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La chasse à la taupe est lancée. Au fil des indices – un peu grossiers – disséminés dans "Le Footballeur Masqué" disponible depuis jeudi, le nom d'Edouard Cissé revient souvent lorsqu'on se demande qui a bien pu briser l'omerta en vigueur dans les vestiaires selon que l'on évolue au PSG, à Auxerre ou en équipe de France (Espoirs), en Angleterre ou dans un Championnat aussi exotique que celui de Russie (ou de la Turquie, c'est un peu pareil).
Il se trouve que l'actuel consultant beIN Sports à jouer dans tous ses endroits. Et à ce titre, aurait pu croiser plusieurs acteurs du grand cirque footballistique... Si l'auteur s'amuse des hypothèses dans un entretien accordé au site du Point, voici quelques-uns des personnages qui, ad nominem, en prennent pour leur grade et qui doivent bien avoir une idée sur l'identité de "l'indic".
LUDOVIC GIULY, ACCROC AUX SEXTOS
"Ludo Giuly, c'est un mec qui tente tout (en matière de séduction, ndlr). Il mise d'abord sur son humour. Même s'il est plutôt beau gosse. A la moindre occasion, il envoie un texto, dix textos, cent, mille. Il tourne ses phrases, mais toutes ont le même sens. Il est à bloc. Il ne s'en cache pas. La moindre opportunité, il est dessus. J'en connais pas mal qui sont tout aussi bouillants mais qui le montrent moins. Ludo montrait, mais c'est toujours un besoin de reconnaissance. Ce qui lui est arrivé avec Estelle Denis, c'est énorme. Ses SMS l'ont quand même conduit à être tricard en équipe de France."
PAUL-GEORGE NTEP, LE PSEUDO BAD BOY
"Il arrive et demande immédiatement à quelle heure se termine la séance. Il devait avoir des trucs à faire. Je trouve ça fou. (...) Se prendre pour un bad boy alors qu’on n’a encore rien fait, c’est triste […] Il a signé pour 6 ou 7 millions d’euros à Rennes. Le club va le couver, tout lui autoriser car il va falloir le vendre. Ce n’est pas possible. Des joueurs comme lui, moi j’appelle ça des cramés. »
MATHIEU VALBUENA, LE PLAYMOBIL
"Chaque fois que je le croise en boîte, j’ai l’image de lui dans son hummer. Un playmobil dans un poids lourd. C’est touchant, finalement, un tel besoin de revanche sur la vie."
ANDRÉ-PIERRE GIGNAC, LE KÉKÉ
"Quand Dédé Gignac est arrivé à Marseille, il a commencé à dire : 'moi, à Toulouse, j'ai fait ci, j'ai fait ça, et maintenant, je gagne 300.000 euros'. Il avait une grande bouche, il n'arrêtait pas de parler. Il se croyait à Toulouse et jouait à la star. Le problème, c'est que personne ne le calculait. Il agaçait pas mal de mecs. Il disait : 'moi, j'ai 300 paires de tennis Adidas'. André Ayew lui a répondu : 'putain, t'es sérieux ? Tu nous dis que t'as 300 paires de pompes et tu viens toujours avec la même."
LUIS FERNANDEZ, LA GRANDE GUEULE
"Luis ne calculait pas trop les Français et passait du temps à jouer aux cartes avec les Espagnols. Il faisait du favoritisme voyant. Et puis, il est vraiment trop grande gueule. Il ne supporte pas qu'un joueur ait le rôle principal."
LAURENT BLANC, LE TÊTU
"Laurent Blanc, lui, ne se remet pas en question. En tout cas ce n'est pas l'impression qu'il donne quand il déclare par exemple que le 4-3-3 est un système qui a fonctionné une année et que donc il n'y a pas de raison pour qu'il ne fonctionne pas l'année suivante. Pourquoi changer, n'est-ce pas ?"