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Re: [Brèves de foot] ** Le Bar MassaliaLive **

10 Nov 2020, 21:43

Je crois pas qu'il y ait un topic Fédé donc je mets ça là, pour ceux que ça intéresse :
Information
FFF : Noël Le Graët face à la guerre des clans

Depuis la Coupe du monde 2018, les accusations de harcèlement fusent entre dirigeants de la Fédération française de football. Mais le président, Noël Le Graët, ne semble pas prêt à trancher. Notre enquête.

Depuis plusieurs mois, l'ambiance est lourde à la Fédération française de football, la tension palpable à la direction générale. Durant l'hiver 2019,L'Équipe révélait que 13 directeurs sur 17 avaient signé une pétition contre Florence Hardouin, leur DG en poste depuis 2013, déplorant sans la nommer, son management. Des lettres d'avocat pour harcèlement moral ont suivi à l'été 2020, débouchant sur un audit demandé par Noël Le Graët en personne, pour évaluer « les dysfonctionnements et relations de travail tendues au sein de l'équipe de direction ».

Le New York Times, l'un des plus grands quotidiens américains, en a fait le sujet d'un article le 14 octobre dernier. Le président de la FFF n'a pas souhaité répondre à nos questions, pas plus que la directrice générale et les directeurs concernés. « Vos questions ont soit déjà fait l'objet d'un traitement particulier (et de réponses), soit relèvent d'allégations fausses, de rumeurs voire d'insinuations effarantes qui visent à nuire à la réputation de la FFF. La FFF est une entreprise sérieuse, avec des salariés responsables », nous a fait savoir par mail le directeur de la communication (ancien journaliste de L'Équipe), Alexandre Chamoret.

Si officiellement, tout est donc rentré dans l'ordre, les salariés et ex-employés de la FFF que nous avons pu interroger, presque toujours en « off », expriment de leur point de vue une réalité toute différente. La FFF n'est pas une fédération comme une autre. Si elle est la plus puissante de France, elle est aussi celle des champions du monde. Et c'est d'ailleurs en Russie que les ennuis ont commencé...

SEUL AU MILIEU DES CHAMPIONS DU MONDE

Le 15 juillet 2018, l'ambiance bat son plein dans la grande salle de restaurant du camp de base de l'équipe de France, à Istra, près de Moscou. La Coupe du monde est la propriété des Bleus depuis quelques heures. Ceux-ci fêtent dignement leur succès avec leurs familles qu'ils ont enfin retrouvées après trente-six jours de rassemblement. Chacun a pris place avec femmes, enfants, parents autour des tables de dix disposées pour l'occasion. Didier Deschamps a convié son grand ami Nagui. L'acteur-humoriste Malik Bentalha est aussi de la fête tout comme le couple Yoka-Mossely. On boit, on mange, on rit, on s'amuse...

À peine descendu du bus, Noël Le Graët est monté quelques instants dans sa chambre. Quand « le Prez » (c'est ainsi qu'on l'appelle à la fédé) redescend, accompagné de sa directrice générale, toutes les tables sont pleines et dans l'euphorie du moment, personne n'a songé à lui réserver une place. Il apprécie moyennement.

Le président en décalage pendant les festivités

À la hâte, une nouvelle table est dressée où tour à tour, durant quelques minutes, le sélectionneur et ses adjoints, notamment, viennent lui faire la causette entre deux plats. Les airs de Vegedream et de tous les artistes chers aux Bleus inondent les enceintes dans la salle, l'envie de se lâcher après tant de journées difficiles est la plus forte... Le président (76 ans à l'époque), qui a annoncé dans L'Équipe du 5 avril 2018 souffrir depuis le mois de février d'une leucémie lymphoïde, perçoit sûrement le décalage. Ce n'est pas, ou plus, son monde. Il monte assez rapidement se coucher.

