Les bonnes feuilles post-mortems

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Les bonnes feuilles post-mortems

Messagepar pretender » 11 Mai 2013, 10:06

Un new topac ici pour partager de vieux articles et autres coupures de presse d'acteurs du football. Joueurs et cloubes de L1 et autres championnats estrangers, et autres dossiers LFP, FFF, UEFA, FIFA et j'en passe.

Ceci, en spoiler. :fier:


Je tâcherais d'alimenter ce topic de manière régulière, et chi possible vous êtes les bienvenus pour commenter. 8)

Je ferais un édit sur ce topac des articles dispos sur le 1er post.


Je commence dès le post suivant. Itw à venir d'un ancien de l'Ohaime.
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Re: Les bonnes feuilles post-mortems

Messagepar pretender » 11 Mai 2013, 10:14

L'entretien : Renato Civelli (Hervé Penot, L'Equipe du 06.04.2013)

Spoiler: montrer
"Si je veux prendre du plaisir, je vais faire un tennis"

Le défenseur central argentin de Nice voit le football d'abord comme un métier. Et avoue ne pas s'amuser sur le terrain. Il cale sa grande carcasse de défenseur central (1,95 m) dans un fauteuil du centre d'entraînement de Nice, où il évolue depuis janvier 2010.


Renato Civelli s'est fait une réputation depuis ses débuts en L1, avec Marseille (2006-2009) (*) : celle d'un dur au mal et d'un joueur de tête hors norme. Mais il n'est pas que ça.A 29 ans, l'Argentin est surtout un homme qui a rêvé des exploits techniques de ses aînés sud-américains avant de se rendre à l'évidence : il n'a pas le même talent. Il a donc choisi de ne jamais lâcher et d'afficher un sens du professionnalisme à toute épreuve.


"Vous passez pour un défenseur rugueux, qui aime les duels. C'est une image qui vous ennuie ?

R.C. : C'étaient mes qualités de départ, mais au début, honnêtement, qui veut être défenseur ? Tout le monde espère marquer des buts. C'est seulement vers 17 ans que je suis "descendu" sur le terrain. Au final, je joue comme je vois le foot : je n'aime pas trop les défenseurs qui prennent des risques, qui sont des joueurs de ballon.

Prenez-vous du plaisir sur un terrain dans ce rôle ?

R.C. : Non, presque pas. Mais si je dis "Je ne prends pas de plaisir", ça fait hurler. Derrière, tu fais le sale boulot. Quand tu marques ou qu'un partenaire marque, oui d'accord, ça fait plaisir. Sinon... Mais je ne suis pas là pour m'amuser.

Jamais ?

R.C. : Parfois, lors des tennis-ballons à l'entraînement, c'est + ludique. Mais sur un match, pffff.... Peut-être un jour, quand je prendrai du recul, quand je finirai ma carrière avec des potes. L'adrénaline me manquera mais le plaisir sera là. Si je veux prendre du plaisir, aujourd'hui, je vais faire un tennis. Le plaisir, c'est la gagne. Et quand on gagne, c'est simplement une manière d'avoir fait son boulot. Moi, mes idoles, c'étaient (Enzo) Francescoli, (Pablo) Aimar, (Hernan) Crespo... Alors, j'en suis loin. Je ne me compare pas à Maradona par exemple. Je ne fais pas le même sport. Lui, il fait rêver.

Pas vous ?

R.C. : Peut-être que chacun rêve à sa façon (rires). Bon, de temps en temps, je marque, maintenant, alors pourquoi pas ? Car il n'y a rien de + beau que de marquer.

Un tacle, ça peut être beau aussi ?

R.C. : (Il rigole) Non, ça n'a rien à voir, quand j'en réussis un, je fais mon boulot, c'est tout.

Vu votre style, votre amour du contact, vous ne sortez pas indemne des matches.

R.C. : L'an dernier, je me suis fissuré l'épaule, 2 côtes... Ca fait partie du jeu. La douleur, c'est le quotidien du footballeur. Si on attend de ne pas avoir mal, on joue 5 matches dans l'année. Mais regardez les rugbymen... C'est aussi une habitude. Si tu te fais casser la gueule une fois, la 2e, ce n'est plus pareil. Je me souviens de ma 1ere année en Argentine (à Banfield, 2003-2006), je mets ma tête sur un ballon et Maxi Lopez met le pied. Il me casse une dent de devant. Mon entraîneur est venu me voir : "C'est rien, tu vas apprendre". J'avais la bouche de travers mais c'était terminé. Je n'ai jamais eu peur.



