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Re: [Topic Unique] [SALC] Vincent Labrune, Président du Club

10 Mar 2013, 21:26

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"J'aurais voulu être... un arrrrrrtiiiiiiiiiiiisssteuuuh... pour pouvoir faire mon numéroooooohhh !"

Re: [Topic Unique] [SALC] Vincent Labrune, Président du Club

10 Mar 2013, 22:00

L'itw de :labrune: donnée à L'Equipe hier - comment elle est bien longue, j'ai découpé en plusieurs parties :

Information
Itw Vincent Labrune - Raphaël Raymond, L'Equipe, 09/03/2012
"Peut-être que je rêve"

Le président de l'OM, qui s'est attelé à l'assainissement du club sur le plan financier, espère pacifier aussi son environnement. Il répond également aux critiques de Pape Diouf, l'un de ses prédécesseurs.



L'OM a fini par changer sa vie. L'été dernier, Vincent Labrune (41 ans) a dû se rendre à l'évidence après une 1ere année de présidence compliquée. Gérer le club le + populaire de France relevait quasiment de l'impossible. Alors, il s'est installé dans le Sud avec sa compagne et sa fille. L'homme de confiance de la famille Louis-Dreyfus, qui a pris quelques kilos, est présent au siège du club au quotidien, mais + forcément en costume sombre et chemise blanche. Avant-hier après-midi, il nous a reçus en jean et en baskets. Une tenue bien + décontractée que ne peut l'être actuellement l'environnement du club qu'il dirige. Fier du rétablissement financier qu'il dit avoir opéré et satisfait des résultats de son équipe, celui que tout le monde appelle Vincent à la Commanderie a d'abord montré les dents au moment d'évoquer les secousses dans l'environnement du club, avant de se détendre devant la perspective d'une fin de saison palpitante.

1ere partie :
Spoiler: montrer
"- Dimanche dernier, avant OM-Troyes (2-1), environ 80 personnes ont manifesté et bloqué le bus de l'OM pour réclamer le départ des dirigeants actuels. Qu'en avez-vous pensé ?

VL : Retarder l'arrivée au stade de l'équipe de 20 minutes, ce n'est pas spécialement une bonne idée dans le cadre de la préparation de la rencontre. Tout ce qui se passe à l'extérieur du club, ça commence à bien faire. Qu'on nous laisse tranquilles ! Les derniers mouvements de contestation nous interpellent.

- Pourquoi ?

VL : Il y a ce qui se passe au club et ce qui se passe dans l'environnement du club. Sans vouloir nous jeter des fleurs, nous sommes 3es sans jamais avoir quitté le podium alors que, cette saison, nous avions vraiment mis l'accent sur les aspects financiers. Les relations entre le staff technique et José Anigo, notre directeur sportif, sont bonnes. A l'intérieur du club, tout le monde s'entend bien. Or, il se passe quelque chose en périphérie à la marge que les investissements extraordinaires des Qatariens au PSG impressionnent, un certain nombre d'éléments participent à perturber le fonctionnement de l'entreprise.

- Vous avez porté plainte jeudi. Qui visez-vous ?

VL : Nous avons eu droit à une perquisition mi-janvier. Cela ne nous pose aucun problème. On s'est constitués partie civile, car on se considère victimes dans cette affaire. On collabore avec la justice sans problème. Seulement, à la suite de cette perquisition, il y a eu des fuites, dans 2 médias différents, d'écoutes téléphoniques, qui concernent notre directeur sportif (NDA : José Anigo). Au même moment, un ancien employé du club (Pape Diouf (1)) multiplie les déclarations critiques à l'encontre de l'OM. Et dimanche, cette manifestation. On a porté différentes plaintes pour savoir si c'était orchestré.


- Vous pensez qu'on a comploté contre vous ?

VL : Pour le moment, je n'en sais rien et je ne veux accuser personne sans preuves, non plus. Nous sommes seulement surpris que tout ça survienne une saison où nous ne quittons pas le podium.

- Cela vous gêne-t-il ?

VL : Les problèmes financiers sont réglés. Il reste 11 matches. Nous sommes 3es. On veut jouer notre carte à fond car, comme je l'ai dit aux joueurs, même si nous n'avons pas la meilleure équipe du monde, aucune autre formation qu'il nous reste à affronter n'est meilleure que la nôtre si nous sommes à 11 % comme à Paris (0-2, le 24 février) en championnat. Seulement, les paramètres extérieurs ne nous aident pas à créer une ambiance ultra sereine. Je refuse que l'équipe, qui, à l'OM, est le coeur du réacteur, soit perturbée. On a besoin au contraire que les joueurs se sentent soutenus, soient confiants pour aller au bout.

- Financièrement, votre regain est spectaculaire. Comment l'expliquez-vous ?

