Inter : Tout pour la C1Les hommes de Claudio Ranieri ont renoué avec le succès en Serie A vendredi dernier. Le moral regonflé, les Interistes veulent poursuivre l’aventure en Champions League. Seule compétition qu’ils peuvent encore gagner cette saison.
« Tout pour la musique » chantait France Gall à la fin des années 70. Si Claudio Ranieri avait eu connaissance de cette chanson, il aurait pu entonner sur la même mélodie, « Tout pour la C1 », en se présentant ce lundi devant la presse française et transalpine. Largués dans le Calcio, éliminés de la coupe d'Italie, les Interistes ne doivent désormais leur salut qu'à la Champions League. « Si on passe ce tour et que l’on se qualifie pour les quarts de finale, cela pourra nous aider aussi en championnat » reconnaît Claudio Ranieri. Son équipe ne pourra remporter qu’un seul trophée cette saison : la coupe aux grandes oreilles.
Après une série de neuf matches toutes compétitions confondues sans victoire, l'Inter Milan a renoué avec le succès sur le terrain du Chievo Vérone, vendredi dernier. Les hommes de Claudio Ranieri ont attendus les toutes dernières minutes pour inscrire deux buts signés Samuel et Milito. « La victoire à Vérone nous a apporté beaucoup de confiance après une période de résultats négatifs. Mais nous aurons besoin de toutes nos forces car l’OM est une bonne équipe, nos supporters devront nous aider », note le coach de l’Inter. « Nous sommes confiants après ce succès à l’extérieur, confirme Dejan Stankovic, mais mardi ce ne sera pas un match facile. »
Avec un but de retard sur l'OM au coup d'envoi de ce huitième de finale retour, la tâche ne semble pas insurmontable pour les Nerazzurri. « C’est à nous de remonter au score. On doit être patient et contrôler la rencontre » estime le milieu de terrain serbe. « Le plus important pour nous sera de ne pas prendre de but. Nous devons être concentré, attentif dès le début et ne laisser aucun espace à l’adversaire » souligne l’entraîneur italien qui n’a jamais gagné contre Didier Deschamps en Champions League. « Mais cela peut changer » sourit-il.