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Re: Bielsa : El chaud chaud loco à l'OM !

25 Fév 2015, 14:14

Rapido, la conf de Marcelo :

Information
Bonjour.

- Quel est l'état du groupe ? Des incertains, des forfaits mis à part Nkoulou ?

Il y a deux joueurs qui ont été opéré, Nkoulou et Barrada. Lemina a toujours un match de suspension en cours, et le reste des joueurs est dispo et ils sont très bien mentalement.

- Vous connaissez votre 11 de départ ?

Non, seulement cette après-midi on va faire le premier entraînement technico-tactico de la semaine. Vu qu'on est là j'aimerais présenter une justification. J'avais dit qu'il y aurait un entrainement ouvert au public et à la presse, une fois par mois. Il y a eu un petit inconvénient que je ne connaissais pas. Il y a eu des compromis pris antérieurement, c'est pour cela qu'on a pas pu être en accord avec ce qu'on avait planifié. Mais on va reprendre le rythme normal la semaine prochaine. Et à un moment où cela sera possible, nous ouvrirons deux fois dans la semaine au public pour rattraper cela.

- Est-ce qu'on aura l'honneur de vous voir sur le terrain d'entraînement d'ici la fin de saison ?

Fabrice O. (sérieux) : J'y suis toujours (rires de la salle).
Marcelo B. : Selon le programme qui sera planifié, je serai présent ou pas.

- Peut-on imaginer une titularisation de Michy ?

Non, je n'ai pas encore décidé de la formation.

- Le dernier match vous a interrogé à ce sujet ?

Je donnerais la formation quand elle sera sûre.

- Gignac est à 100 % aujourd'hui ?

Oui, à 100 %.

- Vous avez bien apprécié la performance de Michy ?

Oui, bien sûr, il a eu une manière de jouer déterminante.

- Que représente comme manque l'absence de Nkoulou pour l'OM ?

C'est un footballeur qui est nécessaire pour sa présence individuelle, pour le rendement qu'il a eu durant tous les matchs auxquels il a participé. C'est un des deux-trois meilleurs au rendement individuel de toute l'équipe et bien sûr, c'est un avantage quand il est avec nous.




- Dans le match de Sainté, 2 AC ont joué une partition très différente. Gignac et Michy, était-ce voulu au gré des circonstances et préférez-vous un attaquant qui décroche ou qui reste bien dans l'axe ?

C'est une des qualités dont dispose Gignac de pouvoir aller sur les côtés. Il le fait de manière efficace. De la même manière que Michy redescend beaucoup pour jouer avec ses milieux. Ces 2 particularités nous conviennent et pour aucun des deux cela ne leur enlève leur principale qualité qui est la relation avec le but. Batshuayi, quand il redescend, il arrive à garder cette présence face au but et Gignac, le fait d'aller sur le côté, sa présence face au but ne le quitte pas.

- Ayew a joué axial lors des 2 derniers matchs. Est-ce que par rapport à ce qu'il a montré, cela a permis d'envisager d'autres possibilités ? Pourquoi pas le voir débuter un jour à ce poste ?

Cette fonction de numéro 8 relayeur, il la connaît, elle n'est pas nouvelle pour lui. De la même manière quand il joue ailier, il redescend et prend des postes plus vers le centre. Et ces choses qu'il fait lorsqu'il est ailier, lui permettent de jouer numéro 8 de la même manière que lorsqu'on lui demande. Pour ce qui est des comparaisons, cela rend plus offensif l'équipe. Car il est + attaquant qu'Imbula et quand c'est Alessandrini, Ocampos ou Thauvin qui jouent ailier gauche, ils prennent plus la profondeur qu'Ayew qui joue intérieur.

- Est-il possible de voir Ayew débuter un match comme numéro 8 ?

Oui bien sûr, ce n'est pas une option que je ne considère pas, mais bien quelque chose auquel je pense.

- Ces 2 derniers matchs, vous prenez un but dans les derniers instants. Comment vous travaillez cette concentration ou ce manque de concentration ?

Le fait qu'ils nous aient mis des buts à la fin des matchs ne veut pas dire nécessairement qu'on manque de concentration. Bien sûr, on évalue la manière dont on fait montre de nos avantages. Le match d'Evian, on a eu 5 minutes avec des doutes. A Rennes, malgré un joueur en moins, on était les protagonistes les derniers instants. Contre Reims, on a eu des instants où l'on a été les protagonistes dans les dernières minutes. Et ce match contre Sainté, on a conservé la domination du jeu, ce sont toutes des circonstances différentes pour pouvoir résoudre la même chose.

Mes recommandations sont celles qu'on peut tirer d'une logique claire, être protagoniste pour être loin de notre but, avoir le ballon pour que l'adversaire ne puisse attaquer, ne pas prendre de risques inutiles pour perdre le ballon, mais ce n'est pas pour ça qu'on va le redonner. Et après, il faut se soumettre aux facteurs du jeu.




