MassaliaLive.com

[randoulou]

Il est prêt

[Fennec]

randoulou, ouais, Apruzesse me paraît en forme pour prendre la place de Gignac.

[Arno26]

https://www.om.net/actualites/161716/cf ... rde-le-cap

dommage la blessure d'alef, j'aurais bien aimé le voir aussi lui

[peezee]

Doria a marqué plus de buts en championnat que Gignac en 2015.

A Bielsa d'en tirer les conclusions qui s'imposent.

[fourcroy]

Information

Uzès est même tout proche du hold-up quand Doria perd un ballon, aussitôt exploité par son adversaire. Fort heureusement, Aloé est là pour contrer la frappe d’El Yazidi après que son coéquipier Glan Guei ait manqué de peu de reprendre le ballon de la tête (23).

On peut le mettre avec les U13 ou on n'a pas le droit ?

[Taye3]

Information

Uzès est même tout proche du hold-up quand Doria perd un ballon, aussitôt exploité par son adversaire. Fort heureusement, Aloé est là pour contrer la frappe d’El Yazidi après que son coéquipier Glan Guei ait manqué de peu de reprendre le ballon de la tête (23).

On peut le mettre avec les U13 ou on n'a pas le droit ?

L'action est dans le resumer video au dessus.

[koni]

N'empêche le Apruzesse il claque et est très régulier depuis qu'il est en réserve.
Très bon niveau tout de même, disons qu'il nous met tous à l'amende sur une jambe.

[gaby]

koni, avant de signer avec notre réserve, c'était le meilleur buteur de Consolat en CFA1.

Donc c'est pas une pine en CFA2.

[koni]

Oui m'en rappelle.
C'est vrai que le mec a pris cher mais il a un top niveau amateur (même si sa présence en tant que 9 à Bordal est surement ce qu'il y a eu de plus scandaleux depuis la remontée en L1).

[gaby]

Ouais, on en a fait des tonnes parce que le physique prêtait à la moquerie. Mais finalement, faire rentrer le 9 de sa réserve à 20 min de la fin, ce n'est pas scandaleux non plus.

Tout du moins pas plus que d'avoir aligné Morel en quart de finale de LDC.

[koni]

Sauf que le 9 de la réserve est un amateur de presque 30 ans, avec un physique... Ouais de joueur du dimanche
Papin, Voller, Drogba... Apruzesse

Y'en a eu de la chèvre, immonde même (Nouma, Chapuis, Sakho, Bamogo, Luyindula, .....), mais là l'image était trop forte.
Personnellement, je n'ai jamais pris autant cher en chambrage

[Fennec]

Je ne peux laisser dire que Chapuis ou Sakho étaient des chèvres immondes. Ça jouait avec les couilles à l'époque, et même si sportivement c'était une période compliquée j'aimais cette équipe comme j'ai rarement aimé une génération de joueurs depuis.
Djamel Belmadi pour la vie.

[randoulou]

Ce festival d'occaz loupées, on dirait les A

[ville]

Et sinon, des nouvelles de Nlaté?

[peezee]

https://www.om.net/actualites/161716/cfa2-lom-garde-le-cap

dommage la blessure d'alef, j'aurais bien aimé le voir aussi lui

tain c'est quoi cette musique armaggedonesque en fond ? Ho c'est juste un match de foot de CFA2 hein.

Comment qu'il se fait bousculer le Doria sur cette action. (en plus il reste par terre pour essayer d'obtenir un C-F au lieu de vouloir rattraper sa cagade, perdu !)

[meknes]

Et sinon, des nouvelles de Nlaté?

le site off devrait communiquer un minimum sur la santé de ce garçon

[Arno26]

secret médical, pas dit que le mec soit OK

mais les premières rumeurs faisaient flipper, des blessures graves aux 2 genoux et des fractures aux jambes, au-delà d'une carrière pro ça peut te pourrir une vie

[Arno26]

Dossier de omforum et espoirsdufoot sur les jeunes de l'OM, pas forcément beaucoup de scoops pour nous qui avons la chance d'avoir Robluche mais quand même intéressant

Spoiler: montrer

Bill Poni Tuiloma est un milieu défensif néo-zélandais d’origine samoane. Il peut également évoluer comme défenseur central ou latéral droit. Né en mars 1995, il a été remarqué par les recruteurs marseillais lors de la coupe du monde des U20 gagnée par la France. Alors milieu offensif et meilleur joueur de son équipe, il a tapé dans l’œil de nombreux recruteurs dont ceux de Manchester et Liverpool. Il passe brièvement par les Los Angeles Galaxy où il a l’occasion de côtoyer David Beckham, l’ancienne star de Manchester United. Il réalise un essai à QPR mais des problèmes de permis de travail ont fait en sorte que l’OM puisse tirer le gros lot. Il signe un contrat de stagiaire professionnel de deux ans, jusqu’en juin 2015.

A l’occasion de son arrivée en France, le spécialiste du football océanien Chad Preece expliquait sur EspoirsduFootball.com que Bill Tuiloma était assurément le plus gros talent du football local : « Bill Tuiloma est sans conteste le plus grand talent des All-Whites U20. Même s’il n’est pas un joueur offensif et qu’il a beaucoup souffert sur le plan défensif (NDLR : 3 défaites en 3 matchs), il a confirmé le potentiel entrevu avec son club. Birkenhead United est un tout petit club sans infrastructures et un joueur comme Bill Tuiloma doit absolument rejoindre l’Europe s’il souhaite progresser. Il a fait un essai à Los Angeles mais son avenir est en Europe. Il ne sera sans doute jamais un joueur majeur en Europe, mais il fallait absolument qu’il tente l’aventure« .

International néo-zélandais à 5 reprises, il évolue désormais comme milieu défensif au sein d’une sélection en progression constante : « Si le rugby est bien évidemment le sport numéro 1 en Nouvelle-Zélande, le football est actuellement en pleine expansion. Il faut savoir que depuis que l’Australie a rejoint la zone Asie en 2009, la Nouvelle-Zélande est la véritable référence du football océanien. En se qualifiant pour la phase finale de la Coupe du Monde 2010, la Nouvelle-Zélande a confirmé ce nouveau statut. N’oublions pas que les All-Whites sont les seuls à avoir terminé la Coupe du Monde sans perdre le moindre match. »

Tuiloma est dans les petits papiers de Bielsa

Arrivé à l’OM en août 2013, il intègre tout de suite le groupe de CFA2 et fait des débuts remarqués lui permettant de se retrouver dans le groupe professionnel pour un déplacement à Lyon avant de rentrer dans le rang et de terminer la saison comme titulaire indiscutable chez les U19 DH. Talentueux, rugueux et puissant, il lui faut néanmoins compléter sa formation sur de nombreux points, tactiques comme techniques. Il joint le groupe Élite mis en place par Marcelo Bielsa à l’été 2014, et se retrouve même sur le banc de l’équipe 1 à plusieurs reprises.


Auteur de 13 matchs en CFA2, niveau qu’il considère nettement supérieur à la première division néo-zélandaise, il a pris une place de titulaire aux côtés de Bangoura ou d’Alef et réalise de bonnes prestations.

Arrivé sur la pointe des pieds en France, Bill Tuiloma continue son petit bonhomme de chemin. Des performances de qualité avec la réserve olympienne qui lui valent désormais d’être un cadre de la sélection néo-zélandaise. Apprécié par ses coéquipiers, même s’il ne maîtrise pas encore totalement la langue, il confirme que les néo-zélandais ne savent pas uniquement manier un ballon ovale mais savent également pratiquer le football.

Joueur très sérieux et motivé, il devrait être capable de jouer dans une bonne équipe de L2 lorsque sa post-formation sera terminée. C’est un joueur avec une grande marge de progression, aussi il est difficile d’évaluer jusqu’où il pourra se rendre.

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Julien Fabri, gardien de but français né en février 1994, il a un contrat professionnel d’un an plus deux renouvelables et est le troisième gardien de l’OM.

