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Re: [Brèves de foot] ** Le Bar MassaliaLive **

25 Mar 2023, 00:03

Heu, non en fait, toujours eu un petit air moqueur quand il en parlait même au début, sans pour autant le casser parce que bon PSG TV quand mm, mais maintenant que le vent a tourné les courageux journalistes et autres chroniqueurs de plateau vont pouvoir se lâcher.

Re: [Brèves de foot] ** Le Bar MassaliaLive **

27 Mar 2023, 02:03

Champion du monde de la lucidité

Re: [Brèves de foot] ** Le Bar MassaliaLive **

27 Mar 2023, 08:24

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Les binationaux, la mine d’or

En ce mois de mars, les sélections marocaine et algérienne ont largement puisé dans le vivier des binationaux. La démarche est plus structurée, mais pas révolutionnaire, alors que ces pays ont renforcé leur formation. Mathieu Grégoire

Badredine Bouanani, Jaouen Hadjam, Farès Chaïbi, Mitchell Weiser ou Kevin Van Den Kerkhof… En attendant Houssem Aouar, Djamel Belmadi a ouvert sa dernière liste à une palanquée de nouveaux binationaux, pour rafraîchir une sélection algérienne marquée par les échecs de 2022, dont une Coupe du monde manquée, à la dernière seconde de la dernière minute du match de barrage retour.

Face au Niger (2-1), jeudi soir, Chaïbi s’est fendu d’une passe lobée gourmande pour Bouanani, qui a ensuite servi Riyad Mahrez sur un plateau, pour le but de la victoire. Observe-t-on une nouvelle politique de recrutement du côté algérien, sur un modèle voisin structuré ?

Le récent parcours du Maroc au Mondial qatarien a consacré plusieurs initiatives de la fédération locale, notamment la création en 2014 d’une cellule de repérage des jeunes talents binationaux. Cette entité, composée d’une demi-douzaine de recruteurs avisés basés dans plusieurs pays européens (France, Espagne, Pays-Bas, Belgique), a été initiée par Nasser Larguet, l’ancien sherpa de la fédé. Et elle est poursuivie aujourd’hui par le Belge Chris Van Puyvelde, DTN depuis l’été 2022. Le Maroc se concentre sur les promesses précoces, les premières convocations en A d’Ayoub Amraoui (Nice, 18 ans) et de Yassine Kechta (Le Havre, 21 ans) consacrent un large travail en amont et des minots déjà sélectionnés dans les équipes jeunes du Royaume.

Un suivi plus discret de joueurs pouvant éclore à terme

Historiquement, l’Algérie a procédé de façon empirique. Dans les années 2000, la venue des binationaux qui ont relancé les Verts se planifiait parfois sur un coin de table. Le président de la Fédération (FAF), Mohamed Raouraoua, descendait dans un restaurant de Barbès, tenu par un ami de Rabah Ziani, père de Karim, l’une des stars de la sélection, et véritable rabatteur. La presse faisait parfois office de déclencheur et trouvait des racines algériennes à de futurs internationaux.

« Au cours des années 2010, la Fédé a reçu beaucoup de CV, via les agents, les parents…, explique Foued Kada-Hounet, cadre technique de la FAF basé à Paris. À la fin de la présidence Zetchi, en 2020, l’idée a été de s’organiser sur le suivi des générations des moins de 16 au moins de 23 ans, avec une cellule baptisée FAF Radar. Ouverte à toute l’Europe, mais forcément concentrée sur le véritable vivier, la France, où la communauté algérienne est immense. Au fil des saisons, nous avons établi une base de données de près de 215 noms de joueurs nés entre 2001 et 2006. »Si les sélections jeunes de l’Algérie sont en progression constante, il est difficile de lutter face à la France pour le haut du panier.

Le suivi concerne des binationaux plus discrets, sous les radars, mais pouvant éclore à terme de manière spectaculaire : le gardien Sami Tlemcani (Chelsea, 18 ans), le milieu offensif Edhy Zuliani (Toulouse, 18 ans), l’ailier Noa Cervantes (prêté au Mans par Reims, 19 ans), le défenseur Reyan Kraouche (Metz, 18 ans) ou le très intéressant milieu de Valenciennes, Aymen Boutoutaou (22 ans)… « Beaucoup de ces petits sont même des “trinationaux”, sourit Kada-Hounet. On voit de plus en plus de profils qui peuvent jouer pour trois ou quatre pays, j’ai même eu affaire à un cas possible de sept nationalités sportives ! »

Pour les gros dossiers, dits d’opportunité, comme Aouar, la partie se joue à un tout autre niveau, celui du président de la Fédération ou de Belmadi. Le sélectionneur dispose de solides réseaux en France, et il avait ainsi rencontré Maxime Lopez et son entourage, à Marseille, du temps où le milieu de poche évoluait à l’OM.

