Nancy rêve de remplacer Monaco Relégué sportivement en Ligue 2, Nancy rêve secrètement d'être repêché pour la prochaine saison, en prenant la place de Monaco, tout juste promu mais qui tarde à se mettre en règle avec les demandes de la LFP.
Malgré sa relégation sportive en Ligue 2, l'AS Nancy-Lorraine, qui a terminé à la 18e place du championnat, "rêve" secrètement d'un repêchage qui lui permettrait de disputer une neuvième saison consécutive parmi l'élite. Le président du club lorrain, Jacques Rousselot, s'appuie sur les procédures en cours qui pourraient, selon lui, faire barrage à l'accession en Ligue 1 de l'AS Monaco, sacré champion de Ligue 2.
"Il y aura une petite lueur d'espoir si, d'aventure, Monaco était mise à l'écart du championnat de Ligue 1, a expliqué Jacques Rousselot lors d'une conférence de presse, mardi. Monaco n'est pas en odeur de sainteté au sein de la Ligue, Monaco ne veut pas mettre son siège en France. Il y a une fronde de la LFP et des clubs de Ligue 1 pour des raisons fiscales, de charges et d'équité."
Rousselot dénonce le recrutement monégasqueLa LFP a en effet décidé fin mars d'obliger l'AS Monaco à s'installer en France dans un souci d'équité fiscale, au plus tard en juin 2014, le club du Rocher bénéficiant actuellement d'exemptions sur les cotisations sociales et les impôts sur le revenu des joueurs étrangers. Un conflit s'est donc ouvert entre les deux parties, le club estimant qu'une telle délocalisation menacerait sa survie. "Le politique, parfois, prévaut sur les règlements et l'économique. Cet hypothétique repêchage, c'est du rêve. Si d'aventure, on a la bonne surprise, ce sera un grand bonheur. Mais sportivement, on est en Ligue 2", a ajouté Jacques Rousselot.
Et alors que Monaco a déjà recruté Moutinho et Rodriguez pour 70 millions d’euros, le président nancéien voit cela comme "une provocation". "Même s'il y a des avantages, il faut savoir être humble. Monaco a oublié cette humilité. On ne peut pas, comme ça, impunément jeter en pâture des millions et des millions d'euros à la face du football français, argument-t-il. L'attitude des dirigeants monégasques n'a pas été de faire profil bas. Je n'ai rien contre Monaco et les gens qui réussissent. Mais quand on est un peu plus armé que ses collègues, il faut se mettre à la même hauteur qu'eux, et pas au-dessus."