VL : Entre l'intervention de l'actionnaire, qui a accepté un abandon de compte courant de 30 M€, les 51 M€ que nous avons générés en gestion pure entre la balance des transferts positives de 21 M€ et la réduction de la masse salariale, qui est passée de 85 M€ à 55 M€, on a remis le club dans un cercle vertueux en 8 mois (2).


2e partie :
Spoiler: montrer
- Un bilan financier, aussi honorable soit-il, n'a jamais fait rêver les supporters de l'OM...

VL : Mais on n'a pris personne en traître ! On avait annoncé une année de transition pour rattraper des pertes générales depuis plusieurs exercices. A un moment, il faut quand même regarder la réalité en face. On a connu un accident industriel la saison passée en terminant 10es. On s'est retrouvés exsangue financièrement à un point inimaginable. Notre priorité, c'était de sauver, ni + ni -, le club de la faillite. On a finalement fait en 8 mois ce que nous avions prévu de faire en 2 ans. Mais nous n'avons pas dit non + que cette stratégie durerait 10 ans. Le rattrapage des pertes n'est pas un modèle économique sur le long terme. Cette saison, c'était vital.


- Une rumeur continue de circuler à Marseille à propos de la vente du club. Quel crédit faut-il lui accorder ?

VL : Ca fait 10 ans que je travaille pour la famille Louis-Dreyfus. Ca fait 10 ans qu'on m'en parle et ça fait 10 ans que l'on dément cette rumeur. Nous sommes toujours là. Après notre dernier match à Paris (le 27 février, 0-2, en Coupe de France), l'actionnaire a confirmé qu'une vente n'est pas d'actualité. Nous n'avons jamais menti, ni rien caché. Si Margarita Louis-Dreyfus voulait se désengager, croyez-moi, elle le dirait. Ca lui ferait gagner du temps dans la vente.


- Comment envisagez-vous l'exercice 2013-2014 ?

VL : Sans être en Ligue des champions, nous aurons les moyens d'aligner une équipe compétitive en L1. Pour la 1ere fois depuis des années, la Ligue des champions sera un bonus, pas une nécessité. Vu notre classement, on ne peut quand même pas occulter cette hypothèse. Si on se qualifie pour la C1, on sera beaucoup + ambitieux sportivement. L'objectif principal, ce sera de renforcer l'équipe. Mais je ne ferai pas n'importe quoi non +.


- Vous ne pratiquerez pas une politique d'achats comme en 2009, quand Lucho ou Heinze, notamment, étaient arrivés...

VL : Entre les droits TV, la billetrerie, le sponsoring, l'OM a 100 M€ de recettes garantis chaque saison. Ca peut monter à 140 M€, avec les 25 M€ de la Ligue des champions, une hausse de la billetrerie et du sponsoring. A l'échelle française, c'est important. Mais au niveau européen, ce n'est pas grand chose : les ténors ont des budgets supérieurs à 300 M€. PSG mis à part, l'économie du foot français ne permet + de lutter en Europe avec ceux qui étaient nos concurrents il y a 20 ans. Il faut ouvrir les yeux : en Angleterre, les recettes ont tellement augmenté, au niveau des droits TV notamment, que le dernier de Premier League perçoit autant que le premier en France (3).


- Le tableau que vous dressez n'est pas très enthousiasmant.

VL : Le modèle économique a changé. Les très grandes stars internationales, je suis désolé, mais nous n'avons + les moyens. Nous pourrons investir, la saison prochaine sur un marché de jeunes joueurs français, entre 20 et 25 ans, qui nous permettront, en L1, de rester a minima dans le haut du tableau et d'exister sur la scène européenne, ce qui ne sera sans doute pas le cas de nos principaux concurrents en France. C'est ça aussi, la réalité. On doit également renforcer la formation.

- Vous disiez la même chose sur ce sujet l'été dernier.

VL : La Ligue 1 peut devenir le championnat de France des centres de formation si tous les talents fuient vers des pays + rémunérateurs et si les étrangers ne font plus le chemin inverse. Or, le centre de l'OM est classé 22e. Et la Ligue 1 compte 20 équipes. La formation, c'est donc une priorité absolue.


- Vous avez souvent dit du bien de votre entraîneur, Elie Baup, lors de la 1ere partie de la saison. Moins ces derniers temps. Où en sont vos relations ?

VL : Ses résultats parlent pour lui. Je ne peux pas dire mieux. Il est arrivé dans un club qui avait terminé 10e en gagnant 12 matches de L1. Il repart avec le même effectif, moins 3 internationaux (Alou Diarra, César Azpilicueta, Stéphane Mbia). On n'a pas quitté le podium. Que voulez-vous que je vous dise ?

- Que vous êtes content, par exemple...

