pretender a écrit:En tant que supporter, je trouve hallucinant de dire ça.
Là je comprends que tu veuilles laisser entendre que l'important c'est la 3ème place mais c'est encore un an de perdu. Une énième année de transition qui s'annonce, un an de perdu si l'on voulait aussi avoir davantage d'ambitions pour l'Europe où on se fera encore une fois casser la rondelle.
Restent à croire que seuls nos compétitions nationales seront nos objectifs mais là aussi, ce sera pas avec un tel fond de non-jeu qu'on arrivera à quoi que ce soit.
Bref je vois pas en quoi excepté à court terme sur un plan eco cette 3ème place pourra nous aider. On sent aucun projet ou aucune ligne directrice sportive sérieuse se mettre en place, c'est ça le pire. Ça va pas changer sur un coup de dé.
Il y a un projet à l'OM, il ne faut pas dire cela. Labrune a compris que la seule solution pour l'OM va être de miser sur des espoirs et capitaliser dessus. Les gros salaires, c'est aussi fini, si on ne veut pas finir comme l'OL ou pire le LOSC. Faut des bons jeunes qui partiront dans 2 ou 3 ans avec belle plus value à la clé.
Après il ne faut pas se leurrer, le vrai pb de l'OM n'est pas ses dirigeants mais son actionnaire. MLD ne veut pas mettre (et je pense ne peux pas) autant d'argent que le PSG et l'ASM. Donc on est condamné d'être 3ème peut-être qu'un jour on fera deuxième mais pas mieux. La LDC, faudra espérer s'y qualifier mais surtout espérer avoir plus de chance pour ne pas se retrouver régulièrement dans des groupes de la mort comme cette année.
Si on pouvait passer le premier tour régulièrement (ce qui est possible avec l'argent actuel de l'OM, un bon entraineur et des bons jeunes joueurs), peut-être qu'on pourrait se prendre à rêver (avec un ASM et un PSG qui devrait le faire à chaque fois) qu'il y ait 3 clubs français qualifiés d'office en LDC plus un 4ème après une phase préliminaire.
Cependant, ce n'est pas près de se faire. Et, là, Labrune, Anigo ou pas, tant qu'on n'aura pas beaucoup plus d'argent, on n'aura pas grand chose à se mettre sous la dent. Il faut s'y faire.