Si la Coupe du monde s'est merveilleusement terminée, elle lui a coûté. Affaibli par la maladie, il a dû déléguer à Florence Hardouin. Depuis le Mondial 2014 et à la demande du président, celle-ci s'est rapprochée des Bleus pour gérer l'organisation générale et répondre à leurs besoins. Même si cette ex-épéiste (médaillée d'argent par équipes aux Mondiaux en 1991) ne se mêle jamais du sportif. Le Graët a forcément trouvé le temps un peu long. Il s'en plaindra d'ailleurs auprès de certains. « La grande (c'est le surnom qu'il donne à sa DG qui mesure 1,80 m), elle ne me demande pas toujours mon avis... À quoi je sers alors ??? »

En Russie, il assiste évidemment à chaque rencontre des Bleus et devise ensuite avec les invités de la Fédération. Un voyage est aussi régulièrement organisé par le comité d'entreprise de la FFF. Les directeurs en profitent et saluent les victoires comme il se doit. Un peu trop parfois. Après le huitième de finale, France-Argentine (4-3, le 30 juin 2018), la fête se prolonge dans l'avion du retour en France. Certains parleront d'une « ambiance de carabins ». Quelques directeurs tombent la chemise, se montrent un peu lourds avec les hôtesses de l'air. « C'était déplacé par rapport à leurs fonctions », assure l'un des passagers. Des élus et des partenaires sont choqués.

L'affaire revient vite aux oreilles de Florence Hardouin, à Moscou. « Dans un mail très sec, elle nous a privés du match suivant contre l'Uruguay, confie l'un des directeurs. On s'est tous un peu vexés, comme si nous étions des élèves tancés par leur institutrice. » Ils décident d'aller au quart de finale par leurs propres moyens. Un voyage épique, qui les fait beaucoup rire et les soude.

Après la victoire (2-0), ils passent à l'hôtel des Bleus où Noël Le Graët leur offre une coupe de champagne. Il y a là notamment le directeur financier Marc Varin, le DRH Pierre-Arnaud Custody, le directeur de la communication Alexandre Chamoret et Pierre Samsonoff, le directeur général adjoint et directeur de la Ligue de football amateur. Hardouin les voit de loin bavarder avec le président et encaisse l'affront. La petite troupe de « punis » fera de nouveau voyage à part pour la demi-finale remportée devant la Belgique (1-0), le 10 juillet, avant d'être réintégrée dans l'avion de la FFF pour la finale contre la Croatie (4-2), le 15.

L'AFFAIRE DU GIPSY CLUB

Au cours de ce Mondial, un autre incident a été déploré et ne sera révélé qu'à l'issue de la compétition... Le 26 juin, au soir du dernier match de groupe des Bleus contre le Danemark (0-0), plusieurs employés de la FFF, qui ont fait le voyage, se retrouvent au Gipsy Club, une discothèque branchée de Moscou. Raphaëlle (le prénom a été modifié), 25 ans, employée en CDD à la direction financière, traverse le dancefloor pour rejoindre un de ses collègues en train de commander au bar. « J'ai senti que quelqu'un m'attrapait par la tresse de mes cheveux, confie-t-elle à L'Équipe. La même personne me ramène vers elle et me colle contre elle. Et là, je vois que c'est Marc Varin. Je me dis : bourbier. »

Le directeur financier est le supérieur direct de Raphaëlle. « Il tente de me dire bonsoir en m'embrassant. Moi, que voulez-vous que je fasse ? Je fais 1,57 m, lui est bien plus gaillard que moi, je me retrouve prise au piège. » Après avoir réussi à s'extirper de cette étreinte non désirée, Raphaëlle raconte à ses collègues ce qu'elle vient de subir. « Une des filles du groupe m'a dit qu'elle l'avait vu faire la même chose avec une autre fille. Ça m'a retournée... Ça a vraiment été le point de rupture », poursuit celle qui affirme avoir déjà été la « cible » du même homme.

Un repas de fin d'année indigeste

L'épisode remonte à Noël 2017. Un repas de fin d'année est organisé dans un restaurant entre salariés de la direction financière. À leur retour au siège, les festivités se poursuivent. « Je discutais avec deux collègues, témoigne encore Raphaëlle. Marc Varin, qui semblait mimer une scène à d'autres personnes, m'a attrapé la tête pour essayer de m'embrasser. Je l'ai repoussé de manière un peu brusque et lui a poursuivi sa discussion comme si de rien n'était. Mes deux collègues étaient sous le choc, moi aussi. J'étais dégoûtée. »

Au retour du Mondial russe, Florence Hardouin, qui a eu vent de l'incident, s'entretient avec la jeune CDD. Après avoir livré sa version, Raphaëlle fait face à une Hardouin bien décidée à agir, selon ses déclarations. Une enquête interne est déclenchée et l'inspection du travail alertée. En parallèle, Raphaëlle dépose plainte pour « agressions sexuelles » et « harcèlement sexuel ». Le parquet de Paris charge la police judiciaire de faire la lumière sur cette affaire.