Voici ce qu’il disait sur Footmercato en 2012, quand il a commencé à s’entraîner avec les pros : « J’ai commencé le foot à l’âge de 5 ans, dans un club de mon quartier. Et au bout de trois ans, j’ai été repéré par l’Olympique de Marseille. J’ai fait des essais et j’ai signé là-bas. Je suis grand, c’est important pour le poste de gardien, et je suis assez agile. Mon modèle, depuis que je suis tout petit, c’est Gianluigi Buffon. Par rapport à mes origines italiennes, je me suis tourné vers lui. C’est quelqu’un que j’admire. J’ai vu beaucoup de matches de lui ».

Au club depuis l’âge de 11 ans, et passé par plusieurs sélections de jeunes, dont les U20, il a difficilement vécu l’arrivée de Brice Samba, qui a le même âge que lui, et qui est titulaire en sélection. Il a failli jouer un match professionnel contre Limassol en 2012, mais Bracigliano lui a été préféré au dernier moment.

Fabri titulaire 11 matchs sur 12 en CFA2

Inamovible titulaire des buts de la CFA2 pour la deuxième année consécutive, il cumule 36 matchs à ce niveau. Très bon dans ses relances au pied, spectaculaire et solide sur sa ligne, il commet parfois de grosses erreurs par manque de concentration, comme celle qui a coûté la défaite 1-0 à Chambéry. Il doit encore progresser sur cet aspect de son jeu avant d’envisager mieux.

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Brice Nlaté Ekongolo, né en octobre 96, est un défenseur central et latéral droit. Le joueur est arrivé à Marseille en juin 2014, suite à un stage de détection au Cameroun. Âgé alors de 17 ans, il jouait pour le Sport-Etudes de Mfou en deuxième division camerounaise.

Il signe alors un contrat de 4 ans pour le club marseillais. Alors que son arrivée s’était faite de manière confidentielle, à part pour les observateurs aguerris des U19 de l’OM, il accède rapidement à une relative célébrité en étant sélectionné en équipe nationale du Cameroun à 17 ans et sans avoir jamais joué un match en professionnels.

Entre petites blessures et déplacements en sélection, il doit attendre début novembre pour faire ses débuts avec la CFA2 dont il est le plus jeune joueur. Défenseur central de formation, la grande concurrence dans l’axe, sa rapidité et son explosivité l’amènent à être titularisé au poste de latéral droit. Il réalise 4 matchs très solides en réussissant à marquer un superbe coup-franc de 25 mètres contre Toulon le Las et en faisant régulièrement la différence sur corner.

Nlaté Ekongolo, l’euphorie avant le drame

Sélectionné avec les Lions indomptables pour la CAN, il est fortement pressenti pour disputer le premier match de la compétition en raison d’une suspension d’un titulaire. Il est malheureusement victime d’un drame terrible lors de ses vacances à Yaoundé, en subissant un grave accident de voiture. Forfait pour la CAN et rapatrié d’urgence en France, il serait touché aux deux jambes, la gravité de ses blessures et leur impact sur sa carrière future ne sont pas connus.

Le joueur est extrêmement prometteur et ses limites ne sont pas connues. En considérant que son accident ne lui laissera pas de séquelles, il pourrait être au moins destiné à devenir titulaire à l’OM, sinon mieux. On croise les doigts en espérant que sa guérison se passe bien pour le retrouver rapidement sur les terrains.

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Né en février 1995, Stéphane Sparagna est un défenseur central d’un beau gabarit avec 1m86 pour 82 kilos. Depuis toujours à l’OM, il a régulièrement été surclassé ce qui lui a permis d’acquérir une belle expérience dans les équipes de jeunes. Il a également évolué comme milieu défensif. Il a un contrat de stagiaire professionnel jusqu’en Juin 2015, et est sur les tablettes d’Arsenal, ce qui pourrait laisser craindre une affaire Flamini.

Pilier de l’équipe des U19 DH qui sont remontés en Nationaux, et régulièrement surclassé durant son cursus à l’OM, Sparagna était considéré comme un bon joueur du centre de formation, mais un cran en dessous d’un Andonian par exemple, sa progression ayant été interrompue par une sévère blessure au ménisque. Son histoire à l’OM a été marquée par des hauts et des bas, le joueur ayant notamment demandé à se faire retirer le brassard en U15 DH.

Sparagna, la première surprise de Bielsa

Jusqu’à l’arrivée de Marcelo Bielsa à l’OM… Tout d’abord, il impressionne Diego Reyes, envoyé en éclaireur pour préparer le groupe Élite. Puis ensuite, il se distingue lors des entraînements au point que Bielsa le lance dans le grand bain lors des matchs amicaux contre le Benfica ou Bari, puis il commence la saison dans la peau d’un titulaire à Bastia, même s’il doit malheureusement sortir à la mi-temps sur blessure.

Il fera ensuite deux entrées comme remplaçant en L1 et connaîtra ses premières sélections en U20 dont il est un des titulaires. Il forme en CFA2 depuis 5 matchs une charnière centrale efficace et complémentaire avec Dória. Le sens de l’anticipation et du placement de Sparagna, combinés à son excellente relance se marient très bien avec le jeu plus rugueux du brésilien. Son jeu rappelle celui de Nicolas N’Koulou, toutes proportions gardées.

Actuellement d’un bon niveau L2, il semble avoir absorbé le choc lié à sa nouvelle notoriété et continue à apprendre à vitesse grand V, même s’il reste très inexpérimenté avec seulement 8 matchs en senior. Selon nous, Stéphane Sparagna pourrait être capable de devenir un titulaire à l’OM dans le futur s’il continue à garder cet état d’esprit, car il a toutes les qualités pour.

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Né en février 1995, Gaël Andonian est depuis toujours une des plus grandes promesses défensives du centre de formation. Défenseur central ou latéral gauche et doté d’un beau gabarit, avec 1m84 pour 74 kilos, le gaucher évolue à Marseille depuis l’âge de 10 ans. Surclassé dans toutes les catégories d’âge, il a toujours été considéré comme le meilleur joueur de sa génération à l’OM. Sélectionné en U16, le jeune joueur a également été régulièrement sollicité par la fédération arménienne qui souhaiterait tirer parti de sa double nationalité.

Andonian à 14 ans

À 17 ans, il est appelé par Élie Baup pour s’entrainer avec les professionnels, puis il se retrouve à deux reprises sur le banc. Après une année 2013-2014 gâchée par les blessures, il rejoint le groupe Élite et fait sa première entrée en L1 contre Lens. Titulaire d’un contrat stagiaire professionnel jusqu’en juin 2015, il devrait signer son premier contrat professionnel.

Très discipliné tactiquement et techniquement, le joueur est puissant et solide dans les duels. Il a une relance très correcte et un bon jeu de tête. Comme latéral gauche, sa qualité de centre moyenne et surtout son explosivité juste correcte, en font un joueur pour l’instant moins intéressant que dans l’axe. La profusion de défenseurs centraux de qualité à l’OM l’amène néanmoins à joueur comme latéral gauche en CFA2. Un de ses modèles est Sergio Ramos.

Capitaine Andonian à 19 ans

Capitaine de la réserve et doté d’une grande force de caractère, il est un des piliers de la CFA2, même si c’est un des plus jeunes du groupe. Il réalise sa troisième saison en CFA2, à 19 ans, et cumule 35 matchs à ce niveau, malgré les blessures, dont 9 cette année. Il marque le but de la victoire à la dernière minute contre Arles-Avignon, juste avant la trêve, son troisième but en CFA2.



Déjà d’un niveau de L2, sa force de caractère et son profil très complet pourraient lui permettre selon nous de prétendre à un poste dans la rotation de l’OM dans le futur, ou de titulaire dans un club moyen de L1, plutôt dans l’axe. Un prêt en 2015-2016 dans un club de bas de tableau de L1 ou de haut de tableau de L2 serait une belle manière de compléter sa formation.

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Baptiste Aloé, né en juin 1994, est le plus âgé des 3 jeunes défenseurs les plus prometteurs issus du centre de formation de l’OM que sont Andonian, Sparagna et lui. Avec ses 1m83, il est le plus « petit » des 3 mais cela ne l’empêche d’avoir un très bon jeu de tête autant défensivement (7 duels gagnés lors de sa titularisation contre Bordeaux cette saison, plus que quiconque sur le terrain) qu’offensivement (il met une tête sur la barre lors du même OM-Bordeaux, marque lors du match amical contre l’Espanyol cette saison, ou contre le Barça lors du tournoi Next Gen en 2011/12).

