L'OM face à la justice

L'Om tel le phœnix renaitra toujours de ses cendres.
Je m'en fait pas pour le Club.

Je reposte ici un article sur le sujet :

Spoiler: montrer

Information

http://www.lesechos.fr/sport/football/sports-697997-les-cinq-questions-que-pose-laffaire-des-transferts-a-lom-1065947.php

Les cinq questions que pose l'affaire des transferts à l'OM
LE 19/11 À 09:10

Une affaire qui trouve ses racines dans une autre, une quinzaine de personnes en garde à vue, trois transferts en cause et des rôles encore à définir : l'affaire secouant actuellement l'OM soulève beaucoup d'interrogation. Le point en cinq questions.


De quand date cette affaire ?

Dès le mois de mai 2011, le juge Christophe Perruaux a ouvert une information judiciaire pour « blanchiment, abus de biens sociaux, association de malfaiteurs, extorsion de fonds en bande organisée et recel ». Tout cela faisait suite à une première enquête, menée suite à l'assassinat en 2009 de Jacques Buttafoghi, personnalité connue du grand banditisme corse. Les investigations menées sur des membres influents du « milieu » ont ensuite mis les officiers sur la piste de transferts frauduleux et de malversations financières à l'Olympique de Marseille, dans lesquels seraient impliqués de faux-agents et des commissions occultes. Conséquence : des perquisitions avaient été menées à la Commanderie en janvier 2013. L'affaire a de nouveau rebondi ce mardi avec la garde à vue des trois derniers présidents de l'OM.


Quels transferts sont visés par l'enquête ?

Trois transactions intéressent particulièrement les enquêteurs. En premier lieu, le transfert d'André-Pierre Gignac de Toulouse à l'OM pour vingt millions d'euros (bonus compris) à l'été 2010 est dans le viseur. Le montant anormalement élevé de la transaction et du salaire perçu par l'attaquant attaquant international français (320 000 euros brut) aurait alerté les enquêteurs, les incitant à approfondir leurs investigations d'après les informations de L'Equipe. Les transferts de Souleymane Diawara en provenance de Bordeaux pour six millions d'euros en 2009 et le départ de Samir Nasri vers Arsenal en 2008, moyennant près de 17 millions d'euros, sont aussi dans le collimateur de la justice, selon La Provence. En raison, le transfert de Drogba ne serait pas ciblé, contrairement à ce qu'indiquait certains médias ce mardi.


Qui est inquiété dans cette affaire ?

Dans le coup de filet mis en place conjointement par l'Office central pour la répression de la grande délinquance et l'Office central de lutte contre le crime organisé, quinze personnes ont été interpellées puis placées en garde à vue. Parmi elles se trouvent les trois derniers présidents de l'OM, de Pape Diouf (2005-09) à Vincent Labrune (2011-...) en passant par Jean-Claude Dassier (2009-11). Le premier cité avait déjà été placé en garde à vue en décembre 2009 dans le cadre du transfert de Franck Ribéry. D'après le juge Perruaux, en charge de l'enquête, ils auraient pu jouer un rôle majeur pour manipuler les transactions. Actuel directeur général du club marseillais, Philippe Pérez se retrouve dans la même situation, ainsi qu'Antoine Veyrat, son prédécesseur à ce poste. Mais les enquêteurs ratissent large dans leurs auditions. Un membre de la sécurité de l'OM a par exemple été entendu, comme le révèle L'Equipe dans son édition de mercredi. A contrario, Christophe D'Amico, un proche de Gignac dont le nom revient régulièrement dans ce dossier, n'a pas été interrogé par la police. En tout cas, pour le moment.


Qu'en est-il du cas Anigo ?
Comme l'indiquait RMC dès mardi, les enquêteurs sont passés au domicile provençal de José Anigo, à Aubagne plus précisément. Mais le directeur sportif de l'OM ne s'y trouvait pas. Et pour cause, il est actuellement en mission pour le club marseillais au Maroc. Dans des propos rapportés par L'Equipe, le principal intéressé assure vouloir collaborer avec la justice pour éviter tout malentendu. « Je veux venir et être entendu, même si je dois passer deux jours en garde à vue, a-t-il souligné. On peut regarder tous les comptes, chercher partout si j'ai de l'argent. J'en ai tellement marre de toutes ces histoires que je veux que ça finisse. Je suis dans une période de reconstruction après avoir touché le fond moralement... Je n'en peux plus de tout ça. » Et Anigo le certifie, il n'est pas si proche du grand banditisme que les bruits de couloir veulent bien le faire croire. « J'entends qu'on parle du milieu corse mais je ne connais personne. »


Labrune est-il au centre du système ?

Outre les transferts litigieux, la justice s'intéresse aussi aux réseaux développés par Vincent Labrune depuis son arrivée à la présidence de l'OM en 2011. Elle se penche notamment sur le rôle de Farid Ayad, homme de confiance du président, qui a participé à de nombreuses transactions au sein du club depuis deux ans. A commencer par celles concernant Morgan Amalfitano, son prêt à West Bromwich Albion la saison passée puis son départ définitif à West Ham l'été dernier. Celui qui est présenté par le boss marseillais comme « un ami », selon L'Equipe, fait partie du premier cercle de Labrune. A noter que toute cette affaire ne semble pas liée à l'arbitrage effectué parle tribunal arbitral entre l'actuel président de Marseille et son prédécesseur, à savoir Jean-Claude Dassier.