“Le mauvais feuilleton Benzema et le peu de joueurs maghrébins chez les Bleus, en ce moment, sont un atout pour nous

Un scout

Via des convocations en A, il peut accélérer certains dossiers, comme celui de Bouanani (Nice, 18 ans), considéré comme une pépite pouvant zapper les sélections jeunes, ou pallier un manque à certains postes en prenant des profils plus aguerris – les pistons Weiser et Van Den Kerkhof, 28 et 27 ans. Mais derrière cette vague de binationaux de mars, la tendance est plutôt à une croissance continue des fruits de la formation en Algérie.

La France restera le terrain de sacrées batailles entre différentes fédérations, comme celle ayant forgé le destin d’Ismaël Bennacer, l’enfant d’Arles. Au mitan des années 2010, le Maroc et l’Algérie ont tout fait pour accueillir le milieu relayeur, qui a choisi les Fennecs, et le perdant pense fortement que le gagnant a fait la différence sur des arguments financiers. Pour plusieurs recruteurs marocains et algériens, la bonne nouvelle est la perception moins flatteuse de la France, à l’instant T. « Le mauvais feuilleton Benzema et le peu de joueurs maghrébins chez les Bleus, en ce moment, sont un atout pour nous, résume l’un des scouts. Mais cela reste à la marge. » Le recrutement de binationaux reste une équation à multiples variables.

L'Equipe

Re: [Brèves de foot] ** Le Bar MassaliaLive **

31 Mar 2023, 14:34



Comme disait Coluche, 200 chevaux sous le capot, un âne au volant. Il devait respecter la vitesse en ville.

Re: [Brèves de foot] ** Le Bar MassaliaLive **

31 Mar 2023, 16:30

ah punaise, pas le moment d' être en train de faire son yoga dans le gymnase #-o

https://www.dhnet.be/regions/liege/2023 ... 4SK5XF4BI/

Re: [Brèves de foot] ** Le Bar MassaliaLive **

05 Avr 2023, 09:37

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L'équipementier va mettre en vente plusieurs dizaines de milliers de pièces.

Toutes les étapes de fabrication ont été réalisées dans l'Hexagone.

Après le maillot made in Marseille porté par les joueurs de l'OM en fin de saison dernière, Puma va renouveler l'expérience à l'échelle du territoire. L'équipementier lance en effet ce mardi une nouvelle collection de vêtements entièrement développés en France, et distribués par Intersport.

« La création, le tricotage de la fibre, la teinture, la découpe, l'assemblage… De la conception à l'expédition, toutes les étapes clés sont made in France », résume Christophe Cance, PDG de Puma France.

Le surcoût de l'opération pour Puma, dont les produits sont d'habitude fabriqués à l'étranger, n'a pas été communiqué. Mais l'entreprise indique qu'elle en absorbera une partie « à parts égales avec Intersport ». Une autre partie (environ 30 % selon nos calculs) sera répercutée sur les prix de vente, compris entre 35 et 79 euros

Partenariat avec Chamatex

Pour cette collection, qui concernera « plusieurs dizaines de milliers de pièces » (Tee-Shirts, Sweats, survêtements), Puma s'est appuyé sur le groupe Chamatex, situé en Ardèche, et sur son écosystème essentiellement implanté dans la région Auvergne-Rhône-Alpes. De quoi fournir à l'équipementier plusieurs arguments pour valoriser sa stratégie RSE (responsabilité sociale des entreprises). « Cela nous permet d'avoir un impact socio-économique en soutenant l'industrie française, en développant ou en réactivant des compétences. Mais aussi environnemental, puisque cela facilite une production plus adaptée aux besoins, et que les distances de transport entre les étapes de production sont limitées », détaille le dirigeant.

En cas de succès, Puma pourrait rapidement passer la vitesse supérieure, notamment en étoffant la collection ou en développant la distribution. « Ce n'est qu'une première étape », prévient Christophe Cance. « Nous irons à terme sur des chaussures made in France. » L'entreprise pourrait une nouvelle fois s'attacher les services de Chamatex, qui en produit déjà pour le compte de Salomon, Babolat ou Millet.