- Que pouvez-vous nous dire sur Lyon et le PSG comme adversaires directs ? Surtout sur le PSG qui n'a pas réussi à retrouver son niveau ?

Comme toujours, je privilégie l'analyse de nos ressources sans qu'ils soient nécessaires qu'ils se passent des choses différentes à celles qui se sont succédé, on pourrait avoir quatre points que ceux qu'on a réellement obtenu. Je crois qu'ils étaient mérité. Ce qu'il se passe, c'est qu'on tire des conclusions très différentes quand on analyse des séquences identiques.

[...]

Il y a une question avant celle-ci qui portait sur le fait de comment éviter ces situations. Bien sûr, nous sommes attentifs au fait que les impondérables ne se succèdent pas contre nous. Ce sur quoi j'insiste, c'est qu'on évalue non pas la manière dont on se développe mais plutôt les conséquences. Donc si l'on avait pas encaissé les deux buts, la manière d'analyser n'aurait pas beaucoup changée mais les conclusions si.

- Vous n'avez pas peur qu'il y ait des doutes suite à ces buts encaissés lors des dernières minutes ? Les antécédents indiquent le contraire. Je me réfère au fait que lors des vingt dernières minutes contre Saint-Etienne, l'équipe s'est montrée sûre et confiance et elle assumait le maniement du ballon et le développement du jeu. C'est pour cela que je vous disais que le fait qu'ils mettent un but dans les dernières minutes, cela génère une conclusion différente.

- Mr Bielsa, vous n'avez pas répondu à la conclusion de Florian.
Pensez-vous qu'aujourd'hui que le PSG et Lyon sont aujourd'hui plus forts ? Plus équilibrés ?

Si, j'ai répondu. J'ai dit que je me focalisais sur mon équipe et j'essaye de décrire des points forts et des points faibles. Et j'ai la conviction que le développement du championnat ne dépend pas de la force et de la faiblesse des adversaires. Mais plutôt de notre capacité à utiliser nos ressources et nos qualités. Bien évidemment, notre équipe a réussie moins de choses que ce dont elle est capable grâce à ses qualités et aussi ce qu'elle mérite. Donc je n'observe pas l'adversaire mais plutôt ce dont nous sommes capables nous-mêmes.

- Mr Bielsa, après chaque défaite, vous vous êtes flagellés. Comme à chaque partie où il y a une défaite, vous prenez la responsabilité sur vous. Toute la presse a parlé d'un coup de génie lié à votre coaching contre Saint-Etienne. On a presque l'image d'un entraîneur un peu maso. Est-ce que vous vous reconnaissez dans cette image ?

En fait, non, je ne veux pas prendre sur moi toutes les responsabilités. Je prends seulement à ma charge les erreurs que je commets et détecte, et dont je pense qu'elles sont de ma responsabilité. Il est normal que les changements soient pris de manière positifs, quand leur effet sont bons. Et qu'on parle de manière négative quand leurs effets ne sont pas positifs. Les changements que provoquent un changement, ne sont pas les seules choses à prendre en compte. Il y a des changements bien faits qui ont des répercussions positives, et l'inverse.

L'entraîneur visualise une situation qu'il faut résoudre, et il faut voir si ce que l'entraîneur visualise comme changement est correct ou non. Après, il propose une alternative pour que le joueur qui rentre puisse résoudre la chose qu'il y avait à changer. Donc moi, j'ai vu que le secteur gauche de leur attaque était une zone où il développait leur jeu offensif. Je crois que cette observation était correcte, mais pas la solution. Car le jeu offensif de Saint-Etienne a continué à être incisif sur ce secteur, et le joueur qui est entré à ce poste n'était pas un habitué de ce poste, ce qui lui ôte toute responsabilité.

Moi, quand je m'attribue des erreurs, je le fais toujours avec la conviction que c'est réellement le cas. Je n'agirais jamais d'une autre manière.



- Il aurait été possible d'alterner la position d'Aloé et de Rod Fanni ?

Oui, moi aussi j'y ai pensé. Je vais vous dire les arguments auxquels je pensai. Ce que vous dites est raisonnable. La 2e MT de Fanni était très bonne, il couvrait de larges espaces dans la surface et sur les côtés, il avait une exubérance physique qui influençait sur une grande partie de l'équipe. Et il m'est apparu mieux de couvrir ses erreurs plutôt que de les éviter. Et peut-être que le contraire de ce que j'ai décidé aurait été mieux.

C'est pour cela que je vous dis que les changements, même si cela sonne comme absurde, ne doive jamais être jugés à leur effet mais plutôt par interprétation de la situation qu'ils veulent corriger et de la manière dont on veut les faire. Il y a des changements bien faits avec des mauvais résultats, et l'inverse existe aussi. Ce qu'on a coutume de dire, pour éviter l'analyse, c'est que si le résultat est bon, c'est un bon changement. Si c'est l'inverse, c'est pas bien. Ceci est la meilleure manière d'éviter l'analyse.

- Vendredi vous retrouvez Caen. Caen, la meilleure équipe depuis 2015. Comment avez-vous préparé votre équipe à jouer cet adversaire ?

