BIELSA : c'est FAIT !! [Et si on prenait un VRAI coach ??!!]

[JRK]

Esperons des recrues étrangères, marre des blaireaux de L1

[LE MESSAGER DU HOKUTO]

Information

«Tiens-toi prêt. On va en France» : voilà ce qu’a dit cette semaine Marcelo Bielsa à un de ses habituels collaborateurs sur lequel il compte pour composer, avec le Chilien Diego Reyes, son adjoint depuis 2007, son équipe technique à Marseille. Alors que Vincent Labrune attend la réponse du technicien argentin de 59 ans, “El Loco” semble clair dans son choix et l’officialisation de son arrivée à la tête de l’OM apparaît simplement comme une question d’heures.
Bielsa veut récupérer Amalfitano
Rentré à Rosario après avoir supervisé l’OM à Montpellier (victoire 3-2), l’Argentin peaufine déjà la suite des évènements, à commencer par la constitution de l’effectif. Comme il ne disposera pas d’énormes moyens de recrutement, il devra d’abord composer avec les joueurs sous contrat. Dans ce cadre, il entend récupérer Morgan Amalfitano (29 ans), actuellement prêté au club anglais de West Bromwich Albion, même si ce dernier a émis le souhait de rester en Premier League. Le règlement du cas Amalfitano pourrait être le premier test pour mesurer l’effet Bielsa à Marseille.

l'équipe

Les journaleux n'ont aucune info mais par contre ils vont nous faire croire qu'ils ont une conversation où Bielsa dit à son adjoint "en voiture Simone, on file à Marseille, la première tournée de pastaga est pour moi ! ".
Ils me dégoutent ces putain de journaleux, fouille merde, traine savate !


ps : je n'ai pas dit que son adjoint était Simeone de l'atlético

[Cecco]

Le mec à l'Equipe, il devait écrire des romans photos avant.
"Marcelo prit Diego par l'épaule et lui dit d'un ton solennel: "Nous partons pour un long périple vers des terres obscures et sauvages mon ami..."

Non mais sérieusement, qu'il balance des infos (ou non) mais qu'il ne fasse pas par pitié des articles de romans de gare.

Modifié en dernier par Cecco le 18 Avr 2014, 21:27, modifié 1 fois.

[peezee]

Hou putain...

[pretender]

Le mec à l'Equipe, il devait écrire des romans photos avant.
"Marcelo prit Diego par l'épaule et lui dit d'un ton solennel: "Nous partons pour un long périple vers des terres obscures et sauvages mon ami..."

Non mais sérieusement, qu'il balance des infos (ou non) mais qu'il ne fasse pas par pitié des articles de romans de gare.

Pour cela et les romans ALC, il y a/avait Thierry Muratelle.

[oukimaya]

Puis le mec enchaine sur Amalfitano quoi , le joueur que Bielsa a du voir 1 fois dans sa carrière et qui , on le sait bien , se verrait bien revenir à l'OM après ses propos visant la direction et Anigo

Pour rappel

Information

Morgan Amalfitano affirme avoir été poussé dehors et utilise un vocabulaire assez dur pour décrire la direction du club : « Ils cherchaient à me faire dérailler, pendant les mercatos, ils faisaient véhiculer des informations qui les arrangeaient dans la presse, que j’étais partant, que j’avais trouvé un accord avec tel club… Je n’ai pas le même cerveau que ces gens-là. Moi, j’ai envie de continuer à avancer, d’apprendre, je n’ai pas fini ma carrière, et là, quand il y a trop de parasites… Moi, je vais tout faire pour que tous les gens comprennent que ça a été une erreur, que mon départ n’a rien à voir avec le football. » (Propos relayé par le 10Sport) Le milieu de terrain en a gros sur le cœur après son départ qu’il décrit comme forcé. En janvier dernier il avait déja évoqué son envie de se battre pour gagner sa place, avant en juin de céder et de rejoindre WBA (Voir vidéo). La direction de l’OM va-t-elle communiquer après ses accusations ?

[Bibpanda]

Information

: Une source proche du dossier nous confirme que si Morgan Amalfitano n'avait pas été contacté directement, "tout allait dans le sens" des informations divulgées un peu plus tôt dans la soirée concernant le joueur prêté en Angleterre et entraîné actuellement par Pepe Mel, qui a connu Bielsa en Liga.

Source le Phocéen.