Rugueux et volontaire (un de ses modèles est Lorik Cana et il aime le style britannique) sont des caractéristiques de son style mais il est également très appliqué dans ses relances. Il peut jouer en plus de son poste de prédilection qui est défenseur central, arrière droit et milieu défensif ; sa polyvalence le rend très Bielsa-compatible. Le ciotadin est arrivé au club en 2003 et y a donc fait toutes ses classes. Il a par ailleurs signé son premier contrat professionnel d’un an renouvelable le jour de ses 20 ans.

Baptiste Aloé, élève modèle et gendre idéal

Capitaine dans toutes les équipes de jeune, et considéré en 2012 par son agent d’alors, Christophe Hutteau, comme un des joueurs les plus prometteurs avec lesquels il travaille, il a toujours été montré en exemple sur le terrain comme en-dehors. En 2012, suite à son trophée de meilleur jeune du centre de formation, Henri Stambouli, alors responsable du centre, militait pour qu’il obtienne un contrat pro, mais c’est finalement Laurent Abergel qui deviendra pro cette année-là. Surmontant sa déception, et désormais client de Cano, le natif de La Ciotat devra attendre 2 ans de plus pour signer son premier contrat pro.

Titulaire pendant 2 ans avec la CFA2, Baptiste est appelé pour la première fois dans le groupe pour le dernier match de l’ère de Deschamps mais il doit attendre la saison suivante pour faire sa première apparition. Dès l’arrivée de Baup, il participe aux matchs amicaux de présaison, et débute son premier match comme titulaire dans un match officiel en Europa League contre Limassol en octobre 2012 (victoire 5-1 des olympiens) au poste d’arrière droit. Cette année-là, il est sélectionné 2 fois avec les u18 (2 matchs amicaux contre la Grèce).

Aloé est passé devant Andonian, Doria et Sparagna

Récent titulaire d’un contrat professionnel et membre du groupe élite créé par Marcelo Bielsa, il voit, à la surprise générale, Sparagna lui passer devant et être titularisé lors des matchs de pré-saison. D’un naturel sérieux et travailleur, il met les bouchées doubles en estimant qu’il a une carte à jouer. Surmontant sa déception et à la différence de son compère Abergel, il fait le choix de rester à l’OM plutôt que de partir en prêt à Ajaccio, considérant avoir une carte à jouer avec l’arrivée de Bielsa. Ses apparitions avec les pros et ses performances montrent qu’il semble avoir pris la bonne décision.

Du haut de sa quarantaine de matchs en CFA2, Aloé devait être le pilier et le joueur majeur de la défense de l’équipe réserve, comme le démontre son statut de capitaine à chaque fois qu’il joue. Il commence néanmoins bien mal la saison en prenant un carton rouge contre l’Ile-Rousse lors de la première journée. Sa saison prend néanmoins une autre ampleur avec sa première apparition en L1 contre Lens et participe à la tenue du score (2-1), puis, sa titularisation à la surprise générale (tout le monde s’attendait à voir Doria) contre Bordeaux. Il rend une copie quasi parfaite avec notamment 100% de ses 44 passes réussies. Il n’a depuis presque plus joué en CFA2, étant systématiquement dans le groupe professionnel.

L’absence de Nicolas N’Koulou pour quelques semaines avec la CAN lui permettra sûrement d’obtenir du temps de jeu supplémentaire car il est certain qu’il a marqué des points aux yeux de Bielsa lorsqu’il a fait appel à lui (4 fois cette saison).

Si aujourd’hui il a le niveau pour jouer entre un club de haut de tableau de ligue 2 voir de bas de tableau de Ligue 1, son sérieux, sa polyvalence et sa volonté peuvent l’amener à briguer un poste de titulaire à l’OM à maturité.

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La défense est donc clairement le point fort de cette équipe B de l’OM. Il y a dans le groupe 4 défenseurs centraux qui ont déja selon nous au moins le niveau L2 (voire beaucoup plus pour Dória dès qu’il aura fini son adaptation) et un très prometteur, Nlaté.

Même s’il y a toujours au moins un défenseur central appelé sur le banc de l’équipe A (dernièrement surtout Aloé) il en reste donc 4 à faire jouer. Andonian, qui a également fait une importante partie de sa formation à gauche (justement car il y avait trop de bons défenseurs centraux dans la génération du dessus, soit Aloé-Azouni principalement), est donc logiquement décalé. A droite, c’est Nlaté qui s’y colle, essentiellement pour pouvoir profiter de sa vitesse.

La CAN et la blessure de Nlaté vont donc permettre à Kévin Pommier de reprendre sa place dans l’équipe, joueur très utilisé comme latéral au début de la saison, avant que Dória ne redescende en CFA2 et que Nlaté et Sparagna reviennent de blessure. Fouad M’Roudjae a également complété l’équipe à plusieurs reprises et devrait faire partie de la rotation, comme les 96 Alphousseyni Sané et Gabriel Dubois qui n’ont néanmoins pas encore joué à ce niveau. Il est également possible que les milieux Bill Tuiloma et Robin Taillon redescendent comme latéral. Nous allons vous présenter rapidement les deux joueurs à avoir joué latéral cette saison.

M’Rouadjé et Pommier, les alternatives

Kévin Pommier est un latéral gauche qui a joué 9 matchs de cette première moitié de saison. Depuis toujours au club et dernier représentant avec Omrani de la génération 1993, il ne faisait pourtant pas partie des principales promesses de l’équipe, mais il est devenu un solide joueur, très régulier et complet, et qui arrive à maturité. Intégré dans le groupe élite et auteur de deux buts cette saison, il a été capitaine à Nimes en l’absence d’Aloé et Andonian, et c’est un des piliers de l’équipe avec ses 50 matchs à ce niveau. N’ayant pas eu de contrat professionnel à la fin de son contrat de stagiaire, il joue comme amateur depuis l’été dernier.

Fouad M’Roudjae est un défenseur latéral droit, international comorien, né en 1994. Originaire du club marseillais d’Air Bel, il intègre le centre de formation de l’AS Monaco en 2009. Non conservé en 2013, il vient rejoindre l’effectif des U19 l’année dernière. Comme Pommier, il joue actuellement sous contrat amateur et a effectué 6 apparitions cette saison, dont 3 comme titulaire.

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Momar Bangoura est un milieu défensif franco-sénégalais, né en février 1994. Le longiligne milieu de terrain, 1m80 pour 65 kilos, est un joueur racé, doté d’une belle vision de jeu et de qualité de passe, qui lui permettent d’orienter le jeu de l’arrière, notamment grâce à de superbes transversales. Lancé par Didier Deschamps, il a joué son premier match en L1 à 17 ans et depuis est allé plusieurs fois compléter le groupe. Il a signé en juin 2014 son premier contrat professionnel d’un an plus deux renouvelables.

Sélectionné en U18 français, il espère néanmoins revêtir le maillot de la sélection sénégalaise mais reste pour l’instant ignoré. Il fait partie du groupe Élite mis en place par Marcelo Bielsa.

Momar Bangoura, un pilier de la CFA2 depuis 4 ans

Pilier de l’équipe de CFA2 depuis plusieurs années, il affiche une cinquantaine de matchs à ce niveau malgré son jeune âge. Il réalise probablement son meilleur début de saison, en étant élu deux fois homme du match sur sept matchs joués. Il lui reste néanmoins à acquérir un peu de puissance physique, de rigueur défensive et d’agressivité pour bien s’acquitter de la partie défensive de son poste.



Momar Bangoura est un joueur intéressant en constante progression, qui devrait faire le bonheur de bons clubs de L2.

