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FOOT-MILIEU FOOT-MILIEU 20 mai 2013. Les noms des vainqueurs des trophées de l’Union nationale des footballeurs professionnels (UNFP) viennent à peine d’être dévoilés sur le plateau du Canal Football Club que déjà joueurs, entraîneurs, dirigeants, proches et amis se pressent rue de Rivoli à Paris. Le VIP Room, propriété de Jean-Roch, s’apprête à accueillir les Oscars du foot 2013. Sur Facebook, les organisateurs n’hésitent pas à annoncer une soirée « tout simplement grandiose ». « Pour cet événement, nous vous avons réservé un show artistique sans précédent dans notre capitale et même une exclusivité mondiale, prétendent-ils. À l’occasion de la 7e édition, tous les acteurs du ballon rond seront présents. Nous fêterons les anniversaires de deux joueurs de l’équipe de France. » Un programme des plus alléchants. […]
Dans les coulisses du VIP Room, un homme est focalisé sur l’événement en cours. Organisateur de la soirée, ses rêves d’une grande carrière d’attaquant sont déjà loin. Et il le sait. Mais, à trente-trois ans, Adams Doumbia, qui affiche plus d’une centaine de matches disputés en National et en CFA, sous les couleurs de nombreux clubs franciliens tels que Noisy-le-Sec ou l’Entente-Sannois-Saint-Gratien, veut prendre place dans le monde professionnel. Cet homme (...) n’a qu’une ambition : devenir agent de joueurs. Tout en restant dans l’ombre. Car son patronyme, connu des défenseurs de nombreuses équipes franciliennes, figure aussi en bonne place dans les fichiers de la police. Enquêteurs et magistrats du 93 considèrent les frères Doumbia, originaires de la cité des Francs-Moisins à Saint-Denis, comme les nouveaux caïds du pavé dionysien.
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Malgré sa discrétion affichée, celui qui est encore licencié à la Jeanne d’Arc de Drancy, alors en CFA, est omniprésent. Il ne le sait pas encore mais les policiers de l’office des stups de Nanterre sont déjà à ses trousses.
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8 novembre 2013, Clichy-la-Garenne […]
Réveillé en trombe, Adams Doumbia réalise aussitôt que ses envies d’une autre vie prennent le large. Ce fils de militaire ivoirien, qui a grandi au milieu de cinq frères et deux sœurs dans la cité des Francs-Moisins à Saint-Denis, à quelques centaines de mètres du Stade de France, pensait s’être tenu suffisamment à l’écart des radars de la police pour ne pas replonger (il a été condamné à douze reprises, notamment pour trafic de drogue). Mais les enquêteurs de l’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS) de Nanterre ont recollé à ses basques après avoir été « tuyautés » par leurs collègues de la Brigade de recherches et d’intervention (BRI) de la police judiciaire (PJ) de Versailles. Ces spécialistes de la « filoche » et du « saute-dessus » sont informés, en novembre 2012, qu’un projet d’importation de plusieurs centaines de kilos de cocaïne depuis les Antilles françaises à destination de trafiquants, implantés en métropole, est proche d’aboutir. Des dizaines de pains de coke doivent être glissés dans des sacs de sport avant d’être dissimulés au milieu de denrées diverses chargées à l’intérieur de containers. Le tout étant ensuite acheminé par bateau jusqu’au port du Havre, puis récuperé selon la technique dite du « rip-off », qui consiste à briser le plomb de sécurité apposé sur la porte des containers avant d’en sceller un nouveau à l’identique par des dockers complices, en poste au sein du premier port de France.