[LE MESSAGER DU HOKUTO]

Cela dit (attention j'vais en faire gerber plus d'un) autant Amalfitano était à chier, surtout dû au fait selon moi qu'il ne jouait pas à son vrai poste (c'est pas un putain d'ailier) et dans un OM de Baup voué à défendre, autant je me dis que si Bielsa joue dans un 343 made in Chili 2010 (sur youtube y a certain match intégrale, mattez les vous c'est vraiment un régal même quand ça perd) c'est un jeu offensif basé sur un pressing haut avec des joueurs qui ont la gniac et qui jouent à 2 touches de balle, je me dit que Amalfitano a beaucoup plus le style Bielsa que Valbuena.
Après on est d'accord que je rêve d'un autre mec en 10.

[Pancho11]

Labrune a du vendre du rêve a bielsa c pas possible autrement.

[Bibpanda]

Non mais vous déconnez, Marseille est le club idéal pour Bielsa, le cancer a fait tellement de mal qu'il faut tout reconstruire de la détection à l'équipe première avec des moyens limités par rapport aux autres équipes d'Europe et c'est surtout un club qui a une aura et une ferveur que l'on trouve peu en Europe, et surtout affronter le vrai mal encore pire que le Réal de Crédid, le Qatar saint germain symbole de ce qu'est devenu le football.
IL suffit qu'Heinze raconte la ferveur pour le titre, si Bielsa vient labrune aura dégagé le chauve qui usera de son réseau les winners pour foutre la merde et là labrune va voir valls et ils obtient que l'on dissous les winners et le club récupère les abonnements, et là en moins d'un an si les résultats sportifs suivent , on a un centre de formation restructuré, un stade rénové et récupéré les abonnements donc un club attractif pour une vente.
De plus on va perdre plein de gros salaire ce qui va permettre que pour la saison prochaine la part du salaire des joueurs dans le budgets va diminuer sur une saison d'une dizaine de millions d'€ minimums.

[The Flankeur]

j'ai cru voir un optimiste.

[pretender]

Et là, tu te réveilles de ton rêve.

[Tahiice]

Information

OM : Bielsa, tout Marseille l'attend
La réponse de l'Argentin, à qui l'OM a proposé le poste d'entraîneur pour la saison prochaine, n'était pas encore connue hier soir. Mais les voyants sont au vert...

OM - OM : Bielsa, tout Marseille l'attend
La réponse du Sud-Américain était attendue en fin de semaine. Elle l'est toujours. À moins qu'il l'ait donnée il y a quelques jours déjà, et que l'OM ait attendu la veille d'un match à très hauts risques, face au Losc, pour la communiquer.


En ce week-end pascal, l'OM marche sur des oeufs. En apparence, en tout cas. Depuis deux semaines, Marseille n'a qu'un nom à la bouche, celui de Marcelo Bielsa. À tel point qu'il est même prononcé involontairement - ou presque - par certains, comme José Anigo, hier, en conférence de presse. L'actuel entraîneur et directeur sportif du club a en effet expliqué qu'il était certain que les membres de la classe biberon (Mendy, Lemina, Imbula, Thauvin) progresseraient encore la saison prochaine sous les ordres de... l'Argentin !



S'il s'est évidemment repris très rapidement, s'apercevant de son lapsus, l'ex-Minot avait toutefois laissé transparaître son optimisme sur le dossier quelques secondes auparavant. "J'espère qu'il va venir, insistait-il. Déjà, c'est un bon entraîneur et il a le charisme pour un club comme le nôtre. Je suis persuadé que sa réponse sera positive. Il est resté ici pas mal de temps pour tout voir, et les gens de cette trempe analysent tout et prennent leur temps pour donner une réponse. C'est normal."

Certes, mais en attendant, les supporters olympiens s'impatientent. Et se retrouvent désormais dans la situation que craignait Vincent Labrune lorsque ses premiers contacts avec l'ancien sélectionneur de l'Albiceleste ont fuité dans la presse (Le 10 Sport et RMC), au moment d'OM - AC Ajaccio, le 4 avril. L'homme de confiance de Margarita Louis-Dreyfus n'avait alors qu'une crainte : "Être déceptif (sic)". Ce serait effectivement le cas si la piste venait à échouer. Mais ce n'est pas la tendance.

