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Herpès Léonard a écrit:Sinon on est quasiment le 7 juin et on n'a toujours pas de coach officiellement
LE MESSAGER DU HOKUTO a écrit:Herpès Léonard a écrit:Sinon on est quasiment le 7 juin et on n'a toujours pas de coach officiellement
Officiellement il a encore un an de contrat (avec un salaire minimum).
C'est officieusement qu'il était libre dès la première année.
marcos011 a écrit:InformationLes leçons du mercato
Le mercato ouvre ses portes mardi. L'occasion de tirer les leçons du dernier marché des transferts estival de l'OM...
"La conclusion de ce mercato est négative. Aucun joueur n'est arrivé à l'OM sur mon initiative." Le 4 septembre dernier, les déclarations de Marcelo Bielsa avaient provoqué un véritable séisme au sein du club olympien. La secousse avait fait trembler bien plus que les simples murs de la petite salle de presse de La Commanderie où une poignée de journalistes avait pris place ce jour-là.
Trois jours après la fin du mercato, El Loco n'avait pas digéré la manière dont son président avait géré les transferts. Il l'avait bruyamment fait savoir, profitant des caméras et des micros tendus vers lui pour donner une énorme caisse de résonance à son discours. A l'aune d'une nouvelle saison avec Bielsa, l'OM ne souhaite plus revivre de telles situations de tension. Et le club olympien veut tirer les leçons de cet épisode catastrophique en terme d'images.
Elargir la liste des recrues potentielles
Gardant en tête ce mauvais moment passé à Marseille, El Loco a pris les devants afin d'éviter de nouvelles désillusions. Il conditionne sa prolongation de contrat à l'OM à l'assurance d'avoir dans son effectif les joueurs désirés. Une volonté difficile à satisfaire alors que le mercato débute à peine. Mais l'Argentin a déjà dressé une liste de recrues potentielles.
Par rapport à la saison dernière, les demandes de Bielsa ont volontairement été élargies. Et les cibles concernent davantage des joueurs évoluant dans le championnat de France qu'à l'étranger. Ce choix est à la fois le résultat d'une étude approfondie de la Ligue 1 et des données internes liées à l'organisation de la cellule de recrutement olympienne. "L'un des axes du projet était de ne pas recruter de joueurs étrangers, avait glissé Bielsa lors de sa fameuse conférence de presse. Car on m'a dit que le club n'avait pas la structure pour superviser des joueurs qui n'évoluent pas en France."
Concrétiser les pistes explorées
L'an dernier, Bielsa avait rendu public les noms des joueurs qu'ils espéraient voir débarquer à Marseille. Aldeirweireld, Aurier, Coke, Isla, Jara, Manquillo, Medel, Montoya, Ocampos, Rekik, Stambouli, Tello : la short-list ne comportait que trois joueurs évoluant dans le championnat de France. Si Ocampos a été récupéré en prêt l'hiver dernier, les deux autres (Aurier et Stambouli) ont préféré partir dans des clubs leur assurant une rente financière plutôt qu'une place de titulaire. L'OM a bien tenté de rattraper Stambouli par le col mais le joueur privilégie la poursuite d'une carrière en Premier League, à Tottenham ou ailleurs.
L'épisode de la sortie médiatique du coach olympien à l'encontre de son président avait mis en évidence des relations trop distendues entre les deux têtes de l'exécutif. Là aussi, le fonctionnement a été revu. Et corrigé. Depuis la fin du championnat, Bielsa est en contact permanent avec Vincent Labrune. Leurs rendez-vous n'ont jamais été aussi nombreux. "On ne se quitte plus", lâche ainsi le bras droit de Margarita Louis-Dreyfus.
