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Re: [Brèves de foot] ** Le Bar MassaliaLive **

23 Mai 2021, 22:00

el loco a écrit:
koni a écrit:Une ordure complète ce Menes.
Lui comme la chaîne qui l’emploie et le protège


Pas besoin d avoir tout ce tapage nauséabond pour s en rendre compte, pauvre époque de délation


Malheureusement si, puisqu’il est impunis.
Il n’y aurait jamais eu ce « tapage » dans le cas contraire

Re: [Brèves de foot] ** Le Bar MassaliaLive **

24 Mai 2021, 00:02

fourcroy a écrit:Il est bon, Macron. :laporte:

Marx disait que le problème, c'était qu'on négligeait le football au profit de l'éducation. Bon, c'était Groucho.

Re: [Brèves de foot] ** Le Bar MassaliaLive **

24 Mai 2021, 23:56

La zique de la C4

https://streamable.com/difltc

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25 Mai 2021, 00:43

C'est quoi cette daube ? Sans doute pas la version officielle, c'est fait par ordi/synthé de base sans aucune recherche.

Re: [Brèves de foot] ** Le Bar MassaliaLive **

25 Mai 2021, 01:19

J'avoue que ça sonnait bizarre quand j'ai entendu ça :lol: Mais je crois que c'est vraiment ça

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25 Mai 2021, 11:40

Le truc est fait en MIDI et est tout saccadé :lol:

Re: [Brèves de foot] ** Le Bar MassaliaLive **

25 Mai 2021, 13:32

c'estles vacances il faut se marrer un peu


Re: [Brèves de foot] ** Le Bar MassaliaLive **

25 Mai 2021, 13:59


Re: [Brèves de foot] ** Le Bar MassaliaLive **

25 Mai 2021, 17:06



http://www.massalialive.com/a-la-une/le ... semaine-14

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26 Mai 2021, 07:31

El Niño a annoncé son retour 8)

Re: [Brèves de foot] ** Le Bar MassaliaLive **

26 Mai 2021, 07:38

Re: [Brèves de foot] ** Le Bar MassaliaLive **

26 Mai 2021, 07:56

Odd a écrit:El Niño a annoncé son retour 8)


Comme Drogba?
Parce que déjà qu'il y a deux ans, il cavalait moins, alors avec ses 120 kg de muscle, a part dans le bodybuilding, je ne vois pas trop ce qu'il va faire.

Re: [Brèves de foot] ** Le Bar MassaliaLive **

26 Mai 2021, 09:53

Rabat joie redaface2

Re: [Brèves de foot] ** Le Bar MassaliaLive **

26 Mai 2021, 14:01

Point du tout, je veux juste garder mes beaux souvenirs et pas tout gâcher avec un retour pourri.

Re: [Brèves de foot] ** Le Bar MassaliaLive **

26 Mai 2021, 16:57

En ce 26 Mai anniversaire une pensée émue pour les Olympiens de cette époque disparus et un gros " bon courage" à Mr Tapie qui continue de se battre pour vivre malgré l' invasion de nouveaux crabes :om:

Re: [Brèves de foot] ** Le Bar MassaliaLive **

26 Mai 2021, 19:41

Information
Michel Platini sur la FIFA et l'UEFA : « Le football ne leur appartient pas »

Du projet de Super Ligue avorté au retour en équipe de France de Karim Benzema, Michel Platini laisse cours à son franc-parler, avec pour cibles privilégiées ses anciennes « maisons » de la FIFA et de l'UEFA.

Michel Platini. (H. Lawson Body/L'Équipe)

Jean-Philippe Leclaire, envoyé spécial à Cassis (Bouches-du-Rhône)

Dans deux semaines, le 11 juin, à Rome, avec le match Turquie-Italie, débutera un Euro très particulier. Parce qu'il a été reporté d'un an à cause du Covid-19, mais aussi parce qu'il sera organisé dans onze pays différents. Ce fut l'une des dernières grandes idées de Michel Platini (65 ans) lorsqu'il était encore président de l'UEFA (2007-2015). Aujourd'hui, l'ex-numéro 10 des Bleus est visé par deux enquêtes judiciaires, une en France, l'autre en Suisse. En retrait (provisoire ?) du football, il reste un observateur attentif, avec ses convictions et son franc-parler, qu'il livre à Cassis (Bouches-du-Rhône), son nouveau lieu de résidence à l'année.

