07 Oct 2013, 15:42
07 Oct 2013, 18:10
07 Oct 2013, 18:14
benny_b a écrit:Le problème de baup c est qu on lui refile de bon jeune et il ne les fait pas jouer...
07 Oct 2013, 20:26
07 Oct 2013, 21:44
07 Oct 2013, 21:52
07 Oct 2013, 22:20
07 Oct 2013, 23:05
08 Oct 2013, 08:06
08 Oct 2013, 08:16
08 Oct 2013, 08:54
Strife a écrit:Il commence a être attaqué de toutes parts. Ses seuls défenseurs sont Menes et Praud, si on peut appeler ca une défense.
08 Oct 2013, 10:02
08 Oct 2013, 10:12
08 Oct 2013, 10:13
08 Oct 2013, 10:21
08 Oct 2013, 10:23
08 Oct 2013, 10:33
Neb a écrit:Pas sur qu'Anigo soit pire que Baup (c'est dire l'estime que je porte à Baup aujourd'hui)
Et ça permettrait surtout de se débarrasser d'Anigo à moyen terme
08 Oct 2013, 10:59
Baup, ça chauffe !
Après la défaite face au PSG (1-2), dimanche, les critiques se concentrent sur la stratégie et le management d’Élie Baup. Mais, pour le moment, l’entraîneur conserve des soutiens de poids.
MARSEILLE –
DE NOS ENVOYéS SPéCIAUX
LE PROBLÈME des constructions provisoires, c’est qu’elles sont souvent bâties avec des matériaux légers. Très légers. Trop légers même, parfois. En attendant la réouverture de la tribune Jean-Bouin l’été prochain, les vestiaires du Stade-Vélodrome ont été aménagés sous le virage nord. Ils sont plutôt spacieux mais guère intimistes.
Derrière la petite cloison qui délimite l’espace réservé au staff technique, Élie Baup et José Anigo échangent à la mi-temps d’OM-PSG, avant-hier soir. Réduit à dix, Paris a égalisé juste avant la pause. Le directeur sportif n’est pas content de la tournure des événements. Le Classique n’est pas un match comme les autres. Surtout pour lui…
De l’autre côté du mur, plusieurs joueurs ne savent pas quelle attitude adopter. Certains sourient à chaque éclat de voix. D’autres se demandent qui commande vraiment l’équipe. « Il ne s’est rien passé avec Élie, affirme Anigo. J’avais juste les glandes d’avoir pris ce but stupide à la 45e minute. Mais entre Élie et moi, tout se passe toujours très bien. »
Après avoir tempéré la colère d’Anigo, Baup réapparaît alors devant son groupe et dégaine sur le thème du manque d’humilité. La mise au point est jugée sévère. Après le match, plusieurs joueurs regretteront en privé le manque d’ambitions affiché par leur entraîneur. Et se demanderont si ses consignes n’ont pas été en partie dictées par la colère d’Anigo. Les deux hommes sont proches. À Dortmund, en seconde période, certains remplaçants les ont même entendus évoquer les changements à venir. Ils en ont déduit, peut-être un peu hâtivement, que l’entraîneur peinait à imposer ses idées.
Ce n’est pas la première fois cette saison que des manifestations de ce type remontent à la surface. Qu’entend-on en boucle ces dernières semaines au sujet de celui dont chacun louait le sens du dialogue, il y a peu ? Qu’il est incapable de peser sur le cours d’une rencontre en remodelant son schéma de jeu ou en effectuant des remplacements plus précoces, qu’il manque parfois de courage pour trancher dans le vif ou s’opposer à des cadres qui ne donneraient pas satisfaction.
ENTRE GIGNAC ET LUI, CE N’EST PLUS LE GRAND AMOUR
Les commentaires acides et les conclusions radicales qui en découlent peuvent sembler incroyables au regard de ses résultats, depuis son arrivée, il y a quinze mois. L’ère Baup à l’OM, c’est 88 points en 47 matches de L 1, soit une moyenne de 1,87 par rencontre, supérieure à celle de Didier Deschamps (1,70 entre 2009 et 2012) et proche de celle de l’icône belge, Éric Gerets (1,97 entre octobre 2007 et 2009). Avec un capital de 17 points après neuf journées, donc cinq disputées à l’extérieur, Marseille reste dans les temps de passage d’un postulant crédible à la Ligue des champions, même s’il a chuté du podium ce week-end.
Pourquoi tant de défiance, alors ? Parce que les candidats au onze de départ sont plus nombreux cette saison. Entre André-Pierre Gignac et le technicien haut- garonnais, ce n’est plus forcément le grand amour. Lors de la première journée à Guingamp (3-1), l’avant-centre international, mécontent de devoir laisser sa place à Jordan Ayew (69e), avait grogné en sortant du terrain. Déçu d’être sur le banc dimanche sans explications préalables, « APG » a eu un nouveau mouvement d’humeur à l’endroit de son entraîneur au moment d’entrer sur la pelouse (67e).
Arrivé seul à Marseille avec un contrat de deux ans mais sans exigence en juillet 2012, prolongé d’un an cet été, Baup s’est toujours évertué à ne jamais se mettre en avant. Or le voici, malgré lui, en première ligne. Dimanche soir, dans les salons du stade, ceux où l’on cause après le match, c’est son nom qui a surgi au premier rang des coupables. Les reproches se rapprochaient de ceux entendus dans le vestiaire. « C’est facile de me tomber dessus. Moi, je ne dis pas un mot sur qui que ce soit en public, réagit Baup. Ce que j’ai à dire, je le fais toujours entre quat’z’yeux ou dans le vestiaire. S’il y a bien quelqu’un qui protège le club, c’est moi ! »
Un club qui mise sur la jeunesse et le collectif, les deux mamelles du projet de Vincent Labrune. En privé, le président n’a pas hésité à s’interroger ces dernières semaines sur l’identité de jeu de l’OM. Mais il se garde bien, en revanche, de remettre en cause la pertinence d’un recrutement dont il a assumé la paternité tout l’été. Labrune espère voir les Imbula, Mendy, Thauvin ou Lemina devenir les futurs fers de lance d’un nouveau Dortmund d’ici deux ou trois ans. Dimanche, au Vélodrome, plusieurs talents en herbe ont fait très forte impression. Ils étaient parisiens et se nommaient Verratti ou Rabiot. Droit dans ses bottes, Baup marche sur des œufs. Mais il n’est pas seul. Après la défaite, Margarita Louis-Dreyfus, la propriétaire de l’OM, est venue lui témoigner son soutien. Vu les réserves qui courent dans l’entourage du club mais aussi en son sein, ce n’est pas neutre.
BAPTISTE CHAUMIER, VINCENT GARCIA et RAPHAËL RAYMOND
08 Oct 2013, 11:21
08 Oct 2013, 11:39