Les Echos

Re: [Brèves de foot] ** Le Bar MassaliaLive **

08 Avr 2023, 14:46

"Dimitri Payet, son armoire à trophées, y’a que des Pringle’s dedans!" :ptdr:

Re: [Brèves de foot] ** Le Bar MassaliaLive **

09 Avr 2023, 13:29

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Le sexe, ami ou ennemi de la performance ?

Les relations intimes avant les matches sont souvent proscrites par les entraîneurs. Le sujet suscite aussi beaucoup de croyances chez les joueurs, en dépit des réponses scientifiques.

“Si j’avais eu une autre femme, j’aurais eu trois fois plus de sélections.” Cet ancien international français l’avoue sans détour : trop de sexe a tué sa progression. C’est dire si la question charnelle, tabou majeur des vestiaires, travaille les corps et les esprits. Trouver des interlocuteurs n’a jamais été aussi compliqué, même sous couvert d’anonymat. Des centaines de messages et des dizaines d’appels sont longtemps demeurés sans réponse. En activité ou à la retraite, les joueurs se refusent à dévoiler leurs rituels intimes, ceux qui précèdent les matches et impactent leur préparation. L’image que cette discussion pourrait renvoyer inquiète. Les témoignages que nous avons recueillis permettent pourtant de mesurer l’étendue des croyances, aussi nombreuses que farfelues.

L’interdiction totale

Et ça ne date pas d’hier. Un grand entraîneur, figure du football français, se souvient de sa carrière de joueur au milieu du siècle dernier. “Le staff nous passait une instruction particulière en début de saison avec plusieurs rappels en cours d’année : on devait se tester dans la semaine pour savoir combien de temps avant le match le coït était le plus nuisible à notre forme physique. La veille, l’avant-veille, ou encore avant ? Il faut savoir sacrifier son plaisir à ce moment précis pour être bon sur le terrain. Ce sont les conseils que j’ai transmis à mes joueurs ensuite. Les rapports sexuels, chez les hommes, coupent l’influx nerveux. C’est le problème.”

Mêmes cours d’éducation sexuelle pour Jérôme Alonzo. “Des coéquipiers finissent par dire : « Non, je ne touche pas maman la veille du match », sourit le gardien passé par l’OM, Saint-Étienne ou encore le PSG dans les années 1990 et 2000. Les coaches nous rabâchaient qu’il ne fallait pas perdre ce fameux influx avant un match, donc ne pas faire l’amour.” “Chez des entraîneurs vieux de la vieille, c’était de notoriété publique, reprend Ludovic Obraniak, ancien milieu de terrain de Metz, Lille et Bordeaux. Pendant des années, je n’ai rien fait la veille des matches. Sur ma fin de carrière, je faisais moins attention.”

Face à la tentation, une seule solution pour grand nombre d’entraîneurs : les mises au vert. Un, deux, voire trois jours de privation à l’hôtel pour freiner toutes velléités. “Je suis certainement celui qui en a organisé le plus dans l’histoire, s’esclaffe ce tacticien bien connu cité plus haut, conscient que ses déclarations permettront rapidement de le reconnaître. À l’échelle européenne, je n’étais pas le pire. Par le passé, quand l’AC Milan perdait un match, les joueurs ne rentraient pas chez eux, mais allaient directement au vert jusqu’au samedi suivant. Les meilleurs joueurs savent appliquer la meilleure méthode pour être en forme.”

La pratique de l’infibulation

Pour résumer, l’éjaculation couperait les pattes. Allons voir les spécialistes. “Au début du XXe siècle, on croyait que la perte d’une goutte de sperme équivalait à quarante gouttes de sang et de protéines, synthétise Jean-Pierre de Mondenard, médecin du sport, qui se focalise ici davantage sur les athlètes masculins que féminins (voir encadré). On pratiquait alors l’infibulation, qui consiste à mettre un anneau au niveau du prépuce pour les empêcher d’avoir des rapports sexuels.” Auteur de nombreux articles sur le sujet dans les années 1990, il est aujourd’hui catégorique : “C’est la médecine vue à l’envers, des dogmes qui ont traversé les générations et qui sont bidon.”