« C'est vous qui avez eu l'idée d'un Euro 2020 organisé dans douze villes et douze pays. Est-ce que malgré le report de la compétition, à cause du Covid, la fête sera aussi belle qu'espérée ?
La pandémie est hélas passée par là, mais je continue à penser que c'était une belle idée pour fêter les soixante ans du Championnat d'Europe des Nations. Quand vous êtes le patron de l'UEFA comme je l'ai été, vous n'êtes pas seulement le président de la France, de l'Allemagne ou de l'Angleterre, mais de cinquante-trois pays (cinquante-cinq aujourd'hui). En Roumanie ou en Azerbaïdjan, ils construisent des stades neufs, alors pourquoi ils n'auraient pas le droit d'avoir l'Euro ? Pourquoi les priver de cette fierté, de ce droit au bonheur ?

Même si c'est plus compliqué à organiser ?
Quand on parle de douze villes ou plutôt onze puisque Bilbao (remplacé par Séville) et Dublin ont renoncé, ce ne sont pratiquement que des capitales : Rome, Londres, Bucarest, Budapest, Copenhague, Bakou... Elles sont toutes parfaitement reliées entre elles. D'accord, l'Azerbaïdjan, c'est loin de la France, mais la France c'est loin aussi vu de l'Azerbaïdjan. (Sourire.) Et puis, je n'ai forcé personne : le comité exécutif de l'UEFA a voté pour cette formule à l'unanimité.

Avez-vous été invité à assister à des matches ?
Non. C'était mon idée, mais l'UEFA et les pays organisateurs l'ont semble-t-il oublié.

« On ne peut pas tout faire en pensant à l'argent. Sinon, il faut aussi sponsoriser les filets des buts et coller des publicités sur les journalistes dans la tribune de presse. »

Où en sont vos relations avec Aleksander Ceferin, votre successeur à la tête de l'UEFA ?
Elles n'existent pas.

Elles n'existent plus ou elles n'ont jamais existé ?
On n'en avait pas beaucoup, et là, on n'en a plus. Je peux le comprendre : il fait partie de ces politiques qui n'ont pas joué au football et vivent leur moment de gloire. Si des anciens joueurs comme moi se mettent à côté d'eux, ils n'existent plus.

Comment trouvez-vous qu'il a géré la crise de la Super Ligue ?
Mal. Le départ des grands clubs pour fonder leur propre compétition, c'est le seul vrai danger récurrent que doit gérer l'UEFA. Ça fait quarante ans que les grands clubs veulent partir. Quand on est président de l'UEFA, il vaut donc mieux anticiper plutôt que de se retrouver devant le fait accompli et traiter les dirigeants de ces clubs de "lâches", de "serpents" ou de "scorpions" comme l'a fait Ceferin, c'était ridicule.


Au début de votre présidence à l'UEFA, vous aviez été confronté au même genre problème avec les clubs du G14 qui menaçaient de partir...
J'étais allé voir les dirigeants du Milan, du Real Madrid, du Bayern pour les convaincre que nos compétitions étaient les meilleures. Jean-Michel Aulas (Lyon) était président du G14, alors j'ai aussi beaucoup parlé avec lui. J'ai proposé la création d'une association européenne des clubs, l'ECA, qui les regrouperait tous, pas seulement les quatorze plus grands. Mais quand je discutais avec "Kalle" (Karl-Heinze Rummenigge, ancien grand joueur et dirigeant du Bayern), on parlait dans l'intérêt du football, pas seulement du business ou des télévisions, mais aussi des joueurs et des supporters. C'était pas Ceferin qui discute avec Agnelli...

En tant qu'ancien grand joueur de la Juventus Turin, vous connaissez très bien Andrea Agnelli, son président. Avez-vous été surpris par son attitude ?
Pas du tout. Il a toujours été comme ça, à vouloir avant tout valoriser financièrement la Juventus. Par exemple, il demandait à ce que les grands clubs se voient garantis une place en Ligue des champions pour trois ans, parce que son budget est calculé sur trois ans. Mais on ne peut pas tout faire en pensant à l'argent. Sinon, il faut aussi sponsoriser les filets des buts et coller des publicités sur les journalistes dans la tribune de presse.