[…] Au moment de son interpellation, « Damso » (le surnom d'Adams Doumbia) est en convalescence après une opération. La JA Drancy n'a pas reconduit son contrat (...). Côté reconversion, le quatrième enfant de la fratrie Doumbia a déjà pris les devants. À l’image de son aîné, Kassoum, qui assurait la sécurité de deux établissements de nuit parisiens, le Coliseum et le Prestige, avant d’être incarcéré, Damso s’investit dans l’organisation de soirées. Cette activité « non déclarée, d’organisateur d’événements dans une boîte de nuit, le Crystal, rue de Ponthieu à Paris, pouvait lui rapporter 300 à 400 euros par week-end » (*). Toujours dans l’ombre, l’ex-attaquant tire les ficelles en s’appuyant sur plusieurs proches, dont un certain Edmond C. C’est, d’ailleurs, ce dernier qui permet à Adams Doumbia de glisser enfin une semelle dans le petit monde du football professionnel.
Officiellement « chargé de communication » pour le compte d’une discothèque parisienne, Edmond, qui se considère comme « le parrain des footballeurs à Paris », permet à son ami Damso de rencontrer le milieu de terrain du PSG et international français, Blaise Matuidi, ainsi que l’ancienne sentinelle de l’équipe de France et ex-membre du staff du club parisien, Claude Makelele. Edmond semble aussi avoir ses « entrées » dans plusieurs clubs pros, tels que Lorient et Lens. Au cours de leurs multiples surveillances, les enquêteurs de l’OCRTIS en apprennent beaucoup sur la volonté de Damso de se faire une place comme agent de joueurs. Il connaît bien les arcanes de ce milieu pour y avoir évolué plusieurs années dans les rangs des semi-professionnels. Il en maîtrise les codes, la culture et la mentalité. L’avantage pour lui réside aussi dans le fait que de nombreux jeunes joueurs sont issus des quartiers, comme lui.
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Au fil de ce même dossier, les policiers antistups ont enregistré les nombreux appels téléphoniques passés par Damso à Blaise Matuidi. Leur retranscription ne laisse aucun doute sur le vif intérêt que porte le gamin des Francs-Moisins à l’infatigable milieu relayeur, passé par l’US Fontenay-sous-Bois, le CO Vincennes, l’US Créteil-Lusitanos avant d’émerger au plus haut niveau avec le club de Troyes en Ligue 2. S’il parvient à devenir le nouvel agent de celui que beaucoup surnomment « Marathon Man » au regard de son abattage sur le terrain, Damso est persuadé que sa carrière dans cet univers impitoyable sera lancée.
Mais en juillet 2013, à la lecture d’un article de presse annonçant que le milieu incontournable du PSG s’apprête à signer avec un nouvel agent, le célèbre Mino Raiola, Adams Doumbia voit son rêve s’envoler et devient « fou de rage » (*). L’ex-attaquant se démène alors comme jamais afin d’influer sur la décision de son « ami » Blaise. Outre une « vitrine » pour sa nouvelle activité d’agent, Damso espère bien aussi récupérer, au passage, près de 100 000 euros de commission en s’occupant des affaires de celui dont il voudrait faire son protégé.
Le 16 août 2013, il organise même un rendez-vous dans le cabinet de Me Didier Domat, l’avocat du basketteur Tony Parker, afin de se rendre plus crédible aux yeux du joueur. Il rencontre, ensuite, à plusieurs reprises, Blaise Matuidi, alias « la Pieuvre » ou « le Chewing-gum », afin de lui présenter différents « montages financiers » pour lui éviter d’être « trop impacté par les obligations fiscales françaises » (*) . Adams Doumbia poursuit son opération séduction en lui assurant qu’il va en faire « l’égérie » de la marque Decathlon et promouvoir son image à travers la création d’une fondation… Dans le même temps, il se met en quête d’un luxueux appartement en plein cœur de Paris pour le joueur dans l’espoir de percevoir une importante rétribution pour son rôle d’intermédiaire dans cette transaction immobilière. Damso déniche un sympathique 160 mètres carrés d’une valeur de 1,7 M€, mais l’affaire capote face aux réticences du père et de l’épouse de « Marathon Man ». Malgré cet échec, Doumbia aurait obtenu l’assurance de recevoir un bonus au moment de la prolongation du contrat du numéro 14 du PSG.
