03 Mai 2013, 17:01
Fidel Cienaga a écrit:InformationL'auteur de la tentative est assimilé à l'auteur de l'infraction c'est le principe dit de l'assimilation énoncée par l'article 121-4 du Code pénal : l'auteur de l'infraction est celui qui commet ou tente de commettre un crime ou un délit. Voici la conséquence de la conception subjective du Code pénal qui insiste sur l'importance de la puissance de nuire et l'intention criminelle de celui qui n'a pu réaliser son projet qu'à raison des circonstances extérieures. L'auteur de la tentative se voit appliquer les mêmes règles que l'auteur de l'infraction qu'il s'agisse de prescription d'action publique, des peines complémentaires ou des circonstances aggravantes. On pourrait se demander si l'échelle des peines infligées est proportionnée aux méfaits sanctionnés, mais en pratique il semble que le juge puisse modérer la peine prononcée. On doit comprendre que les dispositions du code sont avant tout intimidatrices et permettent ainsi de sanctionner aussi durement les auteurs stoppés malgré eux que les auteurs d'infraction consommée mais de pouvoir cependant modérer la peine des auteurs "repentis".
Va surtout falloir arrêter de se prendre pour Leonard de Vinci.
03 Mai 2013, 17:03
03 Mai 2013, 17:08
fourcroy a écrit:Les circonstances étant identiques, si les règles sont les mêmes, pourquoi la sanction serait-elle différente ?
03 Mai 2013, 17:17
03 Mai 2013, 17:19
bloodazzura a écrit:fourcroy a écrit:Les circonstances étant identiques, si les règles sont les mêmes, pourquoi la sanction serait-elle différente ?
Cela se décide durant le procès (sinon à quoi sert-il ?)
03 Mai 2013, 17:25
Fidel Cienaga a écrit:Là on voit toute la puissance du cinéma américain : un procès français ne sert pas à déterminer la sanction mais la culpabilité. La notion de subjectivité de la peine, ne serait ce que de la motivation de la peine par le juge, est quelque chose de tout à fait marginal dans le droit français et très récent.
La peine prononcée est dans l'échelle prévue par le code pénal, pas à l'appréciation du juge.
03 Mai 2013, 17:26
03 Mai 2013, 17:29
ruby a écrit:bloodazzura a écrit:fourcroy a écrit:Les circonstances étant identiques, si les règles sont les mêmes, pourquoi la sanction serait-elle différente ?
Cela se décide durant le procès (sinon à quoi sert-il ?)
Sérieux, ne t'aventure pas dans un domaine que tu ne maîtrises pas.
S'il fallait juste savoir lire un texte de loi pour le comprendre, on se ferait certainement pas chier à se taper 7 ans d'études.
Alors non tu vois, je ne vais pas changer de métier car après 13 ans de barreau et étant pénaliste, je pense maîtriser assez bien la matière
03 Mai 2013, 17:34
03 Mai 2013, 17:44
03 Mai 2013, 17:57
03 Mai 2013, 18:00
03 Mai 2013, 18:04
Zobi1 a écrit:
03 Mai 2013, 18:12
03 Mai 2013, 18:30
bloodazzura a écrit:ruby a écrit:bloodazzura a écrit:fourcroy a écrit:Les circonstances étant identiques, si les règles sont les mêmes, pourquoi la sanction serait-elle différente ?
Cela se décide durant le procès (sinon à quoi sert-il ?)
Sérieux, ne t'aventure pas dans un domaine que tu ne maîtrises pas.
S'il fallait juste savoir lire un texte de loi pour le comprendre, on se ferait certainement pas chier à se taper 7 ans d'études.
Alors non tu vois, je ne vais pas changer de métier car après 13 ans de barreau et étant pénaliste, je pense maîtriser assez bien la matière
Je ne suis absolument pas un expert en droit mais tu peux m'expliquer comment on atténue une peine par exemple si il n'y a pas un degré d'implication lors d'un jugement ? Peux-tu m'expliquer le terme "circonstance atténuante" pour ce qu'on qualifie de "crime passionnel" alors qu'il y a eu meurtre (la personne dans tout les cas restant morte, hein) ?
03 Mai 2013, 19:36
03 Mai 2013, 22:20
04 Mai 2013, 00:05
04 Mai 2013, 01:11
04 Mai 2013, 01:17