Plusieurs employé(e)s sont entendus. Un témoin confirme, en partie, l'épisode dans la boîte moscovite et avoir vu Marc Varin danser « collé-serré » avec la jeune salariée, « ses bras autour d'elle ». « Elle (Raphaëlle) raidissait ses bras, mettait la tête sur le côté en grimaçant, semblait gênée », a confié aux policiers cet employé de la FFF, tout en expliquant ne pas avoir vu Marc Varin lui « tirer les cheveux », ni « tenter de l'embrasser ».

Plainte classée sans suite et « rappel à l'ordre »

Selon nos informations, Varin aurait reconnu devant les policiers avoir pu faire des « réflexions sur les tenues vestimentaires » de Raphaëlle en disant que « c'était trop court » et qu'elle « n'était plus étudiante ». Mais il a nié les termes « miss » ou « ma petite chérie » et avoir « voulu l'embrasser ». La justice a finalement classé sans suite la plainte, estimant que les faits dénoncés étaient « insuffisamment caractérisés ».

En revanche, dans les conclusions de son enquête, en date du mois de novembre 2018, auxquelles L'Équipe a pu avoir accès, l'inspection du travail a, elle, pointé du doigt « le comportement dépassant largement les conventions régissant les relations entre responsable et subordonnés en usant d'allusions, de propos et de gestes à connotation sexuelle de manière répétée » au préjudice de Raphaëlle de la part de son supérieur hiérarchique. « Nous précisons à la direction de la FFF qu'au moins une des deux tentatives de baiser forcé dénoncées est aussi corroborée par deux témoins et pourrait être, à elle seule, qualifiée d'agression sexuelle », insistent les inspecteurs du travail.

La plaignante regrette le manque de soutien de Florence Hardouin

Interrogée par la police, Florence Hardouin a adressé « un rappel à l'ordre » à son directeur financier en guise de sanction. De quoi faire dire à Raphaëlle, qui loue par ailleurs les qualités professionnelles de son ex-DG (la jeune femme a désormais quitté l'entreprise), que celle-ci ne l'a pas soutenue. « Je pense qu'elle était sincère quand elle m'a dit vouloir me suivre dans cette affaire, admet Raphaëlle. Mais peut-être a-t-elle subi des pressions. » Sollicitée, l'avocate de la plaignante, Me Marie-Alix Canu-Bernard, n'a pas donné suite.

Aujourd'hui encore, dans les couloirs de la fédé, alors que l'alcool y est désormais interdit et qu'une formation anti-harcèlement a été mise en place, certains reprochent toujours à Florence Hardouin de ne pas s'être montrée plus sévère. Noël Le Graët n'y était de toute façon pas favorable. Le président - à qui, sous couvert d'anonymat, on reproche aussi régulièrement des blagues douteuses - aurait souhaité régler ce dossier comme il le faisait à sa grande époque, dans l'entre-soi.

«LA GRANDE» CONTRE «LES CRACKS»

Si l'affaire Varin a longtemps occupé les conversations à la fédé, l'animosité envers Hardouin ne faiblit pas chez les directeurs. L'un d'entre eux, Pierre Samsonoff, rêve de la remplacer. Indirectement, Le Graët le conforte. « Le président l'a fait venir de Bretagne, raconte l'un des salariés de la FFF. Ils sont amis, leurs familles se fréquentent depuis très longtemps. Et Pierre, passionné de foot, a de grandes ambitions. Pour les autres directeurs, je parlerais plutôt d'un phénomène de cour. Ils dînent parfois avec le président ou prennent un pot avec lui quand il est à Paris (il vient deux ou trois jours par semaine), car il n'aime pas être seul. Cela a faussé la donne. Tous pensaient avoir l'oreille du président et faire sauter Hardouin. Ils se sont trompés. »

« Putschistes » pour les uns, ce groupe, qu'autour d'un verre Le Graët a plutôt l'habitude d'appeler « ses cracks », passe à l'offensive pendant la Coupe du monde féminine 2019, en faisant comprendre à quelques personnes qu'il leur faudra bientôt choisir leur camp. À la rentrée, des réunions du comité directeur se déroulent dans une atmosphère tendue. Avant qu'une lettre signée par 13 directeurs sur 17 ne soit envoyée au président. Nous avons pu la consulter. Assez courte, elle fait état « d'un climat pesant depuis plus d'une année. [...] Nous ne ressentons plus ni soutien ni confiance au sein du Codir (comité directeur) de la Fédération. [...] Ce mode de management nuit au fonctionnement de la Fédération. » Jamais le nom de la directrice générale n'est mentionné, même si c'est bien elle qui est visée.