La peur commune et centrale des joueurs et entraîneurs concerne les hormones. Plusieurs champions ont ainsi vanté leur chasteté. Muhammad Ali s’abstenait six semaines avant ses grands combats, Jacques Anquetil racontait ne pas avoir eu de rapport sexuel pendant ses Tours de France gagnés, à l’inverse de ceux perdus. Au football, les Coupes du monde sont un bon élément d’analyse. Pendant un mois, les athlètes sont soumis aux décisions de leur sélectionneur. En 2014, par exemple, six techniciens ont formellement banni le sexe. Certes, en 2002, en Corée du Sud et au Japon, le favori français a été éliminé précocement en autorisant les rapports, tandis que le Brésil a remporté le Mondial en se retenant. Mais aucun lien ne peut être établi entre la privation et les meilleurs résultats enregistrés. En 2006, les compagnes des hommes de Raymond Domenech ont visité deux fois le camp de base, et les Bleus ont atteint la finale.

La posologie du rapport

En fait, tout dépend des sensations que les joueurs recherchent au moment d’entrer sur le terrain. “L’abstinence peut contribuer à augmenter le taux de testostérone, l’hormone de l’agressivité, et créer un peu de frustration sexuelle”, explique Gérald Kierzek, médecin urgentiste et auteur de plusieurs interventions sur la sexologie, qui parle de “posologie du rapport sexuel”. Le ressenti personnel, les qualités requises par le jeu pratiqué : autant de données qui peuvent justifier des choix différents. “Si vous avez besoin d’un petit regain d’agressivité, vous pouvez entamer une période d’abstinence pour faire monter le taux de testostérone, détaille le médecin. Au contraire, les relations sexuelles libèrent de l’ocytocine et de l’endorphine, les hormones du plaisir. Ce qui va vous relaxer, vous offrir un meilleur état d’esprit psychique. C’est un équilibre qu’il faut trouver. Et ça dépend des individus.”

Les propos recueillis prouvent d’énormes différences. “L’orgasme me procurait un relâchement qui me donnait envie de dormir, donc je ne me sentais pas à l’aise pour aller jouer, avoue Ludovic Obraniak. Je voulais rester tonique, sous pression, garder l’adrénaline.” Tout l’inverse de Pierre Bouby, ancien milieu de terrain d’Évian-Thonon-Gaillard, Nîmes et Orléans, notamment, et consultant pour la chaîne L’Équipe, comme Alonzo et Obraniak. “Je n’avais pas de superstition du tout, je ne calculais pas. Si on commence à prendre des rendez-vous pour baiser, ça devient compliqué. Si j’étais avec ma copine le matin du match et qu’elle commençait à me titiller, j’étais forcément d’attaque (pour un rapport). Je ne me posais pas la question de savoir si ça me déréglerait. Je n’ai jamais fait ce rapprochement, il aurait été intéressant que je regarde. Mais quand j’étais nul, je savais pourquoi. Quand j’étais bon, aussi. Et quand j’étais sous pression, je fumais une clope, un autre exutoire.”

La pédagogie des coaches

Au milieu de tout ça, les anxieux, comme Jérôme Alonzo. “La veille des matches, je n’avais jamais envie de faire l’amour. J’avais déjà la tête au match, parce qu’un peu inquiet, pour mille raisons. J’avais juste envie qu’on me foute la paix, de regarder un documentaire sur les baleines en Antarctique. Je pense être quelqu’un de plutôt bonnard dans la vie de tous les jours, mais dans les vingt-quatre heures précédant un match, il ne fallait pas me casser les bonbons. Et ça comprend évidemment le sexe. C’est pour ça que j’ai toujours aimé les mises au vert, j’ai ce côté solitaire. Mon refus la veille des matches était psychologique, jamais physique.”

Changement d’époque, évolution des mœurs : les entraîneurs modernes sont globalement moins castrateurs que par le passé. Au grand bonheur de Benjamin Nivet, revenu dans L’Équipe sur les observations de Guy Roux à Auxerre. “Ma femme faisait ses études à Dijon, donc elle partait du dimanche soir au vendredi soir. Nous, on jouait souvent le samedi. Alors, il me disait : « Tu ne vois pas ta copine la veille du match, elle ne dort pas chez toi, je sais comment ça va se passer, toute la nuit vous n’allez pas arrêter ! » Il était incroyable.” Désormais “les coaches sont pédagogues, remarque Alonzo. Ils disent : « On ne vous interdira rien, tant qu’il n’y a pas d’excès. »” Franck Haise, l’entraîneur du RC Lens, nous résume l’évolution. “Je ne m’occupe pas de tout ça, et encore moins de fixer des règles. J’ai déjà assez fort à faire avec ce que l’on doit régler sur le terrain dans la cohésion de groupe, la dynamique, la gestion des ego des uns et des autres, plutôt que de m’occuper de ce sujet très personnel et intime.”

