Dos au mur. Sous pression. Au bord du précipice. Qu'importe l'expression choisie, la réalité est la même : l'équipe réserve de l'OM n'a plus son destin entre ses pieds au moment de se déplacer sur la pelouse de son homologue niçoise pour la dernière journée de championnat de la saison. Battus (1-2) à domicile par Tarbes il y a une semaine, les Olympiens se retrouvent avant-derniers, à trois points du Stade Montois, le premier non-relégable.
"On s'est mis à la faute et il faudra avoir un état d'esprit conquérant, annonce David Le Frapper, le coach olympien. Le match contre Tarbes a été à l'image de notre saison, avec une inefficacité offensive chronique, puisqu'on a l'une des plus mauvaises attaques du championnat (28 buts inscrits, ndlr)."
Même s'il est trop tard pour chercher des explications, comment expliquer une telle maladresse ? "Ce n'est pas un problème de jeu, ce n'est pas un problème de comportement, estime "DLF", ça a toujours été un problème dans la dernière passe, dans le dernier geste. Après, on sait qu'on a une équipe jeune, mais c'est une équipe qui a un potentiel, qui joue globalement bien."
L'espoir d'être repêché
Mais Le Frapper en a bien conscience : cet après-midi, peu importe la manière, "il faut aller chercher la victoire". Car si un retour sur Mont-de-Marsan semble improbable, un espoir demeure néanmoins pour l'OM : en effet, le 14e du classement pourrait être repêché à la faveur de la relégation administrative de Limoges. Pour cela, il suffirait donc de gagner cet après-midi et d'espérer un faux pas de Tarbes face à Toulon dans le même temps.
"Je ne sais pas dans quel état d'esprit Nice sera, conclut Le Frapper, mais ce qui est sûr, c'est qu'il faudra répondre présent, avoir envie de gagner, de marquer. Seule la victoire comptera." Il sera temps, ensuite, de croiser les doigts...
la provence