Les équipes ont des cycles. En ce qui concerne notre adversaire, ils ont eu un très mauvais cycle remplacé par un très bon cycle. Mais nous aussi, nous devons changer la succession de nos derniers résultats. Et il nous faut ajouter qu'il nous faut une victoire.

- Vous connaissez un peu le jeune argentin Emiliano Sala, qui marque pas mal de buts ?

Oui, c'est un joueur référence, avec beaucoup de présence physique, des buts, il est opportuniste et intuitif.

- Concernant Romain Alessandrini, considérez-vous qu'il a davantage d'efficacité quand il entre en cours de jeu que lorsqu'il commence ?

Je suis très content pour lui. Je suis aussi content pour Michy et lui, car le message qu'ils nous ont donné par leur entrée est celui de la confiance et de l'optimisme pour eux. Romain Alessandrini a été prépondérant, il a participé de manière continue. C'est un joueur méritant pour tous les efforts qu'il nous donne, et il arrive à traduire sa présence par des effets de valeur. Je comprends que ce soit un joueur explosif par ses caractéristiques et ce type de joueur sont assez à l'aise quand ils entrent mais le fait qu'ils soient aptes pour entrer, pour moi, cela ne l'empêche pas d'être titulaire.

Re: Bielsa : El chaud chaud loco à l'OM !

25 Fév 2015, 14:23

pretender, Merci

Re: Bielsa : El chaud chaud loco à l'OM !

25 Fév 2015, 15:02

pretender, merci Monsieur

j'en conclus deux choses:

-Ayew sera certainement reconduit en 6. Bielsa dit qu'il y réfléchit, je suppose donc qu'il l'envisage fortement
-Giganc sera aligné vendredi et non batshu.

Re: Bielsa : El chaud chaud loco à l'OM !

25 Fév 2015, 15:09

Perso, je vois exactement le même 11 partant que contre Sainté

Re: Bielsa : El chaud chaud loco à l'OM !

25 Fév 2015, 15:13

Je le mets ici comme il y a quelques références à Marcelo.

Les gars, lisez:
En délaissant l’Europe, j’ai redécouvert le football

Des championnats lointains m'ont réconcilié avec ce sport. Et notamment l'Amérique du Sud, où l'on ne calcule pas, on ne gère pas les temps forts et les temps faibles. Là, le football est celui de la générosité, du don de soi pour le collectif.

Comme tout amateur de football, mon histoire avec celui-ci a débuté dès l’enfance. Mes premiers souvenirs remontent à l’époque des Girondins des Giresse et Tigana, du carré magique des Bleus ou encore des envolées de Maradona sous le soleil mexicain.

Le foot européen est peu à peu devenu inintéressant

A une époque où sa diffusion était minime, suivre le football n’était possible qu’à travers quelques émissions comme Téléfoot ou des magazines papier comme Onze Mondial ou France Football. Ainsi, comme pour un enfant de nos jours, ma culture foot s’est construite à travers ce qui était accessible à travers les différents médias, ma vision du football se limitant à notre championnat et au Big Four européen, me contentant des Coupes du monde pour découvrir d’autres footballs et d’autres ambiances.
Au fil du temps, le football a changé. Pendant que les tribunes s’asseyaient, les discours et les stades de France et d’Europe s’uniformisaient, la vie bouillonnante d’un soir de match se transformait en file d’attente pour une séance de cinéma, la fouille au corps en plus.
Je n'ai jamais pu me reconnaître dans la notion de football spectacle, surtout quand celle-ci servait de prétexte pour vider les tribunes de ceux qui leur donnaient vie. Pendant ce temps, sur le terrain, le football européen et ses nouveaux Stakhanov, stars de jeu vidéo, ont fini par ne plus m’intéresser.
Profitant de l’explosion d’Internet qui a rendu tellement facile l’accès aux images, j’ai donc entrepris un long voyage. Du Pérou à l’Australie en passant par l’Argentine, le Mexique ou la MLS, mon univers football s’est étendu loin de l’Europe. Et, loin des clichés souvent véhiculés dans les différents médias à la vision euro-centrée, le reste du monde offre bien des découvertes et des spécificités qui rendent tout retour en arrière souvent compliqué.

Le premier bénéfice que l’on tire à suivre les footballs d’ailleurs est que cela permet d’observer certains nouveaux talents avant leur arrivée en Europe.
Tout amateur de football aime à se rêver recruteur, porté par le côté un peu vaniteux de pouvoir dire à son voisin qu’il avait vu ce joueur dont tout le monde parle aujourd’hui bien avant les autres (imaginez-vous, par exemple, suiveurs attentifs du football argentin en 2009 et parler à vos amis des pépites Pastore et James). Mais les talents ne sont en rien une exclusivité des autres régions du monde.
Ce qui est plus intéressant en revanche, c’est le constant renouvellement du vivier de talents dans certains pays qui pousse à s’intéresser aux politiques de développement mises en place.
Quand l’Europe aime les oppositions tactiques, l’AmSud préfère une guerre psychologique qui repose sur un savant mélange de sueur et de poésie

