23 Aoû 2012, 16:13
23 Aoû 2012, 16:15
23 Aoû 2012, 16:19
23 Aoû 2012, 16:27
Rob77 a écrit:J'avoue prendre une claque quand je compare mon avatar à celui de Fourcroy.
23 Aoû 2012, 16:31
23 Aoû 2012, 19:30
23 Aoû 2012, 23:17
23 Aoû 2012, 23:20
24 Aoû 2012, 10:01
24 Aoû 2012, 10:02
24 Aoû 2012, 15:29
Pancho11 a écrit:CDI
24 Aoû 2012, 15:37
Canard_wc a écrit:Pancho11 a écrit:CDI
Il a un CDI ???? Incroyable ... c'est pas demain qu'on s'en débarrasse alors ... même s'il y a un repreneur
24 Aoû 2012, 16:57
24 Aoû 2012, 17:00
24 Aoû 2012, 17:01
24 Aoû 2012, 18:05
31 Aoû 2012, 23:49
08 Sep 2012, 15:44
José Anigo : "Moins de fric mais plus d'humilité"
164 contributions
Publié le samedi 08 septembre 2012 à 09H32
Le directeur sportif de l'OM dresse le bilan du mercato et détaille la nouvelle politique du club.
Anigo : "On a mis de l'humilité et de la sueur dans notre job quotidien et on a fait notre petit parcours."
Photo Frédéric Speich
Ce mercato était-il l'un des plus difficiles que vous avez eu à gérer ?
José Anigo : En effet, ce fut plutôt compliqué ! Il y avait un cahier des charges à respecter, qui était plutôt serré. Avec un porte-monnaie bien plein, forcément, ça aurait été plus facile. Là, il a fallu d'abord vendre, ce qui n'était pas la chose la plus simple contrairement à ce que l'on peut croire. C'était également le cas pour tous les clubs français et européens. Au final, on s'en est pas trop mal tiré et cela nous a permis de nous resituer, de retrouver des valeurs différentes.
Quelles sont ces valeurs ?
J.A. : Lors du premier stage, on s'est retrouvé avec beaucoup de jeunes et ça nous a fait prendre conscience aussi qu'on rentrait dans une nouvelle dimension. Quand Élie Baup est arrivé, on a tout de suite su ce qu'on voulait et surtout ce qu'on ne voulait pas. On a choisi une option différente, avec peu de moyens et des joueurs qui voulaient vraiment rentrer dans le dur, dans un championnat compliqué, mais qui étaient prêts dans leur tête à assumer ça, investis à 100 % dans le projet. On savait lesquels étaient des locomotives et allaient tirer le groupe vers le haut. Ceux-là, il fallait absolument les garder. D'autres, pour nous, avaient plus de possibilités de sortir car leurs valeurs ne correspondaient plus avec celles qu'on souhaitait avoir.
Les départs étant peu nombreux (Azpilicueta, Diarra et Mbia), forcément, on sait de qui vous parlez...
J.A. : Le cas d'Azpilicueta est différent. Il est parti uniquement pour des raisons financières car l'homme est exceptionnel, humainement et sportivement. Alou Diarra avait un bon projet à West Ham, Stéphane Mbia voulait financièrement un meilleur projet. Ce qu'on cherchait, ce n'était pas des joueurs avec un projet financier, mais des joueurs qui souhaitaient un projet sportif, avec l'envie de réussir quelque chose. Des joueurs qui ont faim.
Vous avez recruté dans les dernières heures du mercato. Ainsi, plusieurs joueurs vous sont passés sous le nez, n'est-ce pas frustrant ?
J.A. : C'est ainsi, le travail s'effectue toujours bien en amont. Le marché fut finalement franco-anglais, on a vendu tard, au rythme du mercato britannique. C'est toujours embêtant quand tu penses que tu as fait le boulot et qu'au final, il ne te manque que l'argent. Lorsqu'on a vendu, ceux qui étaient dans les tuyaux avaient signé ailleurs... Il a fallu agir différemment mais je crois que les choses se font quand elles doivent se faire, et inversement. Il ne faut rien regretter.
Comment se sont passés les contacts avec Joey Barton ?
J.A. : On l'a rencontré un peu fortuitement avec son agent, avec qui on a déjà travaillé par le passé, lors d'un rendez-vous à Londres pour Mbia. On a discuté, il nous a expliqué qu'il avait envie de quitter l'Angleterre, et quand on est rentré, notre "mariage" était devenu une évidence !
Sa suspension n'a pas freiné vos envies ?
J.A. : On a été obligés de tenir compte de sa suspension et d'en parler avec l'entraîneur. Tout le monde a été consulté au club, y compris des joueurs, et il n'en est ressorti que du positif. Les seuls points négatifs arrivent de l'extérieur ; en terme d'image, on dirait qu'on a fait signer le pire des pires... Mais son arrivée a fait presque un plus gros buzz qu'Ibrahimovic, pour des raisons peut-être différentes. On est très contents de l'avoir avec nous. C'est un compétiteur. On sait qu'on peut s'attendre à tout, mais c'est un garçon loin de correspondre à tout ce qu'on raconte sur lui. Il a du tempérament, mais on ne voulait pas un mouton prêt à rentrer dans le rang. On souhaitait réveiller notre vestiaire et lui emmener cette forme de gagne. Il incarne ça. Barton correspond à la ville, il colle bien au club, aux supporters ; ces paramètres sont entrés en ligne de compte. Si je devais le définir, je dirais que c'est un mélange de Mozer, de Di Méco, ce genre de garçon avec cette grinta.
Et Kassim Abdallah ?
J.A. : Lui aussi, on le suit depuis pas mal de temps. Il existe un très un gros vivier en L2, avec des joueurs entre 20 et 23 ans qui accumulent des matches, prennent le temps de grandir. Abdallah possède une mentalité exemplaire et des valeurs car il connaît le goût de la sueur. Il bossait encore il n'y a pas si longtemps. J'aime ce genre de joueurs. Ils emmènent d'autres valeurs, des trucs qu'on voit peu ou plus dans le foot. C'est exactement comme Barton. Le fric, bien sûr qu'il y en a dans le foot, il ne faut pas être hypocrite. Il y en a même beaucoup. Mais il y a aussi les aspects sportif et humain. Et ça, ça devient prioritaire pour nous. On ne veut plus s'embêter avec des joueurs qui nous cassent les pieds rien qu'en nous parlant d'oseille.
Le début de saison vous donne raison...
J.A. : Ce qui est bien, c'est que quand on gagne, on ne fait rien dans l'urgence. Mais soyons honnêtes : on partait dans l'incertitude totale avec peu de joueurs confirmés, les matches de coupe d'Europe au milieu... On n'a rien dit, on a mis de l'humilité et de la sueur dans notre job quotidien et on a fait notre petit parcours. Personne ne s'enflamme chez nous, on va essayer de prendre encore des points pour se mettre dans une situation encore plus confortable. Mais si vous m'aviez dit qu'on aurait quatre victoires après quatre matches, j'aurais été un peu sceptique ! On est très heureux mais on reste très humble.
Retrouvez l'intégralité de l'article aujourd'hui dans La Provence
Sébastien AUMAGE (saumage@laprovence-presse.fr)
08 Sep 2012, 18:08
08 Sep 2012, 18:16