Votre boulot passe-t-il parfois par de l'intimidation ?

R.C. : De moins en moins. Les joueurs ne se laissent pas intimider comme ça, certains sont plus peureux, mais heureusement, je me dispute de moins en moins. Au début, je croyais qu'il fallait faire peur mais tu te rends vite compte que c'est souvent inutile.

C'est quoi faire peur, donner des petits coups ?

R.C. : Oui, et c'est aussi mal parler. Attention, ça m'arrive de me disputer ; parfois on va un peu loin mais être méchant, c'est fini. Avant, je croyais que les adversaires allaient être moins bons si je l'étais. Je me rappelle un 2-2 contre Lyon, je mets un tacle sur le côté à Lisandro (3 avril 2011), je lui arrache une chaussette. 10 minutes après, il marque un but. Tu veux intimider Lisandro ? Ce n'est pas possible.

Et au début de votre carrière ?

R.C. : Oui, j'y pensais. Quand je suis arrivé à l'OM (en janvier 2006, en prêt), je voulais me faire un nom et ça m'a peut-être aié, d'ailleurs... Je mettais les "vissés" et les protèges-tibias à tous les entraînements. Les autres me regardaient d'une manière bizarre... Depuis mes débuts, en fait j'ai toujours été comme ça. Je ne vais pas jouer au foot, je fais un métier, donc je suis très pro, je fais attention à ma nourriture, j'essaye d'être à l'heure, de bosser aux entraînements, car c'est là que tu peux progresser et je n'ai jamais été aussi bon qu'aujourd'hui. Mais n'est-ce pas le minimum qu'on puisse faire, vu ce qu'on gagne ? Il n'y a qu'en vacances que je me lâche. J'en ai besoin mentalement. Je suis tellement rigoureux durant l'année que si je ne le fais pas, je ne peux pas tenir. Attention, je ne fais pas de folies non +, malheureusement (rires).

Vous étiez donc conscient de ça très jeune ?

R.C. : A 17 ans, j'étais déjà avec ma femme, mes amis étaient à Buenos Aires et ils sortaient ; moi, non. Car le lendemain je prenais le bus pour aller à l'entraînement. C'est pour ça que je suis là aujourd'hui car je n'avais pas le talent de certains. Quand je vois (Neal) Maupay à seize ans en pro... Mon père a accepté que j'intègre un centre de formation à 17 ans (Banfield) seulement si je continuais mes études. Avant, je jouais dans mon village, dans l'équivalent d'une DH. Je dormais donc toujours à la maison et je faisais en gros 2 heures de bus aller et même chose retour. Je le prenais à 200 mètres de chez moi et il me laissait à un kilomètre. J'avais 2 vestes, une pour mettre sur moi, une autre sous ma tête pour dormir. Au terminus, le chauffeur venait me réveiller... J'étais si content que je ne voyais pas ça comme un sacrifice.


Ca ne devait pas être facile de s'en sortir en étant un nouveau venu ?

R.C. : C'est sûr, il y avait un groupe déjà formé depuis les - de 13 ans. Quand tu arrives, il y a aussi "le droit d'entrée"..? Heureusement, j'avais du gabarit. Il y avait quelques bagarres mais je ne me suis pas vraiment battu. C'était quand même la jungle !

En Argentine, le football est aussi un moyen de s'en sortir socialement...

R.C. : ... Oui, mais même si je viens de la classe moyenne, avec un père comptable, ce n'est pas pour ça que j'avais moins faim que des personnes issues de milieux plus défavorisés. J'étais souvent déjà plus pro qu'eux. Quand on dit : "Il n'a plus faim car il a de l'argent", c'est faux. Au contraire parfois, certains n'ont pas eu l'éducation du respect, du compromis et de la responsabilité. Donc c'est parfois + dur, sans vouloir généraliser, pour des jeunes de familles + difficiles d'être responsables, de respecter des horaires, l'autorité.


La connaissance de la langue française faisait-elle partie de cette volonté de progresser vite ici ?

