bloodazzura a écrit:Lo Provençau a écrit:
D'ailleurs, je te réitère mon soutien face aux aigris jaloux rageux. Le PSG a la chance de pouvoir compter sur un communicant comme toi.
Je vous présente mes hommages.
Merci, c'est très gentil de votre part très cher monsieur. J'ose espérer que certains de mes propos ne vous aient point portés un quelconque désagrément fut-il infime. Dans quel cas, j'en serais fort blessé et vous serez gré de bien vouloir accepter mes plus humbles et sincères excuses.
Votre dévoué.
T'as cru que j'allais écrire un truc genre "va te faire enculer" dans le spoiler, hein, hein...
16h46. Il est encore tôt. Vous rejoignez votre appartement.
Harassé. Votre emploi de Directeur Général de la Communication au sein de la Global International Standing Corporation World Paris City of Love n'est pas de tout repos.
Et pourtant.
Pourtant, encore une fois, vous allez prendre le temps.
Encore.
Le temps de répondre à la frustration de jaloux rageux aigris qui ne veulent pas comprendre. Vous repoussez d'un bras las votre fauteuil Balcaen en cuir piqué et jeter un regard par delà la large baie vitrée de votre appartement hausmannien. Elle trône en face de vous.
Éternelle. Scintillante. Tel un phare dressé au milieu d'un océan d'élégance.
Le temps de vous servir un brandy, léger, sans glace, vous y retournez.
Connection.
"
Bloodazzura".
Plurilinguisme et noblesse. Vous riez intérieurement de la finesse de votre identité secrète.
Vous lisez les commentaires. La même litanie, encore et toujours. Il va vous falloir répondre, mais vous ne leur en voulez pas. Pourquoi leur en vouloir d'ailleurs, si
ils ne savent
pas ?
Soupir. Vous vous rappelez l'époque glorieuse de la Genèse , où, sous votre regard et celui attendri de votre grand-père, le stade Sangermanois, discret, affrontait de respectables équipes locales, tout en portant en son germe, vous le saviez
déjà à l'époque, le futur Paris Saint Germain,
Se rendaient-ils compte les glorieux Anciens qui décidèrent de faire éclater à la face du monde ce nom glorieux au commencement des années 1970 que haine, frustration et jalousie déferleraient ensuite de la "province", comme aveuglée par les lumières étincelantes que, pareilles à la Tour qui illumine son blason centenaire, le
Club renvoie à un pays entier.
Vous vous surprenez parfois à regretter cette époque bénie d'insouciance et d'amateurisme
assumé, ou entre altoséquanais vous vous adonniez aux joies les plus
pures du ballon rond, loin de la mesquinerie des autres.
Pourtant, il fallait que la vérité un jour apparaisse.
Répondre donc.
encore. Votre femme, drapée dans son élégant peignoir de mousseline a à peine de temps de vous embrasser. Vous n'avez pas le temps. Pas tout de suite. Ce soir, vous lui ferez l'amour comme jamais
ils ne feront l'amour, elle qui fut présente à vos côtés lorsque, jeune idéaliste, vous décidâtes de créer le mouvement de supporter dit "des ultras" en France.
Vous commencez à écrire. Les arguments fusent. Vos commentaires sont autant de flèches d'argent décochées au milieu du purin de leurs inepties.
Nicosie ? Un grand club, évidemment. Peut on leur reprocher de ne pas le savoir, eux qui à grand peine connaissent les limites de leur rural canton.
La complaisance des médias ? Vous la jetez à bas, en démontrant avec finesse les ramifications profondes que la province a tiré en leur sein, rappelant les
coupables origines de nombre de commentateurs et spécialistes sportif.
Un favoritisme de la ligue ? Basses accusation aisément démolies par l'implacable réalité : si le PSG était avantagé, pourquoi n'aurait-il pas gagné l'ensemble des championnats auxquels il a participé comme son statut de Club
Capital devrait lui donner le droit.
Vous les laissez là, brisés et à court d'arguments, ils se réfugient dans ce qu'ils maîtrisent le moins mal : l'anathème.
Un dernier trait d'esprit pour la route. Fin.
Élégant.
Demain, vous le savez, il vous faudra recommencer.
Toujours. Vous pensez à Nasser, brave petit bout d'homme ayant quitté son ingrate terre natale pour aller chercher dans
la ville un peu de lumière et de réconfort. Oui, vous pensez fort à lui et au jour où vous le rencontrâtes, via l'entremise d'une connaissance commune dans le confort feutré d'un établissement de standing.
C'est pour lui que vous faites ça. Et que vous le referez, Sysiphe des Temps Modernes, malgré l'adversité et l'obscurantisme de ces viles masses que, malgré tout, vous vous refusez à totalement mépriser. Le tigre méprise t'il l'innocente gazelle lorsqu'il se jette à sa gorge pour la lui trancher d'un coup net et précis ?
Non, évidemment. Car il sait que sans elle, il ne pourrait illuminer la jungle de son écarlate robe à la beauté resplendissante.
Magnanime.
Immense.
Parisien.