Une nouvelle proximité Bielsa-Labrune
Cette nouvelle proximité tranche avec des échanges beaucoup plus espacés la saison dernière. Labrune avait pourtant de quoi alimenter des conversations avec Bielsa autour des joueurs pistés par le coach argentin. Le président de l'OM avait par exemple obtenu l'accord de Martin Montoya. Mais Luis Enrique avait finalement mis son veto au départ du défenseur espagnol de Barcelone. Pensant pouvoir compter sur lui, Bielsa avait même eu le nouveau champion d'Europe au téléphone pour lui exposer son projet à Marseille...
Le club olympien pensait aussi pouvoir faire venir Javier Manquillo. Le joueur, sa famille et même l'Atletico Madrid : tout le monde étaient OK sur le principe d'un prêt à l'OM. Mais l'intérêt tardif de Liverpool a finalement fait voler en éclats l'idée de voir le jeune latéral droit fouler un jour le Vélodrome. Les Reds ont raflé la mise. Et ils devraient d'ailleurs finaliser un transfert définitif de ce prometteur latéral droit.
Des points beaucoup plus réguliers sur l'avancée des négociations
Deux autres joueurs de la fameuse liste de Bielsa ont vraiment failli rejoindre l'OM. Les contacts sont allés très loin avec Gonzalo Jara. En pleine Coupe du monde en Allemagne, le joueur chilien négociait avec le club olympien. Quelques jours avant son 8e de finale face au Brésil, l'expérimenté défenseur (29 ans) passait plus de quatre heures au téléphone avec le président olympien. Finalement, l'affaire n'aboutissait pas. Car Jara, qui évoluait à l'époque à Nottingham Forest en D2 anglaise, réclamait plus de 1,5M€ de salaire par an...
Les données financières étaient moins compliquées avec Karim Rekik. Vincent Labrune pensait vraiment pouvoir le faire venir à Marseille. Il avait ainsi déjeuné à plusieurs reprises avec son agent. Tout semblait ficelé lorsque le défenseur néerlandais décida de se faire prêter par Manchester City au PSV Eindhoven une deuxième saison consécutive...
L'OM a donc bien tenté de faire venir les joueurs demandés par Marcelo Bielsa. Mais l'entraîneur restait incrédule au moment de commenter l'issue de ces négociations. "J'ai beaucoup entendu que l'on pouvait faire venir untel ou untel", indiquait Bielsa au cours de sa mythique conférence de presse. Cette saison, les rapports des avancées des tractations avec les clubs et les joueurs seront beaucoup plus réguliers. El Loco pourra presque suivre en temps réel l'évolution du mercato de l'OM.
Ne plus recruter sur le gong
Cette nouvelle forme de suivi du marché des transferts a été mise en place afin de ne plus revivre l'épisode houleux de Doria. Recruté à la dernière minute, Bielsa n'avait pas apprécié être informé de son arrivée le jour de sa signature. "Evaluer la venue d'un renfort me prend vingt matchs à visionner", rappelle le pointilleux entraîneur argentin. Face à cette volonté de tout anticiper, le mercato de l'OM devrait commencer fort afin que le maximum de nouveaux joueurs puissent être là pour la reprise prévue le 22 juin. Plus question de faire signer un jour sur le gong...
C'est dans cet optique qu'un accord a déjà été trouvé avec Nantes pour le jeune Georges-Kevin Nkoudou autour de 1,3M€. Les négociations salariales devraient également vite aboutir. Le dossier du Montpelliérain Bryan Dabo évolue aussi favorablement. Ces transferts seront un premier signe des leçons que l'OM a tiré de la première saison de Bielsa à Marseille.
Arno26 a écrit:c'est mediafootmarseille, site tenu entre autre par le journaliste de la provence pendant 15 ans.
en général très bien informé (manipulé?) par Labrune (nombreuses mentions "le président nous confirme" "un sms de labrune nous dit que", premiers sur place à marignane quand bielsa ou doria arrivent...)
boodream a écrit:gigi, je pense que Payet veut gratter une prolongation surtout. Il sait qu'il partira pas, il y a l'Euro, l'équipe tourne autour de lui, Bielsa va rester. Il partira après l'Euro je pense.