De l’impressionnante politique globale menée en Uruguay et mise en place par Óscar Tabárez avec les sélections et par des clubs tels que le Defensor Sporting qui font qu’un pays qui compte quatre fois moins d’habitants que la région Ile-de-France est capable de sortir autant de talents chaque saison (après la génération Lugano-Forlán, il y a aujourd’hui la génération Cavani-Suárez, vous découvrirez demain celles des Gastón Pereiro, Giorgian De Arrascaeta et Diego Rolán), à l’ambitieux plan décennal actuellement en cours aux Etats-Unis, qui passe notamment par la formation de ses éducateurs dans d’autres pays (dont la France), les autres pays du monde ont fait le pari de l’humilité et du travail pour développer leur football, faisant ce celui-ci un élément central dans les politiques sociales et de développement de la jeunesse.
Parcourir le monde du football, c’est aussi observer les spécificités de chacun.
Le football d’Asie de l’Est possède son identité qui diffère de celui d’Amérique du Nord ou d’Amérique du Sud. Mais si on s’attarde sur les grandes différences entre Europe et reste du monde, les plus significatives se trouvent avec le football sud-américain.

L'Amérique du Sud: un nouveau monde

En suivant régulièrement les matchs des différents pays de ce continent, on s’aperçoit que l’on ouvre les portes d’un nouveau monde, celui d’un football unique qui rend alors tout retour en arrière quasi-impossible. «Il y a deux manières de passionner la foule au théâtre: par le grand et par le vrai. Le grand prend les masses, le vrai saisit l'individu», écrivait Victor Hugo.

Loin du «grand spectacle» qu’aspire à devenir le football européen, le football sud-américain vous saisit. Ambiances surchauffées (regardez ci-contre l’extraordinaire entrée des joueurs lors de la finale de Copa Libertadores Peñarol-Santos en 2011), rivalités exacerbées, absence totale de calcul, le football sud-américain est celui de la passion.
Et dès lors qu’on plonge dedans, on se rend rapidement compte qu’il est bien plus que cela.
Comme en Europe, sur le terrain, on croise tous les styles, des apôtres du beau jeu aux guerriers. Cependant, quand l’Europe aime les oppositions tactiques, les parties d’échecs, intellectualise ses grands matchs, l’AmSud préfère une guerre psychologique qui repose sur un savant mélange de sueur et de poésie.
Tout est question d’intimidation, de territoire à marquer, d’ascendant psychologique à prendre et ce, quel que soit le niveau de son équipe et de son adversaire.

Conséquence, dès le coup d’envoi, l’intensité est totale, les duels font mal, les tacles sont rugueux, les courses incessantes. S’il n’a pas nécessairement l’impact physique d’un match de haut niveau européen, un match sud-américain, c’est 90 minutes de don de soi total de la part des 22 acteurs avec une intensité et un rythme effrénés que la France commence tout juste à entrapercevoir avec le Marseille de Bielsa.
L’AmSud ne calcule pas, ne gère pas les temps forts et les temps faibles comme le font les clubs européens, car ceux-ci n’existent pas. Son football est celui de la générosité, du don de soi pour le collectif.
L'AmSud vénère le beau
Car cette apparente folie n’est pas anarchie. Tout est parfaitement ordonné, chaque joueur n’est qu’un membre d’un orchestre qui permet à ses artistes de s’exprimer librement, «de l’ordre naît la liberté», comme dirait César Luis Menotti.

Alors que la France découvre le bielsisme, l'AmSud est passée à l'étape supérieure

La plus grande différence entre le football européen et sud-américain est là. Si l’Europe impose une tactique rigoureuse et contraignante à l’ensemble des joueurs en phase offensive mais aussi défensive, mesure la performance par les statistiques personnelles, les kilomètres parcourus, de nombre de passes réussies, l’AmSud vénère le beau, conserve une vision d’un football romantique où les enganche, déchargés de tout travail défensif, régalent de leurs gestes, provocations techniques répondant aux provocations physiques, aussi superflus puissent-ils parfois être. C’est le football des Riquelme, Francescoli, et autres Gallardo, ces joueurs que l’Europe a toujours eu tant de mal à intégrer à ses équipes.

Tout romantique soit-il, le continent sud-américain reste aussi l’un des berceaux du football moderne et un véritable laboratoire des futures évolutions de ce sport.
Du football rioplatense découvert par l’Europe dans les années 1920 et qui servira de référence à la Hongrie des années 1950, aux écoles Bilardo-Menotti des années 1970-80 puis l’héritage Yudica-Bielsa de la décennie suivante, il a changé le jeu, imposant pressing haut et la verticalité comme bases, les faisant entrer dans le langage courant aujourd’hui grâce à quelques illustres héritiers comme Pep Guardiola.

