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Re: [Topic Unique] PSG 11-12 : le titre en ligne d'Emir?

12 Jan 2012, 21:51

magic_chris, trouves tu le championnat russe plus attractif maintenant ?

[Topic Unique] PSG 11-12 : le titre en ligne d'Emir?

12 Jan 2012, 21:54

Pff quelle comparaison pourrie ! Mais je pense que les Russes eux le trouve plus intéressant.

Ensuite la France est un pays de football qui atteint régulièrement les phases finales de la LdC et dont le championnat est un réservoir pour les 3 championnats majeures rien à voir avec la Russie.

Re: [Topic Unique] PSG 11-12 : le titre en ligne d'Emir?

12 Jan 2012, 22:07

magic_chris, non mais l'attractivité c'est vis à vis des autres pays. que la L1 soit plus attractive pour les français on s'en cogne
et la on nous sort: avoir des stars en France ca va donner de l'attractivité. ca va pas en donner plus que pour la russie. la on va juste surfer sur l'attractivité qu'on avait déjà

Re: [Topic Unique] PSG 11-12 : le titre en ligne d'Emir?

12 Jan 2012, 22:12

Bah en attendant, avec le PSG on parle déjà nettement plus de la L1 Sonny...L1 qui évolue du reste en voyant le nombre de but croissant.

[Topic Unique] PSG 11-12 : le titre en ligne d'Emir?

12 Jan 2012, 22:19

sonny a écrit:magic_chris, non mais l'attractivité c'est vis à vis des autres pays. que la L1 soit plus attractive pour les français on s'en cogne
et la on nous sort: avoir des stars en France ca va donner de l'attractivité. ca va pas en donner plus que pour la russie. la on va juste surfer sur l'attractivité qu'on avait déjà

Ben je dirais que l'attractivité a de bonnes chances d'augmenter si le PSG fait un bon parcours en LdC et si il trouve un joueur à la Beckam pour les petits japonais.

L'idéal pour la L1 niveau commerce serait un rival avec une surface financière équivalente.

Re: [Topic Unique] PSG 11-12 : le titre en ligne d'Emir?

12 Jan 2012, 22:21

Angus a écrit:Bah en attendant, avec le PSG on parle déjà nettement plus de la L1 Sonny...L1 qui évolue du reste en voyant le nombre de but croissant.


Thiriez detected

magic_chris, l'idéal pour la L1 c'est de suivre le modèle écossais ? :-k

la L1 des 2-3 dernières années avec 4-5 équipe pouvant jouer sérieusement le titre et 1 ou 2 outsiders était beaucoup mieux qu'un modèle avec 2 top team et ensuite le reste

Re: [Topic Unique] PSG 11-12 : le titre en ligne d'Emir?

12 Jan 2012, 22:35

Il est toujours pas fini ce débat qui dure depuis 6 mois ?

Vous en avez pas marre. Vous ne serez JAMAIS d'accord

Re: [Topic Unique] PSG 11-12 : le titre en ligne d'Emir?

12 Jan 2012, 22:51

On parle pas plus de la L1 on parle plus du PSG... et t'as même les infos des transferts en une des 13H faut le faire :nawak:

Re: [Topic Unique] PSG 11-12 : le titre en ligne d'Emir?

12 Jan 2012, 23:00

En parlant du PSG, la L1 sera plus sous les feux des projecteurs.Ca tombe sous le sens, Jester.

Re: [Topic Unique] PSG 11-12 : le titre en ligne d'Emir?

12 Jan 2012, 23:00

KaoticMan a écrit:
Antonioni a écrit:Voilà qui est bien français encore une fois!


Cette expression, c'est officiel, me sort par les yeux :evil: :evil: :evil: :evil: :evil: :evil:

Pour la dernière fois, la seule chose de "bien français" c'est de sortir cette PUTAIN D'EXPRESSION DE MERDE D'AUTO-FLAGELATION DE MES COUILLES.

+8492. Je crois que rien ne m'énerve plus que cette espèce beauferie ultime.

Re: [Topic Unique] PSG 11-12 : le titre en ligne d'Emir?