VL : Evidemment que je suis content ! C'est l'homme de la situation. Il n'y a pas le début d'un problème entre nous. Franchement, on ne peut pas lui demander + que ce qu'il a fait jusqu'à aujourd'hui.


3e partie :
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- Avec vos joueurs, quelle attitude adoptez-vous ?

VL : J'essaye d'être franc avec eux, de leur dire la vérité. Quand je dis oui, c'est oui. Quand je dis non, c'est non. Ceux qui sont partis voulaient quitter le club et m'ont demandé de leur trouver des solutions. A d'autres, comme André Ayew, j'ai expliqué pourquoi ce n'était pas possible qu'ils partent et ils l'ont très bien intégré. Il n'y a jamais eu un bras de fer depuis 2 ans. Aucun joueur n'a été pris en otage d'une situation.


- C'est un peu ce que vient de vous reprocher Loïc Rémy, que vous avez vendu aux Queens Park Rangers pour 10,5 M€...

VL : Loïc, c'est sans doute le joueur qu'on a le + défendu entre janvier 2012 et janvier 2013. Mais c'est un bon garçon.

- Certains joueurs vous tutoient. Normal ?

VL : Nous n'avons pas une très grande différence d'âge. C'est vrai, les + anciens me tutoient. Mais je pense qu'ils me respectent aussi. En tout cas, on essaye de se respecter mutuellement. Jamais je ne les accable. Depuis 2 ans, on n'a pourtant pas fait que des miracles. Après Lorient (0-3, le 9 décembre 2012), quand 1000 mecs avaient scandé "Labrune démission !", je leur avais dit que je voulais bien tout prendre dans la figure, s'ils gagnaient les prochains matchs. On a battu Bastia (2-1), Toulouse (1-0) et Saint-Etienne (1-0).

- L'été dernier, vous avez quitté Paris pour vous installer près de Marseille. Pourquoi ?

VL : La politique que nous préconisions ne pouvait fonctionner qu'en étant présent au quotidien. Ce changement correspond aussi à une période de ma vie personnelle. Avec ma compagne, nous venons d'avoir notre 1er enfant. La saison passée, c'était infernal. Je n'ai pas du tout vécu sa grossesse. C'est simple, j'ai fait 110 voyages entre Paris et Marseille en avion, j'ai passé 200 nuits à l'hôtel. Je n'étais jamais chez moi. En me rapprochant de l'OM avec ma femme et ma fille, je peux au moins les voir le soir quand je rentre.

- Vous pensiez avoir cette vie un jour ?

VL : Non, mais je ne me plains pas. Parce qu'être président de l'OM, quand on adore ce club et le foot c'est d'abord un plaisir. Au quotidien, les satisfactions existent, mais elles sont très vite balayées par la violence des déceptions et les problèmes à régler.

- Vous consacrez désormais toute votre vie professionnelle à l'OM ?

VL : J'ai mis toutes mes autres activités en sommeil. Je m'occupe de l'OM à 130 %. Je pars le dernier du bureau, le soir.

- Quelle est votre dernière grosse déception ?

VL : La défaite contre Nancy (0-1, le 3 février) m'a meurtri.

- C'est difficile de faire le lien entre les desiderata de l'actionnaire et l'exigence des supporters ?

VL : Je suis en permanence entre le marteau et l'enclume. Mais c'est aussi ça mon métier. Robert (Louis-Dreyfus) m'a placé là pour ça. Ca fait 5 ans que ça dure. Avant, quand il y avait une mauvaise nouvelle à faire passer en ville, c'était toujours à cause du conseil de surveillance que je présidais, mais qui, 9 fois sur 10, n'était même pas au courant des décisions prises.


4e partie :
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- Quand, en janvier, votre bureau et ceux de vos collaborateurs ont été fouillés par la police, ne vous-êtes vous pas demandé ce que vous faisiez là ?

VL : Ca m'a surpris. Au départ, je n'ai pas tout compris. Mais je fais partie de ceux qui pensent que la justice est là pour nous aider. Notre environnement est parfois compliqué, nous ne pouvons pas tout faire tout seuls.

- Vous vivez l'enquête en cours (3) comme un mal pour un bien, donc...

VL : Exactement. Quand il y a eu les braquages des joueurs, j'avais déclaré en juin 2011, qu'on pouvait organiser des rondes autour de leurs villas, mais pas arrêter les criminels. Je ne peux pas me substituer au travail de la justice et des forces de l'ordre. A un moment, on s'est sentis un peu seuls. C'était dur. Si la justice et la police peuvent nous aider à rendre le contexte autour du club + sain, + serein, ça me va très bien. C'est aussi pour ça que je suis là. Peut-être que je rêve.