Discrètement entendu dans le cadre de cette affaire de trafic de cocaïne qui a valu à « Damso » d’être placé en détention provisoire pendant près de cinq ans, avant d’être remis en liberté au printemps 2018, l’un des poumons des Bleus devenu, entre-temps, champion du monde, un pilier de la Juventus, a sobrement indiqué qu’il ne l’avait « jamais rémunéré pour une quelconque activité » ; Adams Doumbia lui ayant seulement « prodigué quelques conseils » (*). Contacté par les auteurs en mai 2018, Blaise Matuidi n’a pas donné suite à nos sollicitations.
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Interrogé sur son implication dans cet impressionnant trafic de coke en provenance d’Amérique du Sud, Damso a toujours clamé son innocence. En effet, les policiers n’ont jamais pu l’identifier au contact des dockers havrais, complices dans ce trafic, ni l’entendre s’exprimer sur l’importation de cette drogue avec d’autres comparses. Adams Doumbia a toujours expliqué avoir été en affaire avec Diossine Mendy, soupçonné d’être à l’origine de ces importations en masse, à l’occasion de transferts de joueurs de foot en Grande-Bretagne.
Ce samedi 3 septembre 2016, à Marignane, Franck Ribéry s’engage sur le boulevard de la Signore, une rue qui file jusqu’à l’étang de Bolmon, cinq cents mètres plus loin. La routine paisible de ce quartier résidentiel est rythmée par le bruit assourdissant des avions qui se posent ou décollent de l’aéroport Marseille-Provence, tout proche. La star du Bayern Munich rejoint un pavillon où il va présenter ses condoléances au patriarche de la famille Boussaïd. L’homme a perdu son fils Eddy, deux jours plus tôt, à l’âge de trente-cinq ans.
Jeudi, à une heure du matin, Eddy est rentré d’un « five », ces parties endiablées à cinq contre cinq sur petit terrain, dans un complexe environnant. Il se gare dans le jardin, s’apprête à prendre son sac de sport quand il est ciblé par deux tueurs qui l’attendaient dans la pénombre. Ils lui tirent dessus à la kalachnikov, avant de sauter un muret et de prendre la fuite sous les yeux du père Boussaïd, réveillé par ces rafales au son bien distinct, qui n’a rien à voir avec celui des réacteurs d’un Airbus.
Les policiers locaux, de Marignane à Marseille, connaissent bien Eddy Boussaïd, décrit comme un individu « impulsif et violent ». Et pour cause : en mars 2012, il a été condamné à deux ans de prison ferme pour avoir tabassé, à hauteur de Carry-le-Rouet, sur l’A 55, un automobiliste lui ayant fait une queue de poisson !
Connu pour des vols avec violence, il était dans le collimateur de la brigade des stupéfiants de Marseille depuis plusieurs années. Dans leur repaire métallique et défraîchi aux vitres teintées, boulevard des Dames, les enquêteurs l’avaient identifié comme l’un des principaux trafiquants de la région de l’étang de Berre. À sa sortie de prison, Boussaïd s’était installé à Dubaï afin d’y organiser ses affaires et éviter les offensives des gangs rivaux. Un bref séjour à Marignane, pour profiter un peu de la famille, lui aura été fatal. Par souci de discrétion, Ribéry n’assistera pas à l’enterrement, au contraire de Mamadou Niang et de Souleymane Diawara, champions de France avec l’OM en mai 2010.
Niang, Ribéry ou encore l’international marocain Adel Taarabt, un dribbleur excentrique qui a grandi à Berre-l’Étang, ont connu Eddy Boussaïd via son petit frère Erwan, un fada de ballon qui tenait plusieurs snacks à Marignane et squatte au café le Globe. « Le Globe était la tombée (le QG) de tous les voyous locaux, note un officier des stups. Mais Erwan n’a jamais eu la même envergure qu’Eddy. Après la mort de son frère, il est quand même allé se mettre au vert à Dubaï, par mesure de précaution. »
Ribéry adore les frangins Boussaïd, au point de présenter Eddy à Karim Benzema, qui invitera celui-ci à Madrid pour un match du Real. Boussaïd fréquente aussi Kalilou Doucouré, dit « Ral ». Ce gaillard de la cité des Courtillières à Pantin (Seine-Saint-Denis), âgé de trente-neuf ans, a été condamné à plusieurs reprises, notamment à un an de prison ferme pour « association de malfaiteurs » à la suite de l’évasion d’Antonio Ferrara de la prison de Fresnes, en 2003.