12 Jan 2012, 23:03

Re: [Topic Unique] PSG 11-12 : le titre en ligne d'Emir?

12 Jan 2012, 23:15

Nan mais c'est là qu'on voit que le débat n'a strictement rien à voir avec le foot.

Je suis d'accord avec Fidel: le discours "être un winner, c'est être un enculé", espèce de devise absolue des connards qui se tortillent la nouille en érigeant leur église de "Libéral" me donne envie de vomir. On dirait du Nicolas Anelka dans le texte.

Re: [Topic Unique] PSG 11-12 : le titre en ligne d'Emir?

12 Jan 2012, 23:24

boodream a écrit:Nan mais c'est là qu'on voit que le débat n'a strictement rien à voir avec le foot.

Je suis d'accord avec Fidel: le discours "être un winner, c'est être un enculé", espèce de devise absolue des connards qui se tortillent la nouille en érigeant leur église de "Libéral" me donne envie de vomir. On dirait du Nicolas Anelka dans le texte.

La même que toi, on dirait que pour réussir il faut être la pire ordure et n'avoir aucune éthique et c'est là que l'on voit que notre monde marche à l'envers....

Re: [Topic Unique] PSG 11-12 : le titre en ligne d'Emir?

12 Jan 2012, 23:28

magic_chris, il y avait combien de locomotive en ligue 1 quand tapie est arrivé ?
Là c'est pas la même les moyens sont 100 fois plus important et recruter des grands joueurs cela n'a jamais fait progressé le sport, on le voit au rugby avec la politique des Stars du top 14, il y a certain postes où tu n'as plus assez de joueurs français.

[Topic Unique] PSG 11-12 : le titre en ligne d'Emir?

12 Jan 2012, 23:58

Dire que y a pas de différence entre les investissements de RLD et QSI c'est vraiment de la mauvaise foi :lol:

Ah, et puis je me pisse dessus en pensant aux mecs du kop de Boulogne : leur club racheté par des arabes :lol:

Re: [Topic Unique] PSG 11-12 : le titre en ligne d'Emir?

13 Jan 2012, 00:25

C'est clair, c'est comme comme les arguments "ca va etre benefique pour l'attarctivite de la L1, etc etc" ce sont justes des justifications pour se donner bonne conscience genre les qataris agissent en philanthropes pour le bien de la L1 :ptdr:

La mediatisation internationale n'aura pas lieu sur la L1 mais sur le PQsg et ses matchs, point barre.
Et avec l'arrivee d'Al Jazheera pour la diffusion a l'etranger, les chiffres d'audiences vont forcement augmenter, c'est mecanique, mais je vois venir gros comme une maison la justification des qatarix: vous voyez, grace aux stars du PQsg, la L1 interresse plus les asiatiques, la preuve, les audiences augmentent :nawak:

Re: [Topic Unique] PSG 11-12 : le titre en ligne d'Emir?

13 Jan 2012, 01:58

ruby a écrit:Dire que y a pas de différence entre les investissements de RLD et QSI c'est vraiment de la mauvaise foi :lol:

Ah, et puis je me pisse dessus en pensant aux mecs du kop de Boulogne : leur club racheté par des arabes :lol:



On voit que tu ne connais pas le Kop de Boulogne (comme la plupars des gens en fait) mais bon, c'est normal pour un supporter de l'OM de ne pas bien connaître ceux du PSG. Ils s'en battent les couilles des dirigeants du PSG et je dirais même du PSG dans son essence sportive. C'est un groupuscule (si je puis dire), une sorte de culte. Je ne sais pas comment l'expliquer vraiment. Ils se réunissent non pas sous l'étendard du "PSG" mais sous celui du "Kop of Boulogne". C'est beaucoup plus sournois et vicieux qu'on le croit. Le PSG est un pretexte, une sorte d'outil pour eux. Ils savent surtout que n'importe qui pourrait diriger le PSG que le club de Paris serait détesté par les provinciaux primaires (enfin, c'est pas vraiment leur leitmotiv mais ça les confortent :D).
Les hools/casuals parisiens n'ont aucune couleur permettant de dire "tien, des supporters du PSG", car comme je l'ai dit (outre le fait que c'est un moyen pour ne pas se faire repérer), le PSG n'est pas un totem pour eux.