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Alef dos Santos Saldanha est un milieu défensif brésilien né en janvier 1995, qui mesure 1m88 pour 72 kilos et qui peut également évoluer comme défenseur central. Il est actuellement en prêt à l’OM jusqu’en juin 2015, avec une option d’achat évaluée à 3 millions d’euros. Le joueur appartient en copropriété au club de Ponte Preta, et au fond d’investissement Elenko Sports, celui-là même qui transférera Doria à l’OM deux semaines plus tard. Il n’est pas farfelu d’envisager que le prêt d’Alef s’inscrit dans le cadre du recrutement de Doria. Il est de plus en plus commun de voir des clubs brésiliens ou des fonds d’investissement internationaux prêter des jeunes espoirs en Europe avant d’augmenter leur valeur marchande. Des opérations purement spéculatives qui fonctionnent parfois. Mais dans le cas d’Alef, pas sur qu’Elenko Sports et Ponte Preta s’y retrouvent.

Décrit par la presse brésilienne comme un joueur élégant, technique et avec une belle qualité de passe, Alef a signé à la mi-août, à la surprise générale. Selon une source interne citée par Mediafootmarseille « Il semble avoir un gros potentiel. C’est un pari sur l’avenir sans risque à court-terme ». Le joueur, qui évolue en D2 brésilienne, vient néanmoins de faire 15 matchs comme titulaire en D1 brésilienne avec son club de Ponte Preta, qui est malheureusement descendu. Son ex-entraîneur à Ponte Preta, interrogé par Sambafoot, le décrit de la manière suivante : « C’est un jeune joueur, de 19 ans, un joueur de grande taille, il évolue au poste de milieu défensif. Alef est un milieu défensif mais avec une capacité d’aller de l’avant, une sorte de milieu de transition ou même relayeur. Au Brésil, on peut le comparer à Paulinho, soit dans un rôle de véritable numéro 6 soit comme relayeur. Moi je le préfère un peu plus haut, il porte bien le ballon et a une bonne frappe. » En ce qui concerne son potentiel, il est enthousiaste : « C’est un jeune joueur, qui n’est pas encore prêt pour le haut niveau mais avec un potentiel fantastique, une marge de progression énorme. Il supporte facilement la pression. »

Présenté initialement comme un joueur venant renforcer l’équipe 1, le discours est rapidement ajusté pour tenir compte de la réaction de Bielsa, plus que circonspect à son égard » Non, ce n’est pas moi qui l’ai choisi. À quel moment il sera prêt ? Je ne le sais pas. »

De plus, le joueur arrive blessé à un orteil et ne pourra commencer à s’entraîner avec la CFA2 que deux mois plus tard. Dès qu’il est remis, il se retrouve sélectionné en compagnie de Dória pour un tournoi en Chine avec l’équipe du Brésil espoirs, lors duquel il fait ses débuts en sélection.



Alef connaît une adaptation difficile au football européen

Il fait ses débuts en CFA2 en même temps que Dória, à Nimes en novembre, et intègre finalement le groupe Élite peu après. De nouveau interrogé à son sujet à la mi-novembre, Bielsa reste très prudent : « C’est un joueur qui a fait seulement deux matches en quatre mois. Récemment il a repris la compétition. Les seules options pour le voir ont été les deux derniers matchs de la CFA2. Maintenant il a été sélectionné avec le Brésil U21 en tournée en Asie. Tous les joueurs qui partent en sélection, quelque soit leur niveau, on les regarde. C’est le cas des deux garçons, Escales et Araai, gardien et ailier droit, qui sont avec les U19 français. Quand un joueur est très bon selon mes critères, on le prend, avec bien sûr la marge d’erreur qui me revient. »

Le joueur a depuis effectué 5 matchs comme titulaire en CFA2, et s’il démontre un potentiel intéressant, l’adaptation au football français semble délicate. Lors de son bilan de mi-saison, Thomas Fernandez évoque le brésilien avec beaucoup de diplomatie : «Tout d’abord, ce sont deux supers gamins (NDR : Dória et Alef) Ce sont des jeunes très bien élevés, très bien éduqués, il faut le savoir. Ce n’est pas facile pour eux. C’est comme si un Français débarque au Brésil en ne parlant pas un mot de portugais et qu’il joue en plus avec l’équipe 2 et non pas la première. (…) Quant à Alef, plus il jouera, plus il sera performant. C’est un joueur capable d’organiser le jeu, mais il doit s’améliorer pour le faire plus vite.»

Ses performances en demi-teinte avec la réserve olympienne qui n’évolue qu’au cinquième échelon français, couplées à la défiance de Marcelo Bielsa vis à vis de Doria posent deux questions. Est-ce que le football brésilien, régulièrement pillé de ses jeunes par des championnats européens et du Golfe est toujours au niveau et comment expliquer qu’un titulaire en D1 brésilienne, même relégable, puisse avoir autant de difficulté en Europe et peiner en CFA 2 ? De plus, le joueur qui était enfin en train de faire un gros match contre Uzès semble s’être fait une sérieuse blessure musculaire.

L’évaluation de son potentiel me semble impossible à réaliser en l’état. Les sélections en équipe du Brésil espoirs, comme les commentaires de son ancien entraîneur sont probablement au moins en partie dictés par les fonds d’investissement propriétaires du joueur. Alef a 6 mois pour démontrer ses qualités.

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Billel Omrani est un attaquant ou milieu offensif franco-algérien né en 1993. Benjamin d’une famille de sportifs de haut niveau (son frère est professionnel à Nimes et sa soeur heptatlonienne), c’est un joueur que tous les observateurs de l’OM connaissent, mais sur lequel ils ont une opinion très différente selon qu’ils suivent régulièrement ou non les équipes de jeunes de l’OM. Le gaucher d’1m85 est titulaire d’un contrat professionnel de 3+2 ans d’option, qui termine en juin 2016.

Le jeune attaquant a bénéficié d’un buzz sans commune mesure avec son talent réel, en profitant de la conjonction de plusieurs situations favorables : l’OM avait besoin de montrer que son centre de formation était de qualité et n’avait pas beaucoup de joueurs à faire signer professionnel. Il a fait une belle saison en U19 DH ce qui lui a permis d’empiler les buts et surtout son agent, Christophe Hutteau, a été capable de faire beaucoup de tapage médiatique en laissant entendre que le joueur était suivi par les plus grands (Milan AC, Hoffenheim, le Bayern Munich et le Big Four de Premier League).

Arrivé très jeune à l’OM, Omrani a vite marqué les esprits par ses qualités physiques et sa frappe de balle. Pilier de la sélection U17, il marque 4 buts en 11 matchs. La suite sera plus anonyme, même s’il est de nouveau sélectionné une fois en U18 et deux fois en U19 avec la génération qui deviendra champion du monde un an plus tard. Il sera ensuite sollicité à deux reprises en 2011 et 2013, pour évoluer sous les couleurs des espoirs algériens, mais il décline la sélection les deux fois.

De grosses difficultés à confirmer

En 2011, sous la pression d’Hutteau alors incontournable à l’OM, il signe un contrat de 5 ans dont deux en option, et intègre le groupe professionnel en compagnie de Chris Gadi. Il jouera un match comme remplaçant en 2011-2012 à Brest, puis un match comme titulaire l’année suivante en Europa League contre Limassol, pour un total de 6 matchs en équipe 1. Le joueur divise en interne, entre ceux qui trouvent qu’il est devenu ingérable suite à sa soudaine notoriété (son 4×4 Audi Q5 a marqué les esprits, comme le fait de s’être endormi sur une table de massage) , et ceux qui lui trouvent un potentiel intéressant. Mais rapidement, l’opinion générale, exprimée par José Anigo, est de dire qu’il ne fait pas les efforts nécessaires pour un professionnel : « Il faut que ce soit perçu comme un challenge pour eux. Ils doivent prouver qu’ils méritent plus. L’histoire récente des Omrani, N’Doumbou, Osei nous montre que depuis qu’ils ont un contrat pro, ils ne vont plus rien chercher. »

Il devient néanmoins un pilier de la CFA2 en marquant 13 buts en 22 matchs, et démontre enfin le sérieux qu’on aurait pu attendre de lui. Le joueur est alors prêté à Arles-Avignon en Ligue 2, pour un prêt de la dernière chance lors de la saison 2012-2013. Malgré quelques éclats et quelques bons matchs, avec un but marqué, le joueur fait une saison en demi-teinte avec quelques accrochages avec Franck Dumas, et seulement 5 matchs joués en titulaire pour 16 au total avec l’équipe première. Il revient alors à l’OM pour ce que tout le monde pense être une rapide étape avant un départ définitif.