Il s’agit aussi de démonter un autre mythe : le coït créerait une usure corporelle. En réalité, il n’a rien de comparable avec une activité sportive. “Pendant l’acte, la dépense est de 6 calories à la minute”, indique Jean-Pierre de Mondenard. Soit seulement la moitié de ce que le corps brûle en pratiquant le foot. Pour détailler davantage, en 2013, un groupe d’universitaires canadiens a équipé vingt et un couples de bracelets connectés pendant leurs rapports. Résultat : la dépense énergétique chute même à 3,6 calories par minute en moyenne. Un effort, à mi-chemin entre une marche à 4,8 km/h et un jogging à 8 km/h. “Ce n’est pas ça qui va vous pomper votre énergie”, ironise le médecin, qui rappelle que les rapports sexuels durent “5,4 minutes en moyenne”.

Un point important, néanmoins : ne pas transformer l’acte sexuel en une performance à part entière. L’essentiel reste de ne pas se blesser. “Le seul risque physique, c’est de se faire une entorse, raille le docteur. Si vous tentez des acrobaties et que vous vous réceptionnez mal, attention.” Antonio Conte en faisait une interprétation toute personnelle. “En période de compétition, le rapport ne doit pas durer longtemps, il faut faire le moins d’efforts possibles, en étant donc placés sous sa partenaire, déclarait l’entraîneur italien à L’Équipe Magazine, en 2019. Et puis le faire de préférence avec sa femme car, ainsi, vous n’êtes pas obligé d’effectuer une prestation exceptionnelle !”

La règle des deux heures

La clé, c’est le temps. L’acte sexuel ne doit pas empiéter sur le sommeil, fondement de la récupération et pilier de la performance. Alors, quid de la masturbation ? “C’est un sujet sensible, et pourtant on y a tous eu recours car on passe beaucoup de temps seul, reconnaît Alonzo. Tu as besoin parfois d’évacuer la pression. On n’en a jamais parlé entre nous, mais ça existe, je ne trouve pas cela malsain. Quand tu pars quinze jours en stage de présaison, il me paraît difficile de dire que tu ne déchargeras pas le fusil. Ce n’est pas vrai. On est des mecs, on a des envies, des besoins, on dégage beaucoup de testostérone. Il n’y avait pas de femme lors des stages, alors il fallait bien faire ce qu’on avait à faire.”

Certains entraîneurs ne jurent que par cette méthode. Safet Susic, sélectionneur de la Bosnie-Herzégovine à la Coupe du monde 2014, avait été équivoque. “Il n’y aura pas de sexe, les joueurs devront faire avec leurs propres moyens. Il y a toujours la masturbation !” Un déstressant utile, donc, lors des longs déplacements, des stages et des mises au vert. Mais, pour le reste de la saison, “ça revient au même qu’un rapport classique”, objecte Gérald Kierzek. “Si vous éjaculez dans votre coin, tout seul, c’est comme faire l’amour avec sa partenaire, il n’y a pas d’incidence”, insiste Jean-Pierre de Mondenard.

La réponse à toutes ces questions se trouve dans une étude dirigée par Juan Sztajzel, spécialiste en médecine interne générale à l’Hôpital de La Tour, à Genève, en Suisse. En plaçant quinze athlètes de haut niveau (huit de sports collectifs, cinq coureurs de fond et deux haltérophiles) sur des bicyclettes, le scientifique a comparé le niveau de testostérone et la capacité de concentration de chacun sur deux jours : un avec rapport sexuel, l’autre sans. L’enquête conclut que le sexe n’a “pas eu d’influence négative, sauf en cas de coït dans les deux heures avant une compétition”. C’est ce que les médecins appellent la période réfractaire. “Il y a une mise à plat des batteries hormonales, puis elles se rechargent”, matérialise Gérald Kierzek. Reste à ne pas se tromper sur l’horaire du coup d’envoi. h T. T., avec C. A.

L'Equipe

Re: [Brèves de foot] ** Le Bar MassaliaLive **

11 Avr 2023, 11:06



J'ai hésité à le mettre dans le topic "Que sont ils devenus ?" :ptdr: :mrgreen:

Re: [Brèves de foot] ** Le Bar MassaliaLive **

17 Avr 2023, 10:09



2h47, mais très intéressant et remplie d'anecdotes.

Re: [Brèves de foot] ** Le Bar MassaliaLive **

17 Avr 2023, 10:15

Marrant Nasri qui etait impinable en tant que joueur (fouteur de merde un peu partout) semble s'assagir avec le temps, je le trouve plutot sympa dans le CFC.

