Pas trop ce qui est dit...
Avec un taux de délinquance nettement plus élevé, les villes de Nice et Marseille connaissaient une densité de policiers à peine supérieure. Le nombre de fonctionnaires des services de sécurité publique (actifs, administratifs, techniques et scientifiques) a d’ailleurs baissé à Marseille, notamment en 2009, contrairement à la tendance nationale, alors que les résultats de la lutte contre la délinquance étaient insuffisants.
D’autres grandes villes, quoique moins bien dotées comme Tours ou Aix-en-Provence après une baisse sensible de ses effectifs, connaissaient une délinquance comparable, voire plus importante que les premières citées.
"Sur les 60 CRS implantées dans les huit zones de sécurité et de défense, les missions de sécurisation ont mobilisé en moyenne en 2010 l’équivalent de 18,6 unités/jour (2 230 policiers), soit largement plus que les missions de maintien de l’ordre et de service d’ordre (12,6 unités/jour). L’Ile-de-France et la zone Sud, avec notamment les agglomérations de Marseille et Nice, ont été les plus consommatrices".
La taille moyenne des services de police municipale (38 agents) est beaucoup plus importante que dans les autres régions (11,5 agents). On y compte en moyenne un ratio de 7,7 policiers municipaux pour dix mille habitants au lieu de 4,8 au niveau national."