R.C. : Oui, car c'est un élément de mon travail. Mais à Marseille... (sourire). Au bout de 3 semaines, je n'avais toujours pas de prof. Je suis allé leur réclamer, sinon j'aurais pu attendre. On me présente une personne qui est devenue une amie. Elle me dit : "Bonjour, Renato, tu parles donc italien.
- Non !
- Mais ils m'ont dit que tu étais italien. Tu parles l'anglais, alors ?"
Comme elle ne parlait pas l'espagnol, j'ai donc appris le français avec une prof qui me parlait en anglais ! Je ne sais pas qui avait dit que j'étais italien à l'OM.


Vous avez de bons et de moins bons souvenirs de Marseille, comme votre accident de pêche, en septembre 2008...

R.C. : C'était aux Goudes. Je pêchais quand une vague m'a emporté dans la mer. Je me suis retrouvé plaqué contre les rochers. Je ne sais pas combien de temps je suis resté bloqué par la violence des vagues, incapable de sortir de ce piège. J'ai pensé que tout était fini. Et finalement, je ne sais pas comment, je m'en suis sorti. J'ai réussi à rejoindre la rive, j'étais en sang. 2 femmes m'ont amené à l'hôpital. Enfin, c'est oublié et je n'aime pas trop en reparler... Mais, malgré ce mauvais souvenir, je suis reconnaissant à la France, j'ai été vraiment bien accueilli ici. La qualité de vie est peut-être ce qui se fait de mieux au monde, surtout dans le Sud... J'ai même investi dans un site de vente en ligne car je pense à ma reconversion. Il y a d'ailleurs peut-être un rugbymen de Toulon qui va nous rejoindre. On va ouvrir un magasin à Marseille. Ca me permet de vivre autre chose.


Fréquentez-vous toujours autant les musées ?

R.C. : C'est ma femme et, là, je n'ai pas eu le choix (rire). Elle termine son doctorat en histoire de l'art et adore les expos, les musées et surtout l'art moderne. Elle a tout laissé en Argentine pour m'accompagner, c'est la moindre des choses de partager ces moments avec elle. Mais je ne suis pas passionné. En +, je n'aime pas marcher et être debout ! Mais la période la + dure est passée. Quand on est arrivés en France, nous sommes restés une semaine à Paris. On se levait à 8 heures et on revenait à 18 heures et c'était visite toute la journée. Je n'en pouvais plus.

Vous connaît-on en Argentine ?

R.C. : Non, je suis plus connu ici. Là-bas, je n'ai joué dans aucun gros club. A San Lorenzo (2009-2010), qui est un peu comme Bordeaux, je ne suis resté que 6 mois. Mais un jour, je jouerai à River Plate. C'est mon but, pour ma famille, pour mon père, qui est un fou de River. Avec mon frère, on a eu l'occasion de rejoindre Boca 2 fois mais j'ai dit non. Je ne ne peux pas. Mon père n'accepterait pas. On est supporters de River, ce serait inadmissible. J'ai joué des derbys mais des River-Boca, c'est unique. C'est de la folie. Je veux le vivre si je peux. Joueur de River, c'est vraiment quelque chose...


Hervé Penot

(*) Il a été prêté en 2007-2008 au Gimnasia y Esgrima La Plata.



29
Renato Civelli a 29 ans, il est né le 14 octobre 1983 à Pehuajo dans la province de Buenos Aires et dans le culte de River Plate. "J'avais même le poster grandeur nature de Aimar sur une porte, dit-il. Quand, à un moment, on a évoqué sa venue à Marseille, j'étais comme un fou !"

154
Il a disputé 154 matches de L1 (46 avec l'OM, 108 avec Nice), pour 18 buts. Il est le joueur de champ le + utilisé par l'OGCN depuis janvier 2010. Il a marqué de la tête 10 de ses 12 buts avec les Aiglons.

66 %
C'est sa meilleure saison dans quasiment tous les domaines : il n'avait jamais touché autant de ballons par match (62), réalisé autant de passes en moyenne (49), ni réussi autant de passes (83 %). Il gagne également 66 % de ses duels. Avec 4 buts, il a déjà égalé sa saison la + prolifique (2011-2012).
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Re: Les bonnes feuilles post-mortems

Messagepar hide » 11 Mai 2013, 10:14

Tu peux faire un florilège entre les vrai/faux transferts, les démissions, les vœux pieux d'expansion économique...