- Votre drame, c'est d'être président de Marseille plutôt que de Lyon, qui est performant mais bien + calme.

VL : Ce n'est pas un drame, c'est une fierté. Le foot en France, pour moi, c'est l'OM. Ce qui est très dur, ce n'est pas d'être en 1ere ligne, mais de gérer le club sans dépenser d'argent. Et mieux encore, en en économisant. La différence est énorme. Je ne peux pas jouer avec l'argent de l'actionnaire. J'ai une mission.

- Qui vous paie ?

VL : La famille Louis-Dreyfus. Depuis longtemps. Je ne suis pas salarié de l'OM. Je m'entends très bien avec Margarita et ses enfants. Moi, je sais d'où je viens. Robert m'a mis le pied à l'étrier. Je venais de ma campagne. Il m'a fait vivre mes rêves, m'a permis de voir des 100aines de matches, la Coupe du monde. Je sais ce qu'il m'a apporté. Si je peux continuer à aider son épouse à gérer le club...

- Vous pourriez aspirer à d'autres fonctions dans le foot ?

VL : Que l'économie du foot et sa politique m'intéressent, c'est une certitude. C'est même mon métier, à travers les droits TV, par exemple.

- Vous pourriez diriger un autre club ?

VL : Non, puisque je n'aime qu'un seul club : l'OM. En 2008, quand RLD m'a placé à la tête du conseil de surveillance, l'objectif était de reprendre la gestion et le contrôle du club. Il a fallu du temps, mais aujourd'hui nous y sommes parvenus. Je peux gérer l'OM parce que Margarita m'en a délégué la gestion opérationnelle dans le cadre d'une relation de confiance tissée avec la famille. C'est tout.

- Vous n'avez pas répondu. Vous ne pourriez pas vous payer un club ?

VL : Mais ça ne va pas ? Je n'ai pas les moyens. Dans 80 % des cas, ceux qui gèrent les clubs sont propriétaires. D'ailleurs, j'ai beaucoup de respect pour les industriels qui investissent leur argent dans leur club, en province. C'est souvent très dur, ils galèrent.


- Vous êtes en 1ere ligne mais vous semblez mal vivre la critique. Votre position est-elle tenable longtemps ?

VL : La saison dernière, on a été critiqués à juste titre. On a fini 10es. Cette saison, on a assumé notre stratégie, on a été transparents en annonçant qu'on était mal financièrement. On a fait preuve de démagogie, de populisme ? Non. Par chance, par talent, par miracle, par expertise, financièrement, ça marche. Et sportivement aussi, pour le moment. Alors, oui, la critique, en ce moment, je la vis mal.

- Vous n'êtes pas un peu parano, parfois ?

VL : Est-ce de la paranoïa, la perquisition, les fuites dans la presse, les articles qui nous coupent en 2 alors que nous sommes 3es, les fauteurs de troubles qui bloquent notre bus avant le match ? Non, ce sont des faits. Moi, ça fait des années que l'on me tacle et je ne réponds jamais. Je pense que j'ai les épaules et le dos assez larges.

- Vous comprenez qu'on puisse vous critiquer ?

VL : Quand tu es partie prenante, à 2 reprises en 4 ans, d'un changement de la direction d'un club, tu ne te fais pas que des amis. Ce ne sont pas des petites décisions, mais je crois que c'était dans l'intérêt de l'actionnaire et en conformité avec la façon dont on voulait gérer l'OM, sans dépenser l'argent que le club n'avait pas.

- Admettez que la critique vous énerve, quand même.

VL : Mais, à la longue, c'est fatiguant. Gérer un club, c'est dur. Gérer l'OM, c'est très dur. Il y a la gestion des égo dans le vestiaire, les objectifs financiers et sportifs élevé de l'actionnaire, l'OM, qui est la + grosse caisse de résonance médiatique en France. Si en +, des gens passent leur temps à te cartonner... Dans le football, on a le droit de tout dire, d'insulter les gens en attendant qu'ils répondent. Moi, désolé, je ne rentrerai pas là-dedans. Ce n'est ni ma culture, ni mes valeurs. Là, on a un ancien salarié qui s'est reconverti en talent littéraire et fait la tournée des popotes et des plateaux. Et personne ne lui rappelle que ce n'était pas son club, que s'il est parti, c'est qu'il avait peut-être des comptes à rendre...


- Vous faites référence à Pape Diouf. Ceux qui vous critiquent, vous les avez critiqués. Leur position actuelle est de bonne guerre, finalement.

VL : Mais je la vis mieux qu'eux ! Je travaille pour la famille Louis-Dreyfus. J'ai toujours fait ce qu'elle me demandait de faire. Après, c'est + facile de taper sur Vincent Labrune que sur le puissant, celui qui a l'argent. C'est clair. Robert l'a dit 10 fois : "Quand vous tapez sur Vincent, vous tapez sur moi." Nous ne sommes pas dupes. Moi, j'assume. C'est mon boulot."



