En gros, il a le même discours ou la même ligne de défense que JL Barresi. Qu'il n'y est pour rien, qu'il est une pauvre victime, etc. etc.
L'avance de la "blague" est pathétique et risible. Tu ne blagues pas de choses aussi graves, et si c'était tant une blague, son interlocuteur n'aurait pas réagi de la sorte. Autre point, il n'hésite pas à torpiller directement Deschamps à propos du transfert de Diawara, cf. propos rapportés par Raphaël Raymond dans L'Equipe du jour :
"Le transfert de Souleymane Diawara en juillet 2009 pour 7 millions d'euros intéresse aussi la justice, visiblement ... - José Anigo : Moi, je ne vois pas où est le problème. Quand un entraîneur souhaite un joueur, on essaye de le prendre ! Diawara avait un agent. On a fait un transfert avec lui. Point à la ligne."
Encore un autre point, à propos de potentiels deals avec agents, c'est peut-être pas aux agents de prouver le contraire, mais à la justice ou à d'autres potentiels "témoins".
J'ai placé ici d'autres extraits de L'Equipe, avec cet article signé Raphaël Raymond, car c'est encore un article bien instructif sur le sujet. Je trouve que l'impression laissée est un poil différente quand on lit l'ensemble de cette itw dans le journal.
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- Comment avez-vous vécu la perquisition de mercredi ?
José Anigo : Avec une très grande sérénité. Je suis même content. Cette enquête va permettre de mettre un terme à tout un tas de rumeurs.
- Avez-vous pensé à démissionner depuis mercredi ?
José Anigo : Non, pas du tout. (...) Ce qui m'a gêné, c'est d'être sali. Ce n'est pas la première fois d'ailleurs. Parfois, je me dis "Basta ! Allez vous faire foutre !" Je n'ai absolument rien fait et je me fais tailler en pièces. Et puis je reprends le dessus parce que j'ai une famille, très soudés, et des amis, très lucides, qui me disent de ne pas donner raison à ceux qui avancent n'importe quoi. Dans cette histoire, je suis tranquille. Je ne veux pas donner raison à ces gens qui pensent que je vais être KO parce qu'on me salit. Laissons passer la justice. On fera les comptes après. On verra qui est tordu, qui est droit. Je suis plus que serein.
- Vraiment ?
A un moment, je cherchais à plaire. J'ai compris que dans ce pays, quand on te posait une étiquette, tu avais beau te débattre, argumenter, tu ne pouvais pas t'en défaire, même que tu devais vivre avec. A titre personnel, je sais ce que j'ai fais et surtout ce que je n'ai pas fait. J'ai tout fait pour ce club de la manière la plus légale possible. Je le répète, je n'ai aucune inquiétude à nourrir après cette perquisition. Bien au contraire.
- Pourquoi votre nom sort-il davantage que d'autres ?
Tout cela n'arrive pas par hasard. Quand on veut salir l'image de quelqu'un... Le fantasme sur mes manières de faire, il existe depuis très longtemps. Contrairement à ce que les esprits malsains pensent, je fais gagner de l'argent à l'OM. Qui a fait venir Valbuena, Kaboré, Mandanda ou Ribéry, qui a été très bien revendu ? Je n'ai pas pris d'argent au club autre que mon salaire. Je gagne très bien ma vie, je n'ai pas besoin de prendre quoi que ce soit ailleurs. A l'OM, on travaille avec une vaste palette d'agents. Pour l'ensemble de notre effectif pro actuellement, il y en a une quinzaine. Jamais je n'ai fait de deal personnel avec un agent. Je mets au défi n'importe quel agent de m'avancer le contraire.
- A titre personnel, envisagez-vous une riposte sur le terrain judiciaire ?
Mais encore une fois, je n'ai rien à me reprocher. Laissons la justice faire son travail. Et on en reparlera plus tard.