Et ça fait bizarre de relire ça :

Information

Verbatim

Ce que disait Labrune en février 2013

OMMercredi 19/11/2014 à 05H52


Le président de l'OM, en garde à vue depuis mardi, expliquait à La Provence, ce que son staff a mis en place pour faire le "ménage"

C'était le 22 février 2013. Plus d'un mois après les perquisitions menées à La Commanderie, l'OM était ciblé par de nouvelles fuites d'écoutes téléphoniques. En fin de journée, Vincent Labrune nous avait passé un coup de fil pour répondre à nos questions. Non pas pour s'exprimer officiellement au nom du club olympien, mais pour donner son point de vue sur la situation. "La justice est là pour nous aider. Une enquête est en cours, l'OM se constituera partie civile. On a confiance dans la justice, et on collabore. De deux choses l'une : soit il y a quelque chose, soit il n'y a rien. Mais, dans les deux, on est victimes !", tempêtait le président olympien.

Avant de se lancer dans un monologue : "On ne va pas découvrir aujourd'hui, ni vous ni moi ni personne, que Marseille est une ville de voyous. On est d'accord ? On ne va pas découvrir aujourd'hui, ni vous ni moi ni personne, que l'OM est un club qui a un problème avec le banditisme et le grand banditisme depuis 15 ou 20 ans. On est d'accord ? On ne va pas non plus découvrir que le milieu des agents est un milieu pourri", égrenait-il, le ton ferme.

"À l'OM et à Marseille, le ménage ne se fait pas en deux jours"
"Une fois que j'ai dit ça, on a payé le prix qu'il fallait payer. Je parle bien évidemment pour la famille Louis-Dreyfus car on s'est retrouvé au tribunal, puis condamné dans l'affaire des comptes de l'OM en 2005, je vous le rappelle, et ce n'est pas neutre. Ce qu'on a essayé de mettre en place avec Robert (Louis-Dreyfus, ndlr), en 2008, Xavier Boucobza, son conseiller juridique, et moi-même, au conseil de surveillance, c'était de faire en sorte de 'nettoyer' pour que ça ne se reproduise plus jamais. Sur la base de ce constat, on a mis en place des règles de fonctionnement différentes.

"Dans une ville comme Marseille et un club comme l'OM, tu ne peux pas faire le ménage en deux jours. Surtout quand il y a des habitudes qui sont ancrées. On a pris des positions dures dans le cadre de l'encadrement des opérations de transferts : 100 % des opérations de transferts du club sont légales, encadrées par la commission juridique et validées par les commissaires au compte. Ce n'est pas rien.

"Depuis 2008, on essaie de faire de l'OM une entreprise 'normale'. Cela n'a pas plu à certaines personnes et cela a conduit, un an plus tard, à la révocation de la direction en place (Diouf/Fournier) qui ne voulait pas se plier au fonctionnement qu'on souhaitait, puis à la révocation de la direction suivante (Dassier/Veyrat) qui considérait qu'elle était chez elle et que le conseil de surveillance ne comptait pas. Il y avait une erreur dans nos statuts car le conseil de surveillance n'intervenait qu'a posteriori dans les opérations de transfert.

"Avec l'actionnaire, ces deux décisions successives nous ont conduits à enlever le conseil de surveillance et le directoire pour mettre en place un conseil d'administration. Ce qui nous permet aujourd'hui d'avoir la main en amont sur les opérations de transfert. Que se passe-t-il depuis l'été 2011 ? Aussi bien sur les flux financiers (salaires, achat de joueurs) que sur le cadre juridique, on ne peut pas dire qu'on n'est pas au courant. On est dedans ! Paradoxalement, même si ce n'est pas agréable en termes d'image, ça valide nos choix et ça m'arrange", assurait le président de l'OM, à l'époque.

À lire aussi : transferts, les présidents de l'OM dans l'oeil du cyclone
Jean-Claude Leblois

http://www.laprovence.com/article/om/31 ... -2013.html

Dassier est sorti .

Le chauffeur de Labrune tourne dans le quartier depuis un moment ...

pretender, le deal politique est déjà plus crédible mais rien ne l'indique. Notamment pas le traitement que subit son protegé Labrune. De plus je vois pas pourquoi elle protégerait Anigo. Si le gars a des dossiers sur sa famille, c'est quand même plus simple de lui filer un gros chèque moyennant sa démission. Je vois pas l'intérêt de le laisser s'amuser avec l'OM pour ensuite le protéger.

Putain un auditeur se lâche sur Anigo en direct sur RMc et qui dit qu'Anigo c'est la mafia.
Que tout marseille le sait.

Dassier et Diouf ont été relaché qui va etre mis en examen.
Après le Loft c'est Secret Story, Labrune est toujours en garde à vue et conférence de presse de Pape Diouf demain à 14h30.