Qu'en penserait Gianni Agnelli, l'oncle d'Andrea (et ancien président), que vous avez très bien connu ?
"L'Avvocato" disait toujours que le football appartenait aux supporters et aux médias. J'ajoutais : "Aux joueurs aussi." Et il me répondait : "Ça, c'est ce que vous croyez !" (Sourire.) Mais "l'Avvocato" aimait profondément les joueurs.

« La Coupe du monde tous les quatre ans, c'est l'histoire. Ce qui est rare est précieux »


Si tout était aussi bien ficelé, pourquoi le projet de Super Ligue s'est effondré aussi vite, en moins de quarante-huit heures ?
Parce que ses responsables ont fait une communication de merde, que les médias étaient contre, et que les supporters, notamment anglais, ont été comme d'habitude, c'est-à-dire formidables. Les entraîneurs aussi ont été très bien.

Surtout Pep Guardiola (Manchester City) et Jürgen Klopp (Liverpool). On a par exemple moins entendu Zinédine Zidane (Real Madrid) ou Andrea Pirlo (Juventus).
Pep Guardiola est toujours formidable ! (Sourire.)

Qu'est-ce que vous pensez de la nouvelle réforme de la Ligue des champions, avec plus de matches et une encore plus grande protection des grands pays ?
C'est d'une bêtise sans nom : ils vont encore allonger la phase de groupes qui n'intéresse déjà personne. À l'UEFA, c'est depuis longtemps la philosophie de certains : toujours plus d'argent. La Ligue des champions a été créée par (Lennart) Johansson (président de l'UEFA de 1990 à 2007). Moi, j'étais contre. Je trouve que la Coupe d'Europe uniquement avec des champions et des matches couperet, ça reste la meilleure formule, mais quand les clubs vous disent qu'ils veulent plus de matches et ont besoin d'argent, il faut en tenir compte. Quand je suis arrivé à la tête de l'UEFA, mon idée c'était avant tout de favoriser les champions de certains pays par rapport aux quatrièmes d'autres pays. J'ai essayé de trouver un compromis, sans tout révolutionner, parce qu'il y avait aussi un système économique à respecter.

Et la Coupe du monde tous les deux ans telle que l'envisage aujourd'hui la FIFA, vous êtes pour ou contre ?
C'était déjà le rêve de (Sepp) Blatter (président de la FIFA de 1998 à 2015). Pas le mien. Parce que la Coupe du monde tous les quatre ans, c'est l'histoire. Ce qui est rare est précieux. Contrairement à ce que pensent la FIFA et l'UEFA, le football ne leur appartient pas. Au congrès de l'UEFA organisé en Israël (en 2010), Shimon Peres (alors président de l'État d'Israël) avait déclaré : "Jérusalem est une flamme. Le football l'est aussi." On l'a vu avec l'échec de la Super Ligue, grâce aux supporters, que cette flamme, elle ne s'éteint pas comme ça.

Il y a cinq ans, vous avez expliqué que vous n'aviez pas regardé les matches de l'Euro en France, car vous étiez déjà suspendu par la FIFA et que c'était trop douloureux. Est-ce que dans deux semaines, à défaut d'être invité sur place, vous allez quand même regarder l'Euro à la télé ?
Si je tombe dessus, oui. Mais je ne vais pas non plus regarder tous les matches. Seulement les plus grands. Allemagne-France (le 15 juin) par exemple, ça oui, je vais regarder...

« Benzema sera bien pour Mbappé. Giroud est sûrement mieux pour Griezmann »


Quand vous avez appris le retour de Karim Benzema en équipe de France, quelle a été votre première réaction ?
Ma première réaction ? (Il réfléchit.) Tout ça pour ça ! (Sourire.) Pourquoi ne pas l'avoir repris plus tôt, s'il n'y a pas de problème ? Tout le monde sait que Benzema mérite sportivement d'être en équipe de France. S'il n'était plus sélectionné, c'était pour des raisons autres que le football. C'est de la politique.

