08 Mai 2014, 17:53
Jester a écrit:Ouais mais Cana c'était un vrai guerrier aussi comme Heinze.
08 Mai 2014, 17:56
08 Mai 2014, 18:00
08 Mai 2014, 18:39
peezee a écrit:Jester a écrit:Ouais mais Cana c'était un vrai guerrier aussi comme Heinze.
ouais, mais en nettement moins intelligent que l'Argentin.
Mais *nettement* hein.
08 Mai 2014, 18:42
08 Mai 2014, 19:02
08 Mai 2014, 20:36
Baioko a écrit:
08 Mai 2014, 22:04
Bobo a écrit:En regardant la conf de presse il est dit qu'effectivement nos scouts seront tournés vers la France, la Belgique, la Scandinavie mais plus tard Labrune indique que deux personnes seront employés dans "des endroits spécifiques parce qu'il ne sert à rien d'avoir des scouts à qui l'on fait prendre l'avion 50 fois/an".
C'est tout de même bien plus rassurant ! Certainement le réseau Bielsa en Amérique Latine.
08 Mai 2014, 22:51
08 Mai 2014, 23:04
Jester a écrit:peezee a écrit:Jester a écrit:Ouais mais Cana c'était un vrai guerrier aussi comme Heinze.
ouais, mais en nettement moins intelligent que l'Argentin.
Mais *nettement* hein.
Je ne suis pas d'accord. Heinze il dégoupille très facilement et sur la fin je dirais même que Cana arrivait mieux à se canaliser que l'argentin.
08 Mai 2014, 23:13
09 Mai 2014, 11:32
Gabriel Aravena est ce qu'on appelle un travailleur authentique. Authentique, car il fait partie de cette ancienne génération de professionnels en voie de disparition, de ces gens uniquement passionnés par leur travail et qui naturellement se tiennent loin, très loin même, des strass et paillettes. Un fait qui en vaut mille pour cerner l'homme : Gabriel avait demandé à ne pas être payé pour son travail avec la sélection chilienne. Pour lui, le simple fait de vivre une vie de voyages, d'expériences, et le tout aux côtés de Bielsa, était la plus grande des rémunérations.
Comme tout passionné du ballon rond, Gabriel est entré dans le monde du foot par l'amateurisme. En 1978, il est officiellement devenu arbitre amateur. Par la suite, il s'est toujours modestement défini comme amateur dans l'âme, que ce soit dans la sélection chilienne ou encore à Bilbao. Son "vrai travail" initial était chercheur à la Universidad de Chile où il passait ses journées à disséquer des animaux. Ainsi, là où n'importe qui aurait laissé son emploi pour vivre du football, Gabriel Aravena a préféré conserver son emploi à l'Université tout en travaillant pour Bielsa avec la sélection chilienne. Même si cela était synonyme de quatre heures de sommeil par nuit. Un homme travailleur donc, mais aussi rigoureux, organisé et qui ne se plaint jamais. Des traits de caractère qui le définissent depuis son service militaire à Alta Montaña, et qui ont tout de suite plu à Bielsa.
Si les Chiliens l'appellent "El viejito" (le petit vieux), il a rapidement été surnommé "Cachureo" par Bielsa lui-même ("Cachureo" au Chili est un terme désignant un objet vieux et/ou usé mais dont la valeur sentimentale ou son utilité - présente voir future - fait qu'on ne peut pas s'en séparer). Les deux hommes se sont rencontrés pour la première fois à Pinto Durán, lieu où Aravena venait arbitrer des matchs. Bielsa a posé une série de questions à Aravena. Une d'entre-elles fut : "Pourquoi es-tu arbitre ?". Ce à quoi Aravena a répondu sans trembler et sur un ton quasi militaire : "Car rien ne me rend plus heureux qu'être sur un terrain de foot, monsieur". Bielsa a clôt la conversation par "À partir d'aujourd'hui tu travailles pour moi". C'est à partir de cet instant que s'est créé un lien très fort entre les deux hommes. S'il existe des mariages par amour, ici nous avons clairement un cas de mariage sportif. Les Chiliens disent qu'ils ont une relation de "sensei" et "discípulo", soit de maître-élève. En Argentine on parle d'Aravena comme de l'ombre de Bielsa. Il lui est indispensable. Bielsa avait lui-même confié lorsqu'il dirigeait la sélection chilienne : "Ici Gabriel est le numéro un".
Lors de leur séparation après l'expérience chilienne, Bielsa a offert à Aravena sa voiture comme remerciement. Mais ce dernier avoue ne l'avoir presque jamais utilisée, préférant le vélo. Pour lui Bielsa n'est pas fou. C'est un génie. Et les génies paraissent toujours fous. Aravena décrit Bielsa comme un homme généreux et pour qui le plus important dans le football n'est pas le staff, ni l’ensemble des joueurs, ni même encore les dirigeants, mais les supporters et rien que les supporters.
Lorsque les chemins d'Aravena et Bielsa se sont séparés en 2010 après trois ans et demi de collaboration, "El Viejito" avait dit : "Je le connais bien, il me rappellera. Et lorsqu'il le fera, je laisserai tout pour le rejoindre". Et le temps lui a donné raison. Bielsa l'a rappelé pour aller en Espagne. Le rappellera-t-il maintenant pour venir en France ? C'est fort possible. Car si Diego Reyes est le bras droit du technicien argentin, Aravena est son ombre. Et si un homme peut vivre avec un seul bras, personne ne peut véritablement se défaire de son ombre.
09 Mai 2014, 11:49
09 Mai 2014, 11:54
09 Mai 2014, 12:00
09 Mai 2014, 12:05
09 Mai 2014, 12:05
09 Mai 2014, 12:10
Fidel Cienaga a écrit:C'est quand même un autre monde ce staff. Evidemment ça fait très plaisir à des vieilles croutes comme moi de retrouver vivante une certaine idée du football, mais je suis vraiment pas sûr que la greffe prenne en France chez des gamins qui n'ont rien à secouer du jeu, de l'idée d'une équipe, de certaines valeurs éthiques.
D'un côté y a un mec qui donne sa voiture à un type qui préfère rouler à vélo et de l'autre des merdeux qui n'ont pas le permis qui se crashent en Lamborghini sur la grille d'entrée du centre d'entrainement.
Je suis pas sûr que ça communique bien.
09 Mai 2014, 12:12
09 Mai 2014, 12:46