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Pancho11 a écrit:Le Parisien en parle
boodream a écrit:Le Parisien appartient désormais au groupe LVMH, comme les Echos. L'article ne dit rien de concret, ne fait qu'aborder une vente éventuelle dans une formule vague, par contre l'erreur sur MLD n'émane pas du journal, mais du site de merde.
matchom a écrit:boodream a écrit:Le Parisien appartient désormais au groupe LVMH, comme les Echos. L'article ne dit rien de concret, ne fait qu'aborder une vente éventuelle dans une formule vague, par contre l'erreur sur MLD n'émane pas du journal, mais du site de merde.
Après le mercato actuel a tout d'un club dont l'actionnaire veut se casser au plus vite. Pas un rond d'apporté, un salary cap, des négos ultra serrées à l'euro près. On est loin de QSG qui dépense sans compter.
pretender a écrit:Dans ce genre de moments, tu relativises De Laurentiis.
Jester a écrit:On l'avait tous dit, Bielsa c'était notre dernière chance de pouvoir rêver à nouveau et remettre le club sur les rails. Si Deschamps n'a pas réussi, si Bielsa n'a pas réussi...
Margarita, s'il te plait, vend. Vite.
Pancho11 a écrit:C'est qui ce Igor qui est arrivé et à fait tout péter ?
À part une vente du club je vois pas pourquoi cet Igor arrive de nulle part à fait péter l'accord en courd
Jacques Veyrat joue gros
Le bras de fer s’engage alors. Margarita Louis-Dreyfus sollicite deux anciens collaborateurs de son mari. Mehdi El Glaoui, un riche Marocain qui a fait fortune en dirigeant le laboratoire pharmaceutique Wyeth France. Président de l’OM, il avait été écarté par Robert Louis-Dreyfus sur un soupçon de collusion avec l’ennemi, l’Olympique lyonnais. Elle s’appuie surtout sur Vincent Labrune. À 39 ans, il est un homme d’influence, à la frontière des médias, des affaires et du sport. Président de l’OM, Labrune est pour elle plus qu’un porte-parole officieux.
Margarita "recrute" aussi Igor Levin, un avocat russe basé à New York, qui avait travaillé pour son mari avant d’être mis sur la touche. à partir de juin 2010, le clan de Margarita passe à l’attaque. L’avocat anime les conseils d’administration: chaque point devient matière à contestation comme les contrats d’intéressement de Veyrat. En pleine affaire Bettencourt, MLD brandit même la menace d’un abus de faiblesse. "Elle voulait le faire passer pour un François-Marie Banier", s’offusque un ami de Jacques Veyrat. Au milieu de l’été, il démissionne du trust Akira, avec Erik Maris, alors codirigeant de Lazard.
Au mois de septembre, Veyrat monte un projet d’introduction en Bourse de l’activité matières premières. Ce qui lui permettrait de contrôler la gouvernance. Sans doute sous-estimée, MLD monte un contre-projet: une fusion avec un concurrent (Glencore ou Olam). Début 2011, David de Rothschild, "protecteur" désigné d’Akira, démissionne, dans la foulée d’Antoine Frérot, patron de Veolia Environnement.
L’heure est venue de déposer les armes. Jacques Veyrat a cédé sa place le mois dernier. Il négocierait ses conditions de départ. Et il joue gros. Il a placé toute sa fortune professionnelle – 140 millions d’euro récupérés de la vente de Neuf Telecom – dans Louis-Dreyfus SAS, une des sociétés du groupe. Grâce à des contrats d’intéressement liés aux bénéfices du groupe, il pourrait toucher 360 millions d’euros d’ici à 2012 (5% de la valeur qu’il a créée). Pendant ce temps, le groupe vend ses activités immobilières et d’énergie. Margarita Louis-Dreyfus pousse Serge Schoen pour piloter LD Commodities. Deux nouveaux protecteurs vont être nommés pour Akira. Les noms de Mehdi El Glaoui et de Jean-Pierre Bechter, bras droit de Serge Dassault et administrateur de l’OM, circulent (ce dernier dément. Vingt ans après avoir pris leur patronyme, la fille de la perestroïka aura fait sien l’empire des Louis-Dreyfus.
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