[Topic Unique] PSG 11-12 : le titre en ligne d'Emir?

13 Jan 2012, 02:41

Oui bien évidemment ils n'ont aucun rapport avec le PSG.
Ils ont juste eu une tribunes pendant des dizaines d'années au Parc...

Dis moi, tu nous prendrais pas un peu pour des cons aussi ? :lol:

Re: [Topic Unique] PSG 11-12 : le titre en ligne d'Emir?

13 Jan 2012, 02:55

Bibpanda a écrit:
boodream a écrit:Nan mais c'est là qu'on voit que le débat n'a strictement rien à voir avec le foot.

Je suis d'accord avec Fidel: le discours "être un winner, c'est être un enculé", espèce de devise absolue des connards qui se tortillent la nouille en érigeant leur église de "Libéral" me donne envie de vomir. On dirait du Nicolas Anelka dans le texte.

La même que toi, on dirait que pour réussir il faut être la pire ordure et n'avoir aucune éthique et c'est là que l'on voit que notre monde marche à l'envers....

Tu peux expliquer qui sont les ordures dans l'histoire? Avoir du fric, c'est être forcément un salaud? Sans l'argent, l'OM, ce serait un club comme un autre niveau résultat. Je le dis en sachant la ferveur particulière qui anime votre ville pour son club. Etre un winner, c'est être un winner, pas un enculé nécessairement. Après, des gens qui ont confondu les deux notions, on peut en trouver partout, à commencer par chez vous...
Et certains parmi vous l'ont admis eux même, il y aurait un investisseur du même accabit à l'OM, il n'y aurait plus aucune indignation. Et je trouverais ça très bien moi aussi. Le fric apporté par les qataris, il crée aussi de nouvelles resources fiscales pour l'Etat.
Et puis faut arrêter d'opposer redistribution sociale et création de richesse car l'un ne va pas sans l'autre. C'est très con comme raisonnement.

Re: [Topic Unique] PSG 11-12 : le titre en ligne d'Emir?

13 Jan 2012, 05:21

Equipe du jour pas mal consacre au PSG

Information
« Le public doit se faire à ma façon de jouer »

DIEGO LUGANO, le défenseur du PSG, premier choix d’Ancelotti en défense centrale, revient sur son intégration compliquée et évoque l’année de transition que traverse le club.

Quatre mois après son arrivée à Paris, Diego Lugano (31 ans) n’a pas encore confirmé les espoirs que sa signature d’un contrat de trois ans avait fait naître. Mais le capitaine de la sélection uruguayenne est convaincu qu’il s’imposera en L 1. Et l’arrivée de Carlo Ancelotti l’a replacé dans la hiérarchie des défenseurs centraux.
« COMMENT expliquez-vous votre première partie de saison compliquée avec le PSG d’un point de vue individuel ?

– Je n’ai pas senti que c’était difficile. À peine arrivé, j’ai commencé à jouer. Je suis entré dans le bain, confiant en mes forces. J’ai fait des matches, je pense, où j’ai été bon et d’autres, c’est vrai, où je ne l’ai pas été. Quand on change de club, il faut une période d’adaptation. Le plus important, c’est que je n’ai pas changé d’état d’esprit, que je continue de travailler fort.

– Sur quoi devez-vous progresser ?

– Je dois m’adapter au football français qui a ses propres caractéristiques. Et le public doit se faire à ma façon de jouer. Chez nous, en Uruguay, on a la passion, la garra (la rage de vaincre). Moi, je suis un joueur loyal, professionnel, je donnerai ma vie pour l’équipe. Quand je suis arrivé ici, certaines personnes avaient sans doute des a priori négatifs sur moi. Mais c’était pareil quand je suis arrivé au Brésil, à Sao Paulo (en 2003), ou en Turquie, à Fenerbahçe (en 2006). En me voyant jouer de façon aussi physique, les gens ont cru que j’étais malintentionné. Mais ce n’est pas le cas.