Pas une question d'argent

La réponse du Sud-Américain était attendue en fin de semaine. Elle l'est toujours. À moins qu'il l'ait donnée il y a quelques jours déjà, et que l'OM ait attendu la veille d'un match à très hauts risques, face au Losc, pour la communiquer (lire aussi en page suivante). Ce serait gros, mais dans un monde où la communication a pris le pas sur la spontanéité, on peut l'envisager. Si tel était le cas, ce samedi marquerait la fin d'un long feuilleton. Joint hier par téléphone, le président olympien s'est voulu énigmatique. "Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage...", a-t-il répondu, en référence à la morale de la fable de La Fontaine, "Le Lion et le Rat".

Une chose est cependant certaine : Marcelo Bielsa ne dira pas "oui" tant que toutes les conditions qu'il souhaite pour mener à bien son projet à l'OM ne seront pas réunies. Celles-ci sont nombreuses.

En cas de signature, il détiendra 100 % des pouvoirs sportifs. Sur ce point, il est déjà tombé d'accord avec son possible futur patron. Il viendra également avec un staff conséquent, au sein duquel on retrouvera le jeune Chilien Diego Reyes, son plus fidèle adjoint (avec qui il collabore depuis 2008 en sélection du Chili), présent à ses côtés durant son audit, mais également avec d'autres collaborateurs. Des noms ont été avancés dans la presse sud-américaine, comme ceux des anciens Olympiens Gabi Heinze, Lucas Bernardi et Eduardo Berizzo, mais aucun n'a pu être confirmé pour le moment, le premier semblant même s'éloigner.

Sur le plan de l'encadrement, El Loco aura de toute façon la latitude qu'il veut pour constituer son équipe d'assistants, sachant qu'il s'appuiera également sur des personnes connaissant la maison, comme les membres du staff médical par exemple. Alors, où est le problème ?

L'avis de sa famille compte

Les installations ? Il a parcouru les moindres recoins du centre Robert Louis-Dreyfus, et les a trouvées satisfaisantes. Les conditions salariales ? La question a été balayée d'entrée, bien avant son séjour dans la cité phocéenne.

La marge de manoeuvre au mercato ? Lorsqu'il était à l'Athletic Bilbao, il ne pouvait recruter que des joueurs basques et il s'y est fait, sans sourciller... À propos de l'OM, il a déjà observé chaque élément en détails, ne se cantonnant pas simplement aux membres de l'effectif actuel, puisqu'il a également analysé le parcours des prêtés, comme celui de Morgan Amalfitano, à WBA. "Bielsa le Fada" ne laisse absolument rien au hasard (lire aussi ci-dessous). S'il sait que l'écurie marseillaise compte dans ses rangs un élément mal utilisé dont lui peut tirer la quintessence, il n'hésitera pas à le relancer. La situation paraît simple. Elle ne l'est pourtant pas.

Avant de se décider, l'ex-sélectionneur de l'Argentine (1998-2004) et du Chili (2004-2007) a consulté l'avis de sa famille, primordial à ses yeux. Si celle-ci n'est pas emballée à l'idée de rejoindre la France, l'affaire sera classée...

C'est pour discuter de l'offre avec elle (et pour réunir un staff, par la même occasion) qu'il est rentré à Rosario le week-end dernier. Comme durant tout son séjour dans le Sud de la France, il était accompagné de Manuel Amoros lorsqu'il s'est rendu à l'aéroport Marseille-Provence samedi dernier. Le champion d'Europe lui a dit au-revoir à ce moment-là, voilà une semaine.

Depuis, l'ancien défenseur olympien, missionné au départ pour l'accueillir et le guider dans sa prospection, est en stand-by. Comme tous les amoureux de l'OM, suspendus à l'annonce de la décision de Bielsa. Si la cloche ne sonne pas très rapidement, les prochains jours risquent d'être particulièrement compliqués pour le club...

http://www.laprovence.com/article/om/28 ... ttend.html

[matchom]

Esperons des recrues étrangères, marre des blaireaux de L1

Tu préfères des blaireaux venus de l'étranger?

[pretender]

Bon t'es gentil mais ton discours pro-Anigo, tu le tiendras ailleurs.
Tes noms que tu nous citais dans des autres posts, c'est bieng mais ça n'a rien à foutre à l'OM. De même que quand tu nous parles de Tunisien qui serait très fort pour l'OM et qui serait des choix de Bielsa, permets-moi de rigoler. Ca se saurait si y'avait du très bon dans l'Equipe nationale (actuelle) de Tunisie. Just fact.

C'est un Algérien mais on veut pas de Ziani bis.

Bref, vivement un renouvellement à tous les niveaux mais si c'est pour faire du Anigo bis, désolé, on a déjà donné et ça donne quoi ? Je ne sais combien de balais sans titres et l'incompétence qui règne en maître, alors BASTA.

