killerdemars a écrit:Hilton se chiait dessus bien trop souvent.
on disait pareil pour Azpi... et je ferais aussi l'analogie avec un Lucho régulièrement traité de tapette alors qu'il n'a jamais eu de partenaires adaptés. Le mec voulait jouer au ballon, pas avoir un role de doberman.
Hilton n'avait pas le charisme de Laurent Blanc ni la grinta d'un Heinze mais c'était une question de complémentarité, de collectif avant tout. Il fallait deja l'associéer a un stoppeur charismatique. Ca n'a pas toujours été le cas: a l'époque Gerets on se tapait la blague Zubar puis un Civelli au profil qui correspondait pas (trop lent).
ensuite ca a démarré moyennement avec un Diawara qui prenait ses marques et un 6 qui partait en vrille (je crois que Hilton s'était blessé en plus). DD a par la suite fait descendre Mbia, davantage parce que le Camerounais déconnait au milieu et qu'il pouvait difficilement lui faire cirer le banc vu son cout. Comme je l'ai dit précédemment, y avait aussi un probleme a gauche. Heinze pouvait plus trop y jouer et mettait la charniere dans la panade. Lui non plus pouvait pas cirer le banc de part son égo et son role de leader. Ce contexte réleguait Hilton en doublure.
DD avait d'ailleurs expliqué qu'il avait besoin d'une charniere de golgoths comme d'un de filet de sécurité, l'équipe ayant du mal a maitriser sa domination (on se faisait systématiquement contrer). C'est aussi la donne de la L1. L'OM joue le plus souvent face a des équipes ultra regroupées. Montpellier peut se permettre d'avoir un 6 technique comme Hilton parce que cette type est moins exposé. Ils ont aussi trouvé un tres bon équilibre avec des offensives qui partipent au bloc équipes. Pour moi c'est pas une question de mental du joueur mais de carences collectives de l'OM depuis des années dans cette ligue défensive. A chaque fois qu'un joueur plus technique qu'athletique débarque a l'OM, il a le plus grand mal a percer.