– Vous avez marqué, dimanche, contre Locminé (CFA 2) (2-1), votre premier but en France.

– (Il coupe.) Non, le second. Mais le premier avait été annulé (en Ligue Europa, à Bratislava, 0-0, le 20 octobre). Disons que c’est le premier accordé. (Il sourit.)

– Devez-vous apporter davantage offensivement lors de la seconde partie de saison ?

– Marquer est l’une de mes caractéristiques. Quand vous regardez mon parcours, vous voyez qu’il m’est arrivé de marquer plusieurs buts. Ma deuxième saison, à Sao Paulo (en 2005), j’en avais mis cinq. Une autre, avec Fenerbahçe (2009-2010), j’avais eu la chance d’en mettre dix, toutes compétitions confondues, et j’étais le deuxième meilleur buteur de l’équipe derrière Mamadou Niang.

– Vous êtes un buteur en fait…

– (Il sourit.) Non… J’utilise mon physique sur les coups de pied arrêtés pour faire la différence, mettre la tête. Ce que je dois faire davantage avec le PSG.

– Vous sentez-vous heureux à Paris ?

– Bien sûr. Vous savez, j’ai entendu pas mal de choses en fin d’année dernière qui disaient le contraire alors que je n’avais parlé à personne. Moi, je suis venu à Paris pour profiter de ce club qui a un projet énorme, et permettre à ma famille de profiter de la vie ici, de découvrir une autre culture. C’est impossible de ne pas être heureux à Paris.

« Nous avons pris

l’engagement

d’amener cette équipe

au titre de champion »

– L’éviction d’Antoine Kombouaré en décembre vous a-t-elle surpris ?

– Non, ce n’est pas une surprise. En France, tout le monde connaissait le nouveau projet du PSG et, finalement, les changements de joueurs et d’entraîneurs n’en sont que les conséquences. Cette année, au PSG, est une année de transition, et c’est une année très, très difficile. Pour les joueurs, pour tout le monde ! Le public est exigeant, la presse est exigeante, les adversaires veulent tous nous battre. Et pourtant, nous avons pris l’engagement d’amener cette équipe au titre de champion.

– Serait-ce un échec de ne pas finir champion ?

– Le terme d’échec est un peu trop fort. Mais ce serait une grande désillusion. L’échec, ce serait de ne pas être qualifié en Ligue des champions.

– Qu’est-ce qui a changé avec l’arrivée d’Ancelotti et de son nouveau staff ?

– Ancelotti travaille avec un staff élargi et il importe des techniques de travail aérobie qu’il a étudiées dans les clubs où il est passé. On sait qu’il a l’habitude de travailler à un très haut niveau. À l’entraînement, c’est aussi différent. Tu as trois mots en français, trois en anglais, trois en italien, trois en espagnol (il se marre), c’est incroyable… Mais le plus incroyable, c’est que tout le monde comprend.

– Vous avez le sentiment que le club bascule dans une autre dimension ?

– Bien sûr. Tout ce qui se passe ici fait parler partout. Je le vois quand je rentre en Uruguay où certains de mes coéquipiers, dont certains évoluent pourtant dans de grands clubs européens, me demandent comment ça se passe à Paris. Je ne vous dirai pas qui, sinon ils me tueront (sourires)… C’est la preuve que le PSG prend une dimension internationale.

– L’attaquant uruguayen de Liverpool Luis Suarez a été accusé de racisme par Patrice Évra et condamné à huit matches de suspension par la Fédération anglaise. En tant que capitaine de l’Uruguay, qu’en pensez-vous ?