On n'est quand même pas si loin du football puisque Karim Benzema passera en jugement en octobre pour des faits qui se sont déroulés dans le cadre de l'équipe de France, à Clairefontaine... (1)
Il faut demander à la FFF et à Didier Deschamps pourquoi ils l'ont réintégré. Moi, je ne vois que le joueur. Benzema possède un double talent, celui de bien jouer pour lui, mais aussi celui de bien faire jouer les autres. Regardez comment il s'est mis au service de (Cristiano) Ronaldo, avant de prendre une autre dimension quand Ronaldo est parti à la Juventus (en 2018). Benzema sera bien pour (Kylian) Mbappé. (Olivier) Giroud est sûrement mieux pour (Antoine) Griezmann. Mais abondance de biens ne nuit pas. À la dernière Coupe du monde, les Belges (Romelu) Lukaku, (Kevin) De Bruyne et (Eden) Hazard, dans des profils assez comparables à ceux de Benzema, Mbappé et Griezmann, ça combinait plutôt bien.

(1) Mis en cause dans l'affaire de la sextape de Mathieu Valbuena, il a été renvoyé en correctionnelle pour des faits de « complicité ».
Par le passé, vous aviez émis des réserves sur le jeu de Mbappé. Vous trouviez qu'il misait trop sur la vitesse. Le pensez-vous toujours ?
J'ai dit qu'il allait très vite. C'est plutôt un compliment qu'un défaut, non ? Mais c'est vrai que je ne l'avais pas regardé aussi attentivement que je ne l'ai fait ces derniers mois. Je voulais vraiment me faire mon avis, et il m'a impressionné. Même si (Zbigniew) Boniek et (Olivier) Rouyer allaient vite et donnaient bien le ballon, avec un joueur comme Mbappé, je me serais vraiment régalé. Parce qu'il est vraiment complet. Il a le pied gauche et le pied droit. Il est malin, très, très vif au démarrage. En plus, il a la tête sur les épaules. (Il marque une pause.) C'est vrai aussi qu'il a la chance d'évoluer à une époque où on le laisse courir... (Sourire.) Aujourd'hui, le football protège les joueurs comme Mbappé, (Lionel) Messi ou Ronaldo. Ils sont rarement blessés par les autres joueurs. De mon temps, j'en ai connu des mecs rapides, ils couraient vite une fois, et après, on les retrouvait à l'hôpital ! Nous, on devait non seulement bien jouer au football, mais aussi apprendre à sauter à la corde au-dessus des défenseurs, sinon, on ne sortait pas entiers du stade !

Potentiellement, cette équipe de France 2021 composée des champions du monde 2018 plus Benzema est-elle plus forte que celle de 1998 ou la vôtre ?
(Longue réflexion.) Il n'y a pas de grands joueurs sans grandes équipes et pas de grandes équipes sans grands joueurs. Le point commun entre ma génération et les champions du monde de 1998, c'est que nous avons joué avec un avant-centre qui ne marquait pas.

Giroud n'a pas marqué non plus lors de la Coupe du monde 2018...
Oui, mais ces Bleus-là avaient Mbappé qui marquait (4 buts). C'est comme s'il était avant-centre. Et Griezmann aussi a marqué (4). Plus une équipe possède des attaquants de grande valeur et moins elle a besoin de bien jouer. Quand j'étais sélectionneur (1988-1992), je pouvais compter sur (Jean-Pierre) Papin et (Éric) Cantona. Si on ne prenait pas de but, on était certains ou presque de gagner car les deux faisaient la différence devant. Sans Papin ni Cantona, il aurait fallu trouver un football plus élaboré, avec plus de liant.


Avez-vous acheté « L'Équipe » samedi ?
Oui, pourquoi ?

Parce qu'il y avait en supplément le fac-similé de « L'Équipe » du lendemain de la finale de l'Euro 1984, après votre victoire (2-0) contre l'Espagne. Jacques Ferran avait écrit : "On a envie de dire que l'équipe de France a réalisé le plus grand exploit de son histoire le jour de sa plus pauvre performance. Platini vous dira que c'est sans importance et que seul le résultat compte. Et naturellement il aura raison."
(Il sourit.) C'était la première fois que la France remportait un grand trophée dans un sport collectif. Même si, pour nous, le début de l'histoire, c'est mon but sur coup franc contre les Pays-Bas au Parc des Princes (2-0, le 18 novembre 1981). Si on ne marque pas ce but-là, il n'y a pas la Coupe du monde 1982 et je ne suis pas sûr qu'il y aurait eu la victoire au bout de l'Euro 1984. La génération (Philippe) Vercruysse, (Jean-Marc) Ferreri serait arrivée plus tôt et on ne se serait plus qualifiés pour rien du tout ! (Sourire.)