En 2011, la police les filoche jusqu’à Aix-en-Provence, les enquêteurs notent que Doucouré est habillé en rouge et blanc, de pied en cap : il porte la tunique du Bayern Munich. Lui aussi est devenu, au fil du temps, un proche de Ribéry, dont les amitiés alimentent les fantasmes des policiers. Il sera mis un temps sur écoute par la PJ marseillaise, afin de vérifier s’il ne baigne pas dans une quelconque bouillabaisse. Les surveillances seront vite arrêtées. RAS, seulement des discussions parfois imagées avec son ami Benzema. Des brigadiers du commissariat de Marignane noteront aussi le ballet incessant de grosses voitures immatriculées en Allemagne du côté de l’étang de Berre, en se grattant la tête sur la provenance des fonds ayant servi à les acheter outre-Rhin : le cash des locaux ou celui d’un footballeur pro ? Beaucoup de spéculations, mais une seule vérité tangible : Ribéry n’oublie jamais ses copains. Lors d’une perquisition dans la vaste maison à Velaux d’une connaissance d’Eddy Boussaïd – le prénommé Manuel M., considéré comme un gros importateur de cannabis et un spécialiste du blanchiment sur l’étang de Berre –, les enquêteurs trouvent un maillot du Bayern dédicacé par Ribéry. Erwan, lui, se rend régulièrement en Allemagne pour tâter le cuir et voir le fringant ailier, il assistera aussi à la finale de Ligue des champions victorieuse, le 25 mai 2013 à Wembley, face au Borussia Dortmund (2-1).
En plein XVIe arrondissement parisien, le 99, rue de la Pompe, au rez-de-chaussée et sous-sol d’un petit immeuble de trois étages à l’étonnant style Art nouveau, a longtemps été dépourvu d’enseigne. Pendant un demi-siècle, derrière une grille en fer forgé, l’adresse a accueilli les amateurs de bridge. Si les repreneurs ont gardé le nom de Bridge Club, en revanche le changement d’activité, au milieu des années 2010, est brutal. Fini les tables à la feutrine verte et l’ambiance un rien compassée, c’est désormais un bar à chicha, où l’on peut fumer le narguilé tout en regardant des matches de foot sur écran géant.
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Le nouveau Bridge Club aux éclairages violets tamisés, au tableau de cocktails richement garni, est officiellement géré par une certaine Ziada A. « En réalité derrière ce dirigeant se cache un individu bien connu des services de police et inscrit au fichier du grand banditisme, identifié comme étant Achoui Farouk, né le 27 mai 1973 à Dugny (France) », affirment les enquêteurs. N'entendent-ils pas sur les écoutes leurs « clients » annoncer qu'ils se rendent « à la chicha chez Farouk » ? Achoui, oui, comme l'ex-avocat du milieu, défenseur controversé des plus grands voyous au tournant du siècle, tels les frères Hornec ou Antonio Ferrara. L'intrigant Karim Achoui, condamné puis acquitté aux assises pour complicité d’évasion, victime d'une tentative d'assassinat en 2007 et enfin radié du barreau de Paris pour une série d'indélicatesses. Farouk est le cousin de Karim. Il s'est associé au Bridge Club avec le footballeur Samir Nasri, alors à Manchester City après un passage à Arsenal et à l’Olympique de Marseille, où il a débuté. Les deux hommes semblent très complices. « Ce fut un coup de foudre, confie un proche de Nasri à l’un des auteurs. Samir a pu être fasciné par les voyous, mais dans une moindre mesure que son pote Ahmed Yahiaoui (ancien joueur de Marseille, Istres et Sedan, notamment). Il était très encadré à Marseille, sa famille connaissait tout le monde, son père veillait sur lui. Il a été plus libre de frayer avec les personnes de son choix après son départ à Arsenal, à l'été 2008. Farouk et Samir, c'est d'abord une histoire d'amitié. Farouk, il a vraiment aimé Samir. »
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En plein match retour AS Rome - Arsenal, en Ligue des champions, le 11 mars 2009, William Gallas, un des tauliers des Gunners, donne une consigne à Samir Nasri, alors âgé de vingt et un ans, qui l’envoie bouler. Gallas revient vers lui, Nasri l’insulte. Le défenseur promet une « tarte » au Marseillais à la sortie du match. La gifle de l’aîné partira bien après le coup de sifflet final. « On a eu une sévère explication dans le vestiaire. Je l'ai recadré et je lui ai dit qu'il n'était pas à Marseille », expliquera Gallas à France Football, en 2012.