FABRICE OLSZEWSKI, LA VIE SANS BIELSA
Capitaine des Bleus et jeune défenseur de l’OM, Stéphane Sparagna s’arrête pour papoter un peu. Il a encore marqué en finale. «C’est mon deuxième but de la compétition, ça me fait bizarre comme sensation, je crois que je n’avais plus marqué depuis les benjamins !» s’exclame-t-il. On lui dit que Marcelo Bielsa, son entraîneur à Marseille, a dû apprécier. Sparagna se raidit: «Ah bon, il était là ? Il a vraiment dit qu’il était content ?» Voilà le pouvoir de l’ancien sélectionneur du Chili, et habitué du festival de Toulon : même quand il se trouve à des centaines de kilomètres, son aura sévère enveloppe les joueurs et les fait cogiter. Et que dire du président de l’OM. Ce soir, il attend encore, tremblant, qu’il veuille bien renouveler son contrat. A défaut de Bielsa, qui a préféré la finale de la Ligue des champions le week-end dernier, voilà Fabrice Olszewski, son interprète à l’OM cette saison. Un personnage baroque, fin comme une allumette, le catogan lissé sous une casquette, et qui parle espagnol avec un accent français à couper au cuchillo. Il est bénévole depuis dix ans pour le festival, s’occupe des délégations latines et sud-américaines. «Avant de tomber sur Bielsa, en 2008, j’ai découvert Angel di María [Manchester United, ex-Real Madrid, ndlr] tout môme. Un choc !» raconte-t-il. Il a passé douze jours avec les Costariciens : «Ils pensaient venir dans une compétition organisée par la Fifa, ils ont été un peu surpris au début. Mais après, ça s’est fait tout en décontraction.»
Olszewski cultive son côté roots, et ce tournoi lui a permis de respirer un peu après une saison dans le chaudron olympien. «Au bout de quelques mois, j’ai décidé qu’un an à l’OM suffirait, souffle-t-il. Ce n’était pas facile. J’ai quand même été interdit de vestiaire un temps, interdit d’infirmerie. C’était tout le temps la faute du traducteur…» Un jour d’août 2014, au centre d’entraînement, il a repris Bielsa devant tout le groupe, le trouvant trop dur avec un jeune joueur. Après lui avoir proposé un duel à mains nues dans les bois, le coach l’a finalement écarté un mois. Olszewski le dit sans filtre: «Le milieu du foot, très peu pour moi.» Il a claqué tout son (confortable) salaire marseillais, notamment pour offrir un long séjour provençal à sa fille, Fernanda, qui vit avec sa mère au Chili. Il va vite revenir s’installer à Santiago, pour être près d’elle : «Je n’ai jamais compris toute cette folie. Aller acheter des clopes me prenait une demi-heure, les fans de l’OM me sautaient dessus. Idem au restaurant. Et les sorties en boîte de nuit, je ne vous en parle même pas… Les nanas qui ne te calculent jamais se mettent soudainement à t’accoster. Il y avait un truc qui clochait, je n’étais que le traducteur.»
Choyé, ce n'est pas vraiment le terme retenu par Olszewski durant sa saison à l'OM. En effet, après quelques semaines d'exercice, il avait failli en venir aux mains avec Bielsa. Suite à une remarque jugée déplacée sur son coaching, El Loco avait proposé à son interprète d'aller régler le problème entre hommes, dans les bois. Si l'affaire n'était pas allée plus loin, Olszewski avait tout de même été écarté durant un mois.
koni a écrit:À noter, par rapport à la nouvelle pique de Fabrice :Choyé, ce n'est pas vraiment le terme retenu par Olszewski durant sa saison à l'OM. En effet, après quelques semaines d'exercice, il avait failli en venir aux mains avec Bielsa. Suite à une remarque jugée déplacée sur son coaching, El Loco avait proposé à son interprète d'aller régler le problème entre hommes, dans les bois. Si l'affaire n'était pas allée plus loin, Olszewski avait tout de même été écarté durant un mois.
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