« Si vous voulez vraiment apprécier les bons moments, il faut aussi accepter d'en vivre des plus difficiles »


Il parait que le 12 juillet 1998, vous avez dit à Didier Deschamps, alors capitaine des Bleus : "Quand tu vas aller chercher la Coupe du monde, prends le temps, ça ne dure pas longtemps..."
Oui, parce que je me souvenais justement de la finale 1984. Monter les marches pour aller chercher la coupe, c'est l'aboutissement d'un rêve de gamin. Ça dure cinq, dix secondes, et puis après, il y a la presse, les photographes... Mais là, quand tu grimpes l'escalier et que tu brandis le trophée, tu peux te dire : "Voilà, mon rêve s'est réalisé." Tu es dans ta bulle et il ne faut pas en gâcher une seule seconde.

Cette montée de marches, est-ce votre plus beau moment de l'Euro 1984 ?
Je n'ai pas de plus beau moment. J'ai juste une vie extraordinaire. Même dans ma cellule, en garde à vue, chez les flics, je rigolais tout seul, je me disais : "Mais c'est extraordinaire, tout ce qui m'arrive !" Quand je raconterai ça à mes petits-enfants, ils auront les yeux grands ouverts ! Dans la vie, si vous voulez vraiment apprécier les bons moments, il faut aussi accepter d'en vivre des plus difficiles.

Donc, vous étiez dans une cellule du palais de justice de Nanterre, dans le cadre de l'enquête pour corruption sur l'attribution du Mondial 2022 au Qatar (2), et vous trouviez ça "extraordinaire" ?
J'ai été placé deux fois en cellule. La première fois, c'était à midi, quand les enquêteurs déjeunaient. Mais je n'étais pas tout seul. Il y avait un autre gars, un Ukrainien. Il m'a reconnu et il a voulu un autographe. On a demandé un papier et un stylo aux enquêteurs qui nous les ont donnés. L'Ukrainien était content, il m'a dit : "Prison en France, mieux que prison Ukraine !" (Rires.) Pour la deuxième pause des enquêteurs, à 17 heures, je me suis à nouveau retrouvé en cellule, et là, j'étais seul. Je me suis allongé sur le banc et je rigolais. Il doit y avoir des caméras là-dedans, et si les enquêteurs me regardaient, ils devaient penser que j'étais complètement fou ! Les gens pensent ce qu'ils veulent, mais comme je n'ai rien à me reprocher, que j'ai la conscience tranquille, ils peuvent toujours chercher, ils ne trouveront jamais. Je suis et j'ai toujours été incorruptible.

(2) Une réunion a eu lieu à l'Élysée le 23 novembre 2010 avec, entre autres, Nicolas Sarkozy, alors président de la République, Tamin Bin Hamad al-Thani, émir du Qatar, et Michel Platini, président de l'UEFA. À l'ordre du jour, notamment : le futur vote d'attribution pour le Mondial 2022. Platini donnera son vote au Qatar.
Vous n'avez jamais eu la réputation d'être un flambeur. On a l'impression que pour vous l'argent sert avant tout à mesurer votre pouvoir et votre valeur...
Vous vous trompez complètement. (Bernard) Tapie m'a proposé deux milliards pour aller jouer à Marseille, à la fin de ma carrière, j'ai refusé. Le Real Madrid était prêt à me signer un chèque en blanc pour que je les entraîne, j'ai aussi refusé. J'ai été le meilleur joueur du monde, donc de l'argent, j'en ai. Ce n'est pas une question d'argent, mais de principe.

« Je peux comprendre qu'on ne comprenne pas qui je suis. Ce ne serait pas la première fois »


Ce n'est pas une question d'argent, mais quand Blatter vous prend comme conseiller (en 1998), vous lui demandez quand même un million. Sans préciser dans quelle devise. Avez-vous quand même conscience que parmi toutes les personnes qui nous entourent dans ce restaurant et sur cette plage, pas une autre ne se serait comportée comme vous ?
Parce que vous n'avez jamais été meilleur joueur du monde et que vous n'avez pas gagné autant d'argent que moi, dès l'âge de 20 ans. En tant que coprésident de la Coupe du monde 1998, j'ai été bénévole pendant sept ans. Je n'ai pas pris un centime. Quand Blatter m'a demandé combien je voulais par an pour devenir son conseiller, ça m'a surpris, et j'ai répondu : "Un million." Il m'a demandé : "Un million de quoi ?" Je lui ai dit : "De ce que tu veux : un million de roubles, de pesetas, de francs..." C'est lui qui a choisi les francs suisses. Ça s'est vraiment passé comme ça, mais je peux comprendre qu'on ne comprenne pas qui je suis. Ce ne serait pas la première fois.

