par jarlandine » 08 Oct 2015, 09:15
Allez, je met l' article du jour . L'OM n' est pas impliqué mais pour ceux qui ont vécu cet épisode douloureux des suites du VA/OM ..
Marseille - Affaire Bernès : l’avocate, le mandataire et les bandits
Jean-Pierre Bernès, ancien dirigeant de l’OM et actuel agent de joueurs, aurait été ciblé par une tentative d’extorsion. Sept gardes à vue sont en cours à la PJ
Selon nos informations, tout ou partie des sept gardés à vue (dont un a été malade entre-temps) seront présentés à la juge Isabelle Perrin demain. PHOTO PATRICK NOSETTO
Les contours de cette affaire sont complexes à cerner. Mais peu à peu, semble se dessiner une véritable "opération" montée pour soutirer à l’ancien dirigeant de l’OM et actuel très influent agent de joueurs, Jean-Pierre Bernès, plusieurs centaines de milliers d’euros. "Ces voyous ont flairé une opportunité", glisse un proche de cette affaire de tentative d’extorsion de fonds en bande organisée pour laquelle Jean-Pierre Bernès aurait déposé plainte fin 2014.
Lundi, sept personnes ont été placées en garde à vue à la police judiciaire de Marseille, cosaisie de cette affaire avec la brigade nationale de lutte contre la criminalité organisée corse (BNLCOC), laquelle a récupéré à sa création tous les dossiers liés à l’OM. Car si cette enquête est distincte de celle en cours sur des transferts présumés douteux, elle est en revanche directement liée à la condamnation dont avait écopé Jean-Pierre Bernès en 1998 dans le cadre de la première affaire dite des comptes de l’OM.
Une avocate est gardée à vue
L’ancien directeur sportif s’était vu infliger une peine de prison avec sursis mais surtout le versement de l’équivalent de 15 millions d’euros de dommages et intérêts à verser à la société Olympique de Marseille de l’époque, qui sera ensuite mise en liquidation. "La justice étant parfois extrêmement lente, le fait est que cette somme n’a semble-t-il jamais été réglée, pas même dans le cadre de cette liquidation", expliquait hier une source judiciaire. "Et puis, soudainement, ces gens lui auraient proposé un arrangement : que le montant de ces dommages et intérêts soit largement réduit, contre une enveloppe de liquide !", assure un informateur. Sauf que selon nos sources, Jean-Pierre Bernès aurait refusé cet accord proposé par une équipe au profil hétéroclyte.
Hier, nous apprenions qu’une avocate est gardée à vue, de même que le mandataire judiciaire chargé de la liquidation de la société Olympique de Marseille de l’époque, mais aussi des hommes fichés au grand banditisme comme André Cermolacce, qui a longtemps évolué dans le giron du club, et l’un de ses proches, Richard Laaban, ancien gérant de la toute première boutique de l’OM. Un enquêteur de s’interroger : "La question est de savoir si tous ont eu un rôle dans cette histoire, et par là de déterminer qui était à la manœuvre."
Romain Capdepon La Provence
" L’équité, c’est une certaine logique, du bon sens, alors que l’égalité est impossible, dans le football."
Pape Diouf