Je sans qu'on va bien rire... ou pleurer, au choix :?
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Re: Les bonnes feuilles post-mortems

Messagepar sillicate » 11 Mai 2013, 10:45

Bizarrement, le passage sur son arrivée à l'OM ne m'étonne pas. :cretin:
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Re: Les bonnes feuilles post-mortems

Messagepar Pancho11 » 11 Mai 2013, 12:41

Paye ton taff d'amateur #-o
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Messagepar Lorenzin' » 11 Mai 2013, 13:03

L'anecdote sur l'interprète est hors norme. :nawak: :-s :exorbité:
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Re: Les bonnes feuilles post-mortems

Messagepar richardB » 11 Mai 2013, 14:56

Un des rares passages de RLD à la télévision ou il parle de l'OM, c'est en 2001.

http://www.ina.fr/video/I08109001/rober ... video.html
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Messagepar biboule » 11 Mai 2013, 15:40

richardB, merci, ca me fait de la peine pour lui
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Re: Les bonnes feuilles post-mortems

Messagepar Kenshi » 11 Mai 2013, 15:47

Pas moi.

"Vous ne regrettez pas d'avoir mit la main dans l'engrenage ?"
"Non, ça m'amuse."

Le personnage est certes relativement sympathique, mais bon sortir ce genre de phrase de nos jour ça passerait mal, surtout vu la situation du club à l'époque.
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Messagepar pretender » 11 Mai 2013, 16:00

Merci de pas pourrir le topac richardb redaface2
Il est question ici de support papier, pas de support numérique, vidéo et encore moins, quand ils ont déjà été posté ici (par gaby en l'occurrence).

Merci bien.
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Re: Les bonnes feuilles post-mortems

Messagepar Kenshi » 11 Mai 2013, 18:33

Et bah ça rigole pas :mrgreen:

C'est dommage ceci dit de restreindre ça au support papier quand des archives vidéos ou sonores peuvent être aussi très intéressante, et c'était le cas de l'extrait INA de richardB, que je n'avais pas vu (même si visiblement il a déjà été posté)
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Re: Les bonnes feuilles post-mortems

Messagepar sillicate » 11 Mai 2013, 18:40

Grâce à l'archive vidéo posté par RichardB, je viens d'apprendre que Dubiton était facho.
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Re: Les bonnes feuilles post-mortems

Messagepar richardB » 11 Mai 2013, 21:27

Désolé, je m'en tiendrais aux articles papier. La vidéo me semblait très intéressante puisque RLD n'a fait que très peu de plateau TV. Je ne me souvenais pas l'avoir déjà vu sur le forum.
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Re: Les bonnes feuilles post-mortems

Messagepar Betsamee » 11 Mai 2013, 22:07

richardB a écrit:Un des rares passages de RLD à la télévision ou il parle de l'OM, c'est en 2001.

http://www.ina.fr/video/I08109001/rober ... video.html

Pas a l'aise le RLD, j'ai du mal a imaginer le monstre des affaires qu'il etait derriere une personalite si effacee.
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Re: Les bonnes feuilles post-mortems

Messagepar Jeansgeg » 11 Mai 2013, 22:12

Betsamee, je te confirme, en "privé" jamais tu aurais pensé que c'était un homme d'affaires milliardaire.....

HS: Putain à chaque fois que je vois un de tes posts, j'ai une pointe melancolico-déprimo-nostalgique qui surgit!!!!
On avait Gaby dans notre équipe :cry:
Le Red Bull est la seule boisson prémonitoire: elle sent déja le vomi @ Oscar Dufresne.

Diplôme d'Etat, pour un(e) infirmièr(e) ça veut dire que l'Etat peut t'entuber pour le restant de ta carrière....
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Re: Les bonnes feuilles post-mortems

Messagepar Betsamee » 11 Mai 2013, 22:13

js_lamothe a écrit:Betsamee, je te confirme, en "privé" jamais tu aurais pensé que c'était un homme d'affaires milliardaire.....

