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Dans son autobiographie "Je m'appelle Neymar", qui sortira en Espagne le 26 février, le footballeur brésilien revient sur les moments-clés de sa vie et vous fait découvrir sa personnalité. Celle d'un jeune homme devenu père et star du foot avant ses vingt ans sans oublier son âme d'enfant.
Dans son autobiographie Je m'appelle Neymar, qui sortira en Espagne le 26 février, Neymar et son père reviennent sur la trajectoire fulgurante de l'attaquant star du FC Barcelone. De son grave accident alors qu'il n'avait que quatre mois à son accession au plus haut niveau en Espagne en passant par sa progression dans les catégories inférieures de Santos, Neymar revient sur les moments-clés de sa vie et vous fait découvrir sa personnalité, celle d'un jeune homme devenu père et star du foot avant ses vingt ans sans oublier son âme d'enfant. Morceaux choisis sélectionnés par le site espagnol sport.es.
"Quand je suis avec mes amis, je me rends compte qu'au fond je suis toujours un enfant. C'est vrai que j'ai des responsabilités professionnelles et que je suis père de famille depuis mes 19 ans. Mais souvent j'ai l'impression d'être un grand enfant. Ça me manque beaucoup de ne plus jouer au foot dans la rue, de m'amuser avec mes amis, de jouer aux jeux vidéo. Je suis nostalgique d'une époque où grâce à Dieu et à mes parents j'ai pu profiter au maximum. Je suis né simple et je mourrai simple. À table aussi mes goûts sont assez basiques, typiquement brésiliens : riz, haricots, steaks, frites et la traditionnelle farofa. A-t-on besoin de plus ? Ah si ! J'adore les petits gâteaux depuis mon enfance. Et les glaces... Pour vous donner une idée, chez moi j'ai un congélateur, comme ceux dans les bars, plein de glaces."
"En ce qui concerne les vêtements, j'aime bien renouveler mon dressing régulièrement. J'en profite pour changer de coiffure, de chaussures de foot, d'accessoires... tout. Cependant il y a une chose à laquelle je ne prête pas trop attention : les tenues officielles. Je ne garde pas mes maillots. Je promets toujours de les donner à mes amis et à la fin il ne m'en reste aucune. Ou alors je les perds. Si mon équipe n'avait pas été là j'aurais même perdu la tenue que j'avais le jour de ma présentation à Barcelone. S'ils n'avaient pas ramassé derrière moi les vêtements après que je me sois changé, je les aurais laissés dans le vestiaire du Camp Nou. Et pas seulement les vêtements. J'oublie aussi les trophées. Celui du meilleur joueur que j'ai gagné aux Jeux Olympiques de Londres en 2012, je l'ai oublié dans le placard de ma chambre d'hôtel. J'ai oublié un autre trophée en Argentine lors de la Coupe d'Amérique. Je suis comme ça, un peu tête en l'air.
Une vie 100% football et musique
"La seule chose que je n'oublie pas c'est ma passion. Je vis football vingt-cinq heures par jour. Que ça soit en frappant dans un ballon ou en le regardant rouler. J'aime bien regarder ce que j'ai fait sur le terrain pour corriger mes erreurs et regarder ce qui fonctionne. J'adore aussi regarder les autres joueurs pour essayer de les imiter. Je regarde aussi les exhibitions de " freestyle " pour développer quelques mouvements. Et je me souviens parfaitement de certains enchaînements de la plupart de mes matches. Je pense que c'est important de se rappeler des phases de jeu, des buts et des matches. Ça aide à progresser."
"Mon humeur dépend du football et des résultats de mon équipe. Si elle perd, je préfère rester tranquille et me reposer à la maison. Mais si mon équipe gagne, alors je suis complètement heureux. J'aime bien sortir danser avec mes amis. Je m'amuse. J'aime tous les styles de musique : le funk, le gospel mais aussi les musiques brésiliennes comme la pagode ou le sertanejo. J'adore la musique et je ne peux pas vivre sans. J'ai une tante chanteuse et un oncle qui travaille dans le monde de la famille. Toute ma famille aime la musique, on écoute toujours de la samba ou de la pagode mais moi je chante horriblement mal."
"Je suis une personne tranquille et j'ai des amis merveilleux. Il y en a certains que je connais depuis quatre ou cinq ans seulement. Finalement, il y en a peu avec qui je jouais petit ou au collège. On s'éloigne petit à petit et comme je suis très occupé, je n'ai jamais le temps de voir tous ceux que j'aimerais. Mais les amis qui m'entourent sont très importants pour moi. Ils sont loyaux et je peux compter sur eux à n'importe quel moment. Ils sont toujours à mes côtés. Et moi aussi j'essaie aussi d'être là pour eux. Dans les bons moments comme dans les mauvais."
"J'adore raconter des blagues. J'en connais quelques-unes assez drôles. Même si mes amis disent que je me répète. Le problème c'est que comme ils sont tout le temps avec moi ils finissent par entendre les mêmes blagues que moi."
"J'aime bien aussi me promener en vélo sur la côte de Santos. Et ça m'est déjà arrivé d'aller m'entraîner en vélo. Les gens sont très respectueux et affectueux quand ils me reconnaissent."
Les tatouages, une passion dévorante
"Les tatouages sont une autre de mes passions. J'ai arrêté de compter combien j'en avais. (...) Se faire faire un tatouage n'est pas très agréable mais ça vaut la peine. Sur le bras j'ai fait tatouer"Davi Lucca" (son fils) et sa date de naissance, le 24 août 2011. J'ai aussi l'inscription " Blessed " (béni) en bas de la nuque. Sur le bras gauche, je me suis fait tatouer "Nadine", le nom de ma mère et Rafaela, celui de ma soeur sur le bras droit. Sur le poignet gauche : "Deus é fiel" et j'ai fait inscrire "Ousadia" au-dessus de la cheville gauche et "Alegria" au même niveau sur la jambe droite. Sur le bras droit j'ai une couronne, un coeur et le symbole de l'infini. J'ai aussi fait tatouer "Corintios 9 :24 :27" sur ma poitrine. C'est un hommage à mon idole : mon père."