(1) Nommé président du directoire de l'OM en 2004, puis président de l'OM en 2005, il occupera ce poste jusqu'en 2009.

(2) Depuis l'été dernier, l'OM a acheté Lucas Mendes (2 M€ à Coritiba), Sougou (3 M€ à Cluj), Samba (400 000 € au Havre), Kadir (400 000 € à Valenciennes) et Abdallah (500 000 € à Sedan). Il a vendu A. Diarra (2,5 M à West Ham), Azpilicueta (7 M€ à Chelsea), Mbia (6,5 M€ aux Queens Park Rangers), Rémy (10,5 M€ aux Queens Park Rangers), Kaboré (1 M€, à Kuban Krasnodar). Soit 6,3 M€ d'achat contre 27,5 M€ de vente.

(3) La saison prochaine, le dernier de Premier League devrait toucher environ 65 M€ de droits TV. En 2011-2012, Lyon, le club français le mieux "rémunéré" grâce aux droits TV hexagonaux, n'a touché "que" 43,8 M€.

(4) La police judiciaire a effectué, le 16 janvier dernier, une perquisition au centre d'entraînement de l'OM, dans le cadre d'une enquête préliminaire ouverte le 4 mai 2011 par le parquet de Marseille au sujet des liens supposés entre le grand banditisme et le club.





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Ses dates :
Spoiler: montrer
27 mars 1971 : Vincent Labrune voit le jour à Orléans. Gamin, il joue à l'USO, le club local, dont l'équipe première évolue à l'époque en Division 2 avec, comme milieu de terrain, Guy Stephan, son idole, futur entraîneur adjoint de Didier Deschamps à l'OM (2009-2012).

Octobre 2000 : L'ancien boxeur Louis Acariès lui présente Robert Louis-Dreyfus. Sous le charme de celui qui gère ou a géré la communication des pontes de TF1 ou de France 2 ou de la société de Jean-Luc Delarue, Réservoir Prod', l'homme d'affaires s'attache ses services en 2003 comme porte-parole. Labrune sera notamment à ses côtés lors du procès des comptes de l'OM, en mars 2006.

Janvier 2008 : Robert Louis-Dreyfus décide de le nommer président du conseil de surveillance de l'OM à la place de Mehdi el-Glaoui, démissionnaire et d'Eric Soccer, la holding qui chapeaute le club. Labrune joue un rôle prépondérant dans le renvoi de Pape Diouf et son remplacement par Jean-Claude Dassier en juin 2009.

9 juin 2011 : Jean-Claude Dassier est révoqué de ses fonctions de président de l'OM. Margarita Louis-Dreyfus nomme Vincent Labrune en remplacement de l'ancien journaliste de TF1 et LCI.

Re: [Topic Unique] [SALC] Vincent Labrune, Président du Club

10 Mar 2013, 22:25

Là, je crois qu'on en a trouvé un bon les mecs :

Information
LABRUNE : "ON A PRIS ÇA À LA RIGOLADE..."

Vincent Labrune a expliqué les raisons qui ont poussé l'OM à s'acheter une page entière dans le journal L'Equipe du jour. On pouvait y lire un publi-communiqué attaquant vertement Pape Diouf. "On a pris ça à la rigolade en faisant une chronique littéraire humoristique qui met en exergue la mégalomanie de son auteur, assure le président de l'OM sur RTL. Ce n'est pas plus compliqué que ça. On a fait ce publi-communiqué à la façon d'une maison d'édition pour rigoler un peu. Maintenant, place aux choses sérieuses avec le match de ce soir". Dans la foulée, Pape Diouf a aussitôt réagi sur les mêmes ondes radiophoniques. "A l'heure où l'on parle de réduction de coûts à l'OM, Labrune achète une page dans l'Equipe..." Le jeu de ping-pong médiatique entre les deux hommes continue...

http://www.mediafootmarseille.fr/actual ... a-rigolade

Re: [Topic Unique] [SALC] Vincent Labrune, Président du Club

10 Mar 2013, 22:29

En terme d'humour, il est plus proche d'un Averell Dalton.

Re: [Topic Unique] [SALC] Vincent Labrune, Président du Club

10 Mar 2013, 22:37

80 000€ le coup pour rigoler. Cool. Mais bon c'est la crise.

Re: [Topic Unique] [SALC] Vincent Labrune, Président du Club

10 Mar 2013, 23:22

J'ai envie de lui faire bouffer ses cheveux à cet empafé. Comment on peut faire pire que le MAL sèrieux ?