Mais l'affaire n'en est pas restée là. Peu de temps après, Gallas et Nasri sont à Paris. Convoqués avec les Bleus, ils ont rendez-vous à Clairefontaine le lendemain pour jouer contre la Lituanie. William Gallas dîne avec des membres de sa famille au branché hôtel Costes, rue Saint-Honoré. Alors qu'il quitte l'établissement, le défenseur est pris à partie par un homme plutôt remonté. « Des personnes viennent à ma rencontre pour me parler, raconte Gallas plus tard dans l'émission le Vestiaire (sur SFR Sport, le 15 novembre 2016). Je reconnais quelqu'un qui était avec Nasri à l'entraînement. Il me dit : “Samir est dans la voiture, on va le voir !” » Le Marseillais se trouve en effet à quelques dizaines de mètres de là avec des amis. Gallas affirme ensuite : « Mon cousin est policier, il regarde ce qu'il se passe autour et, en revenant vers moi, il me parle en créole et il me glisse : “Ne va pas là-bas.” Je jette un coup d'œil sur le côté et je vois quelqu'un d'accroupi avec un sac. » Il certifie y avoir vu des « tasers » et s'estime chanceux après coup. « Heureusement que j'étais entouré, parce que je ne sais pas ce qu'il se serait passé. » Nasri réplique avec quelques ponctuations marseillaises : « Il devrait prendre des “mythopranes”, c'est des Doliprane en suppositoire, pour les mythos (…). Le gars dit que son cousin est un policier. Donc son cousin est un policier, il y a des tasers, et il n'intervient pas le policier ? Il laisse des gens te menacer avec des tasers ? Il est 23 heures, tu sors du Costes, il fait nuit, tu arrives à voir dans un sac ? D'ailleurs, il n'y a pas eu de sac, un mec accroupi avec des tasers dans un sac, il n'y a pas eu de taser non plus… Arrête de nous prendre pour des cons, s'il te plaît ! »
Selon nos informations, à la sortie du Costes, le cousin de Gallas a reconnu Farouk Achoui, et a senti que la situation pouvait dégénérer. Les deux hommes s’étant déjà croisés dans des établissements de nuit, la tension est un peu retombée. Dans les jours suivants, l’affaire fait beaucoup parler dans le landernau. « Une paix des braves a été décrétée. Ce sont des conneries de footballeurs. Qu’ils se foutent sur la gueule, ce n’est pas à nous de nous en mêler », raconte un proche du dossier. Et William Gallas n’a jamais déposé plainte.
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Aux dernières nouvelles, l’indéfectible amitié entre Farouk Achoui et Samir Nasri s’est quelque peu étiolée. Selon nos informations, les deux hommes seraient même aujourd’hui fâchés. Nasri a changé de chicha. Pour se détendre pendant ses vacances, il semble désormais préférer sa ville natale, Marseille, à Paris. Et, au XS, le bar à narguilé The Ghost sur le cours Lieutaud.
(*) Citations issues de l'ordonnance de mise en accusation consultée par l'un des auteurs du livre, renvoyant Adams Doumbia et quinze co-accusés devant la cour d'assises de Paris, spécialement composée.
L'Equipe