HS: Putain à chaque fois que je vois un de tes posts, j'ai une pointe melancolico-déprimo-nostalgique qui surgit!!!!
On avait Gaby dans notre équipe :cry:

:?
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Re: Les bonnes feuilles post-mortems

Messagepar Jeansgeg » 11 Mai 2013, 22:17

RLD était pas très bavard, par contre d'une simplicité et d'une gentillesse hors-norme.
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Re: Les bonnes feuilles post-mortems

Messagepar Phoenix » 11 Mai 2013, 22:19

Il était surtout, je crois, dans une "bulle".
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Re: Les bonnes feuilles post-mortems

Messagepar Jeansgeg » 11 Mai 2013, 22:22

Je me demande si ce n'était pas lié à sa maladie...
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Re: Les bonnes feuilles post-mortems

Messagepar pretender » 12 Mai 2013, 11:35

[-o< Avant de rencontrer Sainté le week-prochain, coup d'oeil sur leur entraîneur :

Galtier, l'ascension maîtrisée



Spoiler: montrer
Galtier, ascension maîtrisée (Bernard Lions, L'Equipe, 28.04.2013)

Longtemps catalogué adjoint, l'entraîneur stéphanois s'est imposé comme numéro 1 grâce à sa force de travail. Mais aussi à une gestion habile à tous les niveaux.

Saint-Etienne - de notre envoyé spécial (Bernard Lions)



A 46 ans, Christophe Galtier a gagné sa place à la table des grands. Cet automne, au sortir de sa victoire de prestige à Paris (2-1, le 3 novembre), il a été un des rares entraîneurs français invités par Carlo Ancelotti dans son vestiaire. Etre adoubé par ses pairs est devenu son quotidien depuis 3 ans. Quand il n'entraîne pas, cet homme habité du goût des autres échange, d'égal à égal, avec Laurent Blanc ou Didier Deschamps. "J'aime bien parler avec lui car il est à l'écoute et c'est en toute confiance, confie l'actuel sélectionneur des Bleus. "Galette saucisse" est comme moi : il emmagasine, conscient que personne n'a la science infuse. Je ne suis donc pas son mentor et il ne prend pas tout ce que je lui dis comme parole d'Evangile."

Galtier se nourrit auprès des siens. "Et il me bluffe", lâche Jean-Pierre Bernès, son ancien professeur d'anglais au centre de formation de l'OM en 1982, devenu son agent et surtout, son ami. "Jamais, je n'aurais pensé qu'il puisse devenir entraîneur. Deschamps, Battles ou Pedretti (ont Bernès est aussi l'agent), oui. Mais lui..."

Pendant 10 ans, il a tenu le rôle de second auprès de Bernard Casoni, Abel Braga et Javier Clemente à Marseille (décembre 1999-avril 2001), de Gérard Gili à Bastia (2002-2004), d'Alain Perrin enfin, de juin 2004 au 15 décembre 2009, date à laquelle il lui a succédé à Saint-Etienne avec son accord. "Un soir, à Sochaux, on avait évoqué cette possibilité qu'il devienne numéro 1, raconte Alain Perrin. Mais il n'était pas encore prêt. Là, il commençait à avoir envie. Et c'est l'occasion qui a fait le larron. Romeyer (Roland, le président du directoire de l'ASSE) a imposé Christophe pour un intérim avec la chance que, peut-être, il dure." Bernard Caïazzo, le président du conseil de surveillance, lui préférait Luis Fernandez. Mais l'ASSE était bloquée par les indemnités de licenciement à verser à Alain Perrin.



Bernès, également agent de Perrin, a alors proposé un deal au club : tant que Galtier n'aurait pas fait ses preuves comme numéro 1, il garderait son salaire d'adjoint. Après avoir sauvé les Verts de la relégation en mai 2010, Galtier a même renoncé à ses primes de maintien. Il a demandé à ce qu'elles soient reversées au personnel de L'Etrat, le siège de l'ASSE.

"Christophe n'est ni un courtisan ni un homme d'argent", se félicite encore Caïazzo avec des arguments à lui : "C'est un homme, un vrai. Quand les mecs du Sud sont bons, ils sont très bons. Ils ont souvent de l'imagination mais ils ne sont pas rigoureux et travailleurs comme ceux du Nord. Lui a les 2 qualités."

