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Le supporter du PSG voulait mettre le feu au mur de l’OM
Dans la nuit, il a tenté d’enflammer l’affiche tout en se filmant pour faire le buzz
À sa manière, peu glorieuse, lui aussi restera à jamais le premier. Le premier supporter de la nouvelle saison de ligue 1 de football à passer la nuit en garde à vue. Plus précisement, le premier fan du PSG, on ne prête qu’aux riches, déféré devant la justice pour avoir tenté une action d’une spectaculaire bêtise. Qui aurait peu avoir des conséquences autrement plus dramatiques.
Il était 4h30, dans la nuit de dimanche à lundi. En patrouille de routine, des fonctionnaires de police repéraient, au niveau du 84 avenue de la Corniche Kennedy (7e), une homme tenant une torche à bout de bras et dans une position acrobatique. Sous les yeux écarquillés des fonctionnaires, le prénommé Eddy, 37 ans, était tout simplement en train d’essayer de mettre le feu, à l’aide d’un fumigène, à l’affiche géante posée par Adidas à la gloire de l’Olympique de Marseille sur le mur d’un immeuble habité. En mai dernier, l’ancien sponsor du club avait, en effet, recouvert le bâtiment faisant face à l’ancienne brasserie des Flots Bleus d’un maillot de l’OM taille XXL, bardé du célèbre slogan "À jamais les premiers". Il était alors question pour la marque aux trois bandes, sur le point d’être remplacée par l’équipementier Puma, de ne pas fêter en grande pompe le 25 ème anniversaire de la victoire historique du club olympien à Munich en mai 1993 dans la reine des compétitions européennes. Cette fameuse coupe "au grandes oreilles" que le PSG, malgré le milliard et demi d’euros investis par ses propriétaires qataris, ne parvient à toucher qu’avec les yeux...
En déplacement à Marseille dans le cadre de son métier de vendeur, Eddy, lui, voulait de son propre aveu devenir "le bon dieu des supporters du PSG". Alors, après avoir "préparé son coup depuis un bon moment", glisse une source policière, cet homme qui se définit comme un "ultra parisien" s’est mis en tête de brûler cette affiche emblématique, de nuit, tout en filmant la scène "héroïque" sur son téléphone portable afin de la partager sur Internet. "On ne parle pas d’un type qui a trop picolé et qui fait n’importe quoi sous l’effet de l’alcool. Non, il a admis avoir préparé son action, une forme de happening, depuis un bon moment. On ne sait même pas s’il n’est pas spécialement descendu à Marseille pour ça", grince un enquêteur. "Quand l’équipe de police secours est tombée sur lui, les flammes commençaient à prendre", raconte-t-il. Des images initialement destinée, on s’en doutait, à "faire le buzz".
"Il voyait déjà son geste partagé par des millions de personnes sur les réseaux sociaux. Sauf qu’au passage, il aurait aussi pu mettre le feu au bâtiment", secoue de la tête un autre policier.
Entendu toute la journée d’hier par la division sud dans les locaux du commissariat Noailles, cet habitué du Parc des Princes aurait assumé son geste. Placé en détention, il sera jugé aujourd’hui en comparution immédiate.
j'ai plus vibré hier quand Buquet a indiqué le point de penalty que sur ces 4 semaines en Russie 
