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EDITH peezee new topic :
Le Monde.fr avec AFP | 16.01.2013 à 20h17
Une perquisition a eu lieu mercredi matin au siège administratif de l'Olympique de Marseille (sud-est) dans le cadre d'un vieux dossier d'extorsion de fonds, a-t-on appris auprès de la direction du célèbre club de football et de source policière.
Selon une source proche de l'enquête, ce dossier serait lié à un racket de boîtes de nuit d'Aix-en-Provence, pour lequel le caïd corse Jacques Mariani avait été condamné en février 2012 à sept ans de prison. Des écoutes téléphoniques ont entraîné les policiers de la brigade financière à demander l'ouverture de l'information judiciaire.
RÉTROCOMMISSIONS
Les enquêteurs soupçonnent un agent de joueurs, proche de José Anigo, d'avoir perçu des rétrocommissions lors des transferts de l'attaquant André-Pierre Gignac et du défenseur Souleymane Diawara, en faveur de membres influents du milieu régional, selon la même source.
Dans un communiqué, le procureur de la République de Marseille, Jacques Dallest, a confirmé qu'une perquisition "avait bien été effectuée ce matin dans les locaux professionnels de l'OM à Marseille". Cette perquisition, effectuée par une dizaine de fonctionnaires de la police judiciaire au siège de l'OM, fait suite à l'ouverture d'une information judiciaire "contre X des chefs d'extorsion en bande organisée et association de malfaiteurs" en juillet 2011, a précisé M. Dallest.
Il s'agit d'une enquête "qui concerne des gens liés au club mais pas l'OM en tant que structure", a-t-on précisé de source policière. "L'ensemble des bureaux ont été ouverts et ce n'est pas seulement le bureau du directeur sportif José Anigo qui a été ouvert", a affirmé pour sa part le directeur de la communication de l'Olympique de Marseille, Luc Laboz. "L'objet de l'enquête qui a motivé cette perquisition ne vise pas le club mais s'inscrit dans le cadre d'investigations en cours concernant d'autres dossiers", a ajouté M. Laboz.