:mld: :anigo: :labrune:

:pourriture:

Re: [Topic Unique] [SALC] Vincent Labrune, Président du Club

10 Mar 2013, 23:29

Allez faites pas vos rats, filez moi 80000 euros pour que je fasse un peu d'humour moi aussi ...

Re: [Topic Unique] [SALC] Vincent Labrune, Président du Club

10 Mar 2013, 23:41

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:mrgreen:

Re: [Topic Unique] [SALC] Vincent Labrune, Président du Club

10 Mar 2013, 23:45

:ptdr:

Re: [Topic Unique] [SALC] Vincent Labrune, Président du Club

10 Mar 2013, 23:46

80 000e sur le dos du club pour 'rigoler" :hein:

On a le droit d'utiliser le fric du club à des fins aussi minables :-k

Ce n'est pas son fric, ce n'est pas répréhensible pénalement?

Re: [Topic Unique] [SALC] Vincent Labrune, Président du Club

10 Mar 2013, 23:49

Vodevil, :lol:

Re: [Topic Unique] [SALC] Vincent Labrune, Président du Club

11 Mar 2013, 00:27

Vodevil, :ptdr:

La pict serait nickel avec, comme Gigi, les paroles du Blues du Businessman, parceque qu'avec cette chanson, 2eme effet kiskool avec le rappel a Tapie qui avait repris la chanson a une certaine epoque

Re: [Topic Unique] [SALC] Vincent Labrune, Président du Club

11 Mar 2013, 00:39

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Re: [Topic Unique] [SALC] Vincent Labrune, Président du Club

11 Mar 2013, 03:29

Je crois quand même que c'est le premier président à faire un truc aussi pathétique ne serait-ce que dans les grands championnats... #-o

Re: [Topic Unique] [SALC] Vincent Labrune, Président du Club

11 Mar 2013, 04:15

Apres la plainte hallucinante contre les manifestants, ca fait le 2eme truc que je trouve gravissime en l'espace de seulement 3-4 jours :hein:

J'espere vraiment que ca va se mobiliser comme jamais avant le prochain match meme si je suis sceptique vu que c'est Vendredi a 20h30, avec les gens travaillant, pas sur qu'il y ait foule a 18h30 aux abord du stade, sacree moule de la direction sur la programmation.

Re: [Topic Unique] [SALC] Vincent Labrune, Président du Club

11 Mar 2013, 11:52

Bon pour ceux qui se demande encore ce qu'il fout là, on a la réponse de l'intéressé :

Information
Qui vous paie ?

VL : La famille Louis-Dreyfus. Depuis longtemps. Je ne suis pas salarié de l'OM. Je m'entends très bien avec Margarita et ses enfants. Moi, je sais d'où je viens. Robert m'a mis le pied à l'étrier. Je venais de ma campagne. Il m'a fait vivre mes rêves, m'a permis de voir des 100aines de matches, la Coupe du monde. Je sais ce qu'il m'a apporté. Si je peux continuer à aider son épouse à gérer le club...


Louis-Dreyfus, famille de pigeons

Re: [Topic Unique] [SALC] Vincent Labrune, Président du Club

11 Mar 2013, 12:02

Information
La page de publi-communiqué de l'OM parue ce matin dans le quotidien sportif L'Equipe fait couler beaucoup d'encre. Attaqué, Pape Diouf, qui vient de publier son autobiographie ("C'est bien plus qu'un jeu", sortie le 6 mars aux éditions Grasset), se défend dans notre vidéo. L'ancien président olympien n'y va pas par quatre chemins, notamment lorsqu'il s'agit de l'actuel boss du club, Vincent Labrune. Morceaux choisis...

Quelle a été votre première réaction en découvrant le publi-communiqué de l'OM paru dans L'Equipe ce matin ?

"Je n'ai même pas eu besoin d'acheter le journal, puisque j'ai des amis un peu partout, des amis outrés, lesquels m'ont fait part du contenu global de cette publicité payée au nom de l'Olympique de Marseille. Le procédé est unique dans les annales, il révèle la nature profonde de ceux qui s'y sont adonnés".

Vous êtes choqué ?

"Choqué, ce n'est peut-être pas le mot. Je reste toujours à cette place du supporter de l'OM soucieux de l'image du club. Quand je prends aujourd'hui en compte tous les messages que j'ai reçus, quand je vois les réactions d'indignation, je me dis quelque part : n'eut-il pas mieux valu que je réponde par le mépris ? Mais, à partir du moment où ils ont quand même une collection de choses à me reprocher, il n'est peut-être pas vain de montrer assez rapidement comment ils mentent pour essayer d'arriver à leurs fins. Il y a bien une chose de vraie dans ce qu'ils ont dit, c'est l'emploi du pronom "je". Oui, je l'ai employé. Comment faire une autobiographie en faisant abstraction de ce pronom-là ? Si c'est sur le livre qu'ils se sont basés pour sortir leur torchon, ceux qui m'ont fait l'honneur de le lire savent que j'ai toujours mis en avant le travail d'équipe que nous avons effectué à l'OM et, qu'à côté de moi, il y avait des collaborateurs dont je n'ai jamais tu le mérite et le travail. Je leur concède volontiers, tout n'est donc pas faux dans leur communiqué: j'ai employé de manière excessive le "je"..."