Putain un auditeur se lâche sur Anigo en direct sur RMc et qui dit qu'Anigo c'est la mafia.
Que tout marseille le sait.

C'etait sur quelle emission?

C'est l'intégrale Foot avec Coupet, jean louis tour et le repris de justice...

Anigo est le seul à ne pas avoir été entendu. C'est dire à quel point ce garçon a les mains propres.

Pour revenir sur le sujet, pour Labrune, ce qui semble pas sentir super bon, entre autres, c'est à voir avec la personne de Farid Ayad. Celui présenté comme son ami, son homme de confiance, qui aurait eu un rôle dans le transfert d'Amalfitano notamment.

Je lis ceci dessus, étant donné qu'il a été agent de Belhadj : "Nadir Belhadj se souviendra longtemps de l’été 2010, et pas seulement en raison de la Coupe du monde. En effet, son transfert de Portsmouth vers Al Sadd du Qatar avait provoqué beaucoup de remous, de nombreuses voix avaient prédit la fin du joueur. Même l’agent qui a été derrière son transfert, Farid Ayad, avait été critiqué par certains médias qui l’avaient accusé d’être un mercenaire pour qui seules les commissions à toucher importaient." (http://www.algerie360.com/sport/equipe- ... 9histoire/)

Il a une adresse basé à Bamoko comme agent, et il a été aussi l'agent de Bougherra, de Razak Boukari.
Si je ne dis pas de bêtises, ce semble être le même dont un membre de la famille a joué au CA Bastia. Il semble aussi qu'il ait aussi un lien avec Bastia, et notamment du côté des Simeoni, des Geronimi et autres Franceschetti.
Ce dernier nom est intéressant puisque Kasperian, lorsqu'il a pu rouvrir le Cercle Cadet en 2009, l'a fait avec le dénommé Pierre Franceschetti, autre propriétaire du lieu donc et croupier.

De là à se dire qu'il y a de quoi fouiner là-dessus pour les enquêteurs, y'a une marge.

Labrune qui aurait fait le ménage, encore un mythe ?

C'est l'intégrale Foot avec Coupet, jean louis tour et le repris de justice...

Ok, merci j'ai hate d'ecouter ce passage

pretender, le deal politique est déjà plus crédible mais rien ne l'indique. Notamment pas le traitement que subit son protegé Labrune. De plus je vois pas pourquoi elle protégerait Anigo. Si le gars a des dossiers sur sa famille, c'est quand même plus simple de lui filer un gros chèque moyennant sa démission. Je vois pas l'intérêt de le laisser s'amuser avec l'OM pour ensuite le protéger.

Je te dirais oui, sauf que ce ne serait pas pour protéger la seule personne d'Anigo en tant que tel, mais plutôt les gens derrière. Gens qui auraient des intérêts à l'OM et dont il leur faudrait avoir un pion officiel dans le système pour pouvoir se gaver dessus. Anigo ne serait qu'un intermédiaire de ces gens-là.

On parlait souvent d'Anigo, Cazadamont comme étant un pion pour Cassone et d'autres je te rappelle.

pretender, souviens toi encore cet été....

http://www.hat-trick.fr/om-envoyer-ses- ... rer-mapou/

Labrune est loin d’être clean à mon avis

pretender, le deal politique est déjà plus crédible mais rien ne l'indique. Notamment pas le traitement que subit son protegé Labrune. De plus je vois pas pourquoi elle protégerait Anigo. Si le gars a des dossiers sur sa famille, c'est quand même plus simple de lui filer un gros chèque moyennant sa démission. Je vois pas l'intérêt de le laisser s'amuser avec l'OM pour ensuite le protéger.

Je te dirais oui, sauf que ce ne serait pas pour protéger la seule personne d'Anigo en tant que tel, mais plutôt les gens derrière. Gens qui auraient des intérêts à l'OM et dont il leur faudrait avoir un pion officiel dans le système pour pouvoir se gaver dessus. Anigo ne serait qu'un intermédiaire de ces gens-là.

On parlait souvent d'Anigo, Cazadamont comme étant un pion pour Cassone et d'autres je te rappelle.

C'est une des possibilités en effet.

Le club est plus victime qu'autre chose

Herpès Léonard, déjà effectivement quand tu évoques les noms de McKay, ça sent mauvais de très loin.
Comme Redknapp, Allerdyce, Easdale, Ashley. O. Oyston.

Un peu chez nous comme quand on parle de Kachkar ou de C. Maillol.

Pérez vient de sortir selon Foxonet.

Labrune vient de sortir lui aussi ; toutes les gardes à vue - les 15 donc - ont été levées.

Information

Le président et le directeur général de l’Olympique de Marseille sont sortis de l’Hôtel de Police dans la soirée à l’issue de leurs auditions entamées mardi matin. Aucune charge n’a été retenue à leur encontre.
Comme ils s’y étaient engagés, il y a près de deux ans, lors de leur première rencontre avec les policiers, Vincent Labrune et Philippe Perez ont apporté toutes les précisions utiles au dossier.

omnet