[Nicodoc]

Bon t'es gentil mais ton discours pro-Anigo, tu le tiendras ailleurs.

Pas d'accord. Il a le droit de tenir ici un discours qui ne représente pas la majorité des avis. C'est le principe d'un forum.

De toute façon des arguments parlent contre lui. En 10 ans : 1 titre et dénicher Valbuena...wahouuuu...

[pretender]

Quand je dis ailleurs nicodoc, c'est ailleurs que sur tous les topics comme ces derniers temps. En tout cas c'est mon impression.

Nous tenir le même discours que les dirigeants ou presque quand on voit les résultats que l'on sait, ça va 2 minutes.

[richardB]

Gros +1 avec Prentender le recrue à la con d'Anigo c'est bon on a donné, qu'on fasse confiance à la cellule de recrutement à Bielsa quand on voit les joueurs qu'Anigo nous a fait rater pour prendre les joueurs de ses potes, ça fout juste la gerbe: Modric, Vidic refoulé, Mirthkayan à l'essaie refoulé, Laporte refoulé du centre du formation, Benatia dégagé car mauvais agent, Firmino refoulé etc.. On a quand même fait assez fort dans le plantage...

On a vu les apports de Gragnic , Erbaté etc...

[Nicodoc]

Non mais encore une fois j'entends bien vos arguments et je suis même d'accord.

Mais le principe de demander a un mec de se barrer parcequ'il partage pas le sentiment général, je trouve ça moyen.

Même si c'est vrai qu'on peut se questionner sur le soutien a un incompétent notoire

[marcos011]

Information

OM : Marcelo Bielsa, "c'est le Che Guevara du football"

Pour Omar Da Fonseca, Marcelo Bielsa est le "Che Guevara du football".

Il le revoit en train de faire un footing, lentement, sur une petite piste située derrière l'hôtel où l'Albiceleste séjournait, à Maracaibo, au Vénézuela. L'anecdote remonte au début des années 2000, mais Omar Da Fonseca, aujourd'hui consultant pour beIN Sports, s'en souvient comme si c'était hier. "C'était l'après-midi. Il faisait chaud et humide, raconte l'ancien international argentin. Il devait faire 45 degrés, ses joueurs se reposaient et lui était là, tout seul. Il transpirait comme un saucisson dans une boîte à gants ! Il suait. Je ne sais pas trop si il courait en fait. Comme il est un peu enveloppé, il marchait plutôt..." L'ex-attaquant du PSG, Monaco et Toulouse (entre autres) pourrait passer des heures à parler de Marcelo Bielsa, un technicien qu'il apprécie tout particulièrement. Un entraîneur à part, "un personnage, qui met toujours en avant le côté collectif du football". Décryptage.

Le personnage : "Il ne vend pas de la fumée"

"Marcelo ne vit pas dans la parano, comme beaucoup trop d'entraîneurs à mon goût. Il n'a pas peur de ce que peuvent dire les autres. Il a toujours le recul nécessaire. Pour lui, le plus important, c'est le public. Et les seules personnes qu'il faut satisfaire, ce sont les spectateurs ! C'est un mec passionné, même s'il vient d'un milieu aisé. Son frère (Rafael, ancien ministre des affaires étrangères de l'Argentine, ndlr) est très reconnu. Il a une culture, il a été à l'école, il a toujours côtoyé la société éduquée, dans un pays où la différence des classes était encore beaucoup plus marquée à notre époque. Il garde constamment en tête les valeurs de la vie. Je l'ai toujours dit : c'est "le Che Guevara du football" ! Ce n'est pas quelqu'un qui va vendre de la fumée. Il a des concepts, des références, il donne des explications. Parfois, il fait des phrases un peu bizarres, mais je l'aime beaucoup. Quand il parle, on dirait qu'il est électrique, il s'applique, mais il va vite. Il donne l'impression de tout faire différemment des autres. En match, c'est un gueulard, un mec qui fait les cent pas. À l'entraînement, il hurle, je ne sais pas comment il va faire pour le français. Il faut qu'il apprenne un peu la langue, parce que, parfois, il lance de ces phrases ! Quand il était en Argentine, il mettait souvent en avant les valeurs de la famille, les privilèges..."