J'oublie pas non plus sa loyaute envers l'OM au moment de son transfert, l'histoire a montre a quel point c'etait pas evident comme geste

Re: [Brèves de foot] ** Le Bar MassaliaLive **

17 Avr 2023, 17:28

Betsamee, +1, je ne pouvais plus le voir en peinture après son départ de l'OM, y compris en EDF, alors que maintenant je le trouve très pertinent dans ses analyses, il a un discours sincère sans langue de bois, et il apporte sa vision de footballeur qui a connu le très haut niveau, sans fioriture. J'aime beaucoup.

Re: [Brèves de foot] ** Le Bar MassaliaLive **

20 Avr 2023, 14:31

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Cristiano Ronaldo, qui s'était déjà fait remarquer pour un mauvais geste lors du derby de Riyad perdu par son équipe d'Al-Nassr face à Al-Hilal (0-2) mardi, se retrouve dans la tourmente. Sur des images capturées à l'issue de la rencontre, on voit « CR7 » se toucher les parties génitales alors qu'il rejoint le vestiaire sous les huées d'une partie du public qui scande le nom de Lionel Messi.

Ses images ont beaucoup fait parler en Arabie saoudite et une avocate locale s'est même mis en tête de lancer une pétition afin que la star portugaise soit sanctionnée, rappelant que le geste effectué peut constituer un « crime » dans ce pays.



:ptdr:

Re: [Brèves de foot] ** Le Bar MassaliaLive **

20 Avr 2023, 14:50

Si on peut plus se gratter les couilles tranquillement :anigo:

Re: [Brèves de foot] ** Le Bar MassaliaLive **

25 Avr 2023, 07:55

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Une vente avant l’été ?

L’AS Saint-Étienne ayant quasiment assuré son maintien en Ligue 2, ses actionnaires ont relancé le processus de cession de leurs parts. BERNARD LIONS (avec A. H.)

À l’AS Saint-Étienne, une ritournelle fait le printemps. Comme souvent en pareille saison, pour ne pas dire toujours, la vente du club ressurgit en coulisse. Co-actionnaire majoritaire du club stéphanois avec Roland Romeyer depuis 2004, Bernard Caïazzo a quitté Dubaï (Émirats arabes unis), où il réside désormais, pour revenir momentanément en France. Le président du conseil de surveillance des Verts a profité de sa présence au Parc des Princes, pour le match Paris-SG - Lens (3-1, le 15 avril), pour joindre l’utile à l’agréable. En marge de la rencontre, il s’est entretenu avec Joseph Oughourlian, le richissime président du RC Lens. Avec, en filigrane, toujours le même vœu pieux, depuis le 14 avril 2021, date de la (re)mise en vente officielle de l’ASSE : dénicher le pendant du propriétaire des Sang et Or pour les Verts.

Les inattendues difficultés sportives rencontrées dès le début de la saison avaient toutefois mis cette volonté en sommeil. Si le contrat de KPMG, le cabinet franco-néerlandais de l’audit, du conseil et de l’expertise comptable mandaté par Caïazzo et Romeyer pour étudier les offres de reprise, a été renouvelé en septembre, la consigne lui avait été donnée de ne plus travailler activement sur ce dossier. Les Verts ayant quasiment assuré leur maintien en Ligue 2 (10e, 42 points, 8 points d’avance sur Laval, premier relégable), la donne a de nouveau changé. Y compris sur le plan financier.

Si le club devrait boucler sans souci cette saison, et même présenter des comptes légèrement excédentaires à la DNCG en juin, il a dû procéder à un nouveau recrutement massif lors du dernier mercato d’hiver. Entre les indemnités de transfert (3 M€), les salaires de sept nouveaux joueurs, plus leurs primes de maintien non prévues dans le budget prévisionnel, le bas de laine stéphanois a fondu comme neige au soleil. En parallèle, son actif de vingt-sept joueurs ne vaut guère plus de 38 M€, selon le site spécialisé Transfermarkt.

L’Ivoirien Jean-Philippe Krasso (25 ans, 16 buts et 9 passes décisives en Championnat), sa plus forte valeur marchande (4 M€), arrive en fin de contrat. Des cessions sont tout de même espérées : celles du défenseur central international guinéen Saïdou Sow (20 ans, sous contrat jusqu’au 30 juin 2025), qui vient de refuser de prolonger, comme celle du milieu Benjamin Bouchouari (21 ans, 2025), appelé, sans jouer, par le Maroc en mars, ainsi que l’achat et la revente immédiate du latéral gauche Niels Nkounkou (22 ans, prêté par Everton). Ces opérations permettront de faire rentrer quelques millions d’euros. L’ASSE ne peut toutefois pas espérer réussir une énième grosse vente miraculeuse, comme ce fut encore le cas en juin de l’an passé avec Lucas Gourna-Douath, cédé 15 M€ aux Autrichiens du RB Salzbourg.

