La France doit réagir. Cette montée en puissance d'une radicalisation de certaines personnes est un sujet omniprésent de notre actualité. Devant ce fléau qui menace les institutions françaises, il faut savoir pointer du doigt les problèmes et afficher une volonté d'agir pour que le petit Guillaume puisse manger en paix son petit pain au chocolat.Françaises, Français, si je me tiens ici devant vous c’est parce que la France est terrorisée et vous pourrez le reconnaitre. Il est des villes où on peut comprendre l'exaspération de certains de nos compatriotes, pères ou mères de famille rentrant du travail le soir et apprenant que leur fils s'est fait arracher son pain au chocolat à la sortie du collège par des voyous qui lui expliquent que ce weekend ils reçoivent le Paris Saint Germain et qu’il faut passer au caviar. En ont-ils seulement l’ambition. Sont-ils à même d’imaginer, de façon régulière, une frappe en lucarne ou un coup franc direct dépassant les 70 km/h. En rouge et noir chantait Jeanne Mass. Certains s’étaient amusés à la voir comme une visionnaire, mais est-il bien utile de ramener Carlo Ancelotti pour constater que le stade Rennais n’est pas le tube du moment ? N’est-ce pas là une manœuvre malsaine pour mettre notre chère Ligue 1 en danger ? Avons-nous vraiment besoin de ça ?
La défense s’organise surement déjà pour tourner en ridicule l’exemple de la viennoiserie de la discorde. Haut fleuron de notre culture franco-française, on pourrait parler également du bloc équipe bien en place, des centres de formation enviés dans toute l’Europe, des terrains d’entrainement du Racing club de Lens. Mais ont-ils un poids significatif devant la Zlatanisation de la France ? Quand Mickaël Landreau, symbole de nos écoles de gardien de but, confie être en paix avec lui-même malgré un sentiment d’avoir été tourné en ridicule lors d’un sommet de Ligue 1, et bien il ne faut plus rire mesdames et messieurs. L’heure est grave.
L’année dernière tous les français ont consenti à faire des efforts pour préserver notre histoire et nos traditions. Le général de Gaule, paix à son âme, aura pu observer un élan de solidarité (et une belle synchro dans le baissé-culotte) lorsqu’il a fallu choisir son champion pour le sacre national. Mais nous avons désormais affaire à des fanatiques qui ne reculeront devant rien pour imposer leurs idées. Réfutant l’utilité des tennis ballons, ils prônent et cherchent à imposer la charriée footballistique. Nous avons déjà reçu une plainte de Pegguy qui se déclare forcé de rester caché et couvert en tribune. Nous ne pouvons pas laisser les choses continuer ainsi car ce sera l’escalade.
Oui c’est bien plus que d’un simple pain au chocolat dont nous parlons. Il faut prendre tout cela au sérieux car ces gens là sont déterminés. Marco Verratti, un de leur plus virulent activiste, voit déjà ses messages faire effet auprès de nos jeunes. Nos espoirs au bord de la starification après 3 matchs ou un but se retrouvent complètement déracinés des repères made in Ligue 1 ; engloutit par ce modèle de haine de la défaite et d’exigence.
Nous ne pouvons plus faire semblant ou ignorer ce mouvement obscur qui gagne de plus en plus de terrain dans nos quartiers, nos cités, notre patrie. Nos stades sont envahis par des prêches en suédois et croire en ses couleurs dans son propre jardin est apparenté à de la mécréance.
Mes chers compatriotes nous devons nous rependre. Allons-nous accepter longtemps que des individus déambulent dans nos rues, couverts d’une tunique siglées Champions League ? Pouvons nous accepter le Zlatan alors que Dédé a terminé de digérer son menu Best Of ? Devons nous bafouer nos traditions de petits bras contre la possibilité d’espérer être représenté dignement dans la cour des grands ? Il y a des codes, des méthodes propres à notre pays. Il n’est pas question de tout remettre en cause parce que l’argent coule à flot du côté des Champs Elysées et que de véritables joueurs de foot ont atterri sur notre territoire. Il y a du Zinédine Zidane en Marvin Martin et du Thierry Henry en Loïc Rémy. Il faut s’en persuader. Nous sommes armés pour endiguer cette prise de conscience destructrice pour nos valeurs et nos convictions depuis l’Euro 2000. Il n’y a pas de place pour un Zlatan de France (niveau Ligue 1). Nous espérons que le président de la république tiendra ses promesses de campagne afin d’éviter une radicalisation du niveau de difficulté de notre championnat et cela pour toute les équipes de province. Il faut stopper l’arrivée trop massive d’étoiles sous la tour Eiffel.
Ce discours n’est pas un appel à la fracture et il faut fermement se défendre de toute tentative d’amalgame. Rappelons nous d’ailleurs en ce sens de tout les parisiens modérés qui sont aujourd’hui victimes de cette pression et cette exposition trop soudaine. Eux qui cherchent encore sur quelle chaine joue le PSG les soirs de Ligue Europa et qui se font réprimander parce qu’ils n’observent pas par réflexe la période des mois de Ligue des Champions. On ne les oublie pas. Tous ceux qui trouvent à discuter des heures durant parce que Gameiro est oublié pour le but du 4-0 à Furiani, eux non plus on ne les oublie pas. Oui mes chers compatriotes. Aidons la France à continuer de s’émerveiller devant les épopées en coupe des petits poucets. Continuons la sur médiatisation des M’Villa que l’Europe s’arrachent. Et puis si tout ça ne suffit pas nous trouverons bien de quoi nous assimiler à Eden Hazard, le franco-belge star à Chelsea mais... formé à Lille.
Mtr GEORGEAllez, vous pouvez mettre vos conneries après ça.
Zlatan Ibrahimovic: Aged 19 at the time, Zlatan was on the very cusp of joining Arsenal from Malmo for £3 million in 2000, that was until Wenger had the temerity to ask him to play in one – singular – trial match for the club before signing professional papers. The response (in third-person of course)? “Zlatan doesn’t do auditions.”