Le 26 septembre 2019, Noël Le Graët convoque un comité de direction pour crever l'abcès. Le « Prez » est en bien meilleure forme qu'en Russie, mais il la joue à l'ancienne : on discute, on se tape sur l'épaule, on s'embrasse et on repart à zéro. Un déjeuner sera même organisé dans la foulée, à l'ambiance plutôt glaciale. Le président de la FFF pense que le dossier est clos. Erreur.

Les « putchistes » voient leurs rangs se clairsemer

Si pendant l'hiver et jusqu'à la fin du premier confinement, au printemps dernier, nul incident n'est à déplorer - une enquête menée auprès des salariés salue même en termes élogieux le travail de la DG pendant la crise sanitaire -, les opposants d'Hardouin n'abdiquent pas. Quand ils viennent au bureau, ils mangent ensemble, s'enferment pour discuter à l'abri des regards.

Jusqu'au nouveau coup d'éclat de l'été. Alors que le dir com' et le directeur financier se font discrets, Pierre Samsonoff, Pierre-Arnaud Custody et Armelle Kus Saint Supéry, la directrice des services informatiques, prennent un avocat qui dénonce, dans une lettre au président, un harcèlement moral de la part de la directrice générale. Les rangs des « putschistes » se sont considérablement éclaircis, mais Le Graët accuse quand même le coup.

HARDOUIN - LE GRAËT, COUPLE INDISSOCIABLE

Le président de la FFF a recruté Florence Hardouin, en 2008 (il était alors vice-président de la FFF). Titulaire d'une maîtrise en économie et gestion, passée par Bouygues et SFR notamment, elle crée une direction marketing pour internaliser la commercialisation des droits, devenue le maillon fort de la fédération. Après la crise de Knysna, en 2010, elle remet la FFF en ordre de marche économique. « En 2013, elle n'a pas été nommée DG par défaut, explique l'un des membres de la FFF. Elle est redoutable en affaires. Même si parfois ils ne sont pas d'accord, s'ils s'engueulent, Le Graët sait qu'il a besoin d'elle. » Et il en a souvent vanté les mérites, ne lui trouvant qu'un défaut : « elle boude quelquefois, mais seulement cinq minutes ».

En décembre 2018, lors de l'assemblée générale de la FFF, il déclarait encore : « Elle est plus qu'un bras droit. J'ai pour elle la plus profonde estime. Quand elle veut quelque chose, elle le veut tout de suite, parfois un peu trop vite. Mais elle a souvent raison. Elle n'a pas qu'un caractère dur. Elle est aussi une femme de dialogue, même si elle ne se laisse pas faire. »

Les débuts d'Hardouin à la DG ont été un peu compliqués. Sa vision strictement marketing était mal perçue. Le management version grand groupe, les objectifs, les parts variables, les entretiens d'évaluation ne faisaient pas partie de la culture du monde fédéral... « Elle n'avait pas les clés de langage du foot amateur, de sa compréhension, la vision panoramique de notre activité avec les clubs, se souvient un ancien. Ça ne l'intéressait pas, elle était coupée de la base des élus, elle les snobait un peu sans s'en rendre compte. Mais, petit à petit, elle a intégré ce paramètre et pris conscience de ce foot de base. »

Hardouin a aussi compris que ce monde-là appartient au président et que son périmètre s'étend surtout au siège où elle entend bien exercer pleinement son autorité. « Je suis là pour dire oui et non, et quand je dis non, c'est non, a-t-elle pu admettre parfois. Mais ce que je fais, je le fais pour la fédé, pour l'institution. »

Son sens des affaires est aussi remarqué (les recettes de sponsoring ont progressé de 17,9 M€ en 2019 et les droits télé de 9,8 M€). Elle a désormais compris la nécessité de bien soigner le monde amateur (86 M€ alloués en 2018-2019 contre 40 M€ en 2011). Devenue membre du comité exécutif de l'UEFA en 2016, elle préside aussi désormais la commission marketing, la machine à cash de l'institution européenne. Son emploi du temps se nourrit également des matches des Bleus. Et de là, vient d'ailleurs une partie de ses ennuis d'aujourd'hui. Être auprès des Bleus, ça fait des jaloux, même si Didier Deschamps a pu dire un jour : « avec elle, on ne perd pas de temps, on va à l'essentiel et quand c'est décidé, on n'y revient pas ».