Une offre anglo-saxonne de 32 M€

S’ils veulent atteindre leur ambition sportive – à savoir la remontée dans les deux ans –, les dirigeants stéphanois devront donc trouver de l’argent frais autrement que par le seul trading de joueurs. Deux possibilités s’offrent à eux : contracter un nouvel emprunt ou vendre, enfin, le club. Caïazzo (69 ans) et Romeyer (77 ans) privilégieraient la seconde solution.

À cet effet, le premier, accompagné de représentants de KPMG, s’est retrouvé attablé avec des investisseurs anglo-saxons, le mercredi 19 avril. Ce candidat à la reprise, dont le nom n’a pas encore filtré, se propose de racheter les parts sociales du club pour 32 M€. Puis, samedi, pendant que Saint-Étienne recevait Metz (1-3), Caïazzo est monté dans un jet privé de quatre places, direction la banlieue sud de Londres, pour aller assister à Crystal Palace-Everton (0-0). Il se trouvait accompagné d’Axel Lablatinière, ancien responsable de la cellule de recrutement d’Angers SCO (2011-2019), redevenu agent de joueurs. Les deux hommes ont déjeuné à une table dans les salons d’honneur du Selhurst Park, juste à côté de celle de John Textor.

Nouveau propriétaire de l’Olympique Lyonnais depuis décembre, l’homme d’affaires américain est également l’un des quatre copropriétaires des Eagles avec son compatriote David S. Blitzer, candidat éconduit au rachat des Verts en juin 2022. Blitzer serait-il le repreneur anglo-saxon mystère ? À ce stade, rien ne permet de l’affirmer. En revanche, ce qui semble acquis, c’est que Caïazzo et Romeyer attendent de pouvoir vérifier l’existence véritable des fonds afin d’aller plus loin dans les négociations. Surtout qu’un autre repreneur, d’origine française et gravitant dans la galaxie de Caïazzo, se serait manifesté, en proposant une offre supérieure. Elle s’élèverait à 35 M€, au moins.

Dans le même laps de temps, un éventuel repreneur a été prévenu que sa candidature n’avait plus aucune chance d’aboutir au motif que le club était vendu. Il s’agit d’ailleurs du bruit que Caïazzo laisserait courir dans la coulisse. De son côté, Romeyer se montrerait moins affirmatif. Si vente il y a effectivement, elle ne devrait pas intervenir avant la fin du Championnat, c’est-à-dire pas avant le début du mois de juin. Car à Saint-Étienne, une ritournelle fait également l’été.

L'Equipe

Re: [Brèves de foot] ** Le Bar MassaliaLive **

27 Avr 2023, 02:52

randoulou a écrit:Touchante son itw

M'Vila c'est un gâchis qui n'a rien à envier à Ben Arfa, voire pire. Il était formidable. Potentiellement bien sûr.

Re: [Brèves de foot] ** Le Bar MassaliaLive **

28 Avr 2023, 09:04

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La multipropriété, modèle en rodage

Posséder plusieurs clubs devrait permettre de mutualiser les coûts et arriver à une gestion du recrutement plus efficace. Mais ces groupes cherchent encore le meilleur mode de fonctionnement pour réussir cette optimisation. LOÏC TANZI

Le rachat de clubs français par de grands groupes internationaux ou par des actionnaires déjà propriétaires d’autres écuries a changé leur façon de recruter. On pourrait penser que ces entités tendent à rassembler leur savoir-faire pour optimiser leurs résultats. Ce n’est pas toujours le cas. Tous n’usent pas des mêmes moyens et du même fonctionnement pour mutualiser leurs services. Certains sont encore au stade embryonnaire du projet, comme Lorient et Lyon, qui ont vu entrer deux Américains dans leur capital ces derniers mois (William Foley chez les Merlus et John Textor à l’OL). Les Bretons, qui continuent de développer leur cellule de recrutement, ne devraient pas activer dans l’immédiat de synergie avec Bournemouth, club dont Foley est le propriétaire, au contraire de Lyon avec la galaxie Eagle Football. La signature de Jeffinho en provenance de Botafogo (D1 brésilienne), en janvier, s’inscrit dans cette logique.

