger Scotti, grand spécialiste des coups de pied arrêtés, longtemps recordman des matches disputés avec l'OM (452 au total, seul Steve Mandanda a fait mieux ensuite avec 613), ainsi que Félix Pironti, ailier gauche au jeu de tête redoutable. En dehors d'Aznar, ce sont tous des natifs de Marseille. En y ajoutant Jacques Delachet, Jean Veneziano, Marius Gairoard et Dominique Franceschi, on arrive à huit Phocéens dans cette cuvée de l'OM.

Pironti vêtu en finale de sa chemise de mariage

Mais marquer beaucoup ne suffit pas à écrire l'histoire. Il faut une épopée. Qui ne viendra pas du Championnat, où Marseille se classe « seulement » troisième (à un point de Grenoble et sept de Toulouse), mais qui prendra racine en Coupe de France. L'OM a éliminé coup sur coup Grasse (7-1), Toulon (8-2), Nice (1-0), Avignon (4-2), Nîmes (3-0) puis Perpignan (3-0) dans une finale de la zone sud houleuse, avant d'affronter Bordeaux à l'occasion de la grande finale au Parc. Les Girondins, vainqueurs de la finale de la zone occupée, avaient battu Lens (2-1) à la surprise générale dans le barrage les opposant au lauréat de la finale de la zone interdite.



Finale de Coupe en deux actes, donc. Le premier, le 9 mai 1943, est d'abord pour l'OM une affaire... d'intendance. À cause des problèmes d'approvisionnement, récurrents en temps de conflit, le club manque de maillots et il est demandé à chacun d'y remédier au mieux. Ainsi, Pironti se présente vêtu de sa belle chemise blanche de mariage ! Un adversaire aura la maladresse de la déchirer, ramassant en retour un coup de boule vengeur, loin des yeux de l'arbitre...

Cette première finale est un combat intense, que l'OM va mener 2-0 grâce à une volée de Pironti (5e) et un bolide de 30 mètres de Robin en pleine lucarne (55e), avant de voir les Girondins, galvanisés par un extraordinaire Paco Mateo, réduire immédiatement le score sur un but contre son camp de Paul Patrone (56e) et égaliser par René Persillon (82e). Le score de parité n'évolue pas en prolongation, même si Bordeaux passe tout près de l'exploit avec deux tirs sur les montants et deux buts annulés, dont un parce que Santiago Urtizberea a accompagné le ballon de la main dans les filets, alors que les photographes proches de la cage assurent qu'il l'a touché après le franchissement de la ligne...

« La veille, toute l'équipe a mangé des haricots secs qui nous ont rendus malades dans la nuit ! », explique Patrone à la presse marseillaise pour justifier la fin de match sur les rotules de l'OM. Les supporters se disent qu'ils auront le temps de digérer, vu que la finale sera rejouée le 22 mai, seconde répétition dans l'histoire de la Coupe après 1925 (CASG-Rouen 1-1 a.p. ; puis 3-2).

Sauf que trois jours plus tard, gros rebondissement. On apprend que Jean Anfosso, le directeur sportif de l'OM, avait demandé à voir les licences des Girondins et que seules cinq lui ont été présentées, le poussant à déposer des réserves officielles. Dans les Grandes Finales de l'OM (Mario Albano, éd. Gaussen, 2022) est rapporté le témoignage d'Aznar : « Un dirigeant de Bordeaux, un médecin, avait expliqué avoir fait un constat de décès et qu'il avait dû laisser tomber de sa veste dans le cercueil, en se penchant, ces licences manquantes. J'ai flairé la supercherie ! »

C'est que l'un des Bordelais alignés, Ahmed Nemeur, débarqué du Havre en début de saison, avait été enregistré trois semaines après la date limite. Il n'aurait pas dû jouer. La commission fédérale des statuts et règlements donne match perdu aux Girondins, sanction confirmée en appel.

Le colonel Pascot passe en force
Ce n'est cependant pas la fin de l'histoire. Le colonel Joseph Pascot, commissaire général aux Sports et à l'Éducation physique du gouvernement de Vichy, casse le jugement et exige une deuxième finale : « En sport, un vainqueur ne peut être connu et désigné que sur le terrain », clame-t-il dans les colonnes de l'Auto.

Il se dit que le responsable politique aurait aussi pris cette décision pour faire un geste en direction de la population de Bordeaux à la suite du bombardement d'un quartier au nord de la ville : le 17 mai, un raid aérien des forces alliées (34 bombardiers américains), destiné à la base sous-marine de Bacalan et aux bassins à flot, trompé par un vent violent, largue ses bombes (342 en moins de dix minutes !) sur la zone d'habitation la plus proche, faisant 195 morts, 272 blessés et plus de 2 000 sinistrés.