– Avec tous les coéquipiers de la sélection, nous l’avons appuyé dans cette affaire. Il y a des joueurs, chez nous, comme Alvaro Pereira (FC Porto) ou Hernandez (Palerme), qui sont noirs et se sont manifestés pour soutenir Luis. Je crois que c’est une exagération. Il faut comprendre qu’en Amérique du Sud le racisme n’existe pas. On n’en souffre pas comme ça peut être le cas en Europe. Nous ne le comprenons pas et moi, je ne le comprends toujours pas. C’est sûr, sur le terrain, ça arrive de parler, de se disputer. Mais ce cas est un problème de différence culturelle. J’ai parlé avec Suarez pour le réconforter. C’est une personne intègre qui, comme tous les autres, une fois sur le terrain, peut être dans la dispute. Mais, là, il est victime d’une grande hypocrisie. Je ne comprends pas l’attitude d’Évra de l’accuser de la sorte. » – D. D.


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Après Beckham, Pato…

L’arrivée de l’international brésilien au PSG semblait presque ficelée hier matin jusqu’à un revirement de situation en fin d’après-midi.

Il y avait 95 % de chances pour que David Beckham porte les couleurs du PSG en janvier mais l’opération a échoué. Hier, la probabilité que Pato s’engage avec Paris était à peine moins élevée et, à l’arrivée, l’attaquant international brésilien a fait machine arrière. Les négociations ne sont pas rompues mais le dossier s’est refroidi.
DANS LES TRANSFERTS du PSG, cette année, la part d’impondérable, même quand elle est infime, ne doit jamais être négligée. Dans les coulisses du Parc des Princes, il était acquis que David Beckham s’engagerait début janvier. À l’arrivée, l’Anglais, refroidi par une conversation avec Carlo Ancelotti, a renoncé. Hier, c’est Pato qui devait signer à Paris. L’AFP faisait même état d’un accord entre l’AC Milan et le PSG en début d’après-midi. Deux heures plus tard, un communiqué sur le site Internet du club lombard contredisait cette version et laissait entendre que l’attaquant international brésilien de vingt-deux ans ne quitterait pas l’Italie dans l’immédiat.

Priorité de recrutement de Carlo Ancelotti, Pato, sous contrat jusqu’en juin 2014, a manié le chaud et le froid sur ses envies de rejoindre Paris. Un jour c’était : « Pourquoi pas ? », un jour c’était : « Je suis un joueur de Milan », un autre c’était oui, et là, c’est devenu pas question. Ce dossier semblait pourtant bien avancé et pas très loin d’un accord en bonne et due forme, hier, en fin de matinée. Après avoir formulé deux offres, de 20 M€ et 27 M€ plus bonus, en début de semaine, Paris pensait avoir convaincu Milan avec une proposition de 35 M€ plus bonus, assez loin cependant des aspirations initiales italiennes, qui flirtaient avec les 50 M€.

L’agent du joueur, le Brésilien Gilmar Vilmos, affichait d’ailleurs son optimisme en début d’après-midi : « On attend que les deux clubs s’entendent, après Pato pourra décider. C’est en bonne voie. Leonardo et Ancelotti sont deux personnes qui comptent beaucoup dans sa carrière. Mais rien n’est fait encore. » Le discours de Leonardo, quelques minutes après avoir présenté Maxwell au Parc des Princes, résonnait en écho. « Tant que rien n’est signé, ce n’est pas fait, a prévenu le directeur sportif parisien. C’est comme pour Beckham. Mais je suis optimiste, comme toujours. Disons que nous sommes en négociations mais il n’y aura pas de présentation demain. » Ni, a priori, lundi, comme l’espéraient secrètement les dirigeants parisiens.

Pendant que Leonardo s’exprimait devant les médias français, Silvio Berlusconi, le président de l’AC Milan et père de Barbara, la compagne de Pato, téléphonait à l’attaquant du Brésil. Après lui avoir annoncé qu’il aimerait le voir continuer sous le maillot rouge et noir, Berlusconi a demandé au joueur quelle était son envie profonde. « Rester à Milan », lui aurait rétorqué Pato. « Alors, tu restes ! »