C’est à la surprise générale (et sans aucune explication publique, même si selon Footmercato c’était à la demande de Bielsa), que l’OM lève l’option de deux ans de son contrat. Un mois après, il est envoyé dans le loft avec pour mission de se trouver un club avant la fin de l’été. Le joueur refuse et dit être déterminé à montrer sa valeur à l’OM, quitte à faire la saison en CFA2.

Un nouveau Billel Omrani ?

Avec plus de 70 matchs en senior, dont 42 en CFA2 pour 23 buts, le joueur est très expérimenté à ce niveau. Très doué techniquement et avec de grosses qualités physiques (c’est un des meilleurs joueurs du club aux tests de VMA), il fait 9 matchs comme titulaire, essentiellement comme milieu offensif, marque 3 buts et est nominé une fois homme du match. Il est également régulièrement convoqué en équipe 1 et fait une entrée contre Lens. Il signe finalement son premier but en L1 lors de la défaite à Montpellier. L’homme a mûri et le joueur, sublimé par Marcelo Bielsa, semble avoir franchi un cap.

Sur ce qu’il montre cette saison, Omrani semble avoir atteint, à 22 ans, au minimum un bon niveau de National. On peut supposer que d’ici la fin de la saison, il puisse atteindre un niveau lui permettant de séduire un club de L2, en attendant mieux ?

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[koni]

Je ne peux laisser dire que Chapuis ou Sakho étaient des chèvres immondes. Ça jouait avec les couilles à l'époque, et même si sportivement c'était une période compliquée j'aimais cette équipe comme j'ai rarement aimé une génération de joueurs depuis.
Djamel Belmadi pour la vie.

Ahhh mais Belmadi, ça valait quelque chose d'un point de vu foot quand même ! J'ai aimé énormément cette équipe, mais je pense plus que c'était dû à mon age. C'était l'OM à 2000%, la plus grande chèvre du monde pouvait signer je pensais qu'il allait tout casser

Concernant la musique des matchs CFA2, je n'en peux plus, insupportable à chaque fois ! Ils ne devraient rien mettre.

[EL MAGNIFICO]

Dossier de omforum et espoirsdufoot sur les jeunes de l'OM, pas forcément beaucoup de scoops pour nous qui avons la chance d'avoir Robluche mais quand même intéressant

Spoiler: montrer

Bill Poni Tuiloma est un milieu défensif néo-zélandais d’origine samoane. Il peut également évoluer comme défenseur central ou latéral droit. Né en mars 1995, il a été remarqué par les recruteurs marseillais lors de la coupe du monde des U20 gagnée par la France. Alors milieu offensif et meilleur joueur de son équipe, il a tapé dans l’œil de nombreux recruteurs dont ceux de Manchester et Liverpool. Il passe brièvement par les Los Angeles Galaxy où il a l’occasion de côtoyer David Beckham, l’ancienne star de Manchester United. Il réalise un essai à QPR mais des problèmes de permis de travail ont fait en sorte que l’OM puisse tirer le gros lot. Il signe un contrat de stagiaire professionnel de deux ans, jusqu’en juin 2015.

A l’occasion de son arrivée en France, le spécialiste du football océanien Chad Preece expliquait sur EspoirsduFootball.com que Bill Tuiloma était assurément le plus gros talent du football local : « Bill Tuiloma est sans conteste le plus grand talent des All-Whites U20. Même s’il n’est pas un joueur offensif et qu’il a beaucoup souffert sur le plan défensif (NDLR : 3 défaites en 3 matchs), il a confirmé le potentiel entrevu avec son club. Birkenhead United est un tout petit club sans infrastructures et un joueur comme Bill Tuiloma doit absolument rejoindre l’Europe s’il souhaite progresser. Il a fait un essai à Los Angeles mais son avenir est en Europe. Il ne sera sans doute jamais un joueur majeur en Europe, mais il fallait absolument qu’il tente l’aventure« .

International néo-zélandais à 5 reprises, il évolue désormais comme milieu défensif au sein d’une sélection en progression constante : « Si le rugby est bien évidemment le sport numéro 1 en Nouvelle-Zélande, le football est actuellement en pleine expansion. Il faut savoir que depuis que l’Australie a rejoint la zone Asie en 2009, la Nouvelle-Zélande est la véritable référence du football océanien. En se qualifiant pour la phase finale de la Coupe du Monde 2010, la Nouvelle-Zélande a confirmé ce nouveau statut. N’oublions pas que les All-Whites sont les seuls à avoir terminé la Coupe du Monde sans perdre le moindre match. »

Tuiloma est dans les petits papiers de Bielsa

Arrivé à l’OM en août 2013, il intègre tout de suite le groupe de CFA2 et fait des débuts remarqués lui permettant de se retrouver dans le groupe professionnel pour un déplacement à Lyon avant de rentrer dans le rang et de terminer la saison comme titulaire indiscutable chez les U19 DH. Talentueux, rugueux et puissant, il lui faut néanmoins compléter sa formation sur de nombreux points, tactiques comme techniques. Il joint le groupe Élite mis en place par Marcelo Bielsa à l’été 2014, et se retrouve même sur le banc de l’équipe 1 à plusieurs reprises.


Auteur de 13 matchs en CFA2, niveau qu’il considère nettement supérieur à la première division néo-zélandaise, il a pris une place de titulaire aux côtés de Bangoura ou d’Alef et réalise de bonnes prestations.

Arrivé sur la pointe des pieds en France, Bill Tuiloma continue son petit bonhomme de chemin. Des performances de qualité avec la réserve olympienne qui lui valent désormais d’être un cadre de la sélection néo-zélandaise. Apprécié par ses coéquipiers, même s’il ne maîtrise pas encore totalement la langue, il confirme que les néo-zélandais ne savent pas uniquement manier un ballon ovale mais savent également pratiquer le football.

Joueur très sérieux et motivé, il devrait être capable de jouer dans une bonne équipe de L2 lorsque sa post-formation sera terminée. C’est un joueur avec une grande marge de progression, aussi il est difficile d’évaluer jusqu’où il pourra se rendre.

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Julien Fabri, gardien de but français né en février 1994, il a un contrat professionnel d’un an plus deux renouvelables et est le troisième gardien de l’OM.

Voici ce qu’il disait sur Footmercato en 2012, quand il a commencé à s’entraîner avec les pros : « J’ai commencé le foot à l’âge de 5 ans, dans un club de mon quartier. Et au bout de trois ans, j’ai été repéré par l’Olympique de Marseille. J’ai fait des essais et j’ai signé là-bas. Je suis grand, c’est important pour le poste de gardien, et je suis assez agile. Mon modèle, depuis que je suis tout petit, c’est Gianluigi Buffon. Par rapport à mes origines italiennes, je me suis tourné vers lui. C’est quelqu’un que j’admire. J’ai vu beaucoup de matches de lui ».

Au club depuis l’âge de 11 ans, et passé par plusieurs sélections de jeunes, dont les U20, il a difficilement vécu l’arrivée de Brice Samba, qui a le même âge que lui, et qui est titulaire en sélection. Il a failli jouer un match professionnel contre Limassol en 2012, mais Bracigliano lui a été préféré au dernier moment.

Fabri titulaire 11 matchs sur 12 en CFA2

Inamovible titulaire des buts de la CFA2 pour la deuxième année consécutive, il cumule 36 matchs à ce niveau. Très bon dans ses relances au pied, spectaculaire et solide sur sa ligne, il commet parfois de grosses erreurs par manque de concentration, comme celle qui a coûté la défaite 1-0 à Chambéry. Il doit encore progresser sur cet aspect de son jeu avant d’envisager mieux.

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Brice Nlaté Ekongolo, né en octobre 96, est un défenseur central et latéral droit. Le joueur est arrivé à Marseille en juin 2014, suite à un stage de détection au Cameroun. Âgé alors de 17 ans, il jouait pour le Sport-Etudes de Mfou en deuxième division camerounaise.