D'autres apprécient moins ses décisions, voire ses commentaires. Une attachée de presse n'a pas oublié sa remarque à propos de sa tenue vestimentaire jugée trop légère pour suivre un match des Bleus. La DG estime qu'il vaut mieux faire oublier sa condition féminine dans un monde d'hommes et être jugée sur ses compétences.

LES ÉLECTIONS EN POINT DE MIRE

Le jour de la publication de l'article par le New York Times, les Bleus disputaient un match de Ligue des Nations en Croatie (2-1). Les téléphones ont beaucoup sonné entre Zagreb et la France avant, pendant et après la rencontre. Six jours plus tard, le 20 octobre, Le Graët a donc réuni son comité directeur. Le « Prez » a rejoué l'air du « Je vous aime, vous travaillez bien, serrons-nous les coudes », avant de finalement décider... de ne rien décider. A priori jusqu'aux élections. Le Graët semble toujours tiraillé entre l'exercice du pouvoir fondé sur le « diviser pour mieux régner » et son côté très paternaliste.

Dans une interview accordée à L'Équipe, le 23 octobre, Le Graët a évoqué brièvement le sujet. « C'est vrai qu'il y a eu quelques relations difficiles entre les cadres et la direction. Tout est aujourd'hui réglé. Comme dans toute entreprise, il peut y avoir des tensions. Mais il y en a beaucoup moins à la fédération que dans n'importe quelle PME. » Il a invoqué le Covid, le télétravail, le ralentissement de certains services pour expliquer les difficultés du moment. Avant de rappeler sa « totale confiance » en Hardouin : « Elle a une forte personnalité. Elle travaille énormément. Il peut y avoir des étincelles avec ceux qui ont aussi du caractère. Je la connais bien. »

Le Breton devrait faire savoir en décembre s'il est candidat à sa succession. À ce jour, tout laisse à penser que oui, d'autant que la crise sanitaire et ses conséquences économiques ne devraient pas inciter ses électeurs à aller voir ailleurs, même si quelques listes d'opposition sont en cours d'élaboration. Noël Le Graët devra alors faire des choix. « Pour l'instant, il est encore dans l'affect, estime l'une de ses vieilles connaissances. Ça s'enlise et ses opposants joueront là-dessus... C'est triste. »

https://www.lequipe.fr/Football/Article ... ns/1193240

Re: [Brèves de foot] ** Le Bar MassaliaLive **

11 Nov 2020, 09:04

Le Graët, c'est le spécialiste pour ne jamais prendre ses responsabilités et faire l'autruche face aux problèmes.

Re: [Brèves de foot] ** Le Bar MassaliaLive **

11 Nov 2020, 10:45

Lorenzin' a écrit:Il est où le ghosta ?
J'observe que le Standard de Luik fait une campagne catastrophique à la façon OM dans un groupe bidon d'UEFA cup. Mais bon, même avec 0 points vous avez marqué au moins 1 but. :cretin:

Soirée où rien n'a tourné contre les Rangers, démonté logiquement par Benfica à Lisbonne, mauvaise prestation en Pologne avec quelques absents pour cause de Covid... Et voilà.

Re: [Brèves de foot] ** Le Bar MassaliaLive **

11 Nov 2020, 20:28

Ah ok.
Vous avez un bon uruguaian Avenatti qui marquait pas mal, il devient quoi ?

Re: [Brèves de foot] ** Le Bar MassaliaLive **

11 Nov 2020, 23:12

J'espère que c'est une blague. Vida vient d'être déclaré positif au covid alors qu'il a joué titulaire contre les turcs pendant 46'.

Re: [Brèves de foot] ** Le Bar MassaliaLive **

12 Nov 2020, 12:55

Il a joué alors qu'il attendait le résultat de son test. :|

Re: [Brèves de foot] ** Le Bar MassaliaLive **

12 Nov 2020, 13:06

Pour le punir, ils devraient enlever 3 pts au Napoli

Re: [Brèves de foot] ** Le Bar MassaliaLive **

12 Nov 2020, 15:40

randoulou, :mrgreen:

Loin de moi l'idée d'incriminer la Croatie (LOIN de moi), mais est-ce que ce n'est pas un peu débile de faire jouer un mec avant les résultats?