Un peu plus tard, l’ancien chef du gouvernement italien a contacté Adriano Galliani, l’administrateur délégué de l’AC Milan, alors en Angleterre pour négocier le transfert de l’attaquant de Manchester City Carlos Tévez (27 ans). Juste après avoir raccroché avec son patron, Galliani a mis un terme aux discussions avec ses homologues mancuniens. « Je n’appellerais pas ça un non de Pato au PSG, expliqua l’Italien à son retour en Lombardie, vers 22 heures. C’est surtout la volonté d’un joueur de rester à Milan. S’il a envie de rester, qu’il reste et préparons le derby (dimanche soir, l’AC Milan reçoit l’Inter). Les opérations étaient liées entre elles. Si l’un (Pato) partait, l’autre (Tévez) arrivait. Nous, pour le moment, nous allons continuer comme ça en attaque. » « Pour Milan, c’est fini » , a confié de son côté un proche de l’international argentin. Mais, pour Paris, ça pourrait recommencer.

À la relance

sur Tévez

Pour le moment, Leonardo et Ancelotti n’ont pas abandonné complètement l’idée de recruter Pato, en dépit de ses déclarations surprenantes. En janvier 2009, Kaka, alors à l’AC Milan et courtisé par Manchester City, avait également clamé haut et fort son amour pour les Rossoneri et son désir d’y rester toute sa carrière. Six mois plus tard, il signait au Real Madrid. Mais le PSG ne tient pas non plus à s’éterniser sur le dossier et, hier après-midi, ses hommes forts ont évoqué la possibilité de réactiver la piste Tévez.

La priorité de l’attaquant argentin était de s’engager à Milan où il avait déjà trouvé sa résidence. Cette porte presque fermée, il va devoir trouver une solution de repli puisque son avenir chez le leader de la Premier League est bien sombre depuis son altercation avec son entraîneur Roberto Mancini, lors d’un match de Ligue des champions à Munich, le 27 septembre (*).

Paris, qui s’était déjà positionné sur son cas en décembre, pourrait l’intéresser. Il apprécie la ville et sait que ce club, sous pavillon qatarien, dispose d’une énorme surface financière. Tant que l’AC Milan était sur le coup, Leonardo avait assuré qu’il ne bougerait pas. Puis il a précisé : « Si ça ne se fait pas avec Milan, alors, le marché sera ouvert. » C’est le cas depuis hier même si aucun contact n’a été rétabli, que ce soit avec City ou avec l’entourage de Tévez, également courtisé par l’Inter Milan : « Je sais ce qu’il est en train de se passer (sur ce dossier), a confié Galliani, mais je le garde pour moi. »

Après deux semaines de mercato, Ancelotti risque en tout cas de s’impatienter. Pour l’entraîneur italien, recruter une pointure en attaque est non négociable. Le Brésilien Leandro Damiao (22 ans), de l’Internacional Porto Alegre (lire ci-dessous), est prometteur, mais si son arrivée se concrétisait, elle ne lui suffirait pas. Et, sur le marché, à l’heure actuelle, les grands noms ne se bousculent pas. Finalement, l’équation semble assez simple. Soit les dirigeants parisiens parviennent à convaincre Pato, soit ils séduisent Tévez. Ou alors, ils attendent l’été prochain pour s’offrir un nom.

DAMIEN DEGORRE



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Le PSG songe toujours

à Leandro Damiao

LEONARDO ÉTUDIE un dossier concernant un autre attaquant brésilien, moins connu que Pato mais particulièrement prometteur. Leandro Damiao est déjà international (quatre sélections) et a marqué un but avec la Seleçao, face au Ghana (1-0, 5 septembre 2011). Peu de temps avant la trêve hivernale, il avait été aperçu du côté de Paris, plus précisément à l’Hôtel de Crillon, place de la Concorde. À l’époque, son entourage avait expliqué que le jeune homme (22 ans) était en voyage de noces. Peut-être a-t-il voulu montrer à son épouse le Parc des Princes... Car Leandro Damiao a été aperçu dans les couloirs du stade de la Porte d’Auteuil.

