Phoenix a écrit:Article de Foxonet :InformationLe bal des faux culs…
Je vous propose aujourd’hui un dernier post (promis, juré) sur la journée du 26 mai 2013 et les 20 ans de la Ligue des champions, après on passe à autre chose. Mais je ne résiste pas à vous relater quelques anecdotes que vous auriez pu rater sur les retrouvailles des uns et des autres, et les festivités.
Dans l’après midi déjà, vous le savez, une réception a réuni dans le nouvel hôtel Intercontinental de l’Hotel Dieu –je regrette vraiment qu’on l’ait restauré en hôtel 5 étoiles plutôt qu’en musée ou bibliothèque, ouvert à tous les Marseillais (fin de la parenthèse)- quelques uns des anciens joueurs de l’époque. Jocelyn Angloma qui n’a pas bougé d’un iota, toujours élégant et svelte, Jean-Christophe Thomas reconverti dans les grands crus en Bourgogne, Bernard Casoni qui porte bien aussi la cinquantaine, Jean-Marc Ferreri, qui répétait à qui voulait bien l’entendre que lui « avait failli rentrer dans cette finale », Jean-Philippe Durand, Abedi Pelé très chaleureux et désireux de rendre hommage à Goethals, Pascal Olmeta qui jure sur ses grands dieux qu’il portait le numéro 1 et pas le 16 comme cela figure sur le maillot collector qui lui a été offert. Avec eux, le premier à être arrivé, Jean-Jacques Eydelie, tout heureux d’être là après les années de galère qu’il a passées. Et avec eux le staff de 1993 qui n’a pas été invité à accompagner les joueurs sur la pelouse du Vélodrome (quelle élégance !) : Henri Stambouli, le docteur Jean Duby, le kiné Alain Soultanian, le préparateur physique Roger Propos et l’intendant, Stéphane Saliu. Les autres n’ont pas pu venir (ou pas voulu), ayant été avertis trop tard.
Boli tacle encore à la gorge
L’OM voulait d’abord assurer sa place en Ligue des champions avant de se lancer dans la préparation de festivités. Basile Boli a lancé quelques tacles de haut vol juste avant de rejoindre le stade. « Au départ, les dirigeants ne voulaient rien faire. Ils attendaient d’être qualifiés pour la Ligue des champions car ils avaient peur d’être repris de volée par les supporters. Ce sont mes enfants qui m’ont demandé de venir. Ils sont nés à Marseille, quoi que les dirigeants fassent, je fais partie de l’histoire du club. Et ça ils ne pourront jamais me l’enlever ! » Il souhaiterait que les anciens soient un peu plus respectés à l’OM. « Vous allez au Bayern, il y a des anciens, à Madrid ou à Barcelone aussi. Il y a un respect, un lien. Ce n’est pas anecdotique quand le plus grand joueur de l’histoire du Real Madrid remet le maillot à une recrue qui ne l’a jamais vu jouer à la télé. Di Stefano représente la vie du club. C’est un héritage. » Il a ensuite demandé à Margarita de mettre 150 millions pour acheter des stars parce qu’à Marseille, « il faut des paillettes. »
Toutes ces déclarations de Boli ont profondément énervé Labrune et Anigo qui ont eu ensuite une petite explication avec lui. Mais cela n’a pas empêché « Base » de porter la réplique de la Coupe aux grandes oreilles au centre de terrain, avec le sourire et un immense plaisir. Auparavant, il avait retrouvé avec ses coéquipiers de l’époque, son ancien président, Bernard Tapie dans le salon VIP du Vélodrome. L’actuel patron de la Provence a commencé à serrer la main de ses joueurs- les a t-il seulement reconnus pour certains ?- avant d’embrasser Pelé, Boli et… Eydelie. Cette accolade paraissait impensable il y a encore quelques années, quand on se souvient du cataclysme qu’a déclenché ensuite l’affaire VA-OM. Et les conséquences qu’elle a eu dans la vie des deux hommes. Il n’aurait plus manqué que Jean-Pierre Bernès pour compléter le tableau de la grande famille reconstituée. Le monde du football peut rejouer parfois le bal des faux culs sans aucune vergogne…
Tapie à Margarita « tu sais que tu es belle toi ? »
Tapie lui n’a pas boudé son plaisir même s’il n’a pas reconnu le stade Vélodrome en pleins travaux. Accueilli par Vincent Labrune et Margarita Louis Dreyfus, il en a même profité pour lui glisser dans l’oreille un « t’es belle, tu sais’ digne du grand séducteur qu’il n’a jamais cessé d’être… Nanard (son surnom de l’époque) a tout de même failli s’étrangler quand un journaliste lui a demandé s’il comptait revenir dans le football. La main sur le cœur, devant la patronne du club et son président, il lui a assuré que ça ne pouvait qu’être qu’à l’OM et que comme ils faisaient de l’excellent boulot… Après on n’est pas toujours obligé de croire ce que dit Bernard Tapie…
Savoureux !
Et Foxonet les faux culs, Elle s y connait