Le suivre aujourd’hui, c’est découvrir ces nouveaux révolutionnaires que sont Jorge Sampaoli, Marcelo Gallardo, Mauricio Pellegrino ou Diego Cocca. C’est entrevoir ce que sera le football de demain où l’intensité prévaut et la justesse technique prend la place du surnombre offensif.
Ainsi, alors que l’Europe baigne dans une version du bielsisme remontant aux années 1990 fondé sur un pressing haut et le culte de la possession, l’AmSud est déjà passée à l’étape supérieure. On peut ainsi découvrir les nouvelles organisations du River de Gallardo ou de la sensation chilienne du moment, le Palestino de Pablo Guede, jeune entraineur argentin qui décrit son 3-4-3 comme étant composé de 3 défenseurs et 7 attaquants. Tous deux héritiers de Bielsa, ils poussent le système encore plus loin en imposant un football rapide, toujours plus vertical et ultra-offensif destiné à asphyxier l’adversaire.

Un élément central dans la cohésion sociale

Dans les tribunes, le football n’est pas une simple religion, s’il n’est pas non plus une question de vie ou de mort, il est vraiment bien plus pour paraphraser l’aphorisme de Bill Shankly. Une fois encore, après la découverte de ces ambiances survoltées, on cherche inévitablement à comprendre le pourquoi d’une telle démesure.
Dans bien des quartiers, le club de foot est vraiment le coeur de la vie

La force du football sud-américain, c'est qu’il nous pousse sans cesse à chercher à le comprendre. Alors il faut alors se plonger dans l’histoire du continent. On y découvre qu’au cours du siècle dernier, après les différentes accessions à l’indépendance, le football a servi rapidement de ciment dans la construction d’une identité nationale et reste aujourd’hui un élément central dans la cohésion sociale.
C’est ce qui rend celui-ci si différent du football spectacle prôné par les grands championnats européens. Toujours en lien avec ses racines, le football sud-américain a gardé son âme.
En leur sein, les clubs font évoluer des joueurs supporters qui, une fois partis, n’hésitent pas à revenir aider leur club de cœur lorsqu’il est dans une mauvaise passe ou à venir y terminer leur carrière. Dans bien des quartiers, le club de football est le cœur de la vie. Il est l’endroit où l’on passe les dimanches en familles, il est celui qui, comme à Boca ou à River, permet à ses socios d’avoir accès à des médecins, des écoles ou des universités. Il n’est ainsi pas un club qui n’a pas son histoire sportive étroitement liée à la grande histoire contemporaine du continent.
Encore aujourd’hui, des communautés s’appuient sur le football pour accéder à une visibilité sur le plan national et international (voir l’exemple des indigènes de Mushuc Runa en Equateur). En suivant ce football et ces clubs, vous n’êtes plus spectateurs, vous êtes partie prenante d’une histoire qui dépasse le simple cadre du sport.
Les quelques éléments listés ici ne sont que les exemples les plus marquants de ce qui vous attend si vous entreprenez un jour de tenter l’aventure. En ouvrant la porte sur ces autres footballs, vous découvrirez alors à quel point ce sport est universel et joue un rôle culturel et social essentiel dans la construction des sociétés. Et vous constaterez alors que l’Europe, de plus en plus repliée sur elle et son football spectacle, n’en a plus conscience.

Nicolas Cougot




Au fait, merci pretender.

Re: Bielsa : El chaud chaud loco à l'OM !

25 Fév 2015, 19:40

Merci pretender, je l'avions totalement loupée celle-là aussi. =D>

Tjours aussi intéressant à "lire" Bielsa. Je suis un peu fadé qu'il semble apprécier Grosac à ce point et ne trouve que du positif à dire sur lui, mais il doit avoir ses raisons, sans doute espère-t-il un retour en confiance du phacochère (jolie périphrase ^^).

Du coup pour la compo probable je vois aussi Ayew au milieu et Grosac devant titulaires, mais du coup on parle de 4-2-3-1 non ? :cretin:

Je tente ceci, tout faux sans doute ^^ :

Re: Bielsa : El chaud chaud loco à l'OM !

25 Fév 2015, 19:57

Agrégé. :lol:

Re: Bielsa : El chaud chaud loco à l'OM !

25 Fév 2015, 19:58

Fennec, on se demande bien en quelle matière... :lol:

Re: Bielsa : El chaud chaud loco à l'OM !

25 Fév 2015, 20:03

Merci pretender, j' avais zappé aussi :oops:

Finalement, Marcelo, il se prépare des réponses aux questions qu' il voudrait qu' on lui pose et il se débrouille pour les caser :ptdr: et quand il ne veut pas répondre, il fait un petit roman \:D/

Re: Bielsa : El chaud chaud loco à l'OM !

26 Fév 2015, 11:06

Merci à vous.

Pour revenir au match de l'ASM hier, je songe aussi à Marcelo. Parce que je me dis que j'aurais aimé le voir avec un OM composé de grands joueurs. Alors, ok, on va me dire que c'est pas son truc les stars et leurs égos, et qu'il préfère construire avec des jeunes. C'est pas tout à fait faux. Reste que lorsqu'on voit la mentalité de certains de nos jeunes ou moins jeunes branleurs dans notre effectif, je sais pas si la gestion serait vraiment beaucoup plus difficile.