Il y a quelques jours, alors qu’il s’entraînait avec l’Internacional Porto Alegre, avec lequel il est sous contrat jusqu’en janvier 2016, il a confié à plusieurs de ses partenaires qu’il était sur le point de rejoindre un club européen. Paris n’est pas le seul à s’être penché sur son CV. La presse italienne a par exemple évoqué un intérêt de la Juventus Turin. Damiao est un attaquant puissant, bon de la tête (1,87 m) et technique. Mais il est cher : sa clause libératoire s’élèverait à environ 60 millions d’euros. – G. D.


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LIGUE 1

C’est l’international Paris-Saint-Germain

Récit d’une séance d’entraînement à Paris où l’usage de l’anglais et de l’italien peut être utile.

AVANT, à quarante-huit heures d’un match du PSG, c’était séance à la carte. Tennis-ballons, toros, frappes au but pour ceux qui le désiraient ou soins pour les autres. Aujourd’hui, les ateliers sont aussi nombreux, mais ils sont différents et obligatoires. En superviseur, bonnet enfoncé jusqu’aux sourcils, mains dans les poches de sa doudoune, Carlo Ancelotti, qui a expliqué au groupe le contenu de la séance avant (beaucoup en français, un peu en italien), délègue. Giovanni Mauri, le préparateur physique francophone, lunettes de soleil pas forcément adaptées au climat du jour, a organisé l’échauffement. Le reste, c’est Claude Makelele et Paul Clement, l’adjoint anglais, qui animent. Plus discret, Makelele repositionne, conseille, glisse un mot à l’oreille. Clement, qui collabora aux côtés d’Ancelotti à Chelsea et semble occuper plus de place sur le terrain, s’égosille davantage, motive, crie, encourage.

Atelier conservation du ballon : « Come on, les gars, one touch. » Un joueur fait deux touches. « One touche ! », reprend Clement, qui tente de parfaire son français. Dans le jeu, il y a de l’intensité, du rythme. Un ballon sort du terrain, l’Anglais en relance un aussitôt. De son côté, Makelele en fait autant. La pause entre deux exercices ne s’éternise pas.

« Markus, tu push

et turn in »

Les groupes se répartissent différemment. Sur la gauche du terrain, les attaquants travaillent avec l’adjoint français à côté d’Ancelotti. À droite, Paul Clement et Angelo Castellazzi, assistant technique italien, s’occupent de la relance des défenseurs. Les consignes – à moitié en anglais, à moitié en français – laissent quelques joueurs perplexes. « Markus, tu push et turn in », demande Clement à Marcos Ceara, positionné latéral gauche. Ceara prend le ballon, déborde puis entend : « Tournez ! » Le Brésilien fait demi-tour et passe en retrait. Sakho pour Lugano. Lugano pour Bisevac, converti arrière droit. « Push et tournez », demande Clement. Le Serbe prend le couloir, pose le pied sur le ballon, revient en arrière et donne à Lugano. « Long ball », ordonne l’adjoint. L’Uruguayen, polyglotte, s’exécute. Le schéma se reproduira pendant plusieurs minutes jusqu’à ce que ça coulisse vite et bien.

La séance, qui durera une heure et demie, se conclut par une opposition sur terrain réduit où Ancelotti intervient davantage. Là encore, le rythme est soutenu, les temps morts in-existants. Chaque joueur s’applique comme s’il se sentait jugé sur chaque passe, chaque contrôle, chaque frappe. Les yeux sont partout. Castellazzi derrière un but, Mauri derrière un autre, Clement sur le terrain, Ancelotti et Makelele sur le côté. L’entraîneur en chef intervient dès qu’une faute est commise. Personne ne moufte, tout le monde comprend. L’heure est à gagner sa place, peu importe dans quelle langue les ordres sont donnés.

DAMIEN DEGORRE


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Maxwell, le chouchou de Leo

Le latéral gauche brésilien, que Leonardo suivait

depuis plusieurs années, s’est engagé hier jusqu’en 2015.

