par gaby » 23 Sep 2020, 13:44
gigi, dans les métiers qui ont tait au sport, l'aiguille sur la balance est un critère prédominant de performance. C'est inhérent à la réussite dans certaines disciplines (cyclisme, athlétisme, etc.), faut de quoi c'est même pas la peine d'espérer quoi que ce soit. Mais ça n'est pas moins secondaire dans celles où d'autres critères prévalent comme le foot ou le basket.
On peut toujours arguer que Waddle et Maradona ont fait carrière sans mener une vide d'ascète, mais :
1. Ils compensaient avec des facilités assez exceptionnelles qui leur offraient un matelas d'avance
2. C'était pas la même époque, pas la même intensité et pas les mêmes exigences en matière de professionnalisme et d'ethique.
Je mets en avant la rémunération, non pour signifier que les petits salaires du milieu auraient droit à des entorses. Mais parce que le football permet à chaque signataire d'un contrat professionnel de ne vivre que de sa passion. Tu parles de salaire moyen pour Payet ; je parle d'un salaire qui est 300 fois supérieurs au SMIC. Un mec comme Yohann Diniz (exemple au hasard) est obligé de mettre le réveil chaque matin pour aller au turbin. Dimitri Payet a juste à se lever du plumard, enfiler son slip et regagner le centre d'entraînement...pour une séance de 2h. Puis repas, sieste, Fortnite, on va promener le chien, chier un cake, dîner et dodo.
L'un doit s'astreindre à une discipline militaire pour durer dans son sport. L'autre se permet une bedaine de pétanqueur alors qu'il mène une vie de nabab. Deux salles, deux ambiances. Je pense que le minimum en ce sens serait de présenter un physique décent. Peu importe qu'il fasse une partie du job. On pourrait espérer qu'il fasse l'autre partie. C'est son métier.
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gaby le 23 Sep 2020, 14:35, modifié 1 fois.