Dégoûtés par la décision de Pascot, certains dirigeants marseillais songent au boycott, hypothèse vite balayée par les joueurs. L'OM se présente le 22 mai dans un Parc hostile. « La foule nous a conspués en nous accusant d'avoir tout fait pour gagner sur tapis vert, une attitude qui nous a paradoxalement motivés », expliquera Pironti après le match. Côté bordelais, on n'est pas plus tendre, convaincu que les Marseillais ont refusé d'étendre le délai entre les deux finales.

De ces différends naîtra une rivalité durable entre ces clubs. Qu'importe : sur le terrain, l'OM fait cavalier seul (4-0), ouvrant la marque par Aznar à la 15e minute d'un tir si puissant qu'il troue les filets. « Nous sommes en temps de guerre, ils étaient juste de mauvaise qualité ! », soulignera-t-il, modeste. Suivent les buts de Dard (56e), d'Aznar à nouveau (62e) et Pironti (82e), qui a joué presque tout le match avec une épaule fracturée.

La Coupe soulevée par le capitaine Aznar pourrait être le prélude à une riche moisson. Mais la machine à marquer de l'OM 1942-1943, aux 134 réalisations tout compris, s'enraye après la réforme imposée par l'omnipotent colonel Pascot, qui a fait remplacer les clubs professionnels par des équipes fédérales. L'OM est relégué en Championnat amateur régional et doit prêter la plupart de ses joueurs à une équipe de Provence, qui va caler dès les premières rencontres. Pour le public de l'Huveaune, il ne reste plus que les bons souvenirs. À défaut d'admirer la réplique de la Coupe, expédiée d'ordinaire par la Fédération à chaque lauréat, mais qui cette fois n'arrivera jamais. Un « oubli » interprété sur le Vieux-Port comme une énième crasse du colonel. Les Marseillais mettront un point d'honneur à ne jamais la réclamer.

Le choc des titans

L'exercice 1942-1943 est aussi celui de la lutte à distance entre deux buteurs phénoménaux, au sommet de leur carrière, Emmanuel Aznar à l'OM et Stefan Dembicki, dit « Stanis », au RC Lens. Si le premier réalise un total de 56 buts - 45 en Championnat, dont il termine meilleur buteur de la poule Sud, et 11 dans la victorieuse Coupe de France de l'OM -, la pointe des Nordistes fait encore mieux : 70 buts, 44 en Championnat (roi des canonniers et vainqueur de la poule Nord) et 26 en Coupe. Stanis y a notamment inscrit 16 buts sur un match, au sixième tour de « zone interdite » face à Auby-Asturies (32-0). Il est vrai que ce jour-là, un dirigeant lensois avait promis aux joueurs un hareng saur pour chaque but marqué ! Mais le choc des titans n'aura pas lieu en finale, Lens se faisant battre (1-2) par Bordeaux dans le barrage interzone. Aznar et Stanis croiseront le fer en 1943-1944 dans le tournoi fédéral. Mais si le Polonais excelle dans l'équipe d'Artois, remportant le Championnat et la palme des buteurs avec 41 réalisations (plus 7 buts en Coupe), Aznar, souvent blessé, n'inscrit que 4 buts pour la Provence. Il ne retrouvera plus son meilleur niveau. R. N.

https://www.lequipe.fr/Football/Article ... ut/1410088

[JMaulas]

JMaulas, maintenant que Textor t'a mis à la retraite, tu dois avoir un agenda très light, non ?

Exactement, c'est pour ça que j'aimerais voir le match à 17H le samedi juste aprés la sieste

[JMaulas]

sur le site off cest indiqué pour samedi 12 à 17h. Billeterie complete mais plateforme de revente via le site off qui tourne.

merci beaucoup sherlock , je vais voir sur le site

[negrOM]

JMaulas, oh grosse pétasse on va tout casser chez toi

[peezee]

Pour les ceusses qui bizarrement n'auraient pas la ref :

Spoiler: montrer

[Voj]

Magnifique cette vidéo, merci, peezee.

Ca chante juste, en rythme et en choeur ! Avec les accelerando qui vont bien et le moulon qui .. heu bah c'est juste un moulon en fait.

J'ai souvenir de l'avoir entendu jusqu'en Guadeloupe, où j'avais déménagé en août 2018, reprise comme il se doit pendant de long mois.

[ruby]

Je suis en train de regarder le Réal face à Manchester
Y a du level, vitesse et une putain de maîtrise technique des 2 cotés !
Ça fait plaisir de voir un match de foot

[Odd]

Je vois bien le Réal s'imposer 2 0

[ruby]

Kamavinga a fait une première mi temps de ouf