Il signe alors un contrat de 4 ans pour le club marseillais. Alors que son arrivée s’était faite de manière confidentielle, à part pour les observateurs aguerris des U19 de l’OM, il accède rapidement à une relative célébrité en étant sélectionné en équipe nationale du Cameroun à 17 ans et sans avoir jamais joué un match en professionnels.

Entre petites blessures et déplacements en sélection, il doit attendre début novembre pour faire ses débuts avec la CFA2 dont il est le plus jeune joueur. Défenseur central de formation, la grande concurrence dans l’axe, sa rapidité et son explosivité l’amènent à être titularisé au poste de latéral droit. Il réalise 4 matchs très solides en réussissant à marquer un superbe coup-franc de 25 mètres contre Toulon le Las et en faisant régulièrement la différence sur corner.

Nlaté Ekongolo, l’euphorie avant le drame

Sélectionné avec les Lions indomptables pour la CAN, il est fortement pressenti pour disputer le premier match de la compétition en raison d’une suspension d’un titulaire. Il est malheureusement victime d’un drame terrible lors de ses vacances à Yaoundé, en subissant un grave accident de voiture. Forfait pour la CAN et rapatrié d’urgence en France, il serait touché aux deux jambes, la gravité de ses blessures et leur impact sur sa carrière future ne sont pas connus.

Le joueur est extrêmement prometteur et ses limites ne sont pas connues. En considérant que son accident ne lui laissera pas de séquelles, il pourrait être au moins destiné à devenir titulaire à l’OM, sinon mieux. On croise les doigts en espérant que sa guérison se passe bien pour le retrouver rapidement sur les terrains.

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Né en février 1995, Stéphane Sparagna est un défenseur central d’un beau gabarit avec 1m86 pour 82 kilos. Depuis toujours à l’OM, il a régulièrement été surclassé ce qui lui a permis d’acquérir une belle expérience dans les équipes de jeunes. Il a également évolué comme milieu défensif. Il a un contrat de stagiaire professionnel jusqu’en Juin 2015, et est sur les tablettes d’Arsenal, ce qui pourrait laisser craindre une affaire Flamini.

Pilier de l’équipe des U19 DH qui sont remontés en Nationaux, et régulièrement surclassé durant son cursus à l’OM, Sparagna était considéré comme un bon joueur du centre de formation, mais un cran en dessous d’un Andonian par exemple, sa progression ayant été interrompue par une sévère blessure au ménisque. Son histoire à l’OM a été marquée par des hauts et des bas, le joueur ayant notamment demandé à se faire retirer le brassard en U15 DH.

Sparagna, la première surprise de Bielsa

Jusqu’à l’arrivée de Marcelo Bielsa à l’OM… Tout d’abord, il impressionne Diego Reyes, envoyé en éclaireur pour préparer le groupe Élite. Puis ensuite, il se distingue lors des entraînements au point que Bielsa le lance dans le grand bain lors des matchs amicaux contre le Benfica ou Bari, puis il commence la saison dans la peau d’un titulaire à Bastia, même s’il doit malheureusement sortir à la mi-temps sur blessure.

Il fera ensuite deux entrées comme remplaçant en L1 et connaîtra ses premières sélections en U20 dont il est un des titulaires. Il forme en CFA2 depuis 5 matchs une charnière centrale efficace et complémentaire avec Dória. Le sens de l’anticipation et du placement de Sparagna, combinés à son excellente relance se marient très bien avec le jeu plus rugueux du brésilien. Son jeu rappelle celui de Nicolas N’Koulou, toutes proportions gardées.

Actuellement d’un bon niveau L2, il semble avoir absorbé le choc lié à sa nouvelle notoriété et continue à apprendre à vitesse grand V, même s’il reste très inexpérimenté avec seulement 8 matchs en senior. Selon nous, Stéphane Sparagna pourrait être capable de devenir un titulaire à l’OM dans le futur s’il continue à garder cet état d’esprit, car il a toutes les qualités pour.

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Né en février 1995, Gaël Andonian est depuis toujours une des plus grandes promesses défensives du centre de formation. Défenseur central ou latéral gauche et doté d’un beau gabarit, avec 1m84 pour 74 kilos, le gaucher évolue à Marseille depuis l’âge de 10 ans. Surclassé dans toutes les catégories d’âge, il a toujours été considéré comme le meilleur joueur de sa génération à l’OM. Sélectionné en U16, le jeune joueur a également été régulièrement sollicité par la fédération arménienne qui souhaiterait tirer parti de sa double nationalité.

Andonian à 14 ans

À 17 ans, il est appelé par Élie Baup pour s’entrainer avec les professionnels, puis il se retrouve à deux reprises sur le banc. Après une année 2013-2014 gâchée par les blessures, il rejoint le groupe Élite et fait sa première entrée en L1 contre Lens. Titulaire d’un contrat stagiaire professionnel jusqu’en juin 2015, il devrait signer son premier contrat professionnel.

Très discipliné tactiquement et techniquement, le joueur est puissant et solide dans les duels. Il a une relance très correcte et un bon jeu de tête. Comme latéral gauche, sa qualité de centre moyenne et surtout son explosivité juste correcte, en font un joueur pour l’instant moins intéressant que dans l’axe. La profusion de défenseurs centraux de qualité à l’OM l’amène néanmoins à joueur comme latéral gauche en CFA2. Un de ses modèles est Sergio Ramos.

Capitaine Andonian à 19 ans

Capitaine de la réserve et doté d’une grande force de caractère, il est un des piliers de la CFA2, même si c’est un des plus jeunes du groupe. Il réalise sa troisième saison en CFA2, à 19 ans, et cumule 35 matchs à ce niveau, malgré les blessures, dont 9 cette année. Il marque le but de la victoire à la dernière minute contre Arles-Avignon, juste avant la trêve, son troisième but en CFA2.



Déjà d’un niveau de L2, sa force de caractère et son profil très complet pourraient lui permettre selon nous de prétendre à un poste dans la rotation de l’OM dans le futur, ou de titulaire dans un club moyen de L1, plutôt dans l’axe. Un prêt en 2015-2016 dans un club de bas de tableau de L1 ou de haut de tableau de L2 serait une belle manière de compléter sa formation.

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Baptiste Aloé, né en juin 1994, est le plus âgé des 3 jeunes défenseurs les plus prometteurs issus du centre de formation de l’OM que sont Andonian, Sparagna et lui. Avec ses 1m83, il est le plus « petit » des 3 mais cela ne l’empêche d’avoir un très bon jeu de tête autant défensivement (7 duels gagnés lors de sa titularisation contre Bordeaux cette saison, plus que quiconque sur le terrain) qu’offensivement (il met une tête sur la barre lors du même OM-Bordeaux, marque lors du match amical contre l’Espanyol cette saison, ou contre le Barça lors du tournoi Next Gen en 2011/12).

Rugueux et volontaire (un de ses modèles est Lorik Cana et il aime le style britannique) sont des caractéristiques de son style mais il est également très appliqué dans ses relances. Il peut jouer en plus de son poste de prédilection qui est défenseur central, arrière droit et milieu défensif ; sa polyvalence le rend très Bielsa-compatible. Le ciotadin est arrivé au club en 2003 et y a donc fait toutes ses classes. Il a par ailleurs signé son premier contrat professionnel d’un an renouvelable le jour de ses 20 ans.

Baptiste Aloé, élève modèle et gendre idéal

Capitaine dans toutes les équipes de jeune, et considéré en 2012 par son agent d’alors, Christophe Hutteau, comme un des joueurs les plus prometteurs avec lesquels il travaille, il a toujours été montré en exemple sur le terrain comme en-dehors. En 2012, suite à son trophée de meilleur jeune du centre de formation, Henri Stambouli, alors responsable du centre, militait pour qu’il obtienne un contrat pro, mais c’est finalement Laurent Abergel qui deviendra pro cette année-là. Surmontant sa déception, et désormais client de Cano, le natif de La Ciotat devra attendre 2 ans de plus pour signer son premier contrat pro.

