Bernard Caïazzo : «Vincent, c'est un pote avant tout»
Bernard Caïazzo, le président du conseil de surveillance de l'ASSE, ne conteste pas la présence de Labrune dans son entourage. Mais il veut minimiser son rôle : « Vincent, c'est un pote avant tout. On va discuter sur tel ou tel joueur. S'il peut m'aider, comme n'importe qui et comme il aide son copain Féry (le président du FC Lorient), il le fera. Parce qu'il représente un avantage : il possède une très bonne connaissance du marché européen et il est bien avec tous les présidents de club. »
Cela revient-il à dire que Labrune pourrait intégrer la cellule de recrutement des Verts ? « Non, tranche Caïazzo, également conseillé par Michel Seydoux, l'ancien président de Lille (2002-2016), et Jean-Pierre Rivère, celui de Nice. Vincent n'a pas de fonction officielle au club, ni de contrat avec nous. Je crois qu'il va se lancer dans la production d'émissions TV et dans le conseil pour de gros clubs anglais. »
Si l'on prête l'intention aux dirigeants stéphanois de céder à la mode actuelle qui consiste à enrôler un entraîneur étranger – comme Labrune l'avait fait avec l'Argentin Marcelo Bielsa en 2014 –, le choix du successeur de Christophe Galtier dépendra en grande partie de Roland Romeyer, le président du directoire. Caïazzo le confirme : « Qui va travailler au quotidien avec l'entraîneur ? Roland. Donc, son job c'est d'aller chercher le nouvel entraîneur de l'AS Saint-Étienne. » Labrune pourra toujours donner son avis. À Caïazzo.