Mais sur le plan du jeu avec des stars, peut-être moins de pleurnicheries, j'ose imaginer encore + la régalade...

Re: Bielsa : El chaud chaud loco à l'OM !

28 Fév 2015, 16:56

Information
Los rumores sobre la marcha de Bielsa a final de temporada o incluso antes se acrecentan con esta serie de resultados negativos (tres empates y una derrota en los últimos cuatro partidos)



Bielsa pourrait se casser avant même la fin de la saison

http://www.marca.com/2015/02/28/futbol/ ... 1425138845

Re: Bielsa : El chaud chaud loco à l'OM !

28 Fév 2015, 17:14

Pas grave, on a Passi qui est là pour prendre le relais et assurer l'intérim - voire plus si bons résultats - d'ici la fin de saison.

Re: Bielsa : El chaud chaud loco à l'OM !

28 Fév 2015, 17:54

Pour une fois que je suis raccord avec Riolo :
http://rmcsport.bfmtv.com/football/riol ... 66419.html

Information
On va vite écarter le match, cette défaite incroyable de l'OM face à Caen. Rater un peno d’entrée, puis mener 2-0 et se faire battre 3-2, c’est aussi fou qu’insolite. On peut bien parler de tactique, chercher à analyser les raisons, évoquer le déséquilibre de l’équipe, le très bon match de Caen qui a bien compris qu’en prenant Imbula haut et Payet dès qu’il reçoit le ballon, c’est plus simple. On peut aussi se demander pourquoi sachant cela, les joueurs ne réagissent pas. Pourquoi ils font des choix aussi peu justes ? Pourquoi certains gardent autant le ballon. Voir Imbula capable de casser les lignes par une passe, une accélération, voir Payet et son aisance technique et constater aussi le gâchis, la non rentabilité de tels talents ! On va éviter le cas Thauvin qui semble aujourd’hui désespéré.

Mais le mal de l’OM me semble surtout mental. Dès le deuxième but, on a vu que l’équipe s’est mise en panique à la moindre attaque des Caennais. C’est comme si en menant, l’OM se désintégrait mentalement. Contre Reims, Marcelo Bielsa avait opté pour le choix défensif. Raté. Là, il ne le fait pas pour conserver le score. Raté. Ayew au milieu, bonne idée au début, plus du tout à la fin. Même si on est bien obligé de se dire que si tous avaient la détermination d’Ayew, l’OM irait beaucoup mieux aujourd’hui.

Défaite et donc le concert des ignorants s’est remis en marche. L’effet Bielsa est mort, la méthode Bielsa, c’est terminé. Les corbeaux sont aux anges. Et moi je ne comprendrai jamais pourquoi on veut absolument qu’il se plante ! Pourquoi ? L’OM ne gagne plus et c’est mal. OK on a compris. Mais à ceux que seul le résultat enivre, j’ai envie de dire très bêtement que l’OM est encore troisième ! Et que si Paris bat Monaco, l’avance restera confortable.

Mais l’effet Bielsa, c’est pas ça ! Bielsa, c’est le jeu, le foot, l’émotion. Ça a toujours été ça. Qui pouvait ignorer ça ? Moi, des 3-2, des 4-2, des résultats qui vrillent en quelques minutes, je pensais voir ça bien plus tôt dans la saison. En Italie, ils ont eu Zeman pendant des années. Quelqu'un se souvient de Peyroche au PSG ? Quand tu prends ce genre de coach, tu sais ce que tu vas voir. La première place de l’OM à la trêve, c’était une anomalie. Regardez les effectifs, l’OM devant, c’était déjà énorme ! Bielsa régale le public, mais n’est pas magicien.

L’effet Bielsa, pourquoi j’étais et reste enchanté par sa présence en L1, c’est la fin de l’ennui. On se fait chier dans 80% des cas en L1. Et là on doit cacher sa joie ? Moi je me suis éclaté devant cet OM-Caen. Qui s’est ennuyé ? Le seul qui peut se plaindre, c’est le supporter de l’OM. Mais les autres qui jouissent de la défaite de l’OM, pourquoi ? Ils ont vu le match ? Ils ont en vu beaucoup des matches du vendredi soir ? Ils suivent vraiment la L1 ?

L’effet Bielsa, sa méthode, mais tous ceux qui savent et suivent réellement le foot ne peuvent pas être surpris ! Il n’y a rien de surprenant. Avec ou sans Bielsa, si l’OM accroche le podium et va en Ligue des champions, il se passera quoi ? On le sait, nos clubs ne passent plus le tour préliminaire, et s’ils le passent, ne font plus rien en poule. Faut-il encore répéter que le PSG et Monaco sont des clubs à part en L1 ?