Re: [Brèves de foot] ** Le Bar MassaliaLive **

12 Nov 2020, 16:53

boodream, d'autant plus que c'est un pays que tu portes dans ton cœur incontestablement. :mrgreen:

Re: [Brèves de foot] ** Le Bar MassaliaLive **

12 Nov 2020, 19:37

Oh, en vrai, hormis la Suisse, j'apprécie toutes les séléctions issues des Balkans :oops:

Re: [Brèves de foot] ** Le Bar MassaliaLive **

12 Nov 2020, 19:46

boodream, Même la Bulgarie :shock:

Re: [Brèves de foot] ** Le Bar MassaliaLive **

12 Nov 2020, 20:23

boodream a écrit:Oh, en vrai, hormis la Suisse, j'apprécie toutes les séléctions issues des Balkans :oops:

Y a du monde au balkan

Re: [Brèves de foot] ** Le Bar MassaliaLive **

12 Nov 2020, 20:29

randoulou a écrit:Pour le punir, ils devraient enlever 3 pts au Napoli

Gna gna gna et gna gna gna. :vicieux:

Re: [Brèves de foot] ** Le Bar MassaliaLive **

12 Nov 2020, 20:36

Betsamee a écrit:
boodream a écrit:Oh, en vrai, hormis la Suisse, j'apprécie toutes les séléctions issues des Balkans :oops:

Y a du monde au balkan

T'es un peu comme Pippo Inzaghi, Bets, on baisse notre garde car tu es transparent et 95e bim but de raccro en finale de coupe d'europe. 8)

Re: [Brèves de foot] ** Le Bar MassaliaLive **

12 Nov 2020, 20:43

On est la, vieux mais la 8)

Re: [Brèves de foot] ** Le Bar MassaliaLive **

12 Nov 2020, 20:46

Mouais la c’est plus le penalty du 5-0 qu’on laisse tirer au mec qui joue jamais

Re: [Brèves de foot] ** Le Bar MassaliaLive **

12 Nov 2020, 21:44

Est ce que Pipa le mettrait ?

Re: [Brèves de foot] ** Le Bar MassaliaLive **

13 Nov 2020, 19:24


:clown:

Re: [Brèves de foot] ** Le Bar MassaliaLive **

15 Nov 2020, 17:24

Dans la série "si vous avez 1h15 de repassage sur la planche", ce reportage en toile de fond a trait au conglomérat entre le milieu du football et celui du rap.

Si le facteur social est le dénominateur évident entre les 2 univers, il n'en demeure pas moins qu'ils ont mis du temps à se rapprocher. Le groupe IAM avait fait tomber une première barrière au début des nineties avec son morceau "Le feu", reprenant quelques incantations des virages ; Doc Gynéco y était allé de son écho quatre années plus tard avec "Passement de jambes" ; puis ce fut au tour de Soprano, en 2007, d'amorcer un nouveau rapprochement avec un clip tourné au Vélodrome en la présence de Pape Diouf "Halla Halla". Et ce fut à peu près tout jusqu'à un réel tournant pris à l'aube des années 2010.

On voit aujourd'hui des footballeurs célébrer sur des danses de rappeurs (Matuidi Charo), des rappeurs s'inviter dans les vestiaires de footballeurs (Vegedream, Jules), la playlist des Bleus champions du monde en 2018 entièrement estampillée culture urbaine. Des soirées showbiz partagées, des intérêts concomitants, des amalgames nombreux, les deux univers marchent main dans la main et rebattent les cartes.
On trouve désormais des rappeurs qui gèrent les intérêts personnels de footballeurs, sur un modèle démocratisé par Jay-Z ; ils mettent un coup dans la fourmilière d'agents historiques qui avaient la mainmise sur le milieu.

"Foot et rap, nés sous la même étoile", à votre attention :
Spoiler: montrer

Re: [Brèves de foot] ** Le Bar MassaliaLive **

16 Nov 2020, 18:20

gaby, ton laius m’a donné envie, mais dès que j’ai cliqué, j’ai vu la gueule de Kimpembe. Du coup je vais attendre le volume 2
Modifié en dernier par spy le 16 Nov 2020, 22:47, modifié 1 fois.
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