Avec bientôt trois ans de recul, Toulouse a pu profiter de certaines informations stratégiques, notamment de la data (voir ci-contre) de son actionnaire RedBird, mais n’a, à ce jour, aucune relation avec l’AC Milan, également dans le giron du groupe américain. À Nice, Ineos a d’abord mis en place une ultra-mutualisation. Les décisions étaient regroupées, qu’il s’agisse de l’OGC Nice ou de Lausanne Sport (D2 suisse), avec des passerelles fortes. Ce n’est plus le cas. Les Suisses ont retrouvé un peu plus d’indépendance ces derniers mois, même si les synergies existent. Il n’y a d’ailleurs aucun joueur niçois prêté cette saison à Lausanne. La cellule niçoise continue néanmoins d’œuvrer pour le club.

Clermont au centre du projet de Core Capital

Ineos souhaite surtout développer les relations inter-sports, avec ses branches football, cyclisme, voile, F1 et rugby, en mixant les talents pour arriver à partager de l’expérience et des manières de performer en commun, notamment dans la manière de recruter. Monaco est à mettre dans cette catégorie, mais le Cercle Bruges (D1 belge) est souvent considéré comme l’antichambre monégasque, où plusieurs joueurs sont prêtés chaque saison (Radoslaw Majecki et Jean Marcelin actuellement, Adama Traoré ou Paul Nardi par le passé).

Pour trouver des clubs très avancés dans leur manière de concevoir la multipropriété, il faut se rendre à Clermont et Troyes. Ahmet Schaefer, via sa société Core Sport Capital, qui est aussi propriétaire de l’Austria Lustenau (D1 autrichienne) et de Biel-Bienne (D3 suisse), a formé une alliance qui doit être bénéfique au club auvergnat. « L’idée était de trouver une plate-forme pour y développer des jeunes, des joueurs de N1 ou N2, pour confirmer leur potentiel en Suisse ou en Autriche, disait-il au site officiel de Clermont en début de saison. Ensuite les meilleurs iront en France. » Le milieu offensif Muhammed Cham (22 ans) avait été prêté la saison passée à l’Austria Lustenau, en D2 autrichienne à l’époque, et y a explosé (15 buts et 12 passes décisives) avant de revenir à Clermont pour y jouer un rôle important (7 réalisations, utilisé à tous les matches de son équipe en 2022-2023). Il est même devenu international autrichien A en septembre.

Schaefer s’appuie dans son entreprise sur Ingo Winter, son conseiller et patron du recrutement. Trois hommes sont récemment arrivés : Thomas Maurin (post-formation) et Benjamin Charrier, qui étaient à l’Olympique de Marseille, et Romain Decool. Charrier est désormais coordinateur du recrutement pour l’ensemble du groupe. Ils épaulent Philippe Vaugeois, externe au club et qui devrait arrêter après le mercato estival, et quatre autres personnes (Michel Ogier, Sébastien Vaugeois, Kader El Amrani et Chakib Ouhammou).

Troyes bientôt un peu plus indépendant ?

Cette stratégie de groupe est aussi prégnante à Troyes. Le City Group a créé une cellule commune d’une vingtaine de recruteurs pour tous ses clubs. Les décisions budgétaires, les besoins et les profils des joueurs y sont déterminés. D’où l’arrivée dans l’Aube de deux joueurs de 18 ans l’été dernier : Savio (Atlético Mineiro, 6,5 M€) ou Amar Fatah (AIK Solna, 4,7 M€). Tous les deux ont ensuite été prêtés, au PSV Eindhoven pour le premier et à Lommel (D2 belge), également membre du City Group, pour le second.

François Vitali, le directeur sportif de l’Estac, fait le lien avec la cellule globale et mène les mercatos (c’est par le biais de son équipe qu’ont été recrutés Giulian Biancone, Mama Baldé ou Xavier Chavalerin ces dernières saisons), mais tout doit être validé par ce conseil. Ce processus devrait être modifié dans les semaines à venir, avec plus d’indépendance du club français, qui possède quatre recruteurs et deux analystes vidéo dans son organigramme.

L'Equipe

Re: [Brèves de foot] ** Le Bar MassaliaLive **

28 Avr 2023, 09:16

Re: [Brèves de foot] ** Le Bar MassaliaLive **

28 Avr 2023, 14:07

Black Knight football and entertainment, ILS n'ont pas trouver plus con comme nom?

Re: [Brèves de foot] ** Le Bar MassaliaLive **

28 Avr 2023, 17:06

Mieux que FC Étanchéité ?
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