Ça s’est passé comment la dernière fois que l’OM y est allé après la deuxième place avec Baup aux commandes ? Qu’ont fait nos clubs en Europa League cette année ? Que fera l’OL la saison prochaine ? Alors pourquoi penser à tout ça ? Pourquoi envisager des regrets ? Tous ceux qui ce matin sont ravis, heureux de voir l’OM de Bielsa, ce coach étranger horrible qui vient voler le banc des français, je ne les comprendrai jamais. Vivent-ils dans la même L1 que moi ? Voient-ils les mêmes matches ? Ils ont des résultats au niveau européens que je n’ai pas ?

En attendant de comprendre, je regarde l’OM jouer et je vois plein de choses, du jeu, des buts, des émotions, des coups techniques, tactiques, des échecs, des obsessions, des personnalités. Mais peut-être que ce n’est pas bien pour la L1 tout ça. Que tous les corbeaux se rassurent. Bientôt il partira. Il n’y aura plus tous ces débats sur la méthode Bielsa que finalement personne ne connaît. Bientôt, ils seront tous soulagés. L’effet Bielsa a disparu ? Mais non, il n’a justement jamais été aussi présent !

Re: Bielsa : El chaud chaud loco à l'OM !

28 Fév 2015, 18:17

C'est quand même ahurissant une telle bande d'incompetent dans cet effectif :shock:
Je me demande vraiment ce qui se passe,pour que Bielsa prenne tout sur lui :|

Ces jours qui se plaignent de trop bosser?? Mais qu'est ce que ca va etre,si ils vont en première league ou en Liga??!! :lol:

J'en voudrais certainement pas à Marcelo,si il quitte le navire...entre un Pétale aux abonnés absent,et une bonne moitié de l'effectif avec un QI pas plus grand qu'une huitre. :(

Re: Bielsa : El chaud chaud loco à l'OM !

28 Fév 2015, 18:44

Jester a écrit:Pour une fois que je suis raccord avec Riolo :
http://rmcsport.bfmtv.com/football/riol ... 66419.html

Spoiler: montrer
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On va vite écarter le match, cette défaite incroyable de l'OM face à Caen. Rater un peno d’entrée, puis mener 2-0 et se faire battre 3-2, c’est aussi fou qu’insolite. On peut bien parler de tactique, chercher à analyser les raisons, évoquer le déséquilibre de l’équipe, le très bon match de Caen qui a bien compris qu’en prenant Imbula haut et Payet dès qu’il reçoit le ballon, c’est plus simple. On peut aussi se demander pourquoi sachant cela, les joueurs ne réagissent pas. Pourquoi ils font des choix aussi peu justes ? Pourquoi certains gardent autant le ballon. Voir Imbula capable de casser les lignes par une passe, une accélération, voir Payet et son aisance technique et constater aussi le gâchis, la non rentabilité de tels talents ! On va éviter le cas Thauvin qui semble aujourd’hui désespéré.

Mais le mal de l’OM me semble surtout mental. Dès le deuxième but, on a vu que l’équipe s’est mise en panique à la moindre attaque des Caennais. C’est comme si en menant, l’OM se désintégrait mentalement. Contre Reims, Marcelo Bielsa avait opté pour le choix défensif. Raté. Là, il ne le fait pas pour conserver le score. Raté. Ayew au milieu, bonne idée au début, plus du tout à la fin. Même si on est bien obligé de se dire que si tous avaient la détermination d’Ayew, l’OM irait beaucoup mieux aujourd’hui.

Défaite et donc le concert des ignorants s’est remis en marche. L’effet Bielsa est mort, la méthode Bielsa, c’est terminé. Les corbeaux sont aux anges. Et moi je ne comprendrai jamais pourquoi on veut absolument qu’il se plante ! Pourquoi ? L’OM ne gagne plus et c’est mal. OK on a compris. Mais à ceux que seul le résultat enivre, j’ai envie de dire très bêtement que l’OM est encore troisième ! Et que si Paris bat Monaco, l’avance restera confortable.

Mais l’effet Bielsa, c’est pas ça ! Bielsa, c’est le jeu, le foot, l’émotion. Ça a toujours été ça. Qui pouvait ignorer ça ? Moi, des 3-2, des 4-2, des résultats qui vrillent en quelques minutes, je pensais voir ça bien plus tôt dans la saison. En Italie, ils ont eu Zeman pendant des années. Quelqu'un se souvient de Peyroche au PSG ? Quand tu prends ce genre de coach, tu sais ce que tu vas voir. La première place de l’OM à la trêve, c’était une anomalie. Regardez les effectifs, l’OM devant, c’était déjà énorme ! Bielsa régale le public, mais n’est pas magicien.

L’effet Bielsa, pourquoi j’étais et reste enchanté par sa présence en L1, c’est la fin de l’ennui. On se fait chier dans 80% des cas en L1. Et là on doit cacher sa joie ? Moi je me suis éclaté devant cet OM-Caen. Qui s’est ennuyé ? Le seul qui peut se plaindre, c’est le supporter de l’OM. Mais les autres qui jouissent de la défaite de l’OM, pourquoi ? Ils ont vu le match ? Ils ont en vu beaucoup des matches du vendredi soir ? Ils suivent vraiment la L1 ?