Titulaire pendant 2 ans avec la CFA2, Baptiste est appelé pour la première fois dans le groupe pour le dernier match de l’ère de Deschamps mais il doit attendre la saison suivante pour faire sa première apparition. Dès l’arrivée de Baup, il participe aux matchs amicaux de présaison, et débute son premier match comme titulaire dans un match officiel en Europa League contre Limassol en octobre 2012 (victoire 5-1 des olympiens) au poste d’arrière droit. Cette année-là, il est sélectionné 2 fois avec les u18 (2 matchs amicaux contre la Grèce).

Aloé est passé devant Andonian, Doria et Sparagna

Récent titulaire d’un contrat professionnel et membre du groupe élite créé par Marcelo Bielsa, il voit, à la surprise générale, Sparagna lui passer devant et être titularisé lors des matchs de pré-saison. D’un naturel sérieux et travailleur, il met les bouchées doubles en estimant qu’il a une carte à jouer. Surmontant sa déception et à la différence de son compère Abergel, il fait le choix de rester à l’OM plutôt que de partir en prêt à Ajaccio, considérant avoir une carte à jouer avec l’arrivée de Bielsa. Ses apparitions avec les pros et ses performances montrent qu’il semble avoir pris la bonne décision.

Du haut de sa quarantaine de matchs en CFA2, Aloé devait être le pilier et le joueur majeur de la défense de l’équipe réserve, comme le démontre son statut de capitaine à chaque fois qu’il joue. Il commence néanmoins bien mal la saison en prenant un carton rouge contre l’Ile-Rousse lors de la première journée. Sa saison prend néanmoins une autre ampleur avec sa première apparition en L1 contre Lens et participe à la tenue du score (2-1), puis, sa titularisation à la surprise générale (tout le monde s’attendait à voir Doria) contre Bordeaux. Il rend une copie quasi parfaite avec notamment 100% de ses 44 passes réussies. Il n’a depuis presque plus joué en CFA2, étant systématiquement dans le groupe professionnel.

L’absence de Nicolas N’Koulou pour quelques semaines avec la CAN lui permettra sûrement d’obtenir du temps de jeu supplémentaire car il est certain qu’il a marqué des points aux yeux de Bielsa lorsqu’il a fait appel à lui (4 fois cette saison).

Si aujourd’hui il a le niveau pour jouer entre un club de haut de tableau de ligue 2 voir de bas de tableau de Ligue 1, son sérieux, sa polyvalence et sa volonté peuvent l’amener à briguer un poste de titulaire à l’OM à maturité.

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La défense est donc clairement le point fort de cette équipe B de l’OM. Il y a dans le groupe 4 défenseurs centraux qui ont déja selon nous au moins le niveau L2 (voire beaucoup plus pour Dória dès qu’il aura fini son adaptation) et un très prometteur, Nlaté.

Même s’il y a toujours au moins un défenseur central appelé sur le banc de l’équipe A (dernièrement surtout Aloé) il en reste donc 4 à faire jouer. Andonian, qui a également fait une importante partie de sa formation à gauche (justement car il y avait trop de bons défenseurs centraux dans la génération du dessus, soit Aloé-Azouni principalement), est donc logiquement décalé. A droite, c’est Nlaté qui s’y colle, essentiellement pour pouvoir profiter de sa vitesse.

La CAN et la blessure de Nlaté vont donc permettre à Kévin Pommier de reprendre sa place dans l’équipe, joueur très utilisé comme latéral au début de la saison, avant que Dória ne redescende en CFA2 et que Nlaté et Sparagna reviennent de blessure. Fouad M’Roudjae a également complété l’équipe à plusieurs reprises et devrait faire partie de la rotation, comme les 96 Alphousseyni Sané et Gabriel Dubois qui n’ont néanmoins pas encore joué à ce niveau. Il est également possible que les milieux Bill Tuiloma et Robin Taillon redescendent comme latéral. Nous allons vous présenter rapidement les deux joueurs à avoir joué latéral cette saison.

M’Rouadjé et Pommier, les alternatives

Kévin Pommier est un latéral gauche qui a joué 9 matchs de cette première moitié de saison. Depuis toujours au club et dernier représentant avec Omrani de la génération 1993, il ne faisait pourtant pas partie des principales promesses de l’équipe, mais il est devenu un solide joueur, très régulier et complet, et qui arrive à maturité. Intégré dans le groupe élite et auteur de deux buts cette saison, il a été capitaine à Nimes en l’absence d’Aloé et Andonian, et c’est un des piliers de l’équipe avec ses 50 matchs à ce niveau. N’ayant pas eu de contrat professionnel à la fin de son contrat de stagiaire, il joue comme amateur depuis l’été dernier.

Fouad M’Roudjae est un défenseur latéral droit, international comorien, né en 1994. Originaire du club marseillais d’Air Bel, il intègre le centre de formation de l’AS Monaco en 2009. Non conservé en 2013, il vient rejoindre l’effectif des U19 l’année dernière. Comme Pommier, il joue actuellement sous contrat amateur et a effectué 6 apparitions cette saison, dont 3 comme titulaire.

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Momar Bangoura est un milieu défensif franco-sénégalais, né en février 1994. Le longiligne milieu de terrain, 1m80 pour 65 kilos, est un joueur racé, doté d’une belle vision de jeu et de qualité de passe, qui lui permettent d’orienter le jeu de l’arrière, notamment grâce à de superbes transversales. Lancé par Didier Deschamps, il a joué son premier match en L1 à 17 ans et depuis est allé plusieurs fois compléter le groupe. Il a signé en juin 2014 son premier contrat professionnel d’un an plus deux renouvelables.

Sélectionné en U18 français, il espère néanmoins revêtir le maillot de la sélection sénégalaise mais reste pour l’instant ignoré. Il fait partie du groupe Élite mis en place par Marcelo Bielsa.

Momar Bangoura, un pilier de la CFA2 depuis 4 ans

Pilier de l’équipe de CFA2 depuis plusieurs années, il affiche une cinquantaine de matchs à ce niveau malgré son jeune âge. Il réalise probablement son meilleur début de saison, en étant élu deux fois homme du match sur sept matchs joués. Il lui reste néanmoins à acquérir un peu de puissance physique, de rigueur défensive et d’agressivité pour bien s’acquitter de la partie défensive de son poste.



Momar Bangoura est un joueur intéressant en constante progression, qui devrait faire le bonheur de bons clubs de L2.

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Alef dos Santos Saldanha est un milieu défensif brésilien né en janvier 1995, qui mesure 1m88 pour 72 kilos et qui peut également évoluer comme défenseur central. Il est actuellement en prêt à l’OM jusqu’en juin 2015, avec une option d’achat évaluée à 3 millions d’euros. Le joueur appartient en copropriété au club de Ponte Preta, et au fond d’investissement Elenko Sports, celui-là même qui transférera Doria à l’OM deux semaines plus tard. Il n’est pas farfelu d’envisager que le prêt d’Alef s’inscrit dans le cadre du recrutement de Doria. Il est de plus en plus commun de voir des clubs brésiliens ou des fonds d’investissement internationaux prêter des jeunes espoirs en Europe avant d’augmenter leur valeur marchande. Des opérations purement spéculatives qui fonctionnent parfois. Mais dans le cas d’Alef, pas sur qu’Elenko Sports et Ponte Preta s’y retrouvent.