AU MOMENT des présentations, Leonardo, en guise d’introduction, s’est fendu d’un « Maxwell est un joueur que j’ai toujours aimé. On a quelque chose de similaire, peut-être parce qu’on a joué au même poste, avec un peu le même profil. » Au Kashima Antlers (D 1 japonaise, où il a joué de 1994 à 1996), le directeur sportif du PSG a bien évolué latéral gauche, comme Maxwell (ici à droite, en compagnie de Leonardo), sa première recrue de l’hiver, brésilien comme lui, le cheveu souple et châtain, comme lui. Après avoir passé la visite médicale, la veille, celui qui portait les couleurs du FC Barcelone depuis l’été 2009 s’est engagé hier pour trois ans et demi avec le PSG contre une indemnité de transfert estimée entre 4 et 5 M€.

À la différence de Leonardo, Maxwell (30 ans) ne parle pas français et la traduction de l’interprète portugais a eu le don d’agacer le directeur sportif. « Connaissiez-vous le PSG de Leonardo et Rai, au milieu des années 1990, pendant votre jeunesse ? » fut l’une des questions de la conférence de presse. La réponse, dans la bouche du traducteur, commença par : « Maxwell connaît le PSG surtout depuis que je suis en Europe... » « Non, non, non, a coupé aussitôt Leonardo, dépité, avant de se convertir en interprète. Bon, il a dit qu’il connaissait le PSG de Rai, Ricardo et il a parlé de moi, parce que je suis là, à côté de lui... Il a ajouté qu’il était content d’être là parce que c’était important, ce que Paris était en train de faire en ce moment. »

Relégué au rang de numéro 3 dans la hiérarchie des latéraux gauche du Barça, derrière Abidal et Adriano, Maxwell, qui n’a joué que sept matches de Liga cette saison, voulait trouver une équipe où rebondir. « L’invitation de Paris m’a fait plaisir, a-t-il assuré. Cela me convient par rapport à mon parcours. » Au PSG, celui qui a également porté les couleurs de l’Ajax Amsterdam (de 2001 à 2006) et de l’Inter Milan (de 2006 à 2009) ne connaît que Nene, « avec qui j’ai joué dans la sélection brésilienne des Espoirs ». Il évoluera sur le même côté que lui, peut-être dès samedi, contre Toulouse s’il est qualifié. « On fait tout pour qu’il puisse être sur la feuille de match », a déclaré Leonardo, plutôt satisfait de sa première recrue : « Je vais vous confier une petite histoire. Avec Carlo Ancelotti, à l’AC Milan, on avait déjà voulu recruter Maxwell. Mais on n’avait pas réussi. » – D. D.


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À Milan, Londres et Paris,

tout s’est renversé

en quelques heures

12 heures : Adriano Galliani, l’administrateur délégué de l’AC Milan, et deux de ses conseillers arrivent à l’aéroport Luton à Londres. Ils ont rendez-vous dans l’après-midi avec les dirigeants de Manchester City pour négocier l’arrivée de l’Argentin Carlos Tevez. 14 heures : début des négociations, dans un bureau du centre de Londres, entre les représentants de l’AC Milan et ceux de City, dont John Macbeath, le directeur exécutif du club anglais. 14 h 36 : selon l’AFP, le PSG et l’AC Milan ont trouvé un accord pour le transfert de Pato et l’attaquant italien est prêt à rejoindre le club français. 15 heures : joint par téléphone, Gilmar Velos, agent de Pato, explique que rien n’est encore officiel mais se montre confiant. « C’est en bonne voie. »

Au même moment, à Milan, Silvio Berlusconi, le propriétaire du club, qui n’est pas très enthousiaste à l’idée de voir partir Pato, appelle le joueur pour lui demander s’il serait prêt à rester.

15 h 30 : à Paris, en marge de la conférence de presse de présentation du latéral gauche brésilien Maxwell (voir par ailleurs), le directeur sportif du PSG, Leonardo se dit « optimiste » quant à la venue prochaine de Pato.

16 h 30 : un « communiqué officiel » est publié sur le site de l’AC Milan, avec le titre : « Je reste à Milan » et des déclarations de Pato (voir par ailleurs).

17 heures : à Londres, Adriano Galliani, qui a reçu un appel de Silvio Berlusconi, stoppe les discussions avec les dirigeants de Manchester City.
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