Il est parfois même trop impliqué, aux dires de ses proches. "Il a pris la dimension du métier, qui exige beaucoup de temps et de sacrifices", l'excuse Bernès. Au point de vivre seul dans un appartement de la Cité du design, à côté du stade Geoffroy-Guichard quand sa femme, Régine, qui partage sa vie entre Toulouse et Marseille, n'est pas avec lui.

Mais Galtier s'entoure au quotidien d'un staff qu'il veut proche de lui. Si ce n'est pas le cas, il se sépare de ses seconds. Ce fut le cas d'Albert Rust, l'entraîneur des gardiens, avant le match à Bastia (3-0, le 1er septembre 2012). Fabrice Grange, avec qui Galtier a terminé sa carrière de joueur au Liaoning Fushun, en Chine, en 1999, l'a aussitôt remplacé.



Parfois, l'entraîneur stéphanois ne fait pas de sentiments. "Il est capable d'être à la fois humain et dur dans son management, observe Deschamps. C'est le reflet de son caractère." Et le secret de sa réussite dans le Forez, où il a imposé les petits déjeuners en commun à ses joueurs. Il gère la caisse des amendes et veille au respect de la discipline. Il n'est pas rare d'entendre sa voix claquer sur la plaine de L'Etrat quand un de ses joueurs tarde trop dans le froid après un entraînement.

"Avec son caractère convivial et de gagneur, il a su prendre de la distance et trouver un équilibre", apprécie Alain Perrin. "Habile communiquant, mais pas manipulateur" (Caïazzo), il orchestre les temps de passage devant les médias. Homme de réseaux, il maîtrise la coulisse du football. Cela l'aide à connaître l'homme qui se cache derrière le joueur. Galtier n'a pas hésité à écarter Mustapha Bayal, Sylvain Monsoreau et Boubacar Sanogo la saison passée. En juin, il a annoncé droit dans les yeux à Albin Ebondo qu'il cherchait un joueur confirmé à son poste de latéral droit. Ce dernier a aussitôt résilié son contrat. Il n'en a pas retrouvé depuis. Relégué sur le banc après l'arrivée de Stéphane Ruffier, l'emblématique Jérémy Janot est parti en exil au Mans (L2) et a quitté un vestiaire que Galtier a érigé en sanctuaire. La séparation physique des bâtiments administratifs et sportifs, à L'Etrat, l'y aide. "Le patron des joueurs, c'est Galtier, et personne d'autre", résume Caïazzo, à propos d'un entraîneur prolongé de 3 ans le 16 décembre 2010 (jusqu'en 2014).


Désormais roi en son royaume, "Galette" sait aussi se faire apprécier de ses sujets. "Il a pigé que le football, c'est donnant-donnant", explique Bernès. "Pour être respecté et aimé des joueurs, il faut d'abord les respecter et les aimer." Galtier s'y attache en leur offrant un maximum de liberté dans le cadre fixé. Il dispense ses joueurs de mise au vert et refuse désormais de les expédier en CFA. Avant un match, il préfère aller discuter dans les loges plutôt que de squatter le vestiaire, où la musique remplace ses discours. Après avoir autorisé une virée en karting, il a figuré dans la première scène du Harlem Shake stéphanois. Pourquoi ? "Parce que si c'est un passionné de football, il a besoin de vivre heureux, répond Caïazzo. C'est le but de sa vie."

Charmeur, volontiers chambreur, Galtier sait qu'une vie en harmonie facilite la réussite. Loïc Perrin, son capitaine, confirme : "Avec cette proximité, il maintient tout le monde concerné et cela plaît. Il fait en sorte que tous les joueurs soient bien." Deschamps rappelle : "Il est très important aujourd'hui d'avoir le sens du dialogue et de savoir créer des relations de confiance. "Galette" a également appris que quand ça va bien, ça ne va pas très bien et que quand ça va mal, ça ne va pas très mal."


Il l'a été à ses débuts d'adjoint. Coupable d'avoir agressé l'Argentin Gallardo à la mi-temps de Marseille-Monaco (4-2, le 7 avril 2000), il avait été condamné à 6 mois de suspension. "Cette histoire l'a profondément marqué, confie Bernès. Si elle appartient à son passé, il a toujours ce petit truc dans la tête." Il le pousse depuis à réfréner son esprit sanguin et à reconnaître ses erreurs. C'est ce qu'il a fait au soir de la 2e défaite en 2 journées à Toulouse (1-2, le 18 août) (*).