Ses équipes : "Elles véhiculent des émotions"

"Il préconise un football avec de l'ambition, de la générosité, du mouvement. Pour lui, c'est très clair : ce n'est pas parce qu'un arrière latéral se retrouve dans une position d'avant-centre ou d'ailier qu'il ne doit pas savoir dribbler ou centrer. À Bilbao, il avait un joueur qui s'appelait De Marcos. Il le faisait jouer arrière latéral, milieu offensif... Comme Matias Fernandez, le petit Chilien (qu'il a dirigé en sélection, ndlr). Il aime ce style de joueurs qui ont une polyvalence et une activité telles qu'ils peuvent jouer dans des positions différentes. Il n'y aura jamais deux lignes de quatre et deux mecs devant. Hors de question... Il veut qu'il y ait du surnombre, que les joueurs viennent de l'arrière. Ses équipes pratiquent un football dynamique, on a l'impression que les mecs courent plus, qu'ils n'ont aucune retenue. Les latéraux montent cinquante fois par match ! À Bilbao, pendant deux ans, le public ne s'est jamais ennuyé. En Ligue 1, une équipe peut marquer seulement quarante buts et finir dans les cinq premiers. Ailleurs, ça n'arrive pas. Quand j'entends que le plus important, c'est de ne pas encaisser de but... En Argentine, si un entraîneur dit ça, on lui retourne la bagnole ! Le football doit véhiculer des émotions. C'est le cas des équipes de Bielsa. Quand il va perdre 3-0, il dira qu'il s'est trompé, qu'il aurait dû faire un changement avant... Il se remet en cause, il sait faire son autocritique. En France, je n'ai jamais vu ça."

Ses adjoints : "Il se met à leur hauteur"

"Il en a toujours deux ou trois, comme Claudio Vivas et Diego Reyes. Ce sont des serviteurs, mais il se met toujours à leur hauteur. Ils sont tous dans la même équipe. Ils commencent à 8 h et sont toujours là à 22 h... Ils regardent des matches, des vidéos, ils ont leurs ordinateurs portables, ils expliquent toutes les actions, montrent par exemple aux joueurs la façon dont il faut se rendre disponible pour créer le surnombre."

Ses choix : "Pour lui, tout le monde est égal"

"Souvent, à égalité de condition technique, il va toujours faire prévaloir le joueur qui fait plus d'efforts physiques, qui sait quand c'est quand c'est le bon moment pour aller au bon endroit... À Bilbao, il aimait bien Toquero, qui était une espèce de roue de secours pour l'attaquant, un joueur un peu rustre, mais qui avale des espaces, qui propose des appels... Quand Bielsa est arrivé, il a aussi dit d'entrée à Javi Martinez (aujourd'hui au Bayern Munich) : "Toi, tu ne joueras pas milieu". Pour lui, le milieu doit être dynamique, avoir une rapidité de transmission et de déplacement. Un joueur comme Javi Martinez est très bon techniquement, mais il lui a fait comprendre qu'il l'utiliserait en défense centrale, alors qu'il venait d'être champion du monde. Il met en avant le côté collectif, il préfère qu'il n'y ait pas de vedette. Les mecs qui ont trop d'importance, ça ne lui plaît pas. Pour lui, tout le monde est égal."

Ses entraînements : "Pas de demi-mesure"

"Ce n'est pas lui qui s'adapte aux joueurs, ce sont eux qui sont obligés de s'adapter à lui... Il ne fait pas dans la demi-mesure. Il donne les conditions : on s'entraîne le matin, 2 h ou 2h30, on fait la sieste, et on attaque à nouveau l'après-midi. Il oblige les joueurs à regarder leurs matches, tous ensemble, quand ils partent au vert. Il ne veut pas qu'ils se retrouvent dans les chambres, parce qu'il dit qu'ils téléphonent ou qu'ils jouent à la Playstation. Il leur donne une feuille et chacun doit choisir le meilleur joueur, la meilleure action... Il les implique tout le temps. Il a un côté scientifique, il étudie, il est au courant de tout concernant ses joueurs, leur date de naissance, leur parcours, leur poids, il sait lors de quels matches ils ont marqué... Il connaît leurs aspects morphologiques. Quand il était en Argentine, il pouvait dire : "Lui, il frappe ainsi parce que son muscle est comme ça". Dans les conférences de presse, tout le monde le prenait pour un fou ! Il valorise ses joueurs, repère leurs points forts, leurs points faibles. S'il voit que Dja Djédjé, par exemple, doit progresser sur les centres, il lui dira : "Toi, tu viendras l'après-midi faire 300 centres !" S'il trouve que Morel doit s'améliorer en défense, il lui fera faire des tacles, des un-contre-un... C'est un mec précis."