Pourquoi n'avoir pas juste demandé le salaire maximal de l'époque à la FIFA, à savoir 300 000 francs suisses ?
Parce que lors de cette discussion avec Blatter, je n'étais même pas au courant qu'il y avait un salaire maximal. De juillet 1998 à août 1999, j'ai voyagé dans le monde entier pour Blatter et pourtant je n'ai pas été payé. Donc j'ai fini par aller le voir, en lui demandant : "Sepp, pourquoi tu ne me payes pas ?" Et c'est là qu'il m'a expliqué qu'il était emmerdé parce qu'à l'époque, il y avait beaucoup moins d'argent à la FIFA qu'aujourd'hui, et que son secrétaire général ne gagnait que 300 000 francs suisses. J'ai dit : "OK, que la FIFA me paye aussi 300 000 francs et elle me versera la différence quand elle pourra." Ce que Blatter a accepté et validé conformément à notre accord. Jusqu'au moment où Ursi (Urs Linsi, ancien secrétaire général de la FIFA) et (Jérôme) Champagne (ancien directeur des relations internationales de l'instance) ont touché leur million, donc là j'ai su qu'il n'y avait plus de raison que j'attende.

Quand vous expliquez ça au procureur suisse Thomas Hildebrand, en mars, comment réagit-il ?
Je vois bien qu'il ne croit pas à cet accord d'un million avec Blatter. Mais qu'est-ce que vous voulez que je lui dise d'autre, puisque c'est la vérité ! Je suis un mec honnête. C'est la même chose pour l'histoire du Qatar et de (Nicolas) Sarkozy. J'avais voté pour le Maroc dans le cadre de l'attribution du Mondial 2006 et j'avais rencontré le Président de l'époque, Jacques Chirac, pour l'informer de mon vote. En novembre 2010, je suis retourné à l'Élysée pour faire la même chose avec Sarkozy. Sauf qu'il avait invité des Qatariens à table sans me prévenir. Du coup, tous ceux qui veulent nuire à Sarkozy m'attaquent et veulent se servir de moi. Pourquoi je ne suis pas angoissé devant les juges ? Parce que je sais que je ne vais pas me contredire ou m'emmêler dans mes versions. Je dis juste la vérité. Comme joueur, j'ai gagné beaucoup d'argent, je savais qu'un jour je pourrai devenir le président de la FIFA, et j'irais risquer tout ça pour de l'argent ? Je ne suis quand même pas si con que ça ! »

Re: [Brèves de foot] ** Le Bar MassaliaLive **

26 Mai 2021, 20:48

Sur tout le sport (...) ce soir;
Pas un mot sur l'anniversaire de 93;
Pas un clin d'oeil, rien
ça m'a quelque peu agacé ..

Re: [Brèves de foot] ** Le Bar MassaliaLive **

26 Mai 2021, 23:46

Dragan, on peut en penser ce qu'on veut mais le type est hyper intéressant quand même.

Re: [Brèves de foot] ** Le Bar MassaliaLive **

27 Mai 2021, 06:00

RomanOM a écrit:Sur tout le sport (...) ce soir;
Pas un mot sur l'anniversaire de 93;
Pas un clin d'oeil, rien
ça m'a quelque peu agacé ..

Bah à un moment donné, ça ne fait plus frémir que nous. C'était il y a 28 ans, on a connu 4 présidents, un changement de monnaie, 2 crises financières, l'avènement d'internet, les NTIC, l'intelligence artificielle, l'Europe, la fusion des régions, 1/3 de la population est morte...c'est cool 93, mais ça laisse de marbre de plus en plus de monde.

Logiquement. On ressort l'étendard dès qu'on peut mais en attendant, on a gagné un titre majeur depuis quand Villareal et le LOSC ont fait mieux que nous. Ça serait bien de regarder vers l'avant un peu.

Re: [Brèves de foot] ** Le Bar MassaliaLive **

27 Mai 2021, 06:34

Ah ouais ? Et ça te gêne pas de fêter le 14 Juillet ou le 25 décembre ?
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