Décrit par la presse brésilienne comme un joueur élégant, technique et avec une belle qualité de passe, Alef a signé à la mi-août, à la surprise générale. Selon une source interne citée par Mediafootmarseille « Il semble avoir un gros potentiel. C’est un pari sur l’avenir sans risque à court-terme ». Le joueur, qui évolue en D2 brésilienne, vient néanmoins de faire 15 matchs comme titulaire en D1 brésilienne avec son club de Ponte Preta, qui est malheureusement descendu. Son ex-entraîneur à Ponte Preta, interrogé par Sambafoot, le décrit de la manière suivante : « C’est un jeune joueur, de 19 ans, un joueur de grande taille, il évolue au poste de milieu défensif. Alef est un milieu défensif mais avec une capacité d’aller de l’avant, une sorte de milieu de transition ou même relayeur. Au Brésil, on peut le comparer à Paulinho, soit dans un rôle de véritable numéro 6 soit comme relayeur. Moi je le préfère un peu plus haut, il porte bien le ballon et a une bonne frappe. » En ce qui concerne son potentiel, il est enthousiaste : « C’est un jeune joueur, qui n’est pas encore prêt pour le haut niveau mais avec un potentiel fantastique, une marge de progression énorme. Il supporte facilement la pression. »

Présenté initialement comme un joueur venant renforcer l’équipe 1, le discours est rapidement ajusté pour tenir compte de la réaction de Bielsa, plus que circonspect à son égard » Non, ce n’est pas moi qui l’ai choisi. À quel moment il sera prêt ? Je ne le sais pas. »

De plus, le joueur arrive blessé à un orteil et ne pourra commencer à s’entraîner avec la CFA2 que deux mois plus tard. Dès qu’il est remis, il se retrouve sélectionné en compagnie de Dória pour un tournoi en Chine avec l’équipe du Brésil espoirs, lors duquel il fait ses débuts en sélection.



Alef connaît une adaptation difficile au football européen

Il fait ses débuts en CFA2 en même temps que Dória, à Nimes en novembre, et intègre finalement le groupe Élite peu après. De nouveau interrogé à son sujet à la mi-novembre, Bielsa reste très prudent : « C’est un joueur qui a fait seulement deux matches en quatre mois. Récemment il a repris la compétition. Les seules options pour le voir ont été les deux derniers matchs de la CFA2. Maintenant il a été sélectionné avec le Brésil U21 en tournée en Asie. Tous les joueurs qui partent en sélection, quelque soit leur niveau, on les regarde. C’est le cas des deux garçons, Escales et Araai, gardien et ailier droit, qui sont avec les U19 français. Quand un joueur est très bon selon mes critères, on le prend, avec bien sûr la marge d’erreur qui me revient. »

Le joueur a depuis effectué 5 matchs comme titulaire en CFA2, et s’il démontre un potentiel intéressant, l’adaptation au football français semble délicate. Lors de son bilan de mi-saison, Thomas Fernandez évoque le brésilien avec beaucoup de diplomatie : «Tout d’abord, ce sont deux supers gamins (NDR : Dória et Alef) Ce sont des jeunes très bien élevés, très bien éduqués, il faut le savoir. Ce n’est pas facile pour eux. C’est comme si un Français débarque au Brésil en ne parlant pas un mot de portugais et qu’il joue en plus avec l’équipe 2 et non pas la première. (…) Quant à Alef, plus il jouera, plus il sera performant. C’est un joueur capable d’organiser le jeu, mais il doit s’améliorer pour le faire plus vite.»

Ses performances en demi-teinte avec la réserve olympienne qui n’évolue qu’au cinquième échelon français, couplées à la défiance de Marcelo Bielsa vis à vis de Doria posent deux questions. Est-ce que le football brésilien, régulièrement pillé de ses jeunes par des championnats européens et du Golfe est toujours au niveau et comment expliquer qu’un titulaire en D1 brésilienne, même relégable, puisse avoir autant de difficulté en Europe et peiner en CFA 2 ? De plus, le joueur qui était enfin en train de faire un gros match contre Uzès semble s’être fait une sérieuse blessure musculaire.

L’évaluation de son potentiel me semble impossible à réaliser en l’état. Les sélections en équipe du Brésil espoirs, comme les commentaires de son ancien entraîneur sont probablement au moins en partie dictés par les fonds d’investissement propriétaires du joueur. Alef a 6 mois pour démontrer ses qualités.

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Billel Omrani est un attaquant ou milieu offensif franco-algérien né en 1993. Benjamin d’une famille de sportifs de haut niveau (son frère est professionnel à Nimes et sa soeur heptatlonienne), c’est un joueur que tous les observateurs de l’OM connaissent, mais sur lequel ils ont une opinion très différente selon qu’ils suivent régulièrement ou non les équipes de jeunes de l’OM. Le gaucher d’1m85 est titulaire d’un contrat professionnel de 3+2 ans d’option, qui termine en juin 2016.

Le jeune attaquant a bénéficié d’un buzz sans commune mesure avec son talent réel, en profitant de la conjonction de plusieurs situations favorables : l’OM avait besoin de montrer que son centre de formation était de qualité et n’avait pas beaucoup de joueurs à faire signer professionnel. Il a fait une belle saison en U19 DH ce qui lui a permis d’empiler les buts et surtout son agent, Christophe Hutteau, a été capable de faire beaucoup de tapage médiatique en laissant entendre que le joueur était suivi par les plus grands (Milan AC, Hoffenheim, le Bayern Munich et le Big Four de Premier League).

Arrivé très jeune à l’OM, Omrani a vite marqué les esprits par ses qualités physiques et sa frappe de balle. Pilier de la sélection U17, il marque 4 buts en 11 matchs. La suite sera plus anonyme, même s’il est de nouveau sélectionné une fois en U18 et deux fois en U19 avec la génération qui deviendra champion du monde un an plus tard. Il sera ensuite sollicité à deux reprises en 2011 et 2013, pour évoluer sous les couleurs des espoirs algériens, mais il décline la sélection les deux fois.

De grosses difficultés à confirmer

En 2011, sous la pression d’Hutteau alors incontournable à l’OM, il signe un contrat de 5 ans dont deux en option, et intègre le groupe professionnel en compagnie de Chris Gadi. Il jouera un match comme remplaçant en 2011-2012 à Brest, puis un match comme titulaire l’année suivante en Europa League contre Limassol, pour un total de 6 matchs en équipe 1. Le joueur divise en interne, entre ceux qui trouvent qu’il est devenu ingérable suite à sa soudaine notoriété (son 4×4 Audi Q5 a marqué les esprits, comme le fait de s’être endormi sur une table de massage) , et ceux qui lui trouvent un potentiel intéressant. Mais rapidement, l’opinion générale, exprimée par José Anigo, est de dire qu’il ne fait pas les efforts nécessaires pour un professionnel : « Il faut que ce soit perçu comme un challenge pour eux. Ils doivent prouver qu’ils méritent plus. L’histoire récente des Omrani, N’Doumbou, Osei nous montre que depuis qu’ils ont un contrat pro, ils ne vont plus rien chercher. »

Il devient néanmoins un pilier de la CFA2 en marquant 13 buts en 22 matchs, et démontre enfin le sérieux qu’on aurait pu attendre de lui. Le joueur est alors prêté à Arles-Avignon en Ligue 2, pour un prêt de la dernière chance lors de la saison 2012-2013. Malgré quelques éclats et quelques bons matchs, avec un but marqué, le joueur fait une saison en demi-teinte avec quelques accrochages avec Franck Dumas, et seulement 5 matchs joués en titulaire pour 16 au total avec l’équipe première. Il revient alors à l’OM pour ce que tout le monde pense être une rapide étape avant un départ définitif.

C’est à la surprise générale (et sans aucune explication publique, même si selon Footmercato c’était à la demande de Bielsa), que l’OM lève l’option de deux ans de son contrat. Un mois après, il est envoyé dans le loft avec pour mission de se trouver un club avant la fin de l’été. Le joueur refuse et dit être déterminé à montrer sa valeur à l’OM, quitte à faire la saison en CFA2.

Un nouveau Billel Omrani ?

Avec plus de 70 matchs en senior, dont 42 en CFA2 pour 23 buts, le joueur est très expérimenté à ce niveau. Très doué techniquement et avec de grosses qualités physiques (c’est un des meilleurs joueurs du club aux tests de VMA), il fait 9 matchs comme titulaire, essentiellement comme milieu offensif, marque 3 buts et est nominé une fois homme du match. Il est également régulièrement convoqué en équipe 1 et fait une entrée contre Lens. Il signe finalement son premier but en L1 lors de la défaite à Montpellier. L’homme a mûri et le joueur, sublimé par Marcelo Bielsa, semble avoir franchi un cap.

Sur ce qu’il montre cette saison, Omrani semble avoir atteint, à 22 ans, au minimum un bon niveau de National. On peut supposer que d’ici la fin de la saison, il puisse atteindre un niveau lui permettant de séduire un club de L2, en attendant mieux ?

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excellent