Qu'est-ce qui est faux ?

"Tout le reste... Il suffit d'interroger Grasset* pour savoir si c'est moi qui avait décidé d'un titre que la maison d'éditions a changé ou le contraire. Ce titre, auquel ils font allusion, je n'en voulais pas pour une raison très simple, c'est parce qu'il était trop restrictif. Or, c'est une autobiographie que j'écrivais. Je peux prendre un par un tout les faits qu'ils me reprochent... Il y a un point sur lequel je n'ai pas de réplique particulière, c'est quand, pensent-ils avec subtilité, ils peuvent mettre en cause ce jeune Africain noir venu de son continent en France, où il y a des mots qui peuvent prêter à équivoque. Mais comme je n'ai jamais souffert d'un complexe de persécution, je ne m'arrêterai pas sur ça. Sur l'épisode de mon départ, je me suis rendu à Zurich avec Xavier Boucobza, l'un des amis de Vincent Labrune. Je le défie de venir dire que ce que j'ai dit n'est pas vrai... Si je veux reprendre ce qui a été dit et écrit point par point, ce serait une manière de confondre des manipulateurs et de mettre en relief et en substance des mensonges. Sans doute que Diouf peut être un bouc-émissaire idéal si demain les résultats tournent un peu. Quelle force on me prête ! Je suis D'Artagnan ! Je suis Tarzan ! A moi tout seul je peux complètement déstabiliser le club... Avec Bernard Tapie, nous aurions conçu ou du moins inspiré le rassemblement des 80 malheureux manifestants de l'autre jour. Là, j'ai été déçu quand ils ont dit ça, parce que si Tapie et moi conjuguons nos efforts pour, à l'arrivée, ne réunir que 80 manifestants, là effectivement, on peut quand même revoir notre stratégie ! A moi tout seul, je réunirais un peu plus de 80... Et Bernard Tapie peut réunir 100 fois ce chiffre-là ! Si, demain, il fait un appel pour dire : "On va manifester", ce n'est pas 80, ce n'est pas 800, mais c'est au moins 8000 personnes qu'il pourrait réunir. Et j'apporterais à ce moment-là ma petite quote-part des 1000 ou des 1500 qui me suivraient. On serait alors 10 000. Non, il faut être sérieux..."

D'ordinaire, vous ne donnez pas le nom de Vincent Labrune. Cette fois, vous le citez...

Labrune se croit fort aujourd'hui. Il dit, dans les dîners parisiens : "J'ai su comment mettre à genoux Marseille. Il suffit de savoir y faire avec ses supporters". C'est une manière très explicite de dire, que de toute façon, qu'il n'y a à Marseille que des gens corruptibles. Fort de cette certitude, il se croit tout permis. C'est là où il fait une erreur. Marseille, c'est autre chose, c'est un public, le club a été grand parce que ses supporters ont toujours su faire face. Qu'il ne se trompe pas, il ne faut pas penser qu'on peut prendre Marseille en otage, il ne faut pas penser qu'il n'y a à Marseille que des gens corruptibles. Le stade Vélodrome est grand. Entre lui et moi, si on interroge les supporters, je pense pouvoir dire sans prétention que la balance ne penchera pas du côté qu'il croit. Il fait d'une affaire personnelle, une affaire du club. Ce qu'il manque le plus singulièrement à cet homme, c'est le courage intellectuel et le courage physique. Au jour où moi, j'ai tourné la page olympienne, où je suis redevenu "supporter de base", je ne pense franchement pas que ce soit cet homme-là qu'il faut à l'OM".

Seriez-vous prêt à le rencontrer pour en discuter ?

"Je n'ai jamais fui un débat. Je n'ai jamais refusé de débattre, mais avec des gens qui en valent la peine. Quand la lâcheté est en celui qu'on me proposerait comme vis-à-vis, je ne pense pas que ça en vaille le coup. La lâcheté est en lui. Voilà un président qui s'affirme être un président à l'anglaise. Et pourquoi pas à l'australienne aussi ! Ne confondons pas un homme qui défend ses intérêts spécifiques et personnels avec une institution que j'ai servi le plus loyalement possible. Son attitude dénote le vrai caractère du bonhomme. C'est un peureux, quelqu'un qui a peur de son ombre.

