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"Cela fait très longtemps que je réfléchis à ça. Le joueur de première division, normalement, il arrive dans l'élite avec une grande richesse technique, mais c'est très différent de tirer au but et d'être en condition de tirer au but. Les joueurs savent frapper, de manière générale bien entendu, mais, ce qu'ils n'arrivent pas à faire c'est d'être en bonne condition de pouvoir utiliser le geste. Donc, ce qu'on peut faire, c'est de travailler pour se retrouver en meilleure condition de tirer au but, plutôt que de travailler le tir final lui-même. Un autre aspect : le penalty qu'on ne loupe pas pendant l'entraînement, on le loupe pendant le match. Enfin, quand vous répétez la même action de finalisation d'une attaque cinq fois pendant un entraînement, après la deuxième ou troisième fois, tout est réglé, mais en aucun cas, pendant un match, on arrive à avoir trois occasions pareilles".
Et une autre sur Gignac:
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« Il marque grâce à son travail mais aussi grâce à celui de l’équipe. Quand l’équipe a moins de maîtrise sur le match, la production du buteur diminue aussi. Nous ne pouvons pas perdre de vue qu’il a accepté de jouer avec beaucoup de générosité dans des positions dans lesquelles il joue moins bien pour que l’équipe joue mieux. Il est loin de sa zone de confort. Il l’assume avec une générosité propre aux leaders qui oublient leur propre intérêt mais pensent au collectif. C’est ce que j’admire chez Gignac », a glissé Bielsa.