L’effet Bielsa, sa méthode, mais tous ceux qui savent et suivent réellement le foot ne peuvent pas être surpris ! Il n’y a rien de surprenant. Avec ou sans Bielsa, si l’OM accroche le podium et va en Ligue des champions, il se passera quoi ? On le sait, nos clubs ne passent plus le tour préliminaire, et s’ils le passent, ne font plus rien en poule. Faut-il encore répéter que le PSG et Monaco sont des clubs à part en L1 ?

Ça s’est passé comment la dernière fois que l’OM y est allé après la deuxième place avec Baup aux commandes ? Qu’ont fait nos clubs en Europa League cette année ? Que fera l’OL la saison prochaine ? Alors pourquoi penser à tout ça ? Pourquoi envisager des regrets ? Tous ceux qui ce matin sont ravis, heureux de voir l’OM de Bielsa, ce coach étranger horrible qui vient voler le banc des français, je ne les comprendrai jamais. Vivent-ils dans la même L1 que moi ? Voient-ils les mêmes matches ? Ils ont des résultats au niveau européens que je n’ai pas ?

En attendant de comprendre, je regarde l’OM jouer et je vois plein de choses, du jeu, des buts, des émotions, des coups techniques, tactiques, des échecs, des obsessions, des personnalités. Mais peut-être que ce n’est pas bien pour la L1 tout ça. Que tous les corbeaux se rassurent. Bientôt il partira. Il n’y aura plus tous ces débats sur la méthode Bielsa que finalement personne ne connaît. Bientôt, ils seront tous soulagés. L’effet Bielsa a disparu ? Mais non, il n’a justement jamais été aussi présent !

Riolo a raison, la différence de traitement avec Fournier qui prend autant de points que Bielsa sur les 5 derniers matches est totalement ahurissante

Re: Bielsa : El chaud chaud loco à l'OM !

28 Fév 2015, 18:46

Les gars, arrêtez les quotes sur les posts aussi longs. Ça rend les pages imbuvables.

Re: Bielsa : El chaud chaud loco à l'OM !

28 Fév 2015, 21:42

Riolo et Roustan sont les seuls qui raisonnent sportif

Re: Bielsa : El chaud chaud loco à l'OM !

01 Mar 2015, 01:04

La traduc google de l'article de Marca linké ci-dessus :

http://translate.google.fr/translate?hl ... &sandbox=1

J'ai l'impression que les gars ont surtout brodé Epique style sur la base des mauvais résultats et de l'auto-blâme que s'est décerné Bielsa après le match. Bref, aucune info juste une opinion.

Sinon l'édito de Riolo est bien sympa mais je me souviens de sa réaction après le 4-4 à Lyon il y a qq années de ça (tlm s'en souvient je crois ^^) où il avait expliqué qu'avoir des défenses aussi faibles certes ça offrait des buts et du spectacle mais c'était pas du foot digne du haut niveau (ce en quoi il n'avait pas tort).

Ok pour l'émotion, pour la folie, pour les retournements de situation, mais déjà moins pour les pertes de points de dernière minute ou les défenses en carton, désolé. :roll:

D'ailleurs j'ai fait la remarque ce matin en pointant sur l'erreur fatale d'avoir des latéraux, déjà assez pauvres défensivement, mais qui en plus se permettaient de déserter totalement leur poste défensif, sans oser le reprocher à Bielsa mais tout en m'interrogeant sur sa responsabilité en ce domaine, et je viens de lire ceci de sa part :

En revanche, le fait que je demande continuellement à mes latéraux d’attaquer a provoqué un déséquilibre dans l’équipe.

au moins les choses sont claires, merci à lui de reconnaître en toute honnêteté sa responsabilité et ses mauvais choix. Tout en étant effaré qu'arrivé fin février et surtout en l'absence d'un élément comme NKoulou et du coup la présence d'aucun DC de métier dans le groupe il n'ait pas pensé qu'il vaudrait mieux mettre la pédale douce sur le tout-offensif. Même si je le répète, les "qualités" défensives des joueurs concernés sont loin de garantir une meilleure imperméabilité derrière.

Ce qui me fait revenir aux questions que je pose dans le topac que j'ai ouvert : c'est quoi la solution ajd à l'OM ? Y-en-a-t-il seulement une ? N'est-on pas en fait condamnés à encaisser 2 ou 3 buts par match, voire plus (hier soir c'est pluôt 5 ou 6 buts qu'on aurait pu/dû encaisser 8-[), au moins jusqu'au retour de NKoulou...? :?

Re: Bielsa : El chaud chaud loco à l'OM !

01 Mar 2015, 03:05

Mais pourquoi diable cet empafré de labrune a t il vendu Mendes aussi?!
On aurait pas eu droit a la foire doria (que finalement on a jamais vu jouer),et ca aurait deja eté plus rassurant que notre xefense actuelle :(

Re: Bielsa : El chaud chaud loco à l'OM !

01 Mar 2015, 03:10

On a fait une plus value de fou \:D/
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