"Il a été le 1er à se remettre en question, se souvient Loïc Perrin. Très peu d'entraîneurs auraient fait ça. On a apprécié. Puis, il nous a demandé notre avis sur tout et n'importe quoi. Il a bien senti qu'on était un groupe qui a besoin d'affection. Il a modifié sa façon d'agir." Sa démarche a servi d'acte fondateur dans la saison des Verts.


Sa proximité s'accorde avec son caractère pédagogue. Aubameyang confirme : "Quand il m'a demandé de passer à droite pour permettre à Brandao de jouer dans l'axe, j'aurais pu me braquer, c'est sûr. Mais il m'a expliqué son raisonnement. Et il a eu raison. La preuve : ça marche."


Galtier est prêt à tout pour réussir : accepter qu'Aubameyang s'entraîne avec Willy, un de ses deux frères aînés, comme assouplir ses convictions. Après avoir écarté Bayal un an durant, il l'a réintégré pour en faire un titulaire. Le Sénégalais avait pourtant tenu des mots très durs à son égard lors de son prêt forcé à Nancy (janvier-juin 2012). Cyclothymique Galtier ? Pragmatique avant tout.

"Le Marseillais devenu Stéphanois" (dixit Romeyer) a aussi réussi dans le Forez parce qu'il a su s'imprégner des valeurs locales. Il a renoué avec la tradition de club formateur en lançant Ghoulam, Guilavogui, Néry ou Zouma, tous devenus internationaux. "Parce qu'il aime les Verts, le club de sa génération", glisse Bernès. Là où Laurent Roussey, un de ses prédécesseurs (2007-novembre 2008) et pourtant ancien joueur formé au club, s'est égaré à vouloir balayer l'héritage des Verts, lui y puise une force.


Plutôt que de demander aux vigiles de L'Etrat d'écarter Robert Herbin (74 ans), - avec lequel l'ASSE a gagné 15 de ses 17 titres majeurs -, Galtier s'en est rapproché. Il se nourrit de ses critiques, le vouvoie et appelle "M. Herbin" celui qui a bercé son enfance à la télé. Ce respect des anciens l'a également conduit à demander à Dominique Rocheteau, l'ange vert devenu coordinateur sportif du club, de rester à ses côtés avant la finale de la Coupe de la Ligue (1-0 devant Rennes, samedi dernier). Il l'a préparée en pesant ses mots, aidé par un spécialiste de la communication et par la présence d'Alain Michel dit "Puce", son ami d'enfance des Caillols.

Une fois son premier trophée d'entraîneur gagné, il est allé partager la Coupe avec tous les salariés du club. Mais il a gardé le maillot de Beckham qu'Ancelotti lui a offert le 17 mars, à l'issue du nul (2-2) obtenu à Geoffroy-Guichard.

Bernard Lions

(*) Il avait notamment déclaré : "Le seul constat que je peux faire ce soir, c'est que je me suis trompé."




Christophe Galtier
46 ans
Né le 28 août 1966, à Marseille
Carrière de joueur (défenseur) : Marseille (1985-1987), Lille (1987-1990), Toulouse (1990-1993), Angers (1993-1994), Nîmes (D2, 1994-janvier 1995), Marseille (D2 et D1, juillet 1995-1997), Monza (Série B, 1997-1998), Lianing Yuandong (CHN, mars-août 1999)

Palmarès de joueur - Vainqueur : Championnat d'Europe Espoirs 1988.

Parcours d'entraîneur : Marseille (adjoint équipe B, juillet-novembre 1999 ; adjoint, décembre 1999-avril 2001), Aris Salonique (GRE, adjoint, novembre 2001-février 2002), Bastia (adjoint, 2002-2004), Al-Aïn (EAU, adjoint, juin-octobre 2004), Portsmouth (ANG, adjoint, avril-novembre 2005), Sochaux (adjoint, 2006-2007), Lyon (adjoint, 2007-2008), Saint-Etienne (adjoint, novembre 2008-décembre 2009 ; entraîneur principal depuis décembre 2009).

Palmarès en tant qu'entraîneur principal - Vainqueur : Coupe de la Ligue 2013.
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