par gaby » 26 Mar 2014, 09:44
Vous découvrez que le monde du foot n'est pas celui des bisounours ? Qu'il y a des coups de pute, des coups en douce, de l'hypocrisie, de la manipulation, des trahisons, pas de courtoisie, que les gentlemen n'y ont pas leur place etc ?
C'est le foot qui veut ça, tout simplement.
Jamais Guardiola n'aurait pu porter sur le toit du football mondial son Barça s'il avait géré ses troupes à la façon d'un moniteur de colonie de vacances, en veillant à ne froisser personne, en allant dans le sens des fortes personnalités et en privilégiant la satisfaction de ces derniers au détriment de l'intérêt collectif du groupe.
Oui, parfois, souvent dans certains cas, ça manque de classe. Et alors ? La suite ne lui donne pas raison ? 17 titres en 4 ans, croyez-vous qu'il a longtemps pleuré sa mesquinerie face à Eto'o ? Non. Il n'y a que le camerounais ulcéré dans son égo surdimensionné qui en fait tout un pataquès. Le monde du football s'en bat les couilles de cette histoire à ranger aux rayons des faits divers, personne ne s'est arrêté dessus, parce que c'est rituel dans cet univers.
Eto'o est victime d'être lui-même, il ne peut s'en prendre qu'à lui, s'il n'avait pas une si haute estime de lui et une si profonde admiration de son reflet, il n'en aurait pas fait une affaire d'état pendant 107 ans et cet épisode ne serait qu'une péripétie mineure inhérente à ce monde de requins.
Mais s'il faut chercher des poux à Pep pour discréditer sa formidable carrière d'entraîneur et sa grande classe, alors sachez qu'en plus de ne pas avoir serré la main d'Eto'o dans le couloir, Guardiola ne fait pas l'amour à sa femme, téléphone en conduisant, met ses coudes sur la table, parle la bouche pleine et vote à droite.
Modifié en dernier par Anonymous le 26 Mar 2014, 14:09, modifié 3 fois.