Transferts douteux de l’OM : le président Vincent Labrune entendu par un juge
Le président de l'Olympique de Marseille est entendu, ce mercredi matin par un juge, dans l'affaire des transferts présumés douteux du club marseillais.
Par M6 Info
il y a 1 heure
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Vincent Labrune entendu par un juge, ce mercredi matin. Le président de l’Olympique de Marseille a été convoqué dans l’affaire des transferts présumés douteux au sein du club de football.
Dans le viseur de la justice, 18 opérations de transfert ou de prolongation de contrats de joueurs passés par l’OM. Dans ce même dossier, L’ancien président Jean–Claude Dassier, en poste entre 2009 et 2011, ainsi que l’ancien directeur général Antoine Veyrat (2008-2011) ont déjà été mis en examen.
55 millions d'euros
Parmi les transferts concernés, ceux de l’Argentin Lucho Gonzalez, de l’Espagnol César Azpilicueta, ou encore des Français Andre-Pierre Gignac et Hatem Ben Arfa. La justice soupçonne des montants surévalués, qui auraient pu donner lieu à des commiussions versées à des agents ou des intermédiaires au préjudice de l’actionnaire du club. Montant évalué de l’arnaque : 55 millions d’euros, selon une source judiciaire.
A l'origine du dossier, une information judiciaire pour "extorsion de fonds, blanchiment et association de malfaiteurs", ouverte en juillet 2011. Les enquêteurs soupçonnaient à l'époque des extorsions au préjudice du club, sous la forme de versements indus de commissions au profit de membres du milieu à l'occasion de transferts importants.
Des perquisitions en 2013
Des perquisitions avaient déjà eu lieu au siège de l'OM en janvier 2013, au cours desquelles des documents avaient été saisis. Les locaux marseillais de l'agent Jean-Luc Barresi avaient également été perquisitionnés.
En novembre 2014, puis en janvier 2015, des vagues de mises en garde à vue avaient conduit dirigeants de l'OM, intermédiaires et agents de joueurs à s'expliquer devant les enquêteurs, notamment l'actuel président du club, Vincent Labrune, et ses prédécesseurs Jean-Claude Dassier et Pape Diouf.
Les gardes à vue des dirigeants avaient alors été levées sans charge.
Finira jamais, cette histoire ? à cette allure, seront tous morts avant la fin