Vous n'avez pas eu envie de lui passer un coup de téléphone ?

"Non... On appelle un homme, pas quelqu'un qui a peur de tout. De quoi aurions-nous parler ? Il n'y a rien à mettre au clair. Les faits existent".

Vous êtes-vous croisés depuis votre départ de l'OM ?

"Oui, un soir à Zurich, lorsque Messi recevait son trophée de meilleur joueur européen. Je l'ai vu pendant un long moment. C'est lui qui avait souhaité cette rencontre, c'est lui qui n'a pas arrêté de me dire : "Je ne sais pas pourquoi on ne s'est pas entendus tous les deux, comment ça se fait qu'on ait pu en arriver là...". Ayant constaté qu'à Marseille, les gens qui ne sont pas frappés de cécité, qui savent le travail que j'ai effectué dans ce club et qui connaissent l'homme que j'étais, m'appréciaient vraiment, il a peut-être dû se dire que ce serait bien que je fasse de lui un allié. Sauf qu'on ne fait pas de moi une alliance de circonstance. Je refuse cela. Il avait souhaité qu'on me voit dans sa loge pour ponctuellement continuer son exercice de manipulation, j'ai su dire non aussi".

Qu'est-ce que vous comptez faire maintenant ?

Beaucoup d'amis me disent de porter plainte, au vu du degré de diffamation qui est la caractéristique principale de ce communiqué. Je n'ai jamais porté plainte. Dans ma démarche, quand j'étais à l'OM, j'avais été l'objet de calomnies, mais j'avais toujours répondu par le mépris. En l'occurrence, je n'ai pas encore pris de décision définitive. Je suis un homme et un homme doit pouvoir savoir adopter une attitude de dignité. Une attitude de dignité ne m'oblige pas forcément à aller porter plainte. Alors je réfléchis..."

Pour le bien de l'OM ?

De toute façon, quand je parle du bien de l'OM, les gens me croient. J'ai toujours démontré que j'étais prêt à des sacrifices, et à faire ce qu'il convient pour donner à l'OM une sorte de commodité et de flexibilité dans le confort".

* Contacté par nos soins, Manuel Carcassonne, directeur général adjoint des éditions Grasset, a tenu à défendre Pape Diouf. "C'est mal connaître le monde de l'édition que de dire cela. Ce titre-là ("Le jour où j'ai claqué la porte") avait été envisagé et par l'auteur et par nous. Mais il ne recouvrait pas la totalité des sujets abordés dans le livre qui sont bien plus nombreux que la simple présidence de l'OM. On avait des programmes à faire, on a mis ce titre sur des couvertures provisoires. On fait ça pour tous nos livres... Et les titres des livres changent une fois sur deux ! On a ensuite choisi le titre final avec l'auteur. Il y avait une quarantaine de possibilités. Il n'a été fait aucune pression, ni dans un sens, ni dans l'autre. Il n'y a même pas le début du commencement de ce que j'ai lu dans la presse..."


@pape Diouf dans la provence

Cet enculé de laburne ne mérite que le béton comme anigo

Re: [Topic Unique] [SALC] Vincent Labrune, Président du Club

11 Mar 2013, 12:49

Dédézanne a écrit:
Information
Labrune se croit fort aujourd'hui. Il dit, dans les dîners parisiens : "J'ai su comment mettre à genoux Marseille. Il suffit de savoir y faire avec ses supporters". C'est une manière très explicite de dire, que de toute façon, qu'il n'y a à Marseille que des gens corruptibles. Fort de cette certitude, il se croit tout permis.



N'empêche que pour le coup c'est vrai. Ca fais carpette à Marseille depuis qu'il est là.

Re: [Topic Unique] [SALC] Vincent Labrune, Président du Club

11 Mar 2013, 13:01

Oui, ça fait tellement carpette qu'il est obligé de porter plainte contre ses propres supporters, payer des publi-communiqués dans l'équipe et se répandre partout en interview pour dire qu'il fait bien son boulot et est victime d'une fatwa injuste.

Ceux qui font carpette, on les connait depuis un bon moment, et ils ne représentent pas la majorité des supps marseillais.

Re: [Topic Unique] [SALC] Vincent Labrune, Président du Club

11 Mar 2013, 13:02

C'est pas la meilleure intervention qu'il ait faite. Car autant il ne faut pas mettre tous le monde dans le même panier, autant le propos de Diouf là est pour le moins démago. Il souhaiterait repasser un petit coup de brosse aux groupes de supps en s'attachant de leur soutien, il ne s'y prendrait pas mieux.
Mais cette idée de non-corruption serait plutôt fausse, si l'on en croit les dernières nouvelles balancées ici de groupes corrompus et de la paix